[Les Sous-Sols] L'0vale
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- Masshïa Licha
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- Inscription : 22 avr. 2008, 20:28
[Les Sous-Sols] L'0vale
Il est de ces automnes sombres et sobres où les feuilles évadées de leur porteur terrifié, voltent. Transpercées par la toute puissance de la pluie, elles viennent colorer le parterre de leurs nervures défaites. Tout autour de ces arbres désarçonnés, les trottoirs deviennent jaunâtres, puis marrons et alors glissant pour tous. C'est en cette saison, que beaucoup de patineurs se heurtent à la blessure, devenant incapables de poursuivre leur route, le long de cette rue. Comme il fut soufflé, en cette saison de tumultes aussi bien atmosphériques que psychologiques, certains nuages noircissent tellement le ciel que, même groupés, les piétons se perdent et s'en vont finir leur route ailleurs. Cette saison est une course à l'hécatombe, pour les têtes de file qui, péniblement, se souvenant de leur route par coeur, finissent par être eux aussi, soufflés par la rafale... Ainsi, tous séparés, ils arpentent avec moult difficultés les chemins qui s'offrent à eux, tous plus escarpés les uns que les autres. Tous... Mais toujours, un ou plusieurs, dits résistants, à la surface demeurent...
Alors. Chassant le zéphyr, c'est une brise plus froide et amère qui vient stopper les protagonistes dans leur course aux retrouvailles. Et, tous esseulés, ils hibernent avec plus de rêves qu'il n'en faut pour survivre et grandir. Ils se meurent dans les décombres de leur volonté, mais leurs esprits oniriques, arpentent les suaves parfum du printemps. Ainsi, les paupières endormies, les héros quittent l'histoire, pour côtoyer l'intemporel gouffre des mémoires. Se baladant de pensives en songes, ils finissent par retrouver la voix de leur âme, et hypnotisés par l'effluve de leur rivière de vie ; enfin ils sortent de la glace pour sourire au soleil.
Après l'automne assassine, après l'hiver destructeur, vient enfin le printemps du beau temps. Enfin, la beauté de la réalité vient rayonné jusqu'aux sous-sol même de la corporation galactique. Et, en cette saison, alors que les gardes impériaux du Grand Conseil se réveillent difficilement de leur repos immérité ; ce sont les Ovalis qui, de leurs tombes, émergent. Guidés par les exhalaisons printanières, ils courent après les pétales jaunâtres semées par la première éveillée. Licha, ouvre les portes de l'ovoïde. Le soleil, se couche alors pour la première fois, et les ondes de vent sont remplacées par les bruissement du sol humide. Lentement, les premiers pas retentissent, discrètement, ils montent quelques étages, péniblement, ils se retrouvent dans ces catacombes. Les envoyés du Grand Conseil, chargés d'explorer, estiment avoir été conduis à leur perte. Et la toute première révolution... reCommence.
" Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Ses syllabes, fines et délicatement saccadées, légèrement salées, résonnaient encore dans l'elliptique désert. Une table de marbre gris était jalonnée d'une petite dizaine de siège encore froids et cristallisés. Un grand sourire dessinait cependant son visage encore inexpressif, [la tête dans le cul disent certains ; personnellement et en vu de vanter mon perso je dirais : songeuse !]
Alors. Chassant le zéphyr, c'est une brise plus froide et amère qui vient stopper les protagonistes dans leur course aux retrouvailles. Et, tous esseulés, ils hibernent avec plus de rêves qu'il n'en faut pour survivre et grandir. Ils se meurent dans les décombres de leur volonté, mais leurs esprits oniriques, arpentent les suaves parfum du printemps. Ainsi, les paupières endormies, les héros quittent l'histoire, pour côtoyer l'intemporel gouffre des mémoires. Se baladant de pensives en songes, ils finissent par retrouver la voix de leur âme, et hypnotisés par l'effluve de leur rivière de vie ; enfin ils sortent de la glace pour sourire au soleil.
Après l'automne assassine, après l'hiver destructeur, vient enfin le printemps du beau temps. Enfin, la beauté de la réalité vient rayonné jusqu'aux sous-sol même de la corporation galactique. Et, en cette saison, alors que les gardes impériaux du Grand Conseil se réveillent difficilement de leur repos immérité ; ce sont les Ovalis qui, de leurs tombes, émergent. Guidés par les exhalaisons printanières, ils courent après les pétales jaunâtres semées par la première éveillée. Licha, ouvre les portes de l'ovoïde. Le soleil, se couche alors pour la première fois, et les ondes de vent sont remplacées par les bruissement du sol humide. Lentement, les premiers pas retentissent, discrètement, ils montent quelques étages, péniblement, ils se retrouvent dans ces catacombes. Les envoyés du Grand Conseil, chargés d'explorer, estiment avoir été conduis à leur perte. Et la toute première révolution... reCommence.
" Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Ses syllabes, fines et délicatement saccadées, légèrement salées, résonnaient encore dans l'elliptique désert. Une table de marbre gris était jalonnée d'une petite dizaine de siège encore froids et cristallisés. Un grand sourire dessinait cependant son visage encore inexpressif, [la tête dans le cul disent certains ; personnellement et en vu de vanter mon perso je dirais : songeuse !]
Dernière modification par Masshïa Licha le 23 avr. 2008, 20:14, modifié 1 fois.

Re: L'0vale
C'est un matin comme un autre, fade et languissant.
Les faibles entités, hommes et femmes esclaves d'un système conspué par sa propre errance, se traînaient çà et là, comme insolents détenteurs du temps et de ses rouages, mais rien que d'opportunistes arrivistes, au fond.
Parmi eux, combien de corrompus, d'hypocrites, de lâches, de profiteurs inassumés? Et de ceux qui tirent les ficelles, pas un seul ne bouge, car il est fusillé dans l'action par une quelconque autorité supérieure, et instamment rappelé au pas. Sous tel régime, la morphine est au corps des guerriers qui de plus en plus nombreux tombent ce qu'est la complaisance à l'ensemble des atones humains de Galactica.
Et dans l'oubli, dans l'hibernation qui lui semble éternelle, pourtant si proche de ceux qu'il abhorre, sommeille un homme. Il gît, dans une pièce sombre, emmitouflé dans des draps immaculés, semblable à un ange, dans l'instant n'émane de lui que sérénité. De la fenêtre entrouverte dissimulée derrière de fins rideaux pourpres filtre une brise matinale qui n'ose froisser la pureté un visage que le temps, clément avec ceux qui ne le troublent, n'a guère altéré. Déjà quarante années que ce visage, souligné par sa blancheur et surmonté d'un joli contraste d'avec cette dernière, de longs cheveux d'une poétique noirceur, souffre l'ignoble quotidien d'un univers accepté dans sa déchéance.
Universellement? Non, car l'homme au doux visage soudain s'éveille. Le souffle du vent, comme un appel, est enfin parvenu à faire ouvrir ces yeux vert clair que nul ne pourrait observer sans y déceler, sinon une subtile beauté, au moins un délicat charme. Si peu savent que cette personne qui vient de s'éveiller d'un long cauchemar n'est autre que l'un des membres d'un regroupement, non, d'une confrérie vers laquelle le pousse à présent le même souffle qui l'a il y a une heure éveillé, et qu'il se nomme Kyazel.
Siège de la Corporation Galactique, parvis, fin de journée. A contre-courant, il s'oppose à des milliers de dirigeants, diplomates, laquais, qui semblent ne plus se soucier d'autrui. Ostensiblement protégé par une aura que nul ne se risque à perturber, il avance d'un pas rapide, puis laisse, là où ses pieds reposaient une fraction de seconde auparavant, un sol vierge. De novices yeux s'y laisseraient berner, mais aussi vrai que de la vue d'un mage on ne peut échapper, l'autre l'a déjà rejoint dix mètres sous les dalles de marbre desquelles il s'est évaporé.
Ce sont un homme et une jeune femme aux cheveux que le soleil a honorés de sa couleur, et que tout oppose, exceptée cette allure, cette éloquence que chacun d'eux dégage, qui se font face. Kyazel abaisse le bras qui menaçait son amusée partenaire, et, sans mot dire, tourne les talons, et disparaît dans le dédale de couloirs, laissant derrière lui une mine à la fois taquine...et légèrement soucieuse.
Ce n'est qu'un peu plus tard que l'homme élancé reparut, dans une salle sombre, autour d'une table rongée par les souvenirs, emplie de tristesse et de joie, mais surtout animée par la même envie, le même orgueil.
On y retrouve quelques hommes, à peu près autant de femmes; une demie-douzaine tout au plus. Légèrement retirée, on retrouve la petite blonde au regard espiègle qui semble plongée dans ses pensées, caressant rêveusement le brun tissu qui l'habille. Licha est là également, présidant comme jadis cette assemblée de mages et explorateurs, en laquelle tranquillement l'on planta un couteau incrusté d'une haine autrefois incomprise, aujourd'hui prête à être rendue.
Comme prévue, c'est elle qui commence, la plus déterminée, la plus fonceuse, mais non des moins réfléchies, Licha les honore de sa voix et de sa bienvenue.
<<Collègues et amis, bienvenue... Bien reposés?>>
Deux phrases, un peu plus de mots, et les hommes se taisent, les femmes se réveillent. Kyazel, le premier à réagir, se caresse la nuque, ses yeux entrouverts se baladant avec méfiance d'un coin à l'autre de la pièce.
<<On peut dire ça, en effet... Pour le temps que ça nous a pris, j'pense que le repos est bien mérité. Dis, on peut savoir en quel honneur tu nous refiles un air moisi à souhait à respirer et des fauteuils miteux où poser nos fesses?>>
<<Et toi, dis-moi en quoi cela change de ce que l'on vivait quotidiennement?>>
C'est la jeune femme esseulée qui a parlé. Elle toise Kyazel, jouant de son éternelle espièglerie.
<<Ouais, c'est bien ça le hic, tu vois. J'suis pas sorti de mon repos pour retourner vivre l'enfer.>>
<<Enfer que tu nommais passionnant, il y a encore...>>
<<Allons, allons, restez donc dans un esprit cordial, Kyazel, Delaq, je ne vous ai pas fait venir pour vous voir brisés à nouveau...et par votre propre envie, cette fois.>>
La dénommée Delaq haussa les épaules, détourna la tête, et se rangea dans un silence qui ne lui était familier, après avoir ajouté, moqueuse:
<<Très bien, de toute façon je n'ai rien à dire à des débauchés qui ne savent même plus repérer la présence de leurs associés.>>
Kyazel, lui, préférant l'ignorer, laissa jouer sa curiosité.
<<Et, justement, nous diras-tu pourquoi tu nous as amenés ici, Licha?>>
Les faibles entités, hommes et femmes esclaves d'un système conspué par sa propre errance, se traînaient çà et là, comme insolents détenteurs du temps et de ses rouages, mais rien que d'opportunistes arrivistes, au fond.
Parmi eux, combien de corrompus, d'hypocrites, de lâches, de profiteurs inassumés? Et de ceux qui tirent les ficelles, pas un seul ne bouge, car il est fusillé dans l'action par une quelconque autorité supérieure, et instamment rappelé au pas. Sous tel régime, la morphine est au corps des guerriers qui de plus en plus nombreux tombent ce qu'est la complaisance à l'ensemble des atones humains de Galactica.
Et dans l'oubli, dans l'hibernation qui lui semble éternelle, pourtant si proche de ceux qu'il abhorre, sommeille un homme. Il gît, dans une pièce sombre, emmitouflé dans des draps immaculés, semblable à un ange, dans l'instant n'émane de lui que sérénité. De la fenêtre entrouverte dissimulée derrière de fins rideaux pourpres filtre une brise matinale qui n'ose froisser la pureté un visage que le temps, clément avec ceux qui ne le troublent, n'a guère altéré. Déjà quarante années que ce visage, souligné par sa blancheur et surmonté d'un joli contraste d'avec cette dernière, de longs cheveux d'une poétique noirceur, souffre l'ignoble quotidien d'un univers accepté dans sa déchéance.
Universellement? Non, car l'homme au doux visage soudain s'éveille. Le souffle du vent, comme un appel, est enfin parvenu à faire ouvrir ces yeux vert clair que nul ne pourrait observer sans y déceler, sinon une subtile beauté, au moins un délicat charme. Si peu savent que cette personne qui vient de s'éveiller d'un long cauchemar n'est autre que l'un des membres d'un regroupement, non, d'une confrérie vers laquelle le pousse à présent le même souffle qui l'a il y a une heure éveillé, et qu'il se nomme Kyazel.
Siège de la Corporation Galactique, parvis, fin de journée. A contre-courant, il s'oppose à des milliers de dirigeants, diplomates, laquais, qui semblent ne plus se soucier d'autrui. Ostensiblement protégé par une aura que nul ne se risque à perturber, il avance d'un pas rapide, puis laisse, là où ses pieds reposaient une fraction de seconde auparavant, un sol vierge. De novices yeux s'y laisseraient berner, mais aussi vrai que de la vue d'un mage on ne peut échapper, l'autre l'a déjà rejoint dix mètres sous les dalles de marbre desquelles il s'est évaporé.
Ce sont un homme et une jeune femme aux cheveux que le soleil a honorés de sa couleur, et que tout oppose, exceptée cette allure, cette éloquence que chacun d'eux dégage, qui se font face. Kyazel abaisse le bras qui menaçait son amusée partenaire, et, sans mot dire, tourne les talons, et disparaît dans le dédale de couloirs, laissant derrière lui une mine à la fois taquine...et légèrement soucieuse.
Ce n'est qu'un peu plus tard que l'homme élancé reparut, dans une salle sombre, autour d'une table rongée par les souvenirs, emplie de tristesse et de joie, mais surtout animée par la même envie, le même orgueil.
On y retrouve quelques hommes, à peu près autant de femmes; une demie-douzaine tout au plus. Légèrement retirée, on retrouve la petite blonde au regard espiègle qui semble plongée dans ses pensées, caressant rêveusement le brun tissu qui l'habille. Licha est là également, présidant comme jadis cette assemblée de mages et explorateurs, en laquelle tranquillement l'on planta un couteau incrusté d'une haine autrefois incomprise, aujourd'hui prête à être rendue.
Comme prévue, c'est elle qui commence, la plus déterminée, la plus fonceuse, mais non des moins réfléchies, Licha les honore de sa voix et de sa bienvenue.
<<Collègues et amis, bienvenue... Bien reposés?>>
Deux phrases, un peu plus de mots, et les hommes se taisent, les femmes se réveillent. Kyazel, le premier à réagir, se caresse la nuque, ses yeux entrouverts se baladant avec méfiance d'un coin à l'autre de la pièce.
<<On peut dire ça, en effet... Pour le temps que ça nous a pris, j'pense que le repos est bien mérité. Dis, on peut savoir en quel honneur tu nous refiles un air moisi à souhait à respirer et des fauteuils miteux où poser nos fesses?>>
<<Et toi, dis-moi en quoi cela change de ce que l'on vivait quotidiennement?>>
C'est la jeune femme esseulée qui a parlé. Elle toise Kyazel, jouant de son éternelle espièglerie.
<<Ouais, c'est bien ça le hic, tu vois. J'suis pas sorti de mon repos pour retourner vivre l'enfer.>>
<<Enfer que tu nommais passionnant, il y a encore...>>
<<Allons, allons, restez donc dans un esprit cordial, Kyazel, Delaq, je ne vous ai pas fait venir pour vous voir brisés à nouveau...et par votre propre envie, cette fois.>>
La dénommée Delaq haussa les épaules, détourna la tête, et se rangea dans un silence qui ne lui était familier, après avoir ajouté, moqueuse:
<<Très bien, de toute façon je n'ai rien à dire à des débauchés qui ne savent même plus repérer la présence de leurs associés.>>
Kyazel, lui, préférant l'ignorer, laissa jouer sa curiosité.
<<Et, justement, nous diras-tu pourquoi tu nous as amenés ici, Licha?>>
« Altea seit Ethel. Ton nom ne sera jamais oublié... » - Kami Raykovith
- Masshïa Licha
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- Inscription : 22 avr. 2008, 20:28
Reconnaissance des Ovalis
Licha fut quelques peu prise de court. Comment dire, d'un seul coup tout son petit moral venait de détaler sous-terre, laissant un apparent tas de mucus émergeant. Ses quelques facultés magiques, principalement axées sur la lecture des parfums et le développement de son instinct, ne lui permettait malheureusement pas de lui venir en aide. Elle était comme... Chef d'une bande d'inconnus avec lesquels elle avait bossé pendant quelques longs mois sous une effigie dont elle n'a retenu que le poignard planté entre deux de ses vertèbres déplacés. Elle tenta pourtant, de percer leurs esprits, mais le trop peu de magie de ces dernières semaines, ne lui permettait d'entrer en contact télépathique avec ses frères d'armes. La Congrégation de la Spéculation, aussi appelée l'Ovoïde, semblait avoir perdu, sa dite responsable. Elle était arrêtée, subtilisée à elle-même. Un pénible silence venait de glacer une atmosphère à peine liquéfiée. Elle balada sa langue sur ses lèvres pulpeuses, et balada son regard jusqu'à l'un de ses confrères, elle demeura instinctivement posée sur lui... C'est ce que lui dictait ses sens primitives, qui faisaient d'elle une féline unique. Soudain, il la ravit.
" Tombez. " Soufflèrent ses deux lèvres, tendrement épousées l'une à l'autre.
Six flux de thé, de café, de café au lait -pour notre jeunot- et même du simple lait chaud, vinrent remplirent quelques tasses nacrées qui s'étaient matérialisées ici en toute simplicité et sans le moindre effort apparent. Licha n'en revenait pas. Mais la priorité n'était pas à comment, car de ses hommes, elle ne savait plus rien. Péniblement et difficilement elle posa son regard sur la tasse, l'enlaçant de ses doigts fins. Elle avala une gorgée, inspira un grand coup et toisa toute son équipe d'un regard perçant, humble et timide.
" Mes frères... J'ai une question des plus pertinente à vous exposer, et une précision à apporter sur mon état de santé.
Je crois, être victime d'amnésie... Alors, si nous pouvions faire un petit tour de table, cela m'aiderai beaucoup à classer, ranger mes idées. Ainsi, je pourrai plus aisément vous les exposer. "
Elle était ironique de ridicule, pétrifié de honte, mais, au fond ses sens lui dictaient plus ses agissements que son cerveau lui-même. Alors peu importait les conditions, elle saurait les guider. Car, elle les avait rassemblés...
" Tombez. " Soufflèrent ses deux lèvres, tendrement épousées l'une à l'autre.
Six flux de thé, de café, de café au lait -pour notre jeunot- et même du simple lait chaud, vinrent remplirent quelques tasses nacrées qui s'étaient matérialisées ici en toute simplicité et sans le moindre effort apparent. Licha n'en revenait pas. Mais la priorité n'était pas à comment, car de ses hommes, elle ne savait plus rien. Péniblement et difficilement elle posa son regard sur la tasse, l'enlaçant de ses doigts fins. Elle avala une gorgée, inspira un grand coup et toisa toute son équipe d'un regard perçant, humble et timide.
" Mes frères... J'ai une question des plus pertinente à vous exposer, et une précision à apporter sur mon état de santé.
Je crois, être victime d'amnésie... Alors, si nous pouvions faire un petit tour de table, cela m'aiderai beaucoup à classer, ranger mes idées. Ainsi, je pourrai plus aisément vous les exposer. "
Elle était ironique de ridicule, pétrifié de honte, mais, au fond ses sens lui dictaient plus ses agissements que son cerveau lui-même. Alors peu importait les conditions, elle saurait les guider. Car, elle les avait rassemblés...

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- Inscription : 25 févr. 2008, 10:50
Re: L'0vale
C'était l'aube de tout les réveils.
Un Automne de tout les péchés, un hiver totalement ruiné, un renouveau naissant, un rayonnement admirable, un changement dans l'humanité. Une vie nouvelle, comme chaque renouveau, au moment du Vertan, un souffle vivant, de l'enfer au plus haut, jusqu'au sous-sol de la corporation. D'un noir sadique, un vert resplendissant, d'une corporation en Etat de crise, d'un Ekelia ancré dans tout les esprits, vient une corporation joviale, victorieuse, en fête.
L'aube, une histoire qui recommence, une clarté va en sortir un homme de l'ombre. Une fierté oubliée, renaissante...Une éternité qui se renouvelle, l'espoir reprend vie. En des lieux indignes d'un grand homme, un profil lointain, caché sous une pèlerine, vivant aux abords de la Corporation, dans un ancien refuge anti-bombardement ayant subi plusieurs attentats...Une gargote instable et insalubre.
Le personnage, enfouit sous son voile, marche. Il marche. Et passe finalement la porte de la Corporation.La stantardiste l'interpella.
« Euh, qui que vous soyez, où allez vous ? »
« Là où mon destin m'envoie, ma vie toute tracée suit ces lignes du sol, ma voie est ici, en ces murs »
Il resta là tournant le dos à son interlocuteur, et il continua sa route. Une existence vécut d'avance, la réunion secrète, il l'attendait, la voici.
Comme la longue descente vers les enfers déjà vécue, le decrescendo continue... Marche après marche, ses jambes méditent, le lieu maudit approche.
L'impasse se présente face à ce mystérieux homme... Il tire sa cape, de long cheveux blonds, de beaux yeux bleu font leurs apparitions...Lyncea, c'était elle, enfin de retour...Le mur s'ouvrit devant elle et y entra.
Les catacombes, endroit où tout les glorieux combattants y sont enterrés... Elle s'arrête et sourit devant sa propre tombe.
« J'espères qu'elle te plaît cette tombe, vieux fou » Dit-elle, narquoisement.
Elle continua sa chevauchée, esquivant péniblement les tombes... Et en parcourant des centaines à vue d'oeil.Elle en avait mis plus d'un dans leurs repaires définitif. C'était leurs destinées, pas la sienne. Elle, devait se diriger là où ses pieds la guide.Son passé défile, elle sent comme un envol, l'illusion d'un retour aussi fracassant.
De la lumière, au fin fond d'un caveau, une entrée...La descente vers la réalité commençait enfin.La porte entre-ouverte, elle les reconnaît.
" Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Il était temps qu'elle fasse son entrée, 10 sièges, elle formerait la quatrième place...
<<Et, justement, nous diras-tu pourquoi tu nous as amenés ici, Licha?>>
« Oui, pourquoi ? »
Elle venait d'entrer dans la salle, la quatrième place était maintenant prise.
« Mais, mais, elle n'est pas morte...Tu l'as invitée? »Balbutièrent Delaq et Kyazel.
« Lyncea, ma vieille amie, tant de temps nous on separées, le temps de nous remettre à jour est venu, assoie-toi »
La table se remplissait, des places vides, l'armada n'est pas encore au complet.Mais il y avait assez de monde pour commencer.
« Bonjour à vous, à ceux dont j'hante la mémoire ou à ceux qui ne me connaisses pas, je suis Lyncea, j'ai pris la Corporation en otage il à de cela quelques années maintenant.Je connais ses moindres repères, ses moindres passages, son moindre souffle.»
Elle jeta un regard de sympathie envers toute la minime assemblée, un clin d'oeil se fit sentir de la part de Licha.
« Je veux aussi croire à notre victoire finale, nous ne sommes pas de vulgaires pygmalions, de braves guerriers nous sommes et nous serons. Je suis toute apte à recevoir vos ordres, chère Licha, en espérant vous voir en forme pour organiser notre rébellion»
Un Automne de tout les péchés, un hiver totalement ruiné, un renouveau naissant, un rayonnement admirable, un changement dans l'humanité. Une vie nouvelle, comme chaque renouveau, au moment du Vertan, un souffle vivant, de l'enfer au plus haut, jusqu'au sous-sol de la corporation. D'un noir sadique, un vert resplendissant, d'une corporation en Etat de crise, d'un Ekelia ancré dans tout les esprits, vient une corporation joviale, victorieuse, en fête.
L'aube, une histoire qui recommence, une clarté va en sortir un homme de l'ombre. Une fierté oubliée, renaissante...Une éternité qui se renouvelle, l'espoir reprend vie. En des lieux indignes d'un grand homme, un profil lointain, caché sous une pèlerine, vivant aux abords de la Corporation, dans un ancien refuge anti-bombardement ayant subi plusieurs attentats...Une gargote instable et insalubre.
Le personnage, enfouit sous son voile, marche. Il marche. Et passe finalement la porte de la Corporation.La stantardiste l'interpella.
« Euh, qui que vous soyez, où allez vous ? »
« Là où mon destin m'envoie, ma vie toute tracée suit ces lignes du sol, ma voie est ici, en ces murs »
Il resta là tournant le dos à son interlocuteur, et il continua sa route. Une existence vécut d'avance, la réunion secrète, il l'attendait, la voici.
Comme la longue descente vers les enfers déjà vécue, le decrescendo continue... Marche après marche, ses jambes méditent, le lieu maudit approche.
L'impasse se présente face à ce mystérieux homme... Il tire sa cape, de long cheveux blonds, de beaux yeux bleu font leurs apparitions...Lyncea, c'était elle, enfin de retour...Le mur s'ouvrit devant elle et y entra.
Les catacombes, endroit où tout les glorieux combattants y sont enterrés... Elle s'arrête et sourit devant sa propre tombe.
« J'espères qu'elle te plaît cette tombe, vieux fou » Dit-elle, narquoisement.
Elle continua sa chevauchée, esquivant péniblement les tombes... Et en parcourant des centaines à vue d'oeil.Elle en avait mis plus d'un dans leurs repaires définitif. C'était leurs destinées, pas la sienne. Elle, devait se diriger là où ses pieds la guide.Son passé défile, elle sent comme un envol, l'illusion d'un retour aussi fracassant.
De la lumière, au fin fond d'un caveau, une entrée...La descente vers la réalité commençait enfin.La porte entre-ouverte, elle les reconnaît.
" Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Il était temps qu'elle fasse son entrée, 10 sièges, elle formerait la quatrième place...
<<Et, justement, nous diras-tu pourquoi tu nous as amenés ici, Licha?>>
« Oui, pourquoi ? »
Elle venait d'entrer dans la salle, la quatrième place était maintenant prise.
« Mais, mais, elle n'est pas morte...Tu l'as invitée? »Balbutièrent Delaq et Kyazel.
« Lyncea, ma vieille amie, tant de temps nous on separées, le temps de nous remettre à jour est venu, assoie-toi »
La table se remplissait, des places vides, l'armada n'est pas encore au complet.Mais il y avait assez de monde pour commencer.
« Bonjour à vous, à ceux dont j'hante la mémoire ou à ceux qui ne me connaisses pas, je suis Lyncea, j'ai pris la Corporation en otage il à de cela quelques années maintenant.Je connais ses moindres repères, ses moindres passages, son moindre souffle.»
Elle jeta un regard de sympathie envers toute la minime assemblée, un clin d'oeil se fit sentir de la part de Licha.
« Je veux aussi croire à notre victoire finale, nous ne sommes pas de vulgaires pygmalions, de braves guerriers nous sommes et nous serons. Je suis toute apte à recevoir vos ordres, chère Licha, en espérant vous voir en forme pour organiser notre rébellion»
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- Inscription : 26 avr. 2008, 14:48
Re: L'0vale
<< Putain de merde ! >>
Le caveau céda rapidement. Renouant avec le monde à l'air libre, le garçon raffermit la position de son écharpe autour de son cou. Il gonfla une première fois ses poumons, l'air pénétrant comme un liquide indestructible, bousculant tout son système interne. Le cœur qui n'avait jamais cessé de battre retrouvait ses joyeuses folies. Se surprenant souvent, d'ailleurs. Le garçon se trouvait soudainement faible... Redevenu à l'état d'humain. Il n'y avait rien de plus désagréable. Peu à peu ses muscles reprirent leur senteur d'antan et bientôt ses mèches mal ordonnées retrouvèrent leur noir si pur et si contrasté. A croire qu'il existait un noir plus sombre qu'un autre.
<< Putain de merde ! >>
Il regarda vivement autour de lui. Il n'y avait rien que les croix monotones que les hommes offraient à leurs morts. Lui n'en avait pas. Evidemment. Comment aurait-on pu faire souffrir Dieu d'une présence si peu respectable. Quelques pots de fleurs roulèrent poussés par un vent au diaphragme puissant. Les nuages se succédaient tous et se ressemblaient comme toutes les gouttes qu'ils transportaient. Il haïssait finalement la nature. C'était elle qui l'avait mis au monde. Il ne croyait en aucun Dieu sinon en lui-même et en celui qui faisait tourner cette putain de planète. Il lui en voulait d'avoir osé le mettre en ordre, renouer le corps et l'esprit d'une seul volonté, d'un seul coup de chapeau, jouant de ses cartes. Il sortit, secoua ses habits, puis s'entoura de sa très longue maraude noirâtre aux accents argentés. Il voulait savoir à quoi il ressemblait. Il marcha sans bien faire attention sur le sol bombé de tombes mal rembobinées. Enfin il trouva un semblant de lumière qui n'était guère aussi satisfaisante que le soleil ou que la lune. La petite maisonnée était vide. Il s'approcha de la toilette et s'empara d'un petit miroir entouré d'un grès d'or et d'un châssis resplendissant. Le tournant vers la lumière il s'y regarda, telle une muse devant l'onde diaphane à se comparer sans cesse aux jouets de Gaïa.
<< La saloooooooope ! C'est pas vrai ! Putain elle a pu me faire ça ! >>
Il se concentra avec attention sur sa peau grisée. Prenant dans sa main un gant d'un déconcertante propreté, il se le passa sur le visage découvrant une fine couche dorée. Peu à peu, il se démaquilla de ce parfum funeste que la terre elle-même avait permis de lui saupoudrer. Ses yeux retrouvaient finalement la profondeur émeraude qu'ils avaient toujours portés avec une prétention et un orgueil inhumain. D'ailleurs, il n'était pas humain. Il pestait toujours. Et l'âge n'arrangeait rien. Pourtant il n'avait pas cette dégaine de vieux fripé prêt à faire peur aux petites filles déshabillées qui se trimballent dans les boîtes d'aujourd'hui. Plongeant sa main dans sa poche, il en sortit, satisfait par un sourire, une belle paire de lunette. Ce con, il pleuvait presque dehors.
<< Connard. Si je suis là, il va faire beau. >>
Le gamin partit en courant. Il sourit, raffermit son keffieh et prit connaissance du chemin.
La journée avait été longue, comme à chaque fois. Echiquier du Consortium, Pions de la Galaxie. Pire, pigeon d'un organisme appelé Grand Conseil... Il retrouva enfin les catacombes dans un souffle perdu. Il descendit tranquillement, les lunettes sombres toujours sur le nez. Il ne semblait pas hésiter.
<< Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? >>
Il la toisa du regard. Il les toisa du regard. Perçant. Ils voyaient très bien à travers la barrière purement plastique. Il en rigola un peu plus. Son rictus immonde devenait comme une plainte perpétuelle.
<< Même écharpe, même paire de lunette. Peut-être même bien encore les sapes de la dernière fois... >>
Elle ne bronchait pas.
<< Tu te fous de moi ou quoi ? T'es qui ? Putain, me dit pas que tu perds pas la boule maintenant, j'ai pas fait tout ce putain de trajet pour venir trouver une amnésique anorexique imbue d'elle-même. Jusque là je supportais, mais là ça va plus le faire. >>
Il ne pouvait pas lutter contre elle. Son torse se dégonfla. Détachant progressivement son keffieh, remontant les lunettes sur ses cheveux d'un brun obscur, il s'affala dans un canapé bien rembourré. Il ne pouvait donc vraiment pas lutter contre elle. Si elle le leur demandait, c'est bien qu'elle ne s'en souvenait guère. Ou alors était-ce une stratégie encore décevante qui lui aurait permis d'éviter d'avoir à faire les présentations aux nouveaux. Mais cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait plus vu... Il l'avait suivi partout, dans toutes les merdes qu'elle avait réussi à se faire, dans toutes les quêtes qu'on leur avait confié. Jamais il n'avait réussi à trouver la force de se séparer d'elle, malgré le masque qu'il adorait porter. Il n'était... qu'une misérable crevette, et il le savait. Il commençait seulement à s'ennuyer du peu de changement que la vie leur apportait...
<< C'est ton Exquise, Licha... Ton Exquise Kanada. On va jouer à ça à chaque fois ? Non parce que sinon tu me le dis histoire que je me fasse pas de films quoi... >>
Il alluma une cigarette, emplissant l'air d'une fumée opaque.
<< Alors, Licha, comment va la vie depuis que nous nous sommes quittés ? Mon cachot à moi était très bien : télé, piscine, fille, les rêve. Il a fallu que tu me réveilles. T'en a pas marre de me faire chier depuis tant d'année ? Toi et les autres d'ailleurs. >>
Il sourit.
<< Bon, qu'est-ce qu'on branle ? >>
Le monde ne changera jamais. Même écharpe, même lunettes, même caractères. Un pour tous, tous pourris.
Le caveau céda rapidement. Renouant avec le monde à l'air libre, le garçon raffermit la position de son écharpe autour de son cou. Il gonfla une première fois ses poumons, l'air pénétrant comme un liquide indestructible, bousculant tout son système interne. Le cœur qui n'avait jamais cessé de battre retrouvait ses joyeuses folies. Se surprenant souvent, d'ailleurs. Le garçon se trouvait soudainement faible... Redevenu à l'état d'humain. Il n'y avait rien de plus désagréable. Peu à peu ses muscles reprirent leur senteur d'antan et bientôt ses mèches mal ordonnées retrouvèrent leur noir si pur et si contrasté. A croire qu'il existait un noir plus sombre qu'un autre.
<< Putain de merde ! >>
Il regarda vivement autour de lui. Il n'y avait rien que les croix monotones que les hommes offraient à leurs morts. Lui n'en avait pas. Evidemment. Comment aurait-on pu faire souffrir Dieu d'une présence si peu respectable. Quelques pots de fleurs roulèrent poussés par un vent au diaphragme puissant. Les nuages se succédaient tous et se ressemblaient comme toutes les gouttes qu'ils transportaient. Il haïssait finalement la nature. C'était elle qui l'avait mis au monde. Il ne croyait en aucun Dieu sinon en lui-même et en celui qui faisait tourner cette putain de planète. Il lui en voulait d'avoir osé le mettre en ordre, renouer le corps et l'esprit d'une seul volonté, d'un seul coup de chapeau, jouant de ses cartes. Il sortit, secoua ses habits, puis s'entoura de sa très longue maraude noirâtre aux accents argentés. Il voulait savoir à quoi il ressemblait. Il marcha sans bien faire attention sur le sol bombé de tombes mal rembobinées. Enfin il trouva un semblant de lumière qui n'était guère aussi satisfaisante que le soleil ou que la lune. La petite maisonnée était vide. Il s'approcha de la toilette et s'empara d'un petit miroir entouré d'un grès d'or et d'un châssis resplendissant. Le tournant vers la lumière il s'y regarda, telle une muse devant l'onde diaphane à se comparer sans cesse aux jouets de Gaïa.
<< La saloooooooope ! C'est pas vrai ! Putain elle a pu me faire ça ! >>
Il se concentra avec attention sur sa peau grisée. Prenant dans sa main un gant d'un déconcertante propreté, il se le passa sur le visage découvrant une fine couche dorée. Peu à peu, il se démaquilla de ce parfum funeste que la terre elle-même avait permis de lui saupoudrer. Ses yeux retrouvaient finalement la profondeur émeraude qu'ils avaient toujours portés avec une prétention et un orgueil inhumain. D'ailleurs, il n'était pas humain. Il pestait toujours. Et l'âge n'arrangeait rien. Pourtant il n'avait pas cette dégaine de vieux fripé prêt à faire peur aux petites filles déshabillées qui se trimballent dans les boîtes d'aujourd'hui. Plongeant sa main dans sa poche, il en sortit, satisfait par un sourire, une belle paire de lunette. Ce con, il pleuvait presque dehors.
<< Connard. Si je suis là, il va faire beau. >>
Le gamin partit en courant. Il sourit, raffermit son keffieh et prit connaissance du chemin.
La journée avait été longue, comme à chaque fois. Echiquier du Consortium, Pions de la Galaxie. Pire, pigeon d'un organisme appelé Grand Conseil... Il retrouva enfin les catacombes dans un souffle perdu. Il descendit tranquillement, les lunettes sombres toujours sur le nez. Il ne semblait pas hésiter.
<< Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? >>
Il la toisa du regard. Il les toisa du regard. Perçant. Ils voyaient très bien à travers la barrière purement plastique. Il en rigola un peu plus. Son rictus immonde devenait comme une plainte perpétuelle.
<< Même écharpe, même paire de lunette. Peut-être même bien encore les sapes de la dernière fois... >>
Elle ne bronchait pas.
<< Tu te fous de moi ou quoi ? T'es qui ? Putain, me dit pas que tu perds pas la boule maintenant, j'ai pas fait tout ce putain de trajet pour venir trouver une amnésique anorexique imbue d'elle-même. Jusque là je supportais, mais là ça va plus le faire. >>
Il ne pouvait pas lutter contre elle. Son torse se dégonfla. Détachant progressivement son keffieh, remontant les lunettes sur ses cheveux d'un brun obscur, il s'affala dans un canapé bien rembourré. Il ne pouvait donc vraiment pas lutter contre elle. Si elle le leur demandait, c'est bien qu'elle ne s'en souvenait guère. Ou alors était-ce une stratégie encore décevante qui lui aurait permis d'éviter d'avoir à faire les présentations aux nouveaux. Mais cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait plus vu... Il l'avait suivi partout, dans toutes les merdes qu'elle avait réussi à se faire, dans toutes les quêtes qu'on leur avait confié. Jamais il n'avait réussi à trouver la force de se séparer d'elle, malgré le masque qu'il adorait porter. Il n'était... qu'une misérable crevette, et il le savait. Il commençait seulement à s'ennuyer du peu de changement que la vie leur apportait...
<< C'est ton Exquise, Licha... Ton Exquise Kanada. On va jouer à ça à chaque fois ? Non parce que sinon tu me le dis histoire que je me fasse pas de films quoi... >>
Il alluma une cigarette, emplissant l'air d'une fumée opaque.
<< Alors, Licha, comment va la vie depuis que nous nous sommes quittés ? Mon cachot à moi était très bien : télé, piscine, fille, les rêve. Il a fallu que tu me réveilles. T'en a pas marre de me faire chier depuis tant d'année ? Toi et les autres d'ailleurs. >>
Il sourit.
<< Bon, qu'est-ce qu'on branle ? >>
Le monde ne changera jamais. Même écharpe, même lunettes, même caractères. Un pour tous, tous pourris.
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Re: L'0vale
C'est l'automne, l'automne une saison colorée et pourtant si sombres à certains moments, savoir que l'automne est là signifie que l'hiver est ces hivers rudes arrivent sa blanche neige parfois est là également. L'automne, parfois la saison où les amours se fanent au même titre que les fleurs ou les arbres, pour laisser place au printemps prochain à de nouveau horizons, bleu et enivrant. L'automne est également une saison pleine de vertu de par ces éléments, l'eau, l'air, la terre, le feu... Tous sont plus ou moins réunis pendant cette saison, ce qui rends à cette si sombre saisons un éclats inimaginable.
Mais aujourd'hui, la chaleur est à son apogée de la journée de part du zénith, aucune pluie n'est à prévoir, quelque brise font leur apparition de temps à autre, la terre ne semblant pas ce dérober, il semblerai que cette journée soit belle et chaleureuse, tout du moins tout y portée à confusion. Tout ceci n'était entrevue et ressentie que par une fenêtre qui c'était ouverte par le plus grand des hasards dans une pièce, elle était sombre, dévêtue de tout amusement muraux, aucun meubles si ce n'est une vielle commode en chêne avec des trous dans lesquelles c'était incrusté des multiples toiles d'araignées. Dans l'entre jour que la fenêtre causez on pouvait y voir dans la pièces un hommes, de taille assez impressionnante bien qu'il soit en position fœtal.
Cette homme au cheveux long et à la barbe mal rasé qu'il n'avait surement pas touchés depuis plus d'un mois, possédait néanmoins des yeux d'un bleu à la couleur d'un océan, ils étaient ouvert en direction de la fenêtre et regardait le ciel et écoutait le chant des oiseaux, harmonieux.
Cette hommes avait été exilés plusieurs années pour avoir commis des méfaits à de multiples reprises. Cela faisait maintenant près de six long mois qu'il était en liberté grâce à des vieux compagnons qu'il avait aidez à ce libérez.
Toujours sur le sol les yeux rivés vers la fenêtre exigües il se mit à parler :
"Je me doit d'aller dans ces sous-sols! Je doit allez les retrouvez! Alors tu attends quoi? Bouge ton cul gros tas mal rasé!"
Il se parlais à lui même, et cela a eu l'effet d'un coup de fouet, en quelque seconde il se mit debout s'étira et courra dans une semi-maisonnette abandonnée pour allez se préparer un peu mieux qu'il ne l'était. Il se rasa, entreprit de mettre une chemise à la couleur de son jeans mais se résigna quand il vue qu'elle n'était pas repasser, il choisit alors de mettre un t-shirt banal qu'il mettait pour sortir de temps à autre.
Il courra à l'extérieur de la maison où il aperçut son moyen de transport : son vaisseau. Avant de monter à l'intérieur de son engin il respira un bon coup puis se mit à gémir bizarrement comme si quelque chose le gênait puis se mit en route aussi vite qu'il le pouvait.
Deux heures après son réveil brutal, il arrivait à destination : La Corporation. Il savait que ces compagnons qui peut être, voir même surement, ne se souvenaient plus de lui était dans les sous-sol de la gigantesque bâtisse. Il mit peu de temps pour réussir à s'introduire dans les sous-sols et y voir déjà quelque uns de ces compagnons, mais c'est juste avec un regard presque froid qu'il les salua puis s'installa dans un fauteuil piteux où l'on pouvait ressentir les ressorts percuter la hanche.
Il eu à peine le temps de se lever qu'il entendit une voix qu'il reconnu rapidement dans la salle sombre.
"Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Le colosse n'avait pas encore ouvert la bouche depuis son arrivé, et buvait les paroles de Licha et de ces compagnons qui étaient assis tout autour de lui.
Un silence incongrus fit son apparition quand il entendit des paroles qu'il n'aurait jamais voulu entendre au même titre que ces camarades.
"Je crois, être victime d'amnésie... "
Cette nouvelle avait rendu bouche-bée le colosse mais cela pendant un court instant car il reprit vite sa conscience pour prendre la parole.
"Je vais te rappeler qui je suis alors! Je suis Lajored Juss, fils d'une tribu barbare, j'ai étais emprisonnés près de quinze pour avoir torturer et massacrer des gens qui m'avait regardé maladroitement. Et je vous suis encore reconnaissant de votre aide pour m'avoir rendue la liberté. Mais je pense avoir changé depuis ces six long mois..."
C'est après cette petite intervention, que beaucoup se regardèrent avec hagard en se remémorant les moments difficiles et des moments hilarants passez en sa compagnie, car bien que tueur décervelé et sans scrupule il était une personne, facile à apprécier de part ces boutades verbales et de ces manières. Avant que tout les souvenirs soit revenue il posa la même question que ces collègues dans la salle.
"Pourquoi cette réunion? Pourquoi nous faire venir dans cette endroit sombre et peu accueillant?"
Après cette phrase le silence fut de mise pour tout le monde.
Mais aujourd'hui, la chaleur est à son apogée de la journée de part du zénith, aucune pluie n'est à prévoir, quelque brise font leur apparition de temps à autre, la terre ne semblant pas ce dérober, il semblerai que cette journée soit belle et chaleureuse, tout du moins tout y portée à confusion. Tout ceci n'était entrevue et ressentie que par une fenêtre qui c'était ouverte par le plus grand des hasards dans une pièce, elle était sombre, dévêtue de tout amusement muraux, aucun meubles si ce n'est une vielle commode en chêne avec des trous dans lesquelles c'était incrusté des multiples toiles d'araignées. Dans l'entre jour que la fenêtre causez on pouvait y voir dans la pièces un hommes, de taille assez impressionnante bien qu'il soit en position fœtal.
Cette homme au cheveux long et à la barbe mal rasé qu'il n'avait surement pas touchés depuis plus d'un mois, possédait néanmoins des yeux d'un bleu à la couleur d'un océan, ils étaient ouvert en direction de la fenêtre et regardait le ciel et écoutait le chant des oiseaux, harmonieux.
Cette hommes avait été exilés plusieurs années pour avoir commis des méfaits à de multiples reprises. Cela faisait maintenant près de six long mois qu'il était en liberté grâce à des vieux compagnons qu'il avait aidez à ce libérez.
Toujours sur le sol les yeux rivés vers la fenêtre exigües il se mit à parler :
"Je me doit d'aller dans ces sous-sols! Je doit allez les retrouvez! Alors tu attends quoi? Bouge ton cul gros tas mal rasé!"
Il se parlais à lui même, et cela a eu l'effet d'un coup de fouet, en quelque seconde il se mit debout s'étira et courra dans une semi-maisonnette abandonnée pour allez se préparer un peu mieux qu'il ne l'était. Il se rasa, entreprit de mettre une chemise à la couleur de son jeans mais se résigna quand il vue qu'elle n'était pas repasser, il choisit alors de mettre un t-shirt banal qu'il mettait pour sortir de temps à autre.
Il courra à l'extérieur de la maison où il aperçut son moyen de transport : son vaisseau. Avant de monter à l'intérieur de son engin il respira un bon coup puis se mit à gémir bizarrement comme si quelque chose le gênait puis se mit en route aussi vite qu'il le pouvait.
Deux heures après son réveil brutal, il arrivait à destination : La Corporation. Il savait que ces compagnons qui peut être, voir même surement, ne se souvenaient plus de lui était dans les sous-sol de la gigantesque bâtisse. Il mit peu de temps pour réussir à s'introduire dans les sous-sols et y voir déjà quelque uns de ces compagnons, mais c'est juste avec un regard presque froid qu'il les salua puis s'installa dans un fauteuil piteux où l'on pouvait ressentir les ressorts percuter la hanche.
Il eu à peine le temps de se lever qu'il entendit une voix qu'il reconnu rapidement dans la salle sombre.
"Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? "
Le colosse n'avait pas encore ouvert la bouche depuis son arrivé, et buvait les paroles de Licha et de ces compagnons qui étaient assis tout autour de lui.
Un silence incongrus fit son apparition quand il entendit des paroles qu'il n'aurait jamais voulu entendre au même titre que ces camarades.
"Je crois, être victime d'amnésie... "
Cette nouvelle avait rendu bouche-bée le colosse mais cela pendant un court instant car il reprit vite sa conscience pour prendre la parole.
"Je vais te rappeler qui je suis alors! Je suis Lajored Juss, fils d'une tribu barbare, j'ai étais emprisonnés près de quinze pour avoir torturer et massacrer des gens qui m'avait regardé maladroitement. Et je vous suis encore reconnaissant de votre aide pour m'avoir rendue la liberté. Mais je pense avoir changé depuis ces six long mois..."
C'est après cette petite intervention, que beaucoup se regardèrent avec hagard en se remémorant les moments difficiles et des moments hilarants passez en sa compagnie, car bien que tueur décervelé et sans scrupule il était une personne, facile à apprécier de part ces boutades verbales et de ces manières. Avant que tout les souvenirs soit revenue il posa la même question que ces collègues dans la salle.
"Pourquoi cette réunion? Pourquoi nous faire venir dans cette endroit sombre et peu accueillant?"
Après cette phrase le silence fut de mise pour tout le monde.
Dernière modification par Lizo Kan'Hayt le 01 mai 2008, 18:32, modifié 1 fois.

Voit l'homme comme une menace, et la magie comme son appuie...
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Re: L'0vale
Son regard ne trompait. C'était bien Ooromi de son vrai prénom qui s'interposait devant Licha. Celui avait qui elle avait vécu tant de choses. Bien sûr, devant son caractère de chieur, et sa tenue de gamin, on ne donnait pas d'âge de sagesse au curieux personnage. Cependant, il faisait bien des lustres qu'ils ne s'étaient plus quittés. Jusqu'à ce qu'il décide d'enfin se séparer, et de sombrer dans un état de léthargie éternelle. Mais les ondes avaient été bien trop fortes, et malgré la rancune apparente d'Ooromi, il n'avait pas hésité. Un intense lien d'amitié refusait de couper l'un de l'autre, malgré des caractères bien différents. Finalement, ils s'étaient toujours complêtés comme ils avaient pu. On ne savait pourquoi, la jeune femme avait toujours été le cerveau, le guide à suivre. Peut-être parce que c'était elle qui était venu le chercher dans les bras de la mort. Mais cela remontait finalement trop.
"Delaq, Kyazel... Lyncea, Juss..."
Il les regarda tour à tour, comme s'il devenait subitemment le chef de cette nouvelle troupe. Mais le regard de Licha le rappella rapidement à l'ordre.
"Je vois que t'as réveillé tout le gratin. Je suis obligé de cohabiter avec eux ? Ils sont lents, mous. Des mollusques..."
Il se plaignait toujours. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas revu ces "vieux amis". Il était clair que Kanada jouait à merveille son rôle de soulard burlesque de l'équipe que la jeune femme reformait peu à peu. Il dédaigna leur regard virulent qu'il n'avait aucun mal à éviter. Soulevant un vieu sac, il l'ouvrit précipitamment et en sortit une ribambelle d'objet. Il s'entoura bien confortablement d'une ceinture de grenade à plasma, cacha quelques munitions dans sa grande écharpe. Il y en avait peu, mais l'arme qu'il maîtrisait n'en avait pas besoin. Ses yeux s'écarquillèrent avec une douce joie malsaine, perverse et machiavélique. Il sortit une grosse et lourde mitraillette, qu'il tenait le long de son bras même, sans quoi il devait la laisser tomber sur le sol. Il passa le doigt sur la gachette et ricana cyniquement.
"T'as pensé à tout hein..."
Il fixa deux pistoles à sa ceinture, un poignard dans le collet, puis passa une main dans ses cheveux. Il toisa une nouvelle fois les autres, un peu éméché par l'insolence du môme.
"Je me répète non : un pour tous pourris les gars. A la vie à la mort. Enfin surtout la votre..."
"Delaq, Kyazel... Lyncea, Juss..."
Il les regarda tour à tour, comme s'il devenait subitemment le chef de cette nouvelle troupe. Mais le regard de Licha le rappella rapidement à l'ordre.
"Je vois que t'as réveillé tout le gratin. Je suis obligé de cohabiter avec eux ? Ils sont lents, mous. Des mollusques..."
Il se plaignait toujours. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas revu ces "vieux amis". Il était clair que Kanada jouait à merveille son rôle de soulard burlesque de l'équipe que la jeune femme reformait peu à peu. Il dédaigna leur regard virulent qu'il n'avait aucun mal à éviter. Soulevant un vieu sac, il l'ouvrit précipitamment et en sortit une ribambelle d'objet. Il s'entoura bien confortablement d'une ceinture de grenade à plasma, cacha quelques munitions dans sa grande écharpe. Il y en avait peu, mais l'arme qu'il maîtrisait n'en avait pas besoin. Ses yeux s'écarquillèrent avec une douce joie malsaine, perverse et machiavélique. Il sortit une grosse et lourde mitraillette, qu'il tenait le long de son bras même, sans quoi il devait la laisser tomber sur le sol. Il passa le doigt sur la gachette et ricana cyniquement.
"T'as pensé à tout hein..."
Il fixa deux pistoles à sa ceinture, un poignard dans le collet, puis passa une main dans ses cheveux. Il toisa une nouvelle fois les autres, un peu éméché par l'insolence du môme.
"Je me répète non : un pour tous pourris les gars. A la vie à la mort. Enfin surtout la votre..."
Re: L'0vale
Un jour de plus vient s’ajouter à tous ceux qui déjà s’entassent dans des mémoires blasées trop encombrées.
Un jour de printemps revivifiant où l’air si pur, le vent si léger vous gratifient d’ailes miraculées.
Mais lui, qui les lui donnera ses ailes, oiseau stoppé en plein essor par la mièvrerie d’une vie si courte et déjà délétère. Le printemps donc et la brise au souffle léger comme un renouveau qui vient l’éveiller, en une douce caresse.
« Putain qui a encore laissé la fenêtre ouverte ! »
Mauvaise humeur en guise de bouclier contre le monde effarouchant ; l’adolescent qui s’éveille ici possède la gaucherie de son âge sans bénéfice de son charme. Il est des êtres que la nature ainsi punit distribuant l’intelligence pour mieux appréhender la disgrâce physique qui les frappe.
Ce n’est pas qu’il soit si laid, il est juste un peu enveloppé, fade jusqu’à l’insignifiance, avec évidemment, car rien ne lui sera épargné, les quelques stigmates distinctifs liés à son âge, et surtout il se sent aussi étriqué dans la vie que dans des vêtements trop bridés pour ce corps mou et abject à ses yeux intransigeants. La conscience imperceptiblement s’éveille et déjà il s’enfouit au creux des couvertures. Hurlement
« Je veux dormir qu’on me foute la paix… »
Mais soudain en lui l’appel résonne: enfin le moment est venu. Cette fois il ne sera pas exclu de ses jeux, il sait où elle se trouve, elle est enfin éveillée alors peut reprendre le petit jeu qui l’irritait tant quand, tout gamin, elle ne pouvait faire un pas sans le voir collé à ses basques. Deux saisons qu’elle a disparu comme s’il n’était rien pour elle comme si elle ne devait pas TOUT lui dire. Elle le sait pourtant qu’à chaque fois il la retrouve, qu’elle ne pourra jamais lui échapper. Pratique quand même ce capteur d’ondes mentales qu’il vient de mettre au point. Il faudra qu’il l’essaie avec d’autres qu’elle mais il ne connaît qu’elle.
Ma très chère et trop jolie sœur, attends-moi j’arrive. Surprise !
Il traverse rapidement les allées de la corporation où son apparition ne suscite aucune curiosité, la fadeur présente quelquefois de ces avantages. S’y croisent des chefs d’états aux mines soucieuses et importantes. La vraie vie est ailleurs ! Sans hésitation aucune, il franchit la porte des catacombes : il sait le chemin, elle le guide, elle est là… Bientôt…Une pièce sombre après une myriade de couloirs.
Vraiment pff de qui croit on se cacher ici.
Autour de l’ovale incertain, ils sont six déjà. Ainsi, elle a trouvé de nouveaux camarades de jeux. Quelques têtes connues d’autres moins. Alors ceux-là tu leur a fait confiance et pas à moi mais te procurent-ils vraiment tout ce que moi je peux te donner ? Une vois résonne:
<< Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? >>
Des mots incolores, sans saveur, sans intérêt, une seule l’intéresse. Et les yeux gris de plonger dans d'autres yeux semblables et étrangers.
" Alors soeurette me vois-tu ?" Je suis là, je suis...
« J me présente Adem, j viens vous aider car croyez moi vous aurez besoin de mes talents si vous reprenez les mêmes vous referez les mêmes erreurs et vous aurez le même résultat. »
Mais là où il voulait voir de la stupéfaction, de la crainte, il ne vit qu’indifférence.
Ladite licha avait parlé; amnésie jouée ou réelle tous semblaient se le demander mais ils jouaient le jeu.
La Congrégation de la Spéculation, vraiment ils s’y croyaient ceux là. Dis moi grande sœur on joue !
Il prit place sur le 8ème siège, en embuscade.
Un jour de printemps revivifiant où l’air si pur, le vent si léger vous gratifient d’ailes miraculées.
Mais lui, qui les lui donnera ses ailes, oiseau stoppé en plein essor par la mièvrerie d’une vie si courte et déjà délétère. Le printemps donc et la brise au souffle léger comme un renouveau qui vient l’éveiller, en une douce caresse.
« Putain qui a encore laissé la fenêtre ouverte ! »
Mauvaise humeur en guise de bouclier contre le monde effarouchant ; l’adolescent qui s’éveille ici possède la gaucherie de son âge sans bénéfice de son charme. Il est des êtres que la nature ainsi punit distribuant l’intelligence pour mieux appréhender la disgrâce physique qui les frappe.
Ce n’est pas qu’il soit si laid, il est juste un peu enveloppé, fade jusqu’à l’insignifiance, avec évidemment, car rien ne lui sera épargné, les quelques stigmates distinctifs liés à son âge, et surtout il se sent aussi étriqué dans la vie que dans des vêtements trop bridés pour ce corps mou et abject à ses yeux intransigeants. La conscience imperceptiblement s’éveille et déjà il s’enfouit au creux des couvertures. Hurlement
« Je veux dormir qu’on me foute la paix… »
Mais soudain en lui l’appel résonne: enfin le moment est venu. Cette fois il ne sera pas exclu de ses jeux, il sait où elle se trouve, elle est enfin éveillée alors peut reprendre le petit jeu qui l’irritait tant quand, tout gamin, elle ne pouvait faire un pas sans le voir collé à ses basques. Deux saisons qu’elle a disparu comme s’il n’était rien pour elle comme si elle ne devait pas TOUT lui dire. Elle le sait pourtant qu’à chaque fois il la retrouve, qu’elle ne pourra jamais lui échapper. Pratique quand même ce capteur d’ondes mentales qu’il vient de mettre au point. Il faudra qu’il l’essaie avec d’autres qu’elle mais il ne connaît qu’elle.
Ma très chère et trop jolie sœur, attends-moi j’arrive. Surprise !
Il traverse rapidement les allées de la corporation où son apparition ne suscite aucune curiosité, la fadeur présente quelquefois de ces avantages. S’y croisent des chefs d’états aux mines soucieuses et importantes. La vraie vie est ailleurs ! Sans hésitation aucune, il franchit la porte des catacombes : il sait le chemin, elle le guide, elle est là… Bientôt…Une pièce sombre après une myriade de couloirs.
Vraiment pff de qui croit on se cacher ici.
Autour de l’ovale incertain, ils sont six déjà. Ainsi, elle a trouvé de nouveaux camarades de jeux. Quelques têtes connues d’autres moins. Alors ceux-là tu leur a fait confiance et pas à moi mais te procurent-ils vraiment tout ce que moi je peux te donner ? Une vois résonne:
<< Collègues et amis. Bienvenu...
Bien reposés ? >>
Des mots incolores, sans saveur, sans intérêt, une seule l’intéresse. Et les yeux gris de plonger dans d'autres yeux semblables et étrangers.
" Alors soeurette me vois-tu ?" Je suis là, je suis...
« J me présente Adem, j viens vous aider car croyez moi vous aurez besoin de mes talents si vous reprenez les mêmes vous referez les mêmes erreurs et vous aurez le même résultat. »
Mais là où il voulait voir de la stupéfaction, de la crainte, il ne vit qu’indifférence.
Ladite licha avait parlé; amnésie jouée ou réelle tous semblaient se le demander mais ils jouaient le jeu.
La Congrégation de la Spéculation, vraiment ils s’y croyaient ceux là. Dis moi grande sœur on joue !
Il prit place sur le 8ème siège, en embuscade.
Boostée par Dark-Angel et Spatouille. Comme promis ma flotte arbore leurs drapeaux.
Re: L'0vale
Les yeux profonds fixant la pénombre qui enveloppait la vaste pièce dans laquelle il venait de s'éveiller, Edzil rassemblait ses esprits avant d'entreprendre de se lever. Le souffle légèrement haletant, il parvint à se dresser sur ses deux jambes et ceci, malgré des membres endoloris par un long sommeil qu'il jugeait cependant de catharsique et salvateur. Une fois debout, son sang bouillonnant put alors à nouve*u sillonner et déferler dans tout son corps, offrant à son enveloppe charnelle une puissante exaltation, qui revivifia par la même occasion son esprit quelque peu somnolant.
L'incommodante sensation de faiblesse qui le régissait depuis son éveille, s'estompait au rythme non moins saccadé des pulsations de son cœur. Edzil dominait l'endroit où il se trouvait, non seulement de part sa taille imposante, mais aussi par une forte aura mystique, témoin de la puissante magie qui circule dans ses veines. D'une simple pensée, il entreprit de faire apparaitre son éternel bâton, sculpté dans un mana d'une très rare pureté. Pendant le ballet d'étincelles dorées et sanguinolentes qui annonçait la matérialisation imminente de celui-ci, il put apprécier les contours de la forme du phœnix caractéristique de son outil magique, se dessiner dans le vide. Une fois sa relique éclose du néant, un filet de mot lui suffit pour faire jaillir de la tête de l'animal légendaire et à la manière de l'astre solaire, de puissants rayons qui illuminèrent tous les environs, dévoilant ainsi à ses yeux pourpres -qui notons le, est la particularité distinctive des habitants d'une vieille province vertanienne dont il est originaire- une pièce amputée de toutes commodités notoires, si ce n'est un socle d'or sur lequel il avait, durant ces deux dernières saisons, reposé.
Lorsque les doux et ardents rayons eurent finit de déloger de leur timidité les moindres coins et recoins de la pièce, il aperçut sur le mur qui lui faisait face une imposante porte, porte qu'il avait jadis prit le soin de sceller grâce à un puissant enchantement. Mais aujourd'hui il le savait....il était temps... D'un pas assuré il s'avança vers l'unique sortie de la salle dévoilant au fur et à mesure de ses pas, des sandales d'or et de jade. Une fois face à cet obstacle, il brisa violemment d'un coup de bâton le sceau magique qui lui entravait le passage, l'enchantement ne résista pas à la virulence du coup tout comme la porte qui se fissura de haut en bas, avant de totalement s'effondrer sur elle même....
Après que la poussière résultant de ce désanvoutement impétueux se dissipa, il vit apparaitre des visages plus que familier devant lui...
Il se dirigea alors vers le siège qui lui était réservé, et qui ne pouvait être bien entendu autre que le septième... Le chiffre sept renfermant à ses yeux et à ceux de be*ucoup d'autres mages, puissance, chance et sagesse.
"Hum alors comme ça je suis le dernier, j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre...." ironisa-t-il tout en dévisageant des têtes que son esprit ne reconnut point.
"Masshïa Licha, vous semblez quelque peu troublée.... Amnésique vous êtes.... si j'ai bien saisit les brides d'échos qui me parvenaient de derrière cette porte... Allons dont! Vous ne vous souvenez vraiment de rien? Edzil ne sonne-t-il pas à votre esprit comme un nom familier?" questionna le mage.
L'incommodante sensation de faiblesse qui le régissait depuis son éveille, s'estompait au rythme non moins saccadé des pulsations de son cœur. Edzil dominait l'endroit où il se trouvait, non seulement de part sa taille imposante, mais aussi par une forte aura mystique, témoin de la puissante magie qui circule dans ses veines. D'une simple pensée, il entreprit de faire apparaitre son éternel bâton, sculpté dans un mana d'une très rare pureté. Pendant le ballet d'étincelles dorées et sanguinolentes qui annonçait la matérialisation imminente de celui-ci, il put apprécier les contours de la forme du phœnix caractéristique de son outil magique, se dessiner dans le vide. Une fois sa relique éclose du néant, un filet de mot lui suffit pour faire jaillir de la tête de l'animal légendaire et à la manière de l'astre solaire, de puissants rayons qui illuminèrent tous les environs, dévoilant ainsi à ses yeux pourpres -qui notons le, est la particularité distinctive des habitants d'une vieille province vertanienne dont il est originaire- une pièce amputée de toutes commodités notoires, si ce n'est un socle d'or sur lequel il avait, durant ces deux dernières saisons, reposé.
Lorsque les doux et ardents rayons eurent finit de déloger de leur timidité les moindres coins et recoins de la pièce, il aperçut sur le mur qui lui faisait face une imposante porte, porte qu'il avait jadis prit le soin de sceller grâce à un puissant enchantement. Mais aujourd'hui il le savait....il était temps... D'un pas assuré il s'avança vers l'unique sortie de la salle dévoilant au fur et à mesure de ses pas, des sandales d'or et de jade. Une fois face à cet obstacle, il brisa violemment d'un coup de bâton le sceau magique qui lui entravait le passage, l'enchantement ne résista pas à la virulence du coup tout comme la porte qui se fissura de haut en bas, avant de totalement s'effondrer sur elle même....
Après que la poussière résultant de ce désanvoutement impétueux se dissipa, il vit apparaitre des visages plus que familier devant lui...
Il se dirigea alors vers le siège qui lui était réservé, et qui ne pouvait être bien entendu autre que le septième... Le chiffre sept renfermant à ses yeux et à ceux de be*ucoup d'autres mages, puissance, chance et sagesse.
"Hum alors comme ça je suis le dernier, j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre...." ironisa-t-il tout en dévisageant des têtes que son esprit ne reconnut point.
"Masshïa Licha, vous semblez quelque peu troublée.... Amnésique vous êtes.... si j'ai bien saisit les brides d'échos qui me parvenaient de derrière cette porte... Allons dont! Vous ne vous souvenez vraiment de rien? Edzil ne sonne-t-il pas à votre esprit comme un nom familier?" questionna le mage.
"Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves dans la mer."
La Rochefoucault
La Rochefoucault
- Masshïa Licha
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Re: Reconnaissance des Ovalis
Les ovalis. Tous ici, tous présents sans exceptions aucune. Le visage de Licha s'éclaircissait doucement. Chacun entrait, avec un subterfuge différent, mais tous arrivaient à bon port, leur personnalité intacte et leur envie toute vierge, pure et grandie. Licha se leva, faisant signe à chacun d'entre-eux de s'asseoir. Là, debout, toisant du regard tous ses amis et frères, tous s'inclinant respectueusement devant la prise de parole imminente. Elle inspira tout d'abord, avant de relâcher la pression, sans un mot. Cela eut pour effet immédiat d'apaiser chacune des âmes présentent autour de la table, de détendre chacune des fibres magiques qui liaient les spéculateurs. Licha distribua à chacun un regard, dans l'ordre des sièges ; en commençant donc par Kyazel, son second. En terminant finalement et non sans insistance par Adem, lui transmettant une vague d'apaisement, mais aussi un léger et sournois pic de reproches... Après finalement tous les avoir assis à leur place, après tous les avoir détendu, après leur avoir rappelé à tous où ils étaient, elle se rassit. Joignant les paumes de ses mains, entremêlant ses phalanges ; elle laissa son regard tomber sur la table, songeuse et obscure.
" Chers amis. Et malgré ma tentative l'aveu est pour ainsi dire tout sauf drolatique. Nous n'aurons le temps de jouer à Licha est amnésique qui dont est-ce qu'elle va se souvenir le premier. Non. Je ne veux même pas sentir le moindre sourire, la moindre émanation lyrique dans vos humeurs. Soyez, contrairement à d'habitude, attentifs et scrupuleux. Nous n'avons plus personne derrière nous. "
Licha porta la tasse fumante à ses lèvres pulpeuses. Elle la posa expressément, se relevant, pressée. Elle fit un tour de la table, une main frottant son menton pendant que l'autre se posait à sa taille. Elle s'arrêta, les bras tendu contre le dossier de son siège. Exquise la regardant perturbée lui transmit immédiatement une vague d'apaisement, pratiquement invisible des autres. Elle n'avait pas beaucoup de pouvoir magiques, pour ne pas dire aucun, mais elle était saine de coeur et joueuse d'humeur ; une princesse. Licha sourit, dans l'ombre de sa frange obscurcissant son visage. Elle reprit son tour de table, en posant ses mains sur les épaules de ses amis, une par une, les convaincant du silence tout en jugeant de leur forme. Pensive, elle émergea de sa réflexion. Tous connaissaient la signification de cette messe. Et tous, muets, acquiesçaient déjà les prévisions de la prêtresse. Elle reprit sa marche, plus dynamique et réfléchie cette fois-ci.
" Reprenons... Les Elfes. Ce sera votre nom de code, Delaq, Kyazel. " Elle avait touchée leurs deux épaules avant de regagner sa place, leur transmettant une vague de détermination, d'envie et de confiance. Le second et le sixième siège formerait le premier binôme.
" Ensuite, viendront... Les Atlantes. Ô Exquise, Juss. Vous serez mes atlantes. " Le troisième et le cinquième siège ce serait probablement l'équipe la plus puissante. La plus dévastatrice.
" Terminons par... Les Korrigans. Edzil, Lyncea. Vous serez mes deux bourreaux. " Elle termina son troisième tour. Tous là, assis, elle les regarda. Le jeune Adem sembla soutenir son regard, elle s'arrêta donc sur lui, fermement et bien décidée à se faire respecter.
" Une objection peut-être, Adem ?
Je suis sûre que non, tu feras équipe avec... Moi. " Son regard avait tourné dans toute la salle à l'aide d'un nouveau membre sortant d'un mur ou d'une tuile -sachant que les premières sont à six cent pieds au-dessus de nos têtes.
Elle se rassit à sa place, sortant une feuille de papier et faisant rétrécir la table, de telle façon, qu'ovale elle devint ronde. Ainsi, tout le monde se retrouva à moins de soixante centimètres du futur croquis. Elle commença par les chemins qui sortaient de cette pièce, en y ajoutant quelques tâches de mana en lévitation au dessus du papier.
" Chacun de ces tâches correspond à l'un de nos ennemis...
Euuh... J'allais oublier. Personne n'est contre le fait d'attaquer la nouvelle équipe envoyée par le Grand Conseil pour explorer les sous-sols, et je cite : "ramener leurs corps que nous puissions enfin les faire valoir"...
Bref, exposez moi vos remarques, scrupuleux que vous êtes. "
Discours étrange...
" Chers amis. Et malgré ma tentative l'aveu est pour ainsi dire tout sauf drolatique. Nous n'aurons le temps de jouer à Licha est amnésique qui dont est-ce qu'elle va se souvenir le premier. Non. Je ne veux même pas sentir le moindre sourire, la moindre émanation lyrique dans vos humeurs. Soyez, contrairement à d'habitude, attentifs et scrupuleux. Nous n'avons plus personne derrière nous. "
Licha porta la tasse fumante à ses lèvres pulpeuses. Elle la posa expressément, se relevant, pressée. Elle fit un tour de la table, une main frottant son menton pendant que l'autre se posait à sa taille. Elle s'arrêta, les bras tendu contre le dossier de son siège. Exquise la regardant perturbée lui transmit immédiatement une vague d'apaisement, pratiquement invisible des autres. Elle n'avait pas beaucoup de pouvoir magiques, pour ne pas dire aucun, mais elle était saine de coeur et joueuse d'humeur ; une princesse. Licha sourit, dans l'ombre de sa frange obscurcissant son visage. Elle reprit son tour de table, en posant ses mains sur les épaules de ses amis, une par une, les convaincant du silence tout en jugeant de leur forme. Pensive, elle émergea de sa réflexion. Tous connaissaient la signification de cette messe. Et tous, muets, acquiesçaient déjà les prévisions de la prêtresse. Elle reprit sa marche, plus dynamique et réfléchie cette fois-ci.
" Reprenons... Les Elfes. Ce sera votre nom de code, Delaq, Kyazel. " Elle avait touchée leurs deux épaules avant de regagner sa place, leur transmettant une vague de détermination, d'envie et de confiance. Le second et le sixième siège formerait le premier binôme.
" Ensuite, viendront... Les Atlantes. Ô Exquise, Juss. Vous serez mes atlantes. " Le troisième et le cinquième siège ce serait probablement l'équipe la plus puissante. La plus dévastatrice.
" Terminons par... Les Korrigans. Edzil, Lyncea. Vous serez mes deux bourreaux. " Elle termina son troisième tour. Tous là, assis, elle les regarda. Le jeune Adem sembla soutenir son regard, elle s'arrêta donc sur lui, fermement et bien décidée à se faire respecter.
" Une objection peut-être, Adem ?
Je suis sûre que non, tu feras équipe avec... Moi. " Son regard avait tourné dans toute la salle à l'aide d'un nouveau membre sortant d'un mur ou d'une tuile -sachant que les premières sont à six cent pieds au-dessus de nos têtes.
Elle se rassit à sa place, sortant une feuille de papier et faisant rétrécir la table, de telle façon, qu'ovale elle devint ronde. Ainsi, tout le monde se retrouva à moins de soixante centimètres du futur croquis. Elle commença par les chemins qui sortaient de cette pièce, en y ajoutant quelques tâches de mana en lévitation au dessus du papier.
" Chacun de ces tâches correspond à l'un de nos ennemis...
Euuh... J'allais oublier. Personne n'est contre le fait d'attaquer la nouvelle équipe envoyée par le Grand Conseil pour explorer les sous-sols, et je cite : "ramener leurs corps que nous puissions enfin les faire valoir"...
Bref, exposez moi vos remarques, scrupuleux que vous êtes. "
Discours étrange...
