Pandémonium Profane

[iwachika sakazusa]

Il pleut.

Sombre temps que celui recouvert de ces nuages grisonnant et se jouant du soleil.
Douce mélodie que le son de ces gouttes qui, de leurs notes harmonieuses créent ce chant magique, féerique et nostalgique aux cœurs purs.

Je pleure.

En mon fort intérieur, je pleure, ces chaudes larmes caressant mon visage le chemin pointant les abyme obscures, j’observe à nouveau ce temps, ces nuages, cette pluie battant le vent.
Ce vent, celui-la même qui de son habituelle et frénétique course nous rapporte de l’au-delà les nouvelles.

Je pleure.

Je pleure car triste est ma vision mélancolique d’un futur laconique.
Le futur, ce joyau de l’espérance me rappelle à un passé déjà devenu mythe voir presque enterré et oublié de ces êtres profanes de l’âme, que l’on nomme homme.

Alors, doucement je me réveille.

Le réveil de ce futur qui depuis toujours m’enivre, m’anime, m’entoure de sa douce rêverie me porte à, de nouveau, ouvrir mes yeux de feu à cet univers méprisable, grossier et ignominieux.

Il pleut…

Lentement l’averse qui me berce se fige pour que ainsi, des larmes de mon corps perdu, tous entendent le réveil et les pleurs de cet être autrefois maudit et dont le nom chuchoté au creux des oreilles des plus téméraires rendait tremblant tout rebelle.


Chaos…

Douceur éphémère que le mot chaos car c’est au cœur du pandémonium universel qu’est sa source et de cette pluie unique en Volcano, par cet orage qui, aujourd’hui fait rage, il renaît ce chaos hégémonique, ce pandémonium profane d’un futur chaotique.

Alors le monde et l’univers de son propre cœur pleure, il pleure du futur qui, par cette renaissance s’annonce, il pleure les messages que, de nouveau la brise porte en son sein.

Le vent…

Cette brise légère, fougueuse et parfois même dangereuse qui, de ses odeurs et senteurs vous porte, d’un bien lointain pays, le goût amer du sang des morts.

La mort, ce chemin funeste que tous un jour devront prendre menant ainsi aux deux portes du divin ou bien à son antonyme, du profane et de ses sombres entrailles.

Sombre…

Tout est si sombre, ce monde est devenu ombre, et celui qui, autrefois était Ombre Maudite, aujourd’hui, béni semble-t-il par la galaxie elle-même.
Alors du mal renaîtra la vie, du chaos reviendra les cris d’agonie qui, se faisant passant, feront de l’univers une âme meurtrie qui du Pandémonium, pâtira.
Mais de cet anéantissement, renaîtra la signification profonde de la vie et du sens profond de sa valeur à l’échelle du réel et du divin.

Alors oui, je me lève, moi Meneur du Chaos et du vent, de l’univers et des vies je me joue et me fait compositeur. Car nul ne peux fuir sa triste destinée qui pour tous finira sur ce même chemin, cette même route.

Pandémonium profane sera le nom de mon messager, ce messager fidèle et soudé qui, de son épée acérée, fera en cette réalité, vivre et revivre l’irréel chaos passé.

Voila donc que par votre appel je m’en viens seigneurs et, courtisans de votre vie je me ferais l’honneur de rester, car noir est mon retour et mortel sont le souffle et la vague qu’auront créé les courants du temps.

N’ayez crainte fidèles serviteurs car de vos vies sacrifiées seront récompensées en cette place à mes cotés en cet endroit que l’on nomme enfer et dont Lucifer, mon prédécesseur tenait les rennes.
Ayez foie, cette fois en la puissance de cette folie, de cette soif de sang qui tous nous habite car par elle reviendra les sens profonds déjà de tous oubliés que sont des mots tels que la vie, l’honneur et la vérité.
Soyez droit dans votre conviction à tuer pour mieux régner et de notre main de mort jouer cette mélodie qui du sang de nos victimes enivrera le monde des morts.
Jouer, mes fidèles et écoutez mortels, cette musique qui, de sa douce note, vous emportera dans les feux sacrés du pandémonium profane.

Qu’ils vous consolent ces êtres chaotiques réunis sous cette même bannière pour que demain devienne leur lumière. Alors ne luttez pas car pour finir, le dernier mot sera notre, puisque sur le chemin de la mort nous nous retrouverons.

Je vous retrouverai moi !

Pandémonium Profane.

Maintenant que je suis éveillé mes seigneurs, cessez de vous cacher et par ce jour acclamé le retour de cette tour ancestrale et maléfique qui, jaillissant du centre des feux de l’irréel, vous crie :

Pandémonium Profane.

Écoutez la cette douce voix, entendez à présent sa parole qui demain vous guidera unifiés en son cœur infernal. Que de vos morts futurs elle se délecte et se rassasie l’estomac car mortel est l’homme mais éternel restera le mal.

Ainsi, vous aussi levez vous, vous aussi rejoignez-nous, éveillez-vous et de vos larmes recouvrés cet univers infâme car nul n’est d’autre espoir que le Pandémonium profane…







De ces commandements tu te justifieras pour ta vie de servitude au tout éternel qu’est le Chaos


Que part ces mots, toi, puissant profane du pandémonium, puisses-tu trouver ta voix et ton chemin car suprême est la route qui te mènera par ces lettres à ta gloire et la gloire de la toute puissance suprême que le Pandémonium Profane.

Par ces phrases que tu lis tu t’engages à servir plus qu’un idéal. Par ces lettres gravées à tout jamais tu te prédestines à devenir le tout puissant messager du seul mot « Chaos » porteur en son sein d’une renaissance universelle que celle du sens de la vie.

Profane au divin tu deviendras car par ce chemin, tous finiront par venir et gloire sera notre message. De tes armes et larmes tu useras pour que demain soit le jour du Pandémonium Profane. De diplomatie tu seras le prophète pour que tous se soumettent.

Pandémonium est ton royaume, ce royaume ou tu seras attendu pour renaître des cendres de la mort que tu auras su semer de par ton monde. Car réel est le chemin qui te mènera à la gloire de cette vie que tu chéries de tes larmes.

Chaos est un mot mais seul le messager saura le faire respecter car par sa peur il s’instaurera comme maître de l’hégémonie. Alors, du commerce il se fera roi et des rois il se fera maître.

Nul besoin d’être prélevé au quotidien sur ses propres biens puisque de l’impôt quotidien tu te feras un passe droit. Saches le respecter car par ce don quotidien c’est à ton prochain que tu profites. Ne rejettes pas la faute sur l’autre mais excuses toi d’avoir failli en me promettant de finir par réussir.

Messager tu es et par ce nom de profane qui te nomme, tu te feras honneur d’honorer ton supérieur. Soumet toi à la tentation du mal et délivre toi du bien quotidien car profane est ton chemin.

Pandémonium est ton pays et par ce fait, tu te battras pour ces idées et ce à quoi il aspire.
Ainsi, peu seront mes messagers mais puissante sera leur destinée car par ces alliés unifiés renaîtra le pouvoir suprême des feux de l’enfer et de mon royaume devenu universel.
Pour choisir tes alliés tu devras te justifier et t’en remettre à la volonté de ton maître car seul lui, dans l’invisible, peut voir ce que toi, simple profane ne peut encore desceller.
Alors de tes conquêtes tu ramèneras pouvoir et gloire car par ta destinée à ta mort certaine, de la vie toute puissante tu te riras car renaissance du profane sera ma vérité.

Pour te diriger dans ta conquête, un seigneur je t’assignerais. Pour te guider dans ce réel, une Ombre t’éclairera. Pour tuer et imposer ta loi, un maudit te soutiendra. Pour ta gloire à toi profane, une Ombre Maudite, un Seigneur Noir je t’enverrais pour que par lui, ma vérité devienne réalité.

Pour t’exprimer, à genoux tu parleras car seul moi dois savoir qui m’est cher de qui me sert. Le regard pointant les Abymes de l’enfer tu te garderas car c’est elles qui viendront à toi te justifiant un regard droit et fier.

Lèves toi oh profane car aujourd’hui, par cette sombre lecture tu te dis messager car de ma volonté tu t’es accablé alors, ne crains plus rien, ni même la mort ni même la vie et de ton épée acérée tel l’immaculé renaissance, tu t’en pars prédestiné à la guerre du Pandémonium Profane.

Profane je te nomme et par ce titre, chevalier du chaos tu es et seras jusqu’à ce que de notre mélodie, l’univers tout entier résonne et pleure de cette beauté que tu auras su créer.
Profane tu t’appelles car à apporter le chaos et le mal tu te voues pour que de demain, tu jouisses de la résurrection que je t’offrirais.
Profane tu resteras car me quitter serait me déshonorer mais, peut être que dans ma bonté je te libérerai du nom de messager pour te faire chevalier solitaire et solidaire.

Pour me rejoindre, tu devras te présenter et me regarder de ton cœur obscur tout en me jurant à jamais ton allégeance. Car par ton serment, c’est de ma force vitale que je te donne pour vaincre dans ce réel les forces du mal que l’on nomme humain.