Les Récits d'Alteizo

Ici sont chroniquées les histoires des Etats et de leurs dirigeants

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Alteran
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62 Vertan 3733

L'individu s'était réveillé, lié à un des sièges du cockpit. Althéa avait rebranché le composant dans le croiseur et le courant avait été remis. La chaleur refaisait surface. Le froid commençait à reprendre son rôle dans le solar. Je me présentai devant l'inconnu, et commençai à lui poser des questions. Bien entendu, il fallait pas s'attendre à ce qu'il soit loquace au début. Je lui présentai alors la durite de refroidissement afin de lui montrer que j'étais tout aussi bien prêt à lui congeler un membre pour le lui briser ensuite. D'habitude, je ne me montrai pas aussi froid mais nos vies étaient en jeu. Je ne pouvais pas attendre.

Après quelques minutes, il décida de parler. Au début il n'arrêtait de dire que s’il disait quoi que ce soit à propos de la mission, ces personnes allaient le tuer. Ma foi, je lui prévenais que si ces personnes n'étaient pas làpour l'assassiner, j'étais très bien disposé à le faire, tout en le menaçant avec la canalisation de refroidissement. Même si je jouais la carte du bluff, le vieux bonhomme me croyait assez sérieux pour le faire. Il m'indiqua par un geste de la tête qu'il était prêt à se mettre à table. Je lui demandais alors ce qu'ils étaient venusfaire ici et pourquoi nous nous étions retrouvés dans ces caissons de stases. Il commença à déballer tout ce qu'il savait.

Il dévoila d'une voix rude mais passionnante ce que les siens complotaient. Le véritable but du voyage était de trouver la "Mère", prononça t-il. Althéa et moi avions, apparemment, saboté l'appareil afin que le solar ne termine pas sa mission. Ils nous ont congelé afin que l'on ne puisse plus interférer dans leurs affaires. Ils comptaient nous tuer plus tard. C'est d'ailleurs l'ordre qu'avait reçu cette personne âgée. Il m'avait décongelé en premier afin de s'occuper de moi avant Althéa. Mais ça n'avait pas été aussi simple, confirma t-il. Je répliquai à celle-ci, d'un ton humoristique, "C'est bien de se sentir désirer parfois". Elle n'esquissa aucun sourire, juste un léger sourcillement. Je repris alors l'interrogation, mes bras croisés contre mon torse, tenant encore le tuyau en main. Je lui demandaice qu'était bien cette "Mère" dont t-il me chantait. C'est alors que je fus surpris. Apparemment, le voyage était à seule fin de trouver un corps et de le ramener. Afin de procéder à une expérience scientifique, dans un des astéroïdes d'Alteran. Expérience qui, vraisemblablement, venait de débuter et était presque achevée. Je m'exclamai brusquement afin de lui faire cracher le morceau à propos de cette expérience. Il ne voulait en dire plus. En l'occurrence, ces personnes lui faisaient plus peur que moi. Il rajouta seulement que ce corps était vieux de plusieurs millénaires et qu'il était unique en son genre. Je présentai la durite de refroidissement devant lui, et la lâcha à ses pieds. Celle-ci ne dégageait aucune substance glaciale. Le vieux fit un geste en arrière, levant les jambes comme s’il était en position fœtale sur le siège. Il finit par remarquer qu'il n'avait aucune raison d'avoir peur.

Maintenant que nous avions nos réponses, ou du moins une partie, il fallait qu'on se rende sur cette astéroïde. Mais seulement voilà, depuis 36 ans, la planète volcanique avait dû changer. Il nous fallait trouver un moyen de retrouver la trace de cette météore. Althéa se présenta aussitôt devant l'individu maintenu au siège. Elle lui demanda dans quel poste avait-il reçu l'ordre de nous supprimer. Celui-ci montra l'écran derrière lui, sur lequel était transmi les ordres. Au début je ne voyais pas où elle voulait en venir. Elle m'expliquait avec euphorie que si le message avait été envoyé depuis leur station orbitale, nous pouvions retracer le signal et retrouver leur base. Elle m'impressionnait. Je lui fis une réflexion sur son intelligence. Elle dégagea un "Merci" avec un grand sourire. Elle me fit une toute autre réflexion sur le fait que parfois, il m'arrivait d'être habile. Je lui répondis avec un ample "Merci" sarcastique. Elle commença à tapoter sur le clavier du moniteur, franchissant certaine barrière de sécurité et retraça l'appel.

Nous étions prêts à rentrer chez nous. Les moteurs du croiseur ronflaient et les inhibiteurs inertielles étaient activés afin de prévoir la sortie atmosphérique de la planète glacière. J'enclenchai ma ceinture, Althéa fit de même. J'étais confortablement installé dans le poste du pilotage, Althéa préparait les calculs du bon hyperspatiale à vortex. Les portes du hangar s'ouvrit au dessus de nos têtes, j'inclinai le vaisseau vers la sortie et commençai l'extraction. Nous étions légèrement ballotés dans le croiseur. Je me tournai vers Althéa et lui demandai tout enjoué "Sujet au mal de mer?". Peu après, nous étions dans l'espace. J'empoignais la manette des gaz avec vigueur et la basculait vers l'arrière. Cette fois, nous quittions cette planète en quête d'autres réponses.
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Alteran
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63 Vertan 3733

Je m'approchais de leur base spatiale. J'évitais de ça, de là, les astéroïdes qui se baladaient un peu partout. J'apercevais aussi des débris de coque de vaisseaux. De nombreuses batailles spatiales avaient eu lieu pendant notre sommeil. Je commençai à avoir peur à l'idée de savoir ce qu’avait pu devenir bon vieux état d'Alteran. Mais notre mission était de pénétrer cette station orbitale. Encore fallait-il savoir comment faire. Dès qu'on s'approcherait, il n'hésiterait sûrement pas à nous descendre. Nous devions entrer sans être repérés. Sans doute qu'il fallait émettre un signal, un mot de passe signifiant que nous n’étions pas une menace pour eux. Mais dès qu'on serait à l'intérieur, ils fouilleront sans doute le vaisseau. Rentrer en force? On pourrait ne pas survivre, et un bouclier magnétique entourait sans doute l'astéroïde. La base n'était pas loin d'après les moniteurs de surveillance. Et Althéa confirma qu'un champ de force protégeait celle-ci. Nous n'avions pas énormément de solution.

Le plan semblait simple, mais dans cette simplicité la confiance devait régir entre nous et le vieux. Pour ça, la menace marchait tout aussi bien. Je lui fis remarquer que s’il nous dénonçait, on pouvait bien le réprimander pour nous avoir tout balancer sur leur plan machiavélique. "Si on meurt, tu meurs" lui avais-je annoncé. J'avouais bien volontiers que ce plan était risqué mais nous n'avions pas le choix. Nous devions absolument découvrir ce qu'il se passait dans cette base. Je pris un pistolet que je planquai dans ma veste. Nous nous cachâmes sous les revêtis métalliques du vaisseaux, dans un des couloirs. Le vieux referma la plaque. Il s'agissait d'une sorte de compartiment de contrebande. Plusieurs minutes s'écoulèrent. De nombreux pas claquèrent sur cette plaque métallique. On entendait parfois certains officiers discuter qui semblaient fouiller le vaisseau comme nous l'avions prévu. Ça faisait bientôt des heures qu'on se trouvait dessous. On cuisait littéralement à l'intérieur.

Puis, le sol se dérobait au dessus de nous. Je pris le flingue de ma veste et visa le personnage qui se trouvait au dessus de nos têtes. Il s'agissait du vieux. Les officiers s'étaient retirés et tout semblait tranquille. Je sortis rapidement de cette planque. On aurait dit une cocotte minute tellement il faisait chaud. Maintenant que nous avions réussi notre entrée, nous devions fouiller la base sans nous faire repérer. On venait de faire le plus facile et on n’était pas prêt de sortir de l'auberge. Je commençai à descendre de la passerelle. Althéa me suivait de prêt suivi du vieil homme. Elle demanda d'ailleurs à celui-ci où se trouvait ce corps. Comment pouvait t-il le savoir ? s'exclama-t-il. En l'occurrence, nous allions devoir avancer à l'aveugle. Cela ne me plaisait guère. Une idée me traversa la tête. Il nous fallait nous déguiser afin de ne pas se faire repérer. C'est alors que je demandais au cinquantenaire de m'indiquer le chemin des vestibules afin de pouvoir nous dissimuler à la foule de soldats qui se présentait dans le hangar. Il nous indiquait que dans le croiseur se trouvaient des uniformes militaires. Il ne pouvait pas nous l'indiquer avant cet arriéré lui fit remarquer, tout en l'observant du coin de l'œil.

Après être passé dans le vestibule, nous commençâmes à sortir de l'appareil. Je regardais Althéa et lui fit remarquer qu'habiller comme ça, elle ferait une parfaite méchante. Celle-ci resta sérieuse et continua d'avancer. Elle avait raison, il nous fallait être discret. Il nous fallait maintenant chercher ce corps et des informations lui concernant.
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Alteran
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64 Vertan 3733

La visite s'annonçait lente et douloureuse. Les haut-parleurs de la base n'arrêtaient pas de hurler. Soit pour appeler quelqu'un, soit pour annoncer une approche d'un aéronef. J'avais l'impression de tourner en rond. Un labyrinthe spatial cette foutue base orbitale, protestai-je. Dès lors nous empruntâmes un virage et au bout de celui-ci, nous trouvâmes une femme. Elle était en train de donner des ordres à des soldats. Elle paraissait importante. Nous nous sommes mis à la suivre. Le vieux semblait savoir de qui il s'agissait mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus.

Cette inconnue s'engagea dans une salle. Celle-ci était entourée de vitres et au milieu se trouvait le corps. Des chercheurs se tenaient autour. J'aperçus alors une salle au dessus, servant de salle d'observation. Je l'indiquai à Althéa. Ça semblait être l'endroit parfait pour découvrir les réponses. Cependant, elle devait être bien gardée. Approchant de la salle, je bombais le torse et indiquais au gardes qui se trouvaient devant qu'on était la relève. Coup classique, ça marchait tout le temps dans les films. Les gardes obéissaient et s'empressaient de nous laisser le poste de surveillance. Dès que les gardes prirent l'embouchure du couloir, nous entrâmes rapidement. Je pris un siège, Athéa fit de même et commença à farfouiller dans l'ordinateur.

Le corps avait reçu une incroyable source d'énergie. C'était phénoménal. Aucune source ne se rapprochait de celle-ci tellement cette énergie semblait inépuisable. Que pouvait elle bien être cette énergie? Et pourquoi dans ce corps? Mais cette fois, il semblait plus compliquer de passer les barrières de sécurité. Avec 36 ans d'avancer technologique, les systèmes de sûreté avaient bien évolué. Cela allait prendre quelques heures et d'ici là, des troupes pouvaient à tout instant rappliquer. Je fouillai alors les dossiers posés sur les bureaux et débutaient leur lecture. L'ancienne méthode doit toujours fonctionner. C'est alors qu'un des supports me disait quelque chose. Celui-ci fessait mention de la source d'énergie. Elle semblait rare et maintenir cette source d'énergie à son maximum semblait prendre quelques jours. Et la transférer dans un corps semblait particulièrement dangereux pour l'installation. Une explosion cataclysmique pouvait s'engendrer de cette énergie et détruire tout sur son passage. C'est pourquoi ce corps semblait spécial. Son organisme pouvait absorber une importante source d'énergie et décupler ses facultés. Mais qu'elle était le but de ce corps? Voulait t-il en faire une super arme?

C'est alors qu'une troupe de soldat franchir la salle. Ils pointèrent leurs armes sur nous. Ils engagèrent des tirs sur le vieux. D'un geste, je pris mon arme dans ma veste afin de riposter. Hélas, je ne puis lancer aucun coup de feu. Je reçus plusieurs tirs à l'abdomen et m'écroulais littéralement au sol. Je me sentais partir. Mes yeux se fermaient doucement. Je portais mon dernier regard sur Althéa. Elle levait les mains en l'air. Cependant, les soldats appuyèrent sur leurs gâchettes et sous des nouveaux tirs, Althéa s'écroula. J'ordonnais à mon corps de me lever afin de lui prêter assistance. Mais il semblait trop tard. Mon corps refusait de se lever et mes yeux se fermèrent complètement. Je sentais le froid m'envahir, me rappelant les jours que j'avais passé sur cette planète glacière. Et rapidement, je ne sentais plus rien. Puis le noir, l'obscurité totale. La fin était là...
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