Les Hérétiques

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Althéa
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Les Hérétiques

Message par Althéa »

LES HÉRÉTIQUES

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Histoire :


Légers, légers, légers, restons légers …
Ne laissons rien nous affecter, entamer notre joie de vivre, gêner nos distractions.
Légers, légers, légers, restons légers …


Applaudissements ! La foule est en délire !

J’ai trois armées !!!

Cadet Rousselle a trois armées qui n’ont ni mage ni guerrier
C‘est pour charmer les demoiselles et pour poutrer quelques tourelles,
Ha Ha ha oui vraiment cadet Rousselle est un méchant !

Moi ! Moi, je suis plus méchant que lui, la mienne est plus grosse !!!!!!!

Hooooooooooooooo

La foule exulte…

Je le prouve, je tire un coup, deux coups, trois coups, quatre coups, cinq coups ...

Menteeeeuuur !!!!!
Crie la voix ironico-dubitative d’une femme dans la foule de plus en plus excitée et qui hurle de plus belle.

Un coup de tonnerre, un éclair claque, brillant, violent dans la chaleur de la nuit ; La foule stupéfaite redevient silencieuse, quelques grosses goutes de pluie explosent ça et là.

La femme habillée de lumière saute sur l’estrade, son visage scintillant de paillettes d’or, peint des couleurs les plus invraisemblables, s’estompant du jaune vif au violet profond en passant par l’orange éclatant, se tend vers le ciel, ses bras se lèvent, son corps se meut en une danse sauvage, elle ondule comme agitée d’une force étrangère et elle crie : Nooooooooooooooooon !!!!

Et la pluie s’arrête, un soleil lumineux descend peu à peu vers la foule qui regarde le miracle, subjuguée.
Il tourne sur lui-même de plus en plus vite éclairant les visages anonymes de rayons multicolores, saccadés, hypnotiques.

Les tambours se mettent à battre inondant la salle de leurs sonorités puissantes, de leurs rythmes lents invitant la foule à scander les notes simples et pures d’un hymne universel, sauvage et fondamental.
Les corps synchrones bougent suivant la musique, un chant s’élève, venu du fond des âges, issu de la nuit des temps, bam, bam, bam comme un cœur qui bat, ça résonne dans les corps jusqu’au tréfonds des âmes.
Dans la masse d’hommes et de femmes soudain un bras s’élève, la main tient un briquet et une flamme jaillit, puis deux, puis trois, puis des milliers et une constellation de lumières s’allume soudain comme la promesse d’un espoir, se déploie, s’anime et prend vie.

Le mouvement se soude, se fond, s’agrège, c’est une vague de fond, qui roule et crie sa puissance. Elle est vive et dangereuse, légère, si légère et si forte à la fois.

Soudain la vague se divise sur une immense silhouette grise qui surgit du fond de la salle.
L’homme vêtu d’une bure grisâtre tient à la main un bâton, il le brandit au dessus de sa tête comme si sa vie en dépendait ; Son visage est décomposé par la rage, sa colère explose de ses yeux exorbités qui roulent comme dans un délire immense.
Il crie, non il feule, comme une bête, comme la monstruosité qu’il est.

La foule s’écarte pendant qu’il s’approche de l’estrade et se referme derrière lui comme la mer immense derrière un Dieu fuyant l’inéluctable.
Arrivé au centre de la salle, la créature hurle, un cri guttural, profond, arraché au fond de son être …

Hérétiques !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


La foule gronde comme si elle était animée d’une vie propre, distincte des gens qui la compose, comme si elle était elle même une créature autonome douée de vie, mouvante, effrayante et déterminée.

L’homme avait jeté sa malédiction, il allait subir la vengeance d’un peuple entier qui se refermait sur lui comme une chape de plomb.
Lorsqu’il comprit qu’après s’être éloignés instinctivement de lui, les hommes et les femmes se rapprochaient à nouveau, le visage menaçant, les yeux plein de colère, les lèvres retroussées sur des canines prêtes à mordre jusqu’au sang pour sauver leur rêve.
La rumeur, la fureur et la rage montèrent en un bruit sourd qui satura ses oreilles et qui couvrit son cri de panique, il n’y aurait aucune pitié et il l’avait compris.
Le corps de l’homme s’éleva vers les cieux projeté par la foule furieuse, il retombait et à chaque fois remontait plus déchiqueté, vêtements déchirés, corps broyé, membres arrachés dans des jaillissements sanglants et puis soudain plus rien, la masse se referme sans qu’il ne reste rien de l’homme outré.
Les tambours n’ont jamais cessé et la danse lente de ses hommes et de ces femmes brandissant les dérisoires flammes qui ajoutées les unes aux autres formaient plus d’étoiles scintillantes que la voute céleste elle-même, reprit, lancinante.
La femme oiseau continua sa danse, le guerrier brandit son poing.

Au Soleil
M’exposer un peu plus au soleil
Au soleil
Quand le cœur n’y est plus
Bruler ce que l’on adore
Mais réchauffer son corps …




Charte :

PROLOGUE


«Ils n’ont pas de charte, ils n’ont qu’un chant » (Adéus l’Ancien, Psaume des Psaumes, verset 8 )


Les hérétiques ce nom est le leur. Non qu’ils le prirent, car prendre un nom n’a pas de sens, ce n’est que vanité, mais parce qu’il leur fut donné ; Donné par ceux qui les craignent, par ceux qui doutent, par ceux qui croyant se terrer dans l’ombre s’y enterrent étreints par la crainte et l’obscurantisme, ceux aux yeux desquels, la légèreté n’a pas de sens.
Ils ne forment pas un groupe d’individus, ils sont un élan, un mode de vie, une façon de voir les choses hors des sentiers battus. Ils ne sont pas un dogme, ils sont un espoir.
Ils sont un courant où tous se retrouvent en un seul, où l’onde se reconnait en chacun et elle coule sereine ou bouillonne en remous.
Ils sont à la fois uniques et multiples.
Ils sont uniques dans leurs actions, leurs idées, l’expression d’eux même mais multiples dans leur attachement à leur rêve de légèreté, de rire et de cruauté, dans leur attachement au détachement qui est la fleur de paradoxe dont le parfum les enivre.

ORIGINES

Ils sont fils d’une histoire qui vient du fond des temps, résonance curieuse qu’ils sentent dans leur sang, ils vivent et se souviennent du flux qui les porta pour ne pas s’abimer dans un mortel combat.
Seul l’instinct de survie, qui fait durer les races, les pousse dans la course, fait que les autres passent sans laisser dans l’histoire les traces de leurs pas, les leurs sont millénaires sans connaitre trépas.
Si du saint élixir longtemps ils abusèrent, c’est pour rester fidèles à la légèreté, qui fait que les bulles légères les conduit au sourire, vers les amusements et vers les distractions, plutôt de vouloir laisser à l’univers le souvenir difforme de quelque hégémonie, ils préfèrent ripaille et ils en sont bénis.

Qu’ils se découvrent altruistes ou dans la cruauté de tous temps leurs combats ont martelé l’histoire et toujours la parole est venue sublimer ce qu’ils avaient trouvé au fils de leurs épées.
Ils sont de vieilles âmes qui remontent le temps chaque fois que les faits requièrent l’expérience, ils sont des voix sonores qui chantent les instants pour transcender l’assaut et les faire sortir vainqueurs d’une défaite comme d’une victoire.

ÊTRE HERETIQUE


Être hérétiques ou ne l’être pas, ceci n’est pas un choix, seuls le sang et l’esprit parlent, on ne peut le devenir seulement en le voulant ou en le demandant, on ne peut le devenir que si l’esprit chante à l’unisson des autres, si on connait l’onde et qu’on lui appartient, si dans l’adversité on sait rester serein et si de tous nos doigts on sait serrer le poing.
Alors et seulement on sera reconnu des siens et si à leur appel vos âmes s’abandonnent, c’est que vous serez ce que nous sommes, ceux qui diront tout haut ce qu’il convient de taire puisque rien d’important ne peut ternir nos terres. Vous vous sentirez neufs dans la légèreté d’une existence saine au plaisir retrouvé.


VIVRE L’HERETISME


L’héretisme c’est la fratrie des âmes. Nous sommes du même sang, nu est le dos sans frère. Nous savons exister par nous même et accepter nos différences mais s’il en née l’occasion nous saurons former l’onde qui, du haut de la montagne, en minuscule ru, vient se trouver grandi par les flots de bien d’autres pour devenir le fleuve qui irrigue la plaine et fait pousser l’honneur au gré de ses combats, pour préserver la légèreté et fêter ses conquêtes dans un flot pétillant, sans pleurer des armées qui pour la guerre faites ont enfin existé.
Les hérétiques sont les gardiens d’anciens Dieux oubliés, sortis de notre monde depuis éternité, faunes vengeurs, Bacchus déifiés, ils ont cédé le pas à une trinité qui n’est que lourdeur, aigreur et vanité. Il est temps de chanter les anciens retrouvés.
Ils s’armeront de rires, de frissons mais aussi d’insouciance pour repousser le triste et morne opus dei qui sur la galaxie tend un filet maudit.


LES OBJECTIFS DE L’ALLIANCE


Les Hérétiques n’ont pas une tendance naturelle à favoriser les regroupements car l’héretisme est plus un mode de vie qu’un mouvement affiché. Certains d’entre eux vont pourtant le faire pour favoriser l’activité événementielle qui permet de lutter contre l’ennui et la morosité. Ce socle commun leur permettra de mettre en place tous les moyens de lutte contre ceux qui viendraient à porter atteinte à leur bonne humeur, à la légèreté, et aux dieux anciens qui s’expriment par leur voix.


LES GRANDS HÉRÉTIQUES



Le Mouvement Hérétique est conduit par le chant des quatre guides ancestraux et un Grand Témoin, le peuple du Karnowhel :

- Celui de Darkness Fils de Sheptal qui crie, abondance, bombance et libations, dieu de la fête qui préside au rire, aux grands rassemblements. Il se fait entendre par la voix du peuple du Fullbuster qui donne le rythme du chant.

- Celui de Platinea Mére d'Ethel, déesse fantasque de la parole, de la musique et de la culture. Elle est omniprésente, de la berceuse aux chants cruels des guerriers, tout au long de la vie des Hérétiques. Elle s’exprime par la voix du peuple de l’Haize Rakis qui donne la mélodie du chant.

- Celui du Mikanésia, qui domine le jeu, tout ce qui fait que l’on s’amuse et donc aussi la cruauté. C’est lui qui inspire le souffle guerrier des hérétiques. C’est ce peuple qui porte sa foi et qui donne sa force au chant.

- Celui du Platin, dieu, du jour, de la lumière mais aussi, des flammes, des irruptions volcaniques et des explosions. Il domine le feu qui brille dans les yeux des hérétiques et il est présent par l’intermédiaire du peuple de l’Aegyptia qui donne au chant son intensité.
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