L'Écueil Onirique

Lieu de recrutement des Factions et Alliances

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Dox
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L'Écueil Onirique

Message par Dox »

A des parsecs de la Corporation galactique. Sur un satellite non-loin de Vertana, le cercle des Brumes Oniriques. Constitué de trois mères parties, il est le siège de l'alliance reine. La partie blanche tout d'abord, accueille les jeunes lapins en reconversion et leur enseigne les bases du Stozécisme. Plus haut, la partie rose est le coeur de leur société, partagée en trois salons principaux : l'Alcôve d'Acier, le Salon de Marbre et la Tour d'Ivoire ; elle est sans nulle doute la plus grande et la plus occupée. Au-dessus encore, l'Ogive de Diamant salle privée des Lapins bleus constitue à elle seule la partie bleue.
Bien en deçà de tout cela, loin dans ce qui fut autrefois les catacombes d'une lune corrompue, caché entre couloirs et oubliettes, au coin obtus d'une intersection débouchant sur deux culs de sacs : l'écueil onirique. A l'instar de ses frères de la surface ce salon privé est simplement simple, dépourvu de la pourtant habituelle myriade de portraits sur toile, loin des lustres luxueux valant pas moins deux canons à particules chacun et surtout dépourvu d'un bar digne de ce nom. Tous les lapins s'accordent à le dire : "ici c'est la misère, même pas de quoi boire ni s'foutre en l'air, à peine suffisant pour se taper la rombière.".

C'est dans ce lieu inaccessible à 93% de la population galactique que se déciderait l'avenir de l'univers.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

Khyrhyle, Magister des Naïadimes
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Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
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Dox
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Re: L'Écueil Onirique

Message par Dox »

En cette nuit de pleine lune, l'écueil était sobrement décoré, à défaut d'y croiser l'écho vous entendiez le sifflement strident de sa faucheuse scindant l'air, c'est ainsi depuis la nuit des temps, les dix sphères regroupées chantent inlassablement. Telle une histoire qui ne connait nulle fin, de près ou de loin, toujours leur immortalité fait planer sur cette galaxie une peur haineuse. Aujourd'hui rassemblées, bercées par les effluves d'une satisfaction presque enjouée, elles tournoyaient, levant un nuage de mana, foyer de ce chant apocalyptique. Une langue inconnue, des syllabes imperceptibles ; nul droïde, nul drone n'était en mesure de traduire ce qui semait l'insondable effroi. De mage en mage, passant par le Grand Conseil et même les quelques héritiers cachés des Shadowsong ; personne ne savait expliqué ce frisson de terreur qui, leur tranchant l'échine, transformait leur visage en un spectre inanimé.

Théran Azhar... Quelle ironie... Un gardien désirant notre pouvoir. Nous aurions du écouter l'Edar, l'humain déjà plus bas que terre, creuse encore. Jamais vous n'aurez le pouvoir de dompter la magie des dix enfants de dieux. Elle a toujours été la meilleure, même au devant de mages qui vous étaient cent fois supérieurs.

De nouvelles options se sont présentées. Maintenant taisez-vous.

Elles obéirent. Car s'il n'avait ni le pouvoir de les soumettre ni de les détruire, les séparer les ferait souffrir plus encore.

Immobiles et en lévitation autour d'un épais bloc de verre qui servirait d'estrade, chacune des dix sphères élémentaires attendait son nouvel hôte. A défaut d'être impatientes elles n'étaient dotées que d'une trop faible conscience pour s'imaginer un autre rôle, elles étaient ainsi disposées à entendre les ordres, comme elles l'avaient toujours fait, avec n'importe quel être doté d'intelligence. Elles n'en étaient pas pour autant insouciantes, elles étaient tout simplement indifférentes, mettant à disposition tout ce qui les habitait à quiconque saurait s'en servir quels que soient ses desseins les plus occultes.

Et en ce 53 Vertan 3727, elles serviraient les Brumes Oniriques et leur arsenal titanesque. Si dans la galaxie la tension rendait immobile... Dés lors elle affolerait les électrons.

J'avais demandé un représentant du Pandora, de l'Erkas, deux du Xhimo, un du Zylon, du Belis Corona, du Silraèhn, du Marmola ainsi que du Thorenyth.
Chacun d'entre-vous se verra respectivement assigner la sphère de Lumière, de Mort, de Ruse et de Glace, de Métal, d'E*u, de Terre, de Feu et de Bois.

J'aimerai avant toutes choses que chacun d'entre-vous fusionne avec sa sphère. Il est important que le halo magique qui émane de leur regroupement s'éteigne rapidement. Sans quoi le bourgeon ensanglanté que nous bichonnons risque de mourir avant d'avoir éclos.


Le phénomène de fusion était silencieux et indolore. Aucune manière universelle n'existait, chaque sphère s'adaptait à chaque hôte et seule la volonté de dépendait de la réussite de l'entreprise. Mais, pour tout le monde cela prendrait un peu de temps, alors décidé à captiver les esprits plus qu'à les laisser vagabonder dans un silence de mort, l'archimage Théran Azhar se posa sur la table de verre, en seiza. Synopsis de la situation, petite incartade sur un passé similaire et enfin un jeu de "questions-réponses", étaient à l'ordre du jour.

Bienvenu, Eclissi.
Vous savez, une organisation telle que la nôtre a déjà foulée ces terres. Des archimages, bien plus puissants que nous ne le sommes, à la tête d'armées bien plus impressionnantes ; mais au desseins très individualistes. Ils ne voyaient la gloire qu'au travers des médailles ennemies, arrachées aux costumes ensanglantés des populations qu'ils décimaient. Une fois la galaxie à leurs pieds, ils s'attaquèrent entre eux. La victoire revint au Nécrolia, mais ses frères et les Wizards étaient tombés. Les hautes sphères de cet état vertanien à la réputation aussi noire qu'une nuit d'hiver entrèrent alors en conflit. Fallait-il aider ceux qui s'étaient montrés fidèles ou continuer dans la même optique et régner seul ?
Leur chef, Théran Azhar, décida de continuer seul, j'ai décidé de continuer seul. Ce fut l'erreur de toute ma vie. J'y ai perdu mes seuls vrais alliés, le pouvoir m'a volé ceux qui m'ont depuis toujours protégés...
Je pensais les avoir tous perdus, jusqu'à vous. Aujourd'hui j'ai voulu que l'histoire se répète, je veux réparer mes erreurs. Je n'abuserai de mes pouvoirs, je ne désirerai deux sphères au lieu d'une. Je me contenterai de l'hypothétique sphère d'Esprit pour vous guider vers les méandres de la gloire, le panthéon de cette galaxie. Notre but n'est pas de suivre une quelconque éthique ou de nous astreindre à une nouvelle religion. Stozec est notre seul dieu. Et pour lui nous protègerons cette galaxie qui l'a fait naître.

Si vous êtes des hôtes, vous êtes des Eclissis. Et vous nous suivrez Stozec, l'univers et moi. Nous les sauverons du voile. Nous userons des sphères pour envouter la galaxie et la porter contre son unique oppresseur : le père d'Ékélia.


Certains étaient étonnés, le passé sordide de cet homme était le contraste parfait avec l'actuelle personnalité qu'il abordait.
D'autres au contraire semblait esquisser un sourire, "enfin la vérité", disait leur doigts tremblants d'excitation.
Et enfin une troisième partie avait lu la prophétie, ils savaient que leur tour était venu, ils savaient qu'ils allaient ici tout perdre, sauf Stozec et les Stozecans.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

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Neïdahra
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Re: L'Écueil Onirique

Message par Neïdahra »

Nyunia était parmi l'assemblée qui venait d'écouter le grand Théran Azhar. Elle faisait également partie des personnes étourdies par le contraste temporel de l'Archimage. Pendant sa harangue, la fille de la ténébreuse Impératrice se laissait distraire par le chant enivrant des sphères. Quel étrange phénomène qui lui était permit de contempler.

Elle fut la première à s'avancer, ses cheveux d'un blond très clair illuminés son visage long et paisible. Elle était grande et fine, habillée d'une simple robe noire comme sa mère en avait l'habitude. Une ouverture sur le côté laissait percevoir l'infinie longueur de ses jambes et remontait juste assez haut pour titiller l'imagination masculine. Elle mit un genou à terre et se perdit dans le regard de l'Archimage bien qu'elle se présenta.


« Noble Théran, je me nomme Nyunia, fille de l'Impératrice Lixia et de Neïdahra de la Croupe Cobalte. Je suis et serais la représentante du Silraèhn. Je suis et serais la porteuse d'une des sphères Élémentaires. Je suis et serais la maîtresse de la Terre. Je suis et serais une Eclissi. »

Elle inclina la tête, quelques mèches de cheveux tombèrent des épaules pour ainsi former une frêle barrière avec l'extérieur, elle faisait son sermon, devant les autres, mais surtout devant elle-même.

« Je jure de servir les intérêts de Stozec notre Dieu.
Je jure d'écouter la sagesse de notre guide Théran Azhar.
Et je jure solennellement de ne point tomber dans le vice du pouvoir et de son cercle infernal.
»


Dès lors de la prononciation du dernier mot, la sphère de Terre quitta la folle course circulaire qu'exécutaient dans une parfaite harmonie les sphères Élémentaires. Elle voleta jusqu'à proximité de son hôte, répandant quelques infimes particules de sable sur son passage. Nyunia se releva, la sphère lévitait juste devant son visage, à quelques centimètres... La boule s'agita et percuta la poitrine de la femme dans un halo luminescent aveuglant. Il ne dura qu'un dixième de seconde, cependant, Nyunia était couchée à terre dans une profonde léthargie.

Plusieurs minutes passèrent, bien qu'une volonté de fer animait l'hôte, il n'était pas aisé de recueillir un si grand pouvoir. Il y a quelques jours encore, elle sombrait dans l'anonymat et cette nuit, elle entrerait dans l'histoire.

Elle se réveilla en sursaut, mille et une images avaient défilé devant ses yeux, la sphère lui avait montré toute son existence durant ces quelques minutes qui frôlèrent l'heure. Elle se releva sous des regards interrogateurs, elle leur esquissa un bref sourire et pivota sur son pied gauche pour faire face à Théran, ses cheveux, qui lévitèrent par cette rotation, finirent leur course par un lancé de sable.


« Il me faudra du temps pour le contrôler... »

L'Archimage ne dit mot, mais n'en pensa pas moins. Elle leva sa main droite vers le socle de verre, ses yeux furent traversés d'une lueur et dix sièges de Terre sortirent un à un du sol à proximité des sphères, de Théran et de l'assemblée. Nyunia alla s'assoir sur le premier, le moins réussi de tous, tournant le dos aux sphères et à Théran, elle dévisagea chacun des futurs hôtes et commença de suite une profonde méditation, son siège s'est vu retirer les supposés accoudoirs pour qu'elle puisse se mettre en tailleur, les paumes vers le plafond, une boule imparfaite se formait et lévitait au dessus de ses mains, peu à peu, les imperfections s'effacèrent. Mais il restait suffisamment de défauts pour que plusieurs personnes aient le temps de fusionner.
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Cerrsae
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Re: L'Écueil Onirique

Message par Cerrsae »

Enfin...la voie du nouvel ordre avait pris place. Cerssae, toujours vêtu de sa robe longue, était dans l'hémicycle où se trouvaient déjà deux personnes. Sa capuche sur la tête, visage caché, deux lueures rouges voyaient le spectacle qui s'offrait en ce lieu. Une femme recevait à l'instant une sphère, la sphère de la Terre. L'instrumentalisation du nouvel ordre avait commencé.
Des chaises sortirent du sol, une nouvelle configuration de la salle se dessinait peu à peu. Cerssae faisait face aux dos des deux êtres.


<<Bonjour Théran d'Azhar, bonjour Nyunia.>>

Les deux personnes se retournèrent faisant à présent face à celui qui fut un Maître des Maîtres, déchu de l'éternelle vie.

<<Je suis Cerssae, un ancien Maître des Maîtres, déchu par ses anciens accolytes restés figés dans un monde devenu révolu. Je suis à présent le Maître du Zylon, membre du cercle des lapins roses des Brumes Oniriques. Je suis et serai le nouve*u porteur d'une des sphères, celle du Métal, composant froid comme la mort, maléable comme les Hommes, solide comme ma détermination. Je porte allégeance à notre Dieu, Stozec, qui a su me montrer le chemin de mon destin>>.

Quelques secondes plus tard, une sphère qui se trouvait dans ce cercle tournoyant, se détacha doucement de ses soeurs. Elle s'éleva vers le plafond de la salle, se positionna au-dessus de Cerssae. Elle brillait, brillait de plus en plus, une féérie de couleur s'en échappait; bleue, virant au jaune ensuite au brun...pour finir sa course éffreinée sur un rouge écarlate.
D'une vitesse vertiginante, elle descendait à présent vers le Zylonien. Le corps de Cerssae absorba cette sphère. Un vent violent prenait place faisant voler les poussières restantes.
et soudain...soudain la capuche de Cerssae fut projetée en arrière, laissant au public présent un spectacle inouï. Cerssae fut révèlé...un visage de mort, des os, aucune pe*u...un crâne...


<< Tel fut ma punition pour avoir enfrein une loi ancestrale aussi stupide qu'inutile. A présent, je suis prêt pour accompliur mon destin, notre destin.>>

Cerssae, fatigué par ce qui venait de se dérouler, car des énergies puissantes étaient en jeu, alla s'asseoir sur une des chaises, nouvellement créées. Il ferma les yeux un instant, il était à présent plongé dans des pensées...
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Lord Faust
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Re: L'Écueil Onirique

Message par Lord Faust »

Elzar Narhim poussa doucement le gamin vers l'avant. L'enfant, pas beaucoup plus haut que trois pommes et âgé d'une quarantaine de saisons ne disait mot et ne cessait d'observer les guirlandes qui les éblouissaient tous. Guirlandes naturelles de l'Ecueil, ce magnifique ouvrage divin pour leur seul plaisir. Leur petit plaisir rien qu'à eux. Comme toujours le politicien s'affichait avec un faible sourire froid et laissait sa main droite occupée par une coupe de bérychamp remplie aux deux-tiers. Elzar avait la tradition de la bienséance dans la peau. Il la respectait plus qu'il ne se respectait lui-même et c'était avec un infime plaisir que très rarement il ne se délectait de la liqueur, pourtant si agréable. Non il gardait sa coupe en main et comme tout homme de parole, sophiste et politique des grands jours, il jouait avec comme un forgeron joue de son maillet et des flammes de son four. Tout cela, Elzar avait voulu l'inculquer à l'enfant. En vain.

Pourtant, c'était lui qu'on avait choisi. Il n'en était pas jaloux, et même s'il savait ce sentiment cocasse, Elzar Narhim était le genre d'homme à sourire éternellement. Un sourire défait de plaisir, voire même de sentiment, sinon la volonté d'une rentabilité de toute chose, de l'efficacité de quelque opération que ce soit. C'était aussi pour cela que Théran l'appréciait et que Faust dans son immense bonté, l'avait accueilli sur les grandes terres du Xhimo. Pour faire de lui un homme de bataille et de conflits.

Aujourd'hui un père.

Bonjour à tous.

La voix fine de l'enfant les surprit.

Mon nom est Ephnel. Divin adorateur de Stozec, résidant du Xhimo. Et nouvellement porteur de la Sphère de Glace. Ah. J'ai dix ans. Je ne crois en personne ici, je ne suivrais personne ici, je ne parlerais à personne ici. Toute mon attention est pour Stozec, et pour personne d'autre, sinon son porte-parole.

Elzar pensa à Théran. Il l'espérait de tout coeur. Ephnel avait toujours été cet enfant improbable, à l'imagination débordante, à l'intelligence étrangement complexe et à la maturité décomplexé par un fanatisme religieux exacerbant. L'enfant n'avait jamais eu d'autre enseignements que celui qui descendait d'un droit divin. Et si peu le crurent dans ses premières années, tous se rendirent compte un jour qu'Ephnel n'avait pas besoin d'eux.

Mais qu'un jour tous auraient besoin de lui. Pourquoi cet enfant ? La providence le leur dira.

Ephnel jeta un oeil malin à ses frères et insista sur Théran. Son sourire s'éteint dans un silence méfiant. Un silence songeur dont il se détacha très vite...
Stanford
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Re: L'Écueil Onirique

Message par Stanford »

Il s'appelle Tani

Hier encore il avait dix ans; avant-hier, naguère il était orphelin.

Ma mère, ma sœur, mon amante , ma vie , Que m'as-tu fait ? Qu'avons nous fait?
Lilas la rouquine n'était plus qu'une vieille femme aigrie, une amante délaissée, un mirage, un rien.

C'est à lui de s'avancer maintenant dans l'arène. Sa lignée est maudite, lui-même l'est aussi. N'importe si c'est de son fait, cela est inéluctablement, inexorablement.
Ses cheveux noirs bouclés forment l'auréole sombre de son visage d'ange déchu. Un bandeau couvert de pierreries, gemmes scintillants qui attirent le regard avant de le repousser dans l'horreur, sur son œil gauche, Dans l'orbite droite une gemme mauve irradie de maléfique aura. Son visage mat s'agrémente d'un croissant d'argent. Des mondes s'y font et s'y défont pour toujours et à jamais ignorés.

Mais pour l'heure il ne s'agit de son histoire. Dans le palais des origines , il a reçu une convocation, sa convocation; le voilà prêt lui aussi. Il est Stozecan, par nature et par droit. Il est jeune, il a la vie devant lui et l'aliène à Stozec, à Théran, à l'idée chimérique du renouveau, pour que demain soit, pour qu'hier ne serve plus qu'à chanter des futurs improbables.

Des sphères en lévitation, un chant improbable parlait d'avenir à ceux qui déjà portaient toutes les ombres et tous les vices. Et lui même, ...?

Bonjour Tani le deuxième représentant l'ultime du Xhimo, un regard pour Elzar Narrhim, une moue étonnée pour l'enfant. Lui n'avait si peu vécu de cette enfance,

Il s'avança, elle vint à lui, sphère de la ruse, et déjà des cheveux de jais d'étranges étincelles jaillissaient tandis que la sphère la couleur rouge virait à l'indigo. Et la symbiose se fit unique éblouissante. IL était prêt à accomplir sa destinée. L'œil sous le bandeau vibrait d'obscurs frémissements, l'avenir se conjuguait en noires certitudes et demain déjà était hier. Il y eut des instants, des siècles, puis le néant.S'il déchiffra demain, hier était encore trop incertain pour y trouver quelconque réconfort.
Et enfin lui au milieu des autres. Plusieurs et pourtant un seul, une destinée unique pour tous un destin impossible sans chacun.

Théran, mes frères, me voici prêt pour l'ultime chevauchée, je suis le porteur de la sphère de la ruse, celui de l'esprit toujours mon guide sera

Il s'assit et attendit, une flûte à la main jaillissant lui apporta le breuvage amer de la prochaine victoire. Une voix douce chantait à son oreille des bercements d'oiseaux. Ils était là et pourtant. Jamais présence n'avait paru si ténue, jamais porteur d'espoir tant tragique
Boostée par Dark-Angel et Spatouille. Comme promis ma flotte arbore leurs drapeaux.
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