Lord Vraïm était un être humain. Un peu plus d'un mètre soixante dix il n'en imposait pas. Plutôt svelte, sa dalmatique noire traçant ses fines courbes, il dévalait les marches de son croiseur. La mine joviale, comme à son habitude il arborait un tissu de mensonges en guise de visage. Il traversa les couloirs, son armada derrière lui. Ils devaient être une trentaine, vingt gardes du corps, deux membres de l'État-Major, et huit conseillers. Ils n'avaient de cesse de lui murmurer des choses à l'oreille, griffonnant sur leurs HTC (Hologrammes Tactiles de Communication). C'était des missives, et Vraïm y répondait, tout en préparant son discours de tout à l'heure. Sa démarche soutenue et décidée traversa tout le siège en quelques courtes minutes. L'un des intendants avait jeté un trousseau de clef, par-dessus son comptoir, indifférent au client qui beuglait à l'un des innombrables insistants du Lord. Vraïm le laissa ouvrir la porte d'une salle. Le garde du corps tira sa révérence, laissant son seigneur entrer. Vraïm traversa la salle, sa fourmilière toujours derrière lui. Il s'arrêta, debout en plein milieu de l'estrade. Et tous trouvèrent enfin un rôle. Ils montèrent un trône, trois tablettes. C'était son trône, ses tablettes. Il tendit les deux doigts de la main droite, et quelqu'un y déposa son bâton de cristal préféré. Il se mit à le faire tournoyer entre ses phalanges, avec une dextérité remarquable. Tous disparurent aux quatre coins de la salle. Une voix raisonna soudain.
My Lord, autre chose ?
Non, ça ira, Amiral Digane. Contentez-vous de me mettre sur grand écran, que cela parvienne jusqu'aux oreilles du Grand Conseil.
Bien, My Lord.
Doucement mais sûrement, de fil en aiguilles, Digane parvint à diffuser le Lord, seul dans son immense salle. Pour vu que foule s'amasse.
Vraïm posa son bâtonnet de cristal. Il fixa l'œil de la caméra, et assis au fin fond de son trône noir, il commença son discours.
Le grand conseil, une bande de grandes personnes sages, mûres et réfléchies. A l'image de leur histoire, ils prodiguent, et son choisis pour cela, d'excellents conseils, justifiés, analysés avec précautions et discernement. Ils ne sont pas des hommes, ne pensent pas comme des humains, ô que non... Ils sont payés pour mieux penser que les humains. Allons bon, ce serait le comble d'un Grand Conseiller, au nom de son imminence, d'agir aussi puérilement, aussi rapidement et avec tellement d'engouement, qu'il ne ressemblerait qu'aux soubassements d'une espèce qu'ils guident. Un conseiller n'est pas non-plus un être dépourvu d'analyses et de compassions, il ressent comme tout être, et certains Archimages plus encore. Mais il est de son devoir de prendre du recul, de décrypter chacune des informations deux fois plutôt qu'une, trois fois si cela s'avère nécessaire. Mais, en aucune circonstance, le grand conseiller avisé qu'il est, ne se doit de presser une réponse sans en analyser chacun des éléments. Un Grand Conseiller ne condamne jamais personne sans un procès équitable, un Grand Conseiller est juste, tout simplement.
Oui, je parle de vous, Mac Rack. Régent de l'Exploria et brillant rhéteur dont on a trop peu l'occasion de goûter les talents. Vous êtes doté d'une panoplie inégalable d'armes. Un passé brillant, une manière judicieuse de mener sa carrière professionnelle... Tout le contraire de moi, finalement. Mais, quoi que vous en disiez, conseiller. Le fait est, qu'aujourd'hui je vous atteins, réunion, gâterie, abracadabrante découverte. Peu importe ce que j'interromps alors, je vous détiens, vous et votre attention. Il est question de vos folies, passagères je l'espère, qui vous pousse à me considérer comme votre futur martyr.
Nous sommes, tout deux étroitement liés. Rien ne va de notre descendance, ni même de nos proches. Je ne connais votre père ou encore votre mère, probablement pas votre sœur, encore moins votre femme. Mais une chose demeurera sûre. Nous sommes des proches du Zéphyr. Nous portons tous deux les fragments des sphères élémentaires. Vous savez aussi bien que moi, que l'Azhar avait deux sphères. L'Esprit, et le Bois. Comment un homme aussi banal que lui, finalement, aurait-il le sang de deux sphères ? J'étais l'originel porteur de la seconde. Wizard. Nous sommes proches, de sang d'âme et de désirs.
Maintenant que les présentations sont faites, venons-en à mon désir premier. Trouver une réponse.
Comprenez qu'il est pour moi intolérable, de recevoir, d'un pensé frère, une telle accusation. Je dirai Blasphème, mon ami. Purement et simplement. Quelle mouche a bien pu te piquer, pour que tu oses proférer de telles absurdités ? Jamais je n'ai désiré votre mort, grand conseiller. Jamais je ne la cautionnerai. Jamais une âme, sous mon commandement n'osera lever la main sur vous.
Justifiez ce qui ressemble à une déclaration de guerre, monseigneur. J'attends !
Vraïm resterait là, les portes s'ouvrant journalistes et habitués s'amassant déjà dans le grand Siège.
A la Paranoïa des grosses têtes
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A la Paranoïa des grosses têtes
Apprenti de mon premier. Voici mon nouveau protagoniste.
.DoX.
.DoX.
Re: A la Paranoïa des grosses têtes
Mac Rack, d'un ennui mortel finissait de lire et signer les paperasses de la journée.
-"Quelle plaie, ils sont en vacances, j'dois me farcir la paperasse de tout le monde.....J'les retiens ceux-là d'avoir tous pris des congés en même temps, ingrats!!!!!"
Mac Rack se mit à sourire.
"J'espère pour eux qu'ils se sont bien amusés, au moins"
Toujours ce rictus sarcastique au bord des lèvres.
"N'empêche que c'est fou ce qu'on peux s'emmerder certains jours ici en fait. Je sens que je vais aller faire un tour dans les allées du forum voir si il n'y a pas quelque chose d'interessant à y voir."
Mac Rack légèrement plus guilleret qu'il y a Cinq minutes. Il prit son armure de Conseiller, armure anti-magie confectionnée par l'Archimage Terluan lui-même.
Il était prêt, prêt pour sa balade journalière, celle qui lui prenait le plus de temps dans son emploi du temps d'ailleurs.
Il Descendit les escaliers de verre qui menaient au Grand Conseil. L'air était bon, il faisait chaud et pas n'importe quelle chaleur, une chaleur douce et vivifiante. On se sentait bien dans cette Corporation, on ne se sentait pas oppressé, détendu.
Mac Rack aimait bien vilipender les rues aux formes assez cocasses de cet édifice suprême. Il rencontrait des gens interessants dans certains quartiers plus ou moins fréquentables d'ailleurs. C'est même souvent qu'il s'arrêtait à l'auberge de "Croutte-On".
-"Hey Brick, comment va?
-Oh, tiens, mais c'est mon ami qu'es là! Bah écoute vieux, moi ça va là, je viens juste d'ouvrir t'es mon premier client
-Ah bah, vas-y envoie alors, la même que d'habitude.
-Ok, c'est parti!"
Mac Rack aimait cette auberge car elle donnait vu sur tout le siège de la Corporation. On y voyait ce grand centre dans lequel grouillait plusieurs centaines de milliers de personnes par jour. Il aimait voir cela de loin, ca lui donnait l'impression de se rendre compte que l'être humain est très paradoxal. Il est superieur aux animaux, soit disant d'ailleurs, et pourtant il se conduit comme eux. Le Siège de la Corporation ressemblait à une fourmilière dans lequel toutes les fourmis s'entretuaient. N'es-ce pas là assez paradoxal, nous êtes humains vivons comme de simples fourmis, sauf qu'en plus, nous n'avons pas la sagesse de nous entendre, nous faisons que nous entretuer.
"Je trouve cela assez cocasse tu ne trouve pas Brick?
-Si, c'est pour ça que j'foutrais jamais les pieds dans cet endroit. J'préfère mes vieux quartiers malfamés des Souls Sols. Au moins la bas tu sais à quoi t'en tenir, si t'a de l'argent sur toi, t'es mort. A la corporation on n'en sais jamais. On espère toujours trouver quelqu'un de suffisamment intelligent pour ne pas vous assassiner en public mais il n'arrive jamais. On ne sais jamais sur quel type d'aggresseur on va tomber. Que ce soit un violent qui veuille prendre les armes et organiser un duel, ou bien cet aristocrate miteux qui s'en prend à ton argent. Ou bien même sur un pirate qui t'attire dans un de ses pièges finement ficelé pour ensuite tout te voler et se barrer.
Y'a que des Démocrates à moitié pourris dans ce milieu là. Dans les Sous-Sols tout le monde est pourri, mais au moins tu sais pourquoi. L'argent est la seule chose qui pourrisse le coeur d'un homme dans les sous-sols. Dans cet endroit, ils sont tous pleins aux as. Les Chef d'Etats, les Majors de guerre, les Grands Généraux. Tout y est, le gratin de la société. De l'argent ils en ont des tonnes. Et pourtant ils sont plus corrompu que par chez nous. En plus de cette folie de l'argent, ils ont cette quête du pouvoir. Le Pouvoir et l'Argent sont les deux choses qui régissent leurs vies, toutes misérables au demeurant.
-T'emballe pas Brick, tu va pas me faire croire que de l'argent t'en a pas toi, hein? Et puis excuses moi, pour quelqu'un qui habite dans les sous-sols, avoir une auberge dans les jardins, c'est quand même la classe non?"
Et Mac Rack lui lança un sourire en coin, accompagné d'un clin d'oeil il se leva de sa chaise.
-"Salop, t'a pas le droit de le dire ça, c'est pas parce que mon affaire marche que j'suis riche."
Et Brick se mit à rire.
"-Bon allez, vieille branche, j'y vais. J'ai ma balade à faire."
Il commença sa promenade directement par le Siège. Il s'y passait bien peu de choses depuis quelques temps. C'est pourquoi il entendit facilement la voix de quelqu'un qu'il connaissait déjà dans une salle.
L'écran de transmission montrait que le sujet concernait Mac Rack lui-même.
Il pénétra dans la salle, et il vit, comme un roi, Lord Vraïm, sur son trône en train de faire un enregistrement.
Mac Rack ne voulu pas le déconcentrer pendant qu'il faisait son discours, apparemment celui-ci ne le voyait pas.
Il attendit donc la fin du discours du Lord.
C'est dès la fin de son discours qu'il se mit à rajouter, en rentrant dans la salle
"-Excusez moi Lord, mais il n'est nulle besoin de l'enregistrer, je suis ici.
Je vous ai entendu mon ami, malheureusement je n'ai pas tout saisi. Bien que celles-ci ne sont au final que des critiques bien placées, je vous remercie pour les éloges dont vous me faites grâce. Cependant, lorsque vous parlez de Wizard, vous faites erreur. Je n'étais que le numero 2 de l'Exploria à cette époque. Le Vrai Wizard c'était mon maitre, le grand Soul, je n'étais moi que celui qui a porté avec Soul le sang de la sphère. Nous étions deux à le porter, c'est le secret de notre réussite.
Vous l'avez cotoyé certainement autant que le Théran Azhar, vous comprendrez à quel point je suis son fidèle successeur. Formé, et même formaté par ce grand et noble chef. Bref, hormis cette erreur, je dois dire que votre discours est fort beau. Fort beau certes, mais sans queue ni tête. Mon ami, vous me faites là un caprice de starlette si je puis dire. En effet, vous m'accusez de choses dont je ne suis pas l'auteur, comment pouvez-vous vous monter la tête aussi facilement que ça. Il vous est revenu jusqu'aux oreilles que je voulais la guerre entre nous?
Quand ai-je pu profaner ces mots ubuesques? Je reste convaincu que cette personne a très mal compris mes propos et les as déformés à des fins qui l'arrangeaient. Ce qu'il cherchait, c'est semer la discorde. Et visiblement dans votre tête, apparemment crédule, la discorde est là.
Je n'ai et n'aurais jamais pu déclarer une guerre ouverte avec vous, sans en avoir un motif véritable. Pour quelles raisons me verrai-je forcé d'ouvrir les hostilités avec quelqu'un qui à partagés de grands moments avec les Seigneur Exploriens? Sachez que je suis suffisemment intelligent pour faire la part des choses, et jamais il ne sera question de guerre entre nous.
Maintenant pour ce qui est de votre alliance, oui, il est vrai qu'elle n'est pour moi qu'interrogation. Pour la simple et bonne raison que, j'ai confiance en vous, je sais que vous serez quelqu'un de droit. En revanche, c'est votre entourage qui m'inquiète plus. J'ai effectivement dit qu'elle pourrais presenter des risques hégémoniques si les choses n'étaient pas cadrées par les dirigeants d'une main de fer.
Le fait de dire cela fait-il de moi un criminel à vos yeux?
Je n'ai jamais trahit qui que ce soit jusqu'à présent, et il n'est pas question que cela commence. Comment pourrais-je estimer me regarder dans un miroir et être satisfait de ce que j'y voit?
Ce qui semble être pour vous une declaration de guerre n'est rien d'autre qu'une absurdité profannée à mon égard, à l'égard de l'Imperemus Galacte afin que vous cultiviez une haine envers vos amis. Vous êtes controlé, contrôlé par quelqu'un.
Je suis deçu qu'une personne aussi clairvoyante que vous ai pu croire un seul instant qu'un ancien porteur de sang puisse trahir un frère d'arme? A qui accordez vous plus de confiance? Entre un ancien compagnon dont les liens du sang sont tissés à jamais ou bien un frère qui joue avec votre karma?
Je ne peux m'en remettre à votre bon sens.
Ne gobez plus ces espèces de mensonges permanent que l'on essaye de vous faire croire. Agissez avec vos envies et votre façon de faire propre.
Sur ce, j'attends une quelconque réponse de votre part avant de reprendre ma ronde quotidienne."
Et Mac Rack s'assit, seul, sur un des milliers de fauteuil encore vide. Le coude sur la cuisse, la main autour des lèvres, il patientait. Il patienterait jusqu'a ce que le Lord fasse un signe.
-"Quelle plaie, ils sont en vacances, j'dois me farcir la paperasse de tout le monde.....J'les retiens ceux-là d'avoir tous pris des congés en même temps, ingrats!!!!!"
Mac Rack se mit à sourire.
"J'espère pour eux qu'ils se sont bien amusés, au moins"
Toujours ce rictus sarcastique au bord des lèvres.
"N'empêche que c'est fou ce qu'on peux s'emmerder certains jours ici en fait. Je sens que je vais aller faire un tour dans les allées du forum voir si il n'y a pas quelque chose d'interessant à y voir."
Mac Rack légèrement plus guilleret qu'il y a Cinq minutes. Il prit son armure de Conseiller, armure anti-magie confectionnée par l'Archimage Terluan lui-même.
Il était prêt, prêt pour sa balade journalière, celle qui lui prenait le plus de temps dans son emploi du temps d'ailleurs.
Il Descendit les escaliers de verre qui menaient au Grand Conseil. L'air était bon, il faisait chaud et pas n'importe quelle chaleur, une chaleur douce et vivifiante. On se sentait bien dans cette Corporation, on ne se sentait pas oppressé, détendu.
Mac Rack aimait bien vilipender les rues aux formes assez cocasses de cet édifice suprême. Il rencontrait des gens interessants dans certains quartiers plus ou moins fréquentables d'ailleurs. C'est même souvent qu'il s'arrêtait à l'auberge de "Croutte-On".
-"Hey Brick, comment va?
-Oh, tiens, mais c'est mon ami qu'es là! Bah écoute vieux, moi ça va là, je viens juste d'ouvrir t'es mon premier client
-Ah bah, vas-y envoie alors, la même que d'habitude.
-Ok, c'est parti!"
Mac Rack aimait cette auberge car elle donnait vu sur tout le siège de la Corporation. On y voyait ce grand centre dans lequel grouillait plusieurs centaines de milliers de personnes par jour. Il aimait voir cela de loin, ca lui donnait l'impression de se rendre compte que l'être humain est très paradoxal. Il est superieur aux animaux, soit disant d'ailleurs, et pourtant il se conduit comme eux. Le Siège de la Corporation ressemblait à une fourmilière dans lequel toutes les fourmis s'entretuaient. N'es-ce pas là assez paradoxal, nous êtes humains vivons comme de simples fourmis, sauf qu'en plus, nous n'avons pas la sagesse de nous entendre, nous faisons que nous entretuer.
"Je trouve cela assez cocasse tu ne trouve pas Brick?
-Si, c'est pour ça que j'foutrais jamais les pieds dans cet endroit. J'préfère mes vieux quartiers malfamés des Souls Sols. Au moins la bas tu sais à quoi t'en tenir, si t'a de l'argent sur toi, t'es mort. A la corporation on n'en sais jamais. On espère toujours trouver quelqu'un de suffisamment intelligent pour ne pas vous assassiner en public mais il n'arrive jamais. On ne sais jamais sur quel type d'aggresseur on va tomber. Que ce soit un violent qui veuille prendre les armes et organiser un duel, ou bien cet aristocrate miteux qui s'en prend à ton argent. Ou bien même sur un pirate qui t'attire dans un de ses pièges finement ficelé pour ensuite tout te voler et se barrer.
Y'a que des Démocrates à moitié pourris dans ce milieu là. Dans les Sous-Sols tout le monde est pourri, mais au moins tu sais pourquoi. L'argent est la seule chose qui pourrisse le coeur d'un homme dans les sous-sols. Dans cet endroit, ils sont tous pleins aux as. Les Chef d'Etats, les Majors de guerre, les Grands Généraux. Tout y est, le gratin de la société. De l'argent ils en ont des tonnes. Et pourtant ils sont plus corrompu que par chez nous. En plus de cette folie de l'argent, ils ont cette quête du pouvoir. Le Pouvoir et l'Argent sont les deux choses qui régissent leurs vies, toutes misérables au demeurant.
-T'emballe pas Brick, tu va pas me faire croire que de l'argent t'en a pas toi, hein? Et puis excuses moi, pour quelqu'un qui habite dans les sous-sols, avoir une auberge dans les jardins, c'est quand même la classe non?"
Et Mac Rack lui lança un sourire en coin, accompagné d'un clin d'oeil il se leva de sa chaise.
-"Salop, t'a pas le droit de le dire ça, c'est pas parce que mon affaire marche que j'suis riche."
Et Brick se mit à rire.
"-Bon allez, vieille branche, j'y vais. J'ai ma balade à faire."
Il commença sa promenade directement par le Siège. Il s'y passait bien peu de choses depuis quelques temps. C'est pourquoi il entendit facilement la voix de quelqu'un qu'il connaissait déjà dans une salle.
L'écran de transmission montrait que le sujet concernait Mac Rack lui-même.
Il pénétra dans la salle, et il vit, comme un roi, Lord Vraïm, sur son trône en train de faire un enregistrement.
Mac Rack ne voulu pas le déconcentrer pendant qu'il faisait son discours, apparemment celui-ci ne le voyait pas.
Il attendit donc la fin du discours du Lord.
C'est dès la fin de son discours qu'il se mit à rajouter, en rentrant dans la salle
"-Excusez moi Lord, mais il n'est nulle besoin de l'enregistrer, je suis ici.
Je vous ai entendu mon ami, malheureusement je n'ai pas tout saisi. Bien que celles-ci ne sont au final que des critiques bien placées, je vous remercie pour les éloges dont vous me faites grâce. Cependant, lorsque vous parlez de Wizard, vous faites erreur. Je n'étais que le numero 2 de l'Exploria à cette époque. Le Vrai Wizard c'était mon maitre, le grand Soul, je n'étais moi que celui qui a porté avec Soul le sang de la sphère. Nous étions deux à le porter, c'est le secret de notre réussite.
Vous l'avez cotoyé certainement autant que le Théran Azhar, vous comprendrez à quel point je suis son fidèle successeur. Formé, et même formaté par ce grand et noble chef. Bref, hormis cette erreur, je dois dire que votre discours est fort beau. Fort beau certes, mais sans queue ni tête. Mon ami, vous me faites là un caprice de starlette si je puis dire. En effet, vous m'accusez de choses dont je ne suis pas l'auteur, comment pouvez-vous vous monter la tête aussi facilement que ça. Il vous est revenu jusqu'aux oreilles que je voulais la guerre entre nous?
Quand ai-je pu profaner ces mots ubuesques? Je reste convaincu que cette personne a très mal compris mes propos et les as déformés à des fins qui l'arrangeaient. Ce qu'il cherchait, c'est semer la discorde. Et visiblement dans votre tête, apparemment crédule, la discorde est là.
Je n'ai et n'aurais jamais pu déclarer une guerre ouverte avec vous, sans en avoir un motif véritable. Pour quelles raisons me verrai-je forcé d'ouvrir les hostilités avec quelqu'un qui à partagés de grands moments avec les Seigneur Exploriens? Sachez que je suis suffisemment intelligent pour faire la part des choses, et jamais il ne sera question de guerre entre nous.
Maintenant pour ce qui est de votre alliance, oui, il est vrai qu'elle n'est pour moi qu'interrogation. Pour la simple et bonne raison que, j'ai confiance en vous, je sais que vous serez quelqu'un de droit. En revanche, c'est votre entourage qui m'inquiète plus. J'ai effectivement dit qu'elle pourrais presenter des risques hégémoniques si les choses n'étaient pas cadrées par les dirigeants d'une main de fer.
Le fait de dire cela fait-il de moi un criminel à vos yeux?
Je n'ai jamais trahit qui que ce soit jusqu'à présent, et il n'est pas question que cela commence. Comment pourrais-je estimer me regarder dans un miroir et être satisfait de ce que j'y voit?
Ce qui semble être pour vous une declaration de guerre n'est rien d'autre qu'une absurdité profannée à mon égard, à l'égard de l'Imperemus Galacte afin que vous cultiviez une haine envers vos amis. Vous êtes controlé, contrôlé par quelqu'un.
Je suis deçu qu'une personne aussi clairvoyante que vous ai pu croire un seul instant qu'un ancien porteur de sang puisse trahir un frère d'arme? A qui accordez vous plus de confiance? Entre un ancien compagnon dont les liens du sang sont tissés à jamais ou bien un frère qui joue avec votre karma?
Je ne peux m'en remettre à votre bon sens.
Ne gobez plus ces espèces de mensonges permanent que l'on essaye de vous faire croire. Agissez avec vos envies et votre façon de faire propre.
Sur ce, j'attends une quelconque réponse de votre part avant de reprendre ma ronde quotidienne."
Et Mac Rack s'assit, seul, sur un des milliers de fauteuil encore vide. Le coude sur la cuisse, la main autour des lèvres, il patientait. Il patienterait jusqu'a ce que le Lord fasse un signe.