Hypocrisie et pillage

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Stanford
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Hypocrisie et pillage

Message par Stanford »

Les deux personnages qui arpentaient les allées de la corporation n’étaient guère familiers des lieux et des habitués. L’une espérait le devenir, l’autre le craignait.
Lilas, l’enfant gâtée et chérie du Stanford brûlait de découvrir et investir son nouveau terrain de jeu. Le Stanford avec ses conseillers pleins d’indulgence à son égard ne lui paraissait plus assez grand.
La jeune femme rousse irradiait de bonne humeur, d’allégresse et de confiance. Elle gratifiait d’un large sourire toutes les personnes croisées.
Vêtue comme à l’accoutumée d’une tenue légère et chatoyante elle attirait les regards et s’en délectait.
Son accompagnateur, Brugénal la quarantaine, une prestance toute militaire acquise sur les champs de batailles, était un peu guindé dans son rôle de chaperon. La lourde charge de veiller et protéger la jeune Lilas lui demanderait sûrement un talent et une patience qui le dépasserait.
Ils se dirigèrent droit vers le siège de la corporation.


Bonjour je suis Lilas diplomate du Stanford. Nous avons réservé une salle de réunion sous le thème hypocrisie et pillage.

Elle espérait que l’information se serait propagée, que les auditeurs et les contradicteurs se feraient nombreux. Elle n’aimait rien tant que la polémique.
Brugénal prit place dans les tribunes atterré tandis qu’elle se dirigeait d’un pas dansant vers l’estrade.


Bonjour à vous tous,

Les yeux verts disant la filiation, pétillaient, toisaient l’assemblée, elle s’amusait.

Je suis Lilas envoyée diplomatique du Stanford et je suis chargée par Stanford elle-même de soulever une question d’importance.
Nous entendons ici et ailleurs, nombre de plaintes et récriminations concernant les pillages qui seraient la plaie de notre galaxie.

La mains sur le cœur, les yeux dans les yeux beaucoup d’entre vous s’exclament :
« Piller c’est mal, il faut que cessent les pillages »
Et de désigner les plus grands pilleurs comme les ennemis de la galaxie.


L’entrée en matière était faite, le sourire était large la voix assurée Lilas jouait de tous ses charmes étincelants.
Le sourire devint narquois.


Mais je me dois de vous le dire : Le Stanford pille, nous ne nous en faisons pas une gloire comme certains, mais nous l’assumons contrairement à d’autres.

Foin de l’hypocrisie générale. Comment croyez-vous que pendant l’Ekelia, Vertana eût permis de fournir à notre Etat l’acier des flottes nécessaires à son alliance pour participer à la coalition et vaincre Ekelia.

Le commerce me direz-vous ?
L’acier était introuvable, et la mana aurait dû être invendable puisque tous soi-disant fabriquaient des unités aériennes.



Le petit sourire qui soulignait la phrase prouvait que la provocation était délibérée.
Brugénal dans les tribunes était effondré, elle aurait pu cette petite effrontée être moins directe quand même.


Au moins me direz vous ces pillages n’ont plus lieu d’être puisque la mana se vend bien et que l’acier est redevenu abordable.
Mais comment occuper des officiers brûlant d’en découdre, comment surtout leur faire acquérir l’expérience dont ils ont besoin pour les futurs conflits ?
Et finalement, certains Etats se révèlent bien décevants : Leurs dirigeants sont toujours absents et laissent leurs richesses à disposition de qui veut les prendre.

Le Stanford n’aime pas les moutons sauf à les tondre.

Et mes espions me rapportent que beaucoup d’entre vous en font autant.
Comment atteindre les sommets et la taille nécessaire au bien-être de sa population sans se rendre coupable de ces pillages que vous vilipendez ?

Que le Stanford pille un peu moins que certains et plus que d’autres n’est pas la question. Qu’il se soit abstenu pendant Ekelia de piller les Etats participant à la coalition soit. Chacun garde en pillant la moralité qui lui convient, c’est affaire de conscience.

Mais piller une fois, c’est piller toujours.

Alors ? Messieurs les dirigeants des Etats des grandes ou petites alliances, avant de vous déclarer contre les pilleurs patentés, interrogez vous sur vos propres pratiques et sur celles de vos alliés.
Le Stanford cessera de piller quand il y aura un moratoire général sur la pillage. D’ici là, ses dirigeants se sentiront mieux d’avoir échappé aux faux-semblants.

En contrepartie, Nous n’avons jamais élevé une plainte contre les pillages que nous subissons. Le Stanford règle ce genre de chose lui-même directement avant tout par la voie diplomatique tant le pouvoir des mots fait des miracles. Et quand les mots ne suffisent plus…

Que celui qui n’a jamais pillé nous jette la première pierre.


Lilas avait fini, les yeux verts étincelaient d’anticipation.
Brugénal aurait préféré se trouver à 1000 parsecs de là. Ce discours aurait-il pu être plus polémiste ? Il n’avait pas été d’accord pour exposer aussi ouvertement ce point de vue. Pourquoi Stanford d’habitude si sage ne s’était-elle pas contentée de rester dans son coin en continuant de discrets pillages.
Lilas, l’écervelée inconsciente s’était donnée en pâture aux loups. Puisse le Stanford échapper à la curée.
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Kalyso
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Kalyso »

Et ?

Le mot, sec et tranchant, avait été prononcé par une voix amusée. L’origine de l’interpellation se trouvait près de l’entrée, où convergèrent les regards. Là, se tenait Kalyso, adossée à un battant de la porte, les bras croisés, les yeux fixés sur la jeune oratrice. Son sourire s’élargit lorsqu’ils purent se planter dans ses pupilles.

Il n’est en mon habitude de me mêler à ce genre de discussions. Débattre de qui est le plus méchant, qui est le plus honnête, quelle est la conduite à adopter, puis se disperser et continuer de suivre des convictions absolument intouchées par les discours divers, ne rien changer à son comportement sinon le teinter d’une fière rougeur sur le visage : gloire presque autistique d’avoir entendu résonner sa voix au Siège de la Corporation ; cela ne m’intéresse.

Toutefois aujourd’hui, je me permets d’entrer dans le sujet. Sans être intéressée réellement par le fond, mais pour sonder la forme. Stanford. Ce nom a su ces temps dernier éveiller mon intérêt. On dit ces terres peuplées d’êtres appelant l’attention, et dirigées d’une main de maître qui, s’il n’est original, est méritant pour diverses qualités. Et j’applaudis en effet comme j’ai déjà acquiescé en silence certaines affaires où a trempé l’Etat. Jolie prestation que vous nous offrez là, mademoiselle. Bonne tenue, belle confiance, bon jeu de scène, en somme, qui vaut une ovation.

Une question pourtant glisse sur mes lèvres. Pourquoi ce discours ? Vous nous annoncez que votre état pille, et l’assume, et crache sur ceux qui l’attaqueraient pour cela en agissant pareillement. Soit. Et après ? Il y a des imbéciles partout, si vous pensez le contraire, vous tomberez de haut. Vous êtes paradoxale. Vous rejetez dans une certaine mesure les idéalistes, et en êtes dans une autre. Tout votre discours repose sur bien peu de choses, et quand bien même l’idée peut-être juste, il pourrait être soufflée en quelques mots. Et vous le savez, j’en suis certaine.

Je dirais qu’en réalité, vous ne souhaitez que vous confronter à d’autres, et que vous choisissez un terrain où vous vous sentez à l’aise car irréprochable (reprenez moi si j’ai tort). Quel que soit le reproche que l’on vous fasse, vous pourrez, d’une habile pirouette, vous en défaire. Et je pense que malgré votre apparent doute en certaines occasions, vous vous savez capable de danser d’une bien jolie façon. C’est pourquoi d'ailleurs vous m’intéressez.
Soit. Je rentre dans le jeu. Mais il m’en faut d’avantage. Sans partir dans les clichés à la « Loi du plus fort », je ne puis rien ajouter à ce que vous dîtes. Il me faut de la matière. Parlez donc, mademoiselle, des buts de votre état. Parlez moi de ce pour quoi vous vous battez. Parlez moi de ce qui vous semble bénéfique pour cet univers. Parlez moi de vos attentes.
Mais ne dissimulez pas tout cela sous un ton provocateur, ou des idéaux de papiers. Soyez franche, ouvrez vous. Osez aller là où vous n'avez pied. Et alors nous parlerons.


La conseillère n’avait bougé, prononçant son discours d’un ton calme et détaché. La lueur amusée qui faisait briller son regard avait été couverte d’un voile dans lequel les yeux gris de Kalyso s’étaient noyés quelques instants. Elle attendait maintenant de voir à l’action cette représentante d’un monde qui lui paraissait prometteur, et qui doucement montait à la surface avec une génération nouvelle, comme l’avait annoncé depuis longtemps maintenant l’impétueuse Vada.
Stanford
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Stanford »

Brugénal dans les tribunes commençait à s’assoupir, rassuré.
Le discours était habile, à la limite de la provocation, il intervenait au moment où Lilas se désespérait de n’avoir pas de contradicteurs.
Une oratrice de cette envergure, elle n’en demandait pas tant, elle attendait d’autres personnes, d’autres états.
Etrange d’ailleurs comme en cette circonstance le Stanford avait pu se fourvoyer.
Les yeux verts soutinrent le regard, pas question de faiblir : toutefois toute trace de provocation les avait désertés il y paraissait même par moment une empathie manifeste.
Le gant était jeté, il fallait relever le défi.

Je vous remercie au nom du Stanford de l’intêret que vous portez que vous portez à notre Etat. Je vous remercie à titre personnel de votre appréciation sur ma prestation.
Vous nous demandez donc des comptes sur les motivations de notre intervention ;
Sachez donc que c’est la colère qui nous a animés.
A la fin du règne de l’Ekelia, nous avons eu l’impression très nette mais très fausse aussi et je m’en réjouis qu’une chasse aux sorcières se préparait comme le pratique souvent l’humanité quand elle ne veut pas se poser de questions gênantes. Certains états pilleurs étaient trop souvent et trop manifestement désignés comme faisant le jeu de L’Ekélia pour n’y voir pas une action concertée.
Vous nous taxez d’idéalisme : cette intervention en était pétrie effectivement:
Elle consistait à dire si vous punissez les Etats pilleurs, condamnez aussi le Stanford, ceci ôtait tout moyen de le faire au nom d’une quelconque connivence avec l’anomalie puisque le Stanford a publiquement et manifestement montré son engagement...
Donc aucune arrière pensée d’en retirer une quelconque gloriole à ce moment là : la colère était notre mauvaise conseillère. Simplement une analyse de la situation qui s’est révélée totalement fausse puisque aussi bien personne n’est venu nous contredire et que tous se sont contentés de murmurer pourquoi dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
J’en conclus donc que personne ne viendra un jour s’élever contre tel ou tel état parce qu’il pille trop ou trop mal…


Lilas fit une pause elle allait entrer là où elle n'aurait pas pied et ceci ne l'enchantait guère.

J’ajouterais simplement que le Stanford sera toujours interpellé par l hypocrisie consistant à coller une étiquette bonne ou mauvaise sur certains Etats pour ensuite s’en servir en se drapant dans la bonne conscience d’avoir agi au nom de l’intérêt collectif. De tout ce que j’ai vu, de tout ce que j’ai entendu ici, il me semble qu’aucun de nous n’agisse pour un quelconque bien de l’humanité mais uniquement au titre de son propre intérêt, de rancoeurs mal digérées, d’animosités personnelles. Nous voulions une certaine clarification de la position de tous : il n’y a pas de bons ou de mauvais état, il n’y a que l’interprétation qu’on s’en fait et je dénonce toute appropriation d’un soi-disant bien collectif par qui que ce soit qui détiendrait une soi-disant vérité.

Lilas s’arrêta là. Le débat devenait bien trop dangereux et impliquerait de sa part un engagement personnel bien peu compatible avec la retenue habituelle du Stanford.
Les yeux verts se voilèrent d’un regret sincère ; Toute deux le savaient et elle l’avait laisse entendre : la grande conseillère n’intervenait dans ce débat que parce que le stanford avait semblé manquer aux rendez-vous qui lui avaient été fixés, cela n’était dû qu’au fait que le temps semblait s’écouler ici beaucoup plus vite que sur le Stanford.

Quand aux buts et aux idéaux que poursuit le Stanford ce n’est pas ici le lieu d’en débattre, qu’il vous suffise simplement de savoir que nous ne recherchons aucun pouvoir d’aucune sorte, celui-ci nous faisant bien trop peur : Nous craignons par dessus tout ce en quoi le pouvoir pourrait nous transformer.
Mais soyez remerciée de m’avoir permis d’expliciter mon intervention.


Toute superbe avait disparu, l'orgueil resterait
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LexLXUs
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par LexLXUs »

Hihiiii hihihi !

Un rire. Une signature typique que l'on n'avait plus entendu depuis si longtemps que tout le monde l'avait déjà oublié. Mais lui .. Lui n'oublie pas. Oh non ! Il n'oublie pas.
Amusé du discours de la diplomate, Lilas, congratulant celui de la dernière intervenante, Kalyso, un nom qui même à lui ne pouvait être inconnu, LexLxUs se sentit trompé. Il s'était attendu à autre chose dans cette pièce à la connaissance de l'intitulé. Toutefois, la dernière provocation lancée par la diplomate Lilas l'intéressa fortement.
LexLxUs s'empressa de sortir. Après quelques minutes d'absence, il refit son retour que personne n'attendait plus. Il reprit sa place initiale et fixa fermement la diplomate du Stanford. Et d'une arrogance incroyable, il se permit de jeter une pierre qu'il était allé chercher à l'extérieur des murs de la bâtisse.
L'assemblée n'en revenait pas. Un tel affront de la part d'un freluquet risquait d'engranger bien des problèmes pour lui face à une telle puissance tant diplomatique, que armée. A croire que cet imbécile devait éprouver un certain goût pour ce genre de malheur sachant que celui-ci a déjà été en conflit avec des puissants. Evidemment il avait perdu, mais il n'aura jamais dit son dernier mot.

D'un sourire, voir d'un rire provocateur, LexLxUs s'approcha de la diplomate et prononça ces quelques mots.


Tu vois, Poupée, comme tu as demandé, celui qui n'a jamais pillé t'a jeté la première pierre. Pour que tu te souviennes de mon nom, je me présente.
LexLxUs, Premier d'un état modeste surtout en comparaison du royaume que vous dirigez.

Je dois vous dire que même si je ne vous connais pas, je vous trouve décevante. Vous avancez vos avantages physiques, cela vous savez faire semble-t-il. Vous n'êtes pas totalement idiote quand vous parlez, j'en conviens. Toutefois, vous ne dites pas grand chose. Je ne vous cache pas que je m'étais attendu à bien mieux à la connaissance de l'intitulé de l'ouverture de cette salle.

Êtes vous là pour nous faire perdre notre temps, et le votre, soit dit en passant, ou bien avez vous quelque chose à nous dire ?


Jetant un regard à la dernière intervenante, Kalyso, il dit à l'intention de Lilas:
Comme la Dame donc, je souhaiterais maintenant connaitre la suite.

Oh ! Avant que j'oublie, je voulais vous féliciter pour assumer votre bêtise.


Se dirigeant vers le fond de la salle pour s'y allonger, comme à l'accoutumée, il applaudit faisant preuve de déraison & d'une extrême nonchalance à l'égard de la diplomate du Stanford, Lilas.

Hihi !
Stanford
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Stanford »

Un instant d'étonnement, de stupeur.
Puis un rire franc qu'elle ne pût réprimer. Certes elle s'attendait à des réactions mais celle-ci... La petite fille était trop proche de la jeune femme pour ne pas avoir envie d'en venir à une bagarre physique avec cet intervenant; bagarre qui se serait sans aucun doute terminée par une franche camaraderie. Mais elle était Lilas, diplomate du Stanford, et même si cet incident avait soulevé un instant le carcan dans lequel elle se trouvait, elle ne devait pas l'oublier et en venir aux mains au siège de la corporation serait du plus mauvais effet.

Après avoir maîtrisé son fou-rire, elle ramassa la pierre et se dirigea vers le fond de la salle, cherchant l'affrontement du regard.

Monsieur LexLUs, me permettez vous de garder cette pierre en souvenir de vous? Car je vous l'avoue franchement j'ai plus l'habitude de recevoir des fleurs qui comme vous le savez sont éphémères.
Je me souviendrai de votre nom soyez sans crainte, j'ai une excellente mémoire. En revanche, vous avez dû mal m'écouter: Je me nomme Lilas et non Poupée.


Le sourire était large à la mesure de l'amusement.

Je vais donc vous décevoir à nouveau et vous m'en voyez fort triste:
Je ne vois pas ce que je pourrai vous dire de plus: Le Stanford s'est expliqué sur ses pillages, il a donné les motivations de son intervention, je ne vois rien d'autre qui puisse susciter votre intérêt.
Mais ma curiosité est piquée : Enfin je rencontre quelqu'un qui n'a jamais pillé.
Alors racontez-moi, dites-moi quels sont vos sentiments, quand chaque matin à l'aube, vos rapports vous indiquent que votre Etat s'est fait piller. Narrez-moi par le menu le jour où pour la première fois quelqu'un en une nuit a entièrement détruit les villes et les bâtiments de votre Etat et n'a pas répondu à vos demandes d'explications. Le Stanford a appris depuis que certains testaient ainsi leurs nouvelles flottes en s'en prenant à qui ne leur avait rien fait.
Nous ne sommes pas du bois dont on fait les martyrs, et je vous admire d'être à ce point pacifiste.


Lilas ne dirait rien de plus elle avait à son goût déjà trop parlé, aux autres maintenant de le faire; Toutefois elle ne regrettait pas d'être venue: les réactions n'étaient ni celles qu'elle attendait ni de ceux qu'elle attendait mais c'était franchement amusant, dommage que ce n'en ait pas été le but premier.
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LexLXUs
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par LexLXUs »

Lex ne détachait pas son regard de celui de la diplomate du Stanford. Elle semblait déterminée mais à chacun il était évident qu'elle ne connaissait pas le phénomène auquel elle s'adressait.
Pendant qu'elle s'adressait à lui, sa pierre en offrande à la main, Lex restait à même le sol, conservant son attitude habituelle. A la fin du court discours, il ferma les yeux un instant, pris son souffle avant de rouvrir ses yeux et de prendre la parole.


Lili .. Tu m'plais. En plus d'être joulie, t'es plutôt futée .. Pour sûr, tu dois être la plus belle peinture que la vie ait jamais faite. Mais on risque d'en venir à s'affronter avec nos opinions.

Reprit Lex avec un air attristé. Laissant un court temps d'attente entre cette soudaine familiarité intime, il changea de nouveau le ton de la discussion.

J'n'ai guère beaucoup de temps à vous accorder encore, diplomate Lilas du Stanford.

Nous n'serons probablement pas am'nés à nous rencontrer de nouveau mais sachez que vous ré-entendrez parler d'moi. Je n'suis pas aussi pacifiste que vous semblez l'croire. Pour tout vous dire, je n'suis pas rancunier mais vous n'trouverez guère beaucoup de mes ennemis encore vivants pour vous l'dire ... Ils nourrissent les vers de Vertana autant qu'ils le peuvent encore. Au moins servent-ils à quelque chose maint'nant ..

A notre prochaine rencontre de quelque type qu'elle soit, je tâcherai de préserver au mieux cette œuvre de la nature que vous représentez.


Lex décida alors qu'il n'avait rien de plus à faire en ces lieux. Le luxe de perdre son temps n'était pas encore à sa portée. C'est alors qu'il se leva sans plus attendre et se dirigeant vers la sortie, il acheva ses propos sur les phrases suivantes.

Je sais que je dois paraitre insignifiant au possible. Personne ne connait ma valeur. C'est encore dire que j'en ai une ..
Bref.
Si j'ai quelques conseils à vous donner, ne croyez pas que votre apparence froide, droite et rigoureuse fera l'honneur de votre nation. Prenez plutôt exemple sur moi et assumez vous. Vous verrez un jour, je vous montrerai que j'ai raison.
Et pour finir ..


Il arrivait sur le seuil de la porte de la salle de discussion. Il se retourna adressant un dernier regard à Lilas.

Vous aurez maintes occasions de vous rendre compte que je ne fais rien comme personne. Ne faites pas comme eux, ne restez pas trompée par les apparences.

Puis il lui sourit, en disparaissant dans la pénombre créée par les lumières de la salle comme engloutit.

Hihihiiii !
Kemeth
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Kemeth »

Un cri retentissant se fit entendre.

Il n'y avait pas une once de peur dans celui-ci, mais une rage libérée dans une protestation venant tout droit des tripes. On se serait vite attendus à la vue d’une bouche pleine de baves et d’écumes si le coupable, un homme dans une grande cape, ne s’était pas levé juste après, pour seulement montrer sur son visage une désolation aux airs infinis. Le regard tourné vers un ciel qu’il ne pouvait voir, s’y éternisait une lueur alors qu’un voile sombre lui donnait une mine de déterré, semblant être son fardeau, le condamnant à en être vêtu à jamais.

Il dévala les marches lentement, manquant à chacune de s’effondrer, et posa le pied au sol avant de rejoindre l’endroit duquel il se retourna pour faire face aux présents.

- Vous êtes tous des fous...

Lâcha-t-il simplement. Il parlait sur un ton de sanglots, pitoyable, qui n’était sûrement pas sans rappeler la moindre victime aperçue par de nombreux chefs d’états... Et pour lui, ils en étaient souvent la cause.

- Vous êtes des fous qui vous croyez tous bénis du même pouvoir de décision qu’un dieu. Vous décidez peut-être pour votre peuple et il est également fautif de ses pertes puisqu’il persiste à rester chez vous, mais vous n’avez aucun droit sur les autres peuples. Pourtant, tels les demi-dieux pour lesquels vous vous prenez, vous anéantissez les vies d’autres personnes pour la plupart du temps n’en chercher qu’un butin...

Ses yeux larmoyants rendaient certainement malade de pitié et de dégoût quiconque les croisait, mais il n’en avait plus rien à faire. Il laissait couler sur ses joues la dernière chose qu’il lui restait. D’apparence vieillie par son passé, une cape miteuse et trouée qui montrait en dessous une tenue de haillon, il tardait à s’exprimer comme si c’était la dernière chose qu’il allait faire.

- Je m’appelle Danforsh. Je ne suis rien d’autre qu’un pauvre vagabond et je représente pourtant la misère de vos actes. Il y a quelques temps, je suis intervenu ici pour la même raison, bien que personne ne s’aperçoive que c’est un sujet similaire. Vous ne tirez aucunes leçons des événements n’est-ce pas ? La venue des Ekeliens a failli causer notre fin à tous, elle nous a frôlé mais cela ne vous dit toujours rien... C’est bien, continuez de diminuer les autres pour grandir ou avancer plus vite, cela aidera grandement les prochaines entités venues d’ailleurs.

Il déglutit difficilement et soupira.

- J’ai un exemple à vous donner. Il y a peu, un petit état m’a généreusement accueilli, prônant l’aide générale et l’envie de faire de grandes choses pour le bien des Galacticains. Son chef avait des projets plein la tête... Et des rêves... Ah ça des beaux rêves il en avait à la pelle. Ce qui est dommage, c’est qu’il ne se rendait pas compte du monde dans lequel nous vivons. Un monde de charognards se partageant tout ce qu’ils peuvent sans se soucier des conséquences. Aucune vision d’ensemble, vous n’en avez aucune. Si certains d’entre vous se pensent visionnaires, vous pouvez déjà oublier cette fierté, car ce n’est pas le cas.

Danforsh se mit à faire les cents pas. Les mains dans les poches de sa cape, il tremblait comme s’il retenait avec peine un autre cri.

- Le chef de cet état bienveillant, tout comme son état lui même, a aujourd’hui disparu. Parce qu’il n’y a pas de place pour la bonté et l’entente parfaite dans l’intégralité des Cinq. C’est d’ailleurs ce que vous vous êtes tous dit dés que j’ai commencé à ouvrir la bouche, et vous ne saurez jamais à quel point c’est cette façon de penser qui causera forcément votre propre perte.

Danforsh sortit alors de l’une de ses poches, deux morceaux de métal. Il les assembla et tourna l’ensemble d’un mouvement brusque qui émit un cliquetis.

C’était une arme...

Il s’avança vers les personnes présentes jusqu’à se retrouver à un pas du premier rang, puis il colla son arme contre sa tempe.

- Considérez que je suis, à vous tous, votre dernière victime pour l'heure... Mais les prochaines surviendront si tôt que vous n’aurez plus du tout le souvenir de mes paroles, de mon visage, de mon sang sur vos mains, car...

Il appuya sur la détente...

Le son du coup de feu explosa dans la salle pour assourdir la moindre oreille en état de marche. Un épais jet de sang avait jailli abondamment aux pieds des hommes et femmes assis au premier rang. Certains s’étaient écartés ou baissés pour éviter les éclaboussures, tandis que d’autres n’en avaient pas eu le réflexe.

Le corps sans vie tomba lourdement à terre, dans le sang qui venait de s’en échapper, dans un bruit sourd, celui d’un homme dont la simple envie de vivre était morte, écrasée par la folie des siens.
Dernière modification par Kemeth le 05 mars 2008, 20:37, modifié 2 fois.
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Izumi
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Izumi »

Le choc, la stupeur et la panique faisaient rage dans la salle. Certains dirigeants quittèrent l’assemblée, d’autres crièrent au scandale et demandèrent bien fort comment cela c’était produit. Noa quant à elle, fut aussi choquée par le geste désespéré de cet homme qu’elle avait déjà croisé auparavant et qu’elle admirait par sa sagesse. Ces entrailles se nouèrent pour ne devenir qu’une boule uniforme, la vue du sang ne la dérangeait guère elle était médecin avant tout mais voir une personne mourir comme ça de sa propre initiative, sa propre main était toujours un évènement tragique et guère agréable à regarder. Elle se leva et se dirigea vers la triste dépouille du sage vagabond. Des soldats de la corporation envahissaient la salle, ce n’était plus qu’agitations et bruits dans la salle mais Noa en fit abstraction et resta à côté de l’homme. Bien sur elle ne pouvait plus rien faire pour lui, être médecin n’était pas être un dieu même si parfois on s’en approchait, mais elle voulait juste rester à ses côtés, elle ne voulait pas que cet homme qui avait vécu seul durant toute sa vie, le soit aussi pour sa mort.

« Comment une arme a pu être dissimulé ?!!» Criait un dirigeant

« Comment cela à pu se produire la sécurité est-elle aussi fluide à la corporation ?!!» Hurlait un autre

Stupide, se disait-elle, un homme venait de mourir sous leurs yeux et ils étaient encore là, à pestiférer plutôt que de compatir et apprendre la dernière leçon que cet homme, ce noble Danforsh nous avait tragiquement offert comme un signe que sa vie n’aurai pas été vint. La tristesse se transforma en une semi-colère. Une colère portée par la peine plutôt que la haine. Ses entrailles se recroquevillaient de plus en plus, elle avait envie de pleurer, le devait-elle ? Mais s’en été trop.

« Il suffit !! La mort de cet homme, la mort de tous nos amis, familles et compatriotes lors des multiples guerres ne vous ont pas suffit. Les énormes pertes humaines contre le Seigneur des Ténèbres Ekeliens non plus ?!! Jusqu’à quand devons nous supporter cela ? Jusqu’à quand devrons nous nous entre-tuer pour des richesses qui ne sont que chimères et mirages ? »

Des larmes coulèrent sur ses joues, ses émotions la dépassèrent. Elle était toujours là, à côté de Danforsh sans vie.

« Alors voilà notre destin ? Je n’en veux pas si c’est le cas. Pour vous ce n’est peut être que l’œuvre d’un homme qui à perdu la raison mais sachez une chose, il fut un temps, il était à votre place et que nous ne sommes pas à l’abri de ce genre de fin. Nous avons les cartes en main mais nous ne faisons que les battre pour ne jamais les placer sur la table et voir de quoi nous sommes fait. »

Elle baissa les yeux, les larmes la submergeaient gênant son champ de vision, sa voix diminua pour ne devenir presque qu'un murmure audible que par les plus proches.

« J’ai aussi fais des erreurs, beaucoup d’erreurs et je les porterais dans ma conscience pendant le reste de mon existence. Mais ma vision à changeait alors pourquoi pas les vôtres. »


Elle ne voulait plus parler, elle marqua simplement sur une feuille.

Danforsh le noble vagabond mort le 5 Vertan à 18h30 d’une blessure pas balle au niveau de la boite crânienne du flan droit au flan gauche.

Chef d'un état mais elle ne restait pas moins un médecin avant tout.
Valicius
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Re: Hypocrisie et pillage

Message par Valicius »

Après la détonation, la stupeur...
Après la stupeur, l'horreur... les cris...
Mais, surtout, la douce symphonie d'un applaudissement.

Cet applaudissement que certains qualifieraient de «morbide» provenait d'une tribune aux armoiries malencontreusement connue... Malencontreusement, car ce blason de sang bordé de noir accueillant en son coeur l'aigle d'acier restait celui d'une famille bien «particulière». Oui, c'est le mot: «Particulier».

L'homme présentait au monde un parfait exemple de ce que nombre d'hommes auraient qualifiés de «flegme» de par sa tranquille posture, son verre emplie d'une fine liqueur de Vertana à ses lèvres, cette mimique amusé, sinon insensible, sur son visage...
Il était là, sirotant son verre, observant de son oeil désabusé l'horreur de ses «semblables» et le sang provoquant ces éclats. Un fin connaisseur aurait pû, à son uniforme gris, comprendre qu'il était un haut officier Sardaxien. Un génie, lui, aurait sentis cet orgueil l'imprégnant, cette cruauté naissant de l'absence de son inverse, cette froide intelligence que seules abordent les machines...


-Magnifique. Non... sûblime.

Sa voix était rieuse, emplie de cette même arrogance que son possesseur. La foi sous-jacente sa propre supérioté... voilà ce qui révulsait en lui:
Une foi inébranlable en lui-même.


-Et un autre victime s'écroûle de l'autel des bien-aîmés...

Un rire naît de cette gorge parfaite ayant, à travers le temps, hurlé sa rage immortelle, embrasé les coeurs de sa voix damné et déchiré les coeur par ses murmures...

-Cessez vos pleurs, mes amis... Aussi grande soit votre «peine», il est inutile d'accorder attention à telle frivolité. Une telle loque d'humanité ne mérite même pas d'être annoté, alors être pleuré dans la peine... le chagrin sans limites de tendres amis...

La main de l'officier ramène une mèche noire à sa place avec un absolu dédain de la situation.

-Non, arrêtons nos insignifiante discution... La réthorique, bien que plaisante, n'est pas efficace, je crois, pour diriger et prospérer.

Car la vérité... la vérité est que ce magnifique imbécile avait raison: Notre monde n'est pas fait pour la gentillesse... pour la bonté... Peut-être est-ce, tel que l'énoncait plus tôt mademoiselle, «une représentation cliché de la Loi du plus fort», mais c'est, convenont en, la plus efficace des pensées.

Car nul ne peut dire que la rigueur et l'insensibilité de «l'âme» soient obsolètes comme moyens. Bien sûr, pour ceux ne croyant pas aux chiffres, ce ne sont que mystiques énnoncés de sombres thaumaturges, n'est-ce pas?


L'oeil gris de l'homme se tourne vers Noa, la saluant d'un battement de la paupière.

-Quand aux changements... Soyons raisonnables: notre marge de manoeuvre est terriblement mince en ce sujet précis. Notre désir de changer... est faible. Très faible. Même avec toute l'éternité devant sois, nous gardons cette nature qui est notre «nous». D'accords, cette nature s'enrichie, devenant avec le temps tentaculaire avec les années mais...
Une vie... dix vie... mille vie...
Aucune différence: On ne change jamais de voie, on ne fait qu'accélérer le mouvement en celle-ci.

Alors... sur ce... des solutions? Des idées? On ne va pas arrêter de parler pour faire plaisir au service de nettoyage, non?


La lumière des phosphorescent illumine les yeux de l'officier, tout comme son nom de cuivre qui, trônant sur son pectoral, démontrait encore et toujours sa nature. Mais, bien sûr, il n'était pas là pour être agréable ou même jovial... Non.
Il était là pour donner un résultat, car tel était son crédo.
Ainsi fut, est et sera Cold.
Makhno
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Inscription : 19 févr. 2008, 19:12

Re: Hypocrisie et pillage

Message par Makhno »

Le Bakta se moquait du suicide qui n'était que politique de cet inconnu. La mort faisait parti de l'humain et épiloguer sur l'acte inutile commis ne servirait a rien. Cependant les paroles de l'oiseau métallique méritaient une réponse. L'uniforme noir et amarante de l'élu Makhnovien montrait bien sa résolution a ne jamais capituler.

Makhno se dirigea vers le Sardaxien. Arrivé face a lui , il ri et parla d'une voix où un dédain teinté de pitié perçait.


Vous dites que nous devrions cesser d'utiliser la rhétorique? Vous désirez que nous rejetions notre humanité? Peut-etre voudriez vous que nous rejoignons l'Ekelia pour devenir de sombres tueurs sans conscience , sans sentiments , sans honneur?! Peut-etre voudriez vous faire des penseurs , grands ou petits , des automates dénués de tout sentiments humains , de toute intelligence?!

C'est grâce a la rhétorique , à l'art de persuader que nous sommes parti a travers l'espace. c'est grâce a la discussion que nous avons développés tout ce qui nous entoure. Cette science n'existerait pas sans ce que vous dénigrez.


Le Bakta se tourna vers la représentante du Stanford.

Chère amie. Regardez ce que votre position ambiguë fait jaillir. Vous cherchez a voir en gris là ou le blanc et le noir sont présents. Oui il existe des gens mauvais a la tète de peuples apathiques. Mais il existe aussi des élus , des dirigeants , des peuples entiers qui appellent de leurs voeux a un meilleur futur. Ils ne sont pas nombreux mais ils existent. Alors oui Lilas , la Makhnovtschina vous jettera la pierre. Non pas que nous ayons toujours été parfait , nous sommes humains , mais nous nous sommes fixé un but. Celui d'abolir le pillage et de rendre la pouvoir aux peuples en convertissant ou en tuant les chefs d'états corrompus. Et jamais nous n'y avons derogé.

Vous dites que nous intervenons par intérêt personnel avant de penser au bien public. Prenons un exemple ou votre alliance était aux premières loges. Souvenez-vous du pillage du Yego par la Fédération de l'Amethyste. La Makhnovtschina a été agressée alors qu'elle protégeait encore un etat qui n'était plus de son alliance. Les IIIeme , IVeme et Veme flottes Makhnoviennes se sont jetés sur les agresseurs. Nous nous sommes retrouvés face a trois états dont l'honneur les poussait a se proteger mutuellement. La IVeme flotte a été totalement détruite dans ces affrontements , la Veme également. Les agresseurs dans une attitude d'une grande noblesse ont accepté la discussion et ont émis l'idée de ne plus piller le Yego. Pouvez-vous expliquez où se trouve l'intérêt Makhnovien? Nous avons perdu des vies de valeur , la force militaire Makhnovienne a été amoindrie. Qu'avons nous gagné dans cette histoire? Nous n'étions pas pillé et nous avons jeté nos forces contre une grande alliance faisant fi de notre pacifisme séculaire.

Souvenez-vous aussi de la Division Lilas...

Demander un moratoire n'est qu'un moyen de laver votre conscience , pas un geste noble.

Et cessez de mentir! L'acier Makhnovien a toujours été a votre disposition au sein de notre marché durant l'Ekelia.


Le Bakta s'éloigna pour se rasseoir dans son siège. Il ne voulait etre debout pour parler a cette grande conseillère si méprisante.

Dame Kalyso. Vos arguties me semblent bien peu pertinentes. Ainsi les diverses interventions sur notre futur seraient un comportement "autistique"? Pensez-vous vraiment que laisser mon peuple pour venir en ces lieux n'est que le comportement d'un paon faisant la roue?! Que de suffisance de la part d'un membre d'une organisation qui , il me semblait , voulait justement réunir l'humanité en un but...

Je sais très bien que la Makhnovtschina n'est rien. Que nous sommes parfois moqués. Mais sachez le , nous resterons autistes. Nous serons des gens malades. Mais malades de vos désillusions , malades des crimes commis par goût du lucre , malades de la bêtise et de l'inconscience de certains.

Un sourire passa fugacement sur le visage du Bakta.

Mais contrairement a Lila nous n'avons que des idéaux de papier et un ton que jugerez sans doute provocateur...

Nous sommes notre futur. Il n'existe pas de dieu nous disant ce que nous devons faire. Il n'existe pas un destin formatant les futurs possibles de l'humanité.


Le Bakta installa ses pied sur la table attendant plus confortablement d'hypothétique réponses.
Dernière modification par Makhno le 06 mars 2008, 20:56, modifié 2 fois.
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