La Suprématie du Molky
Publié : 20 août 2015, 20:36
-Apaisé....Apai...A..Apaiséééé...
Aucune résonnance. Aucun parasite. Le son était parfait dans cette salle de méditation. On n’y entendait que la voix du maître Norg, dans la posture du lotus, suivit du silence. Le silence, c'est ce que le maître aimait par dessus tout. Il se mettait à répéter plusieurs fois ce même mot. Soudain, on entendit des pas. C'était un genre de trottinement. Des sandales faisaient vibrer le parquet environnant, troublant rapidement la zénitude de Norg. Les mains jointes, il cassa le lien et s'appuya sur le sol en s'exclamant :
-Que l'auteur de ses satanés bruissement veuille cesser !
Le silence reparut brutalement. Il reprit sa position, joignit ses mains à nouveau et reprit l'apaisement. Tout à coup, les pas se remirent à vibrer. Et cette fois, on entendit une fille se mettre à chanter :
-Il était un petit chasseur ! Il était un petit chasseur. Qui n'avait ja-ja-ja jamais décollé !
-Faith ! Je te jure que si tu n'arrêtes pas de pousser ce genre de chansonnette ridicule, mon 42 va décoller ! Je préfère te prévenir.
-Il faut vous ménager père. C'est ce que mère vous dit tout le temps.
Il s'agissait de la fille de Norg. Elle ne dépassait pas la dizaine d'année. Avec un long soupir, Norg s'approcha de sa fille et s'accroupit devant elle. Il lui prit les bras et l'approcha de la baie vitrée. Il lui présenta, d'un grand geste de la main, la grande ville devant eux et prononça d'une voix captivante :
-Tu vois ça ma chérie ? Tu vois toutes ces tours qui s'étendent à pertes de vue ? Tu vois l'horizon au loin ?
Faith se mit à secouer la tête de haut en bas et demanda aussitôt :
-Dis papa ? C'est quoi un l'horizon?
-L'horizon. Et bien l'horizon, c'est une ligne qui sépare la terre du ciel. Ceci, tout ça et même en dehors de cette limite t'appartiendras un jour.
-Comment le ciel peut nous appartenir? Tu dis n'importe quoi père...
-Et bien c'est la toute la beauté de la chose. Il existe des frontières qui ne se voient pas mais qui existent. C'est comme quand tu coures dans le couloir en beuglant. Tu agaces ton père et tu dépasses les limites. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase tu vois.
-Père ! Père !
-Oui Faith.
-Moi on m'a dit que la goutte d'eau ne faisait pas déborder le vase. Elle créait plutôt une sorte de bulle au dessus du vase père.
-Qui t'as appris ça ma puce?
-Bah mon nouveau professeur d'école.
Il se retourna et marmonna dans sa barbe "Faut pas se demander pourquoi il est nouveau celui-là. C'est notifié, je le crame ce prof de mes fesses." Il fit demi-tour et fixa sa petite fille. Avec un sourire, il l'interrogea :
-Tu veux que je te raconte une histoire ? "Ma séance de détente est foutue de toute façon, je vais l'avoir dans les pattes toutes la soirée celle là..." Reprit-il en bredouillant.
-OUI !Tu peux me raconter encore une fois comment tu es arrivé Chef Suprême du Moulqui père ?
-C'est Molky ma chérie. Et puis je te l’ai raconté plusieurs fois celle là. Tu sais bien que papa à tranché les cou...
-Nan mais pas celle là père. Coupa la jeune fille. L'autre. Tu sais, quand tu es arrivé sur glactia.
-Galactica ma puce, pas glacmachinchose. "La c'est sûr, je suis pas sorti de l'auberge..." Murmura t-il.
-Qu'est ce tu dis père?
-Nan rien. Tiens, assis toi sur mes genoux. Je vais te raconter les aventures de ton bon vieux père. Et après tu files.
Tout en se positionnant sur le parquet de la salle.
-YEAAAAAAAH !!! S'exclama la petite fille.
-oh oH OH ! Tu vas la fermer oui ! On entend que toi là ! Pas possible. "Purée, elle marche au nucléaire celle là, jamais tranquille quand il faut" Reprit t-il à mi-voix.
Il prit alors une longue bouffée d'air. Inspira puis expira de nouveau et commença l'histoire. Faith le fixa, prête à écouter l'aventure de son paternel, les yeux remplis de joie comme si c'était Noël. Il prit alors une voix posée mais forte et conta.
Aucune résonnance. Aucun parasite. Le son était parfait dans cette salle de méditation. On n’y entendait que la voix du maître Norg, dans la posture du lotus, suivit du silence. Le silence, c'est ce que le maître aimait par dessus tout. Il se mettait à répéter plusieurs fois ce même mot. Soudain, on entendit des pas. C'était un genre de trottinement. Des sandales faisaient vibrer le parquet environnant, troublant rapidement la zénitude de Norg. Les mains jointes, il cassa le lien et s'appuya sur le sol en s'exclamant :
-Que l'auteur de ses satanés bruissement veuille cesser !
Le silence reparut brutalement. Il reprit sa position, joignit ses mains à nouveau et reprit l'apaisement. Tout à coup, les pas se remirent à vibrer. Et cette fois, on entendit une fille se mettre à chanter :
-Il était un petit chasseur ! Il était un petit chasseur. Qui n'avait ja-ja-ja jamais décollé !
-Faith ! Je te jure que si tu n'arrêtes pas de pousser ce genre de chansonnette ridicule, mon 42 va décoller ! Je préfère te prévenir.
-Il faut vous ménager père. C'est ce que mère vous dit tout le temps.
Il s'agissait de la fille de Norg. Elle ne dépassait pas la dizaine d'année. Avec un long soupir, Norg s'approcha de sa fille et s'accroupit devant elle. Il lui prit les bras et l'approcha de la baie vitrée. Il lui présenta, d'un grand geste de la main, la grande ville devant eux et prononça d'une voix captivante :
-Tu vois ça ma chérie ? Tu vois toutes ces tours qui s'étendent à pertes de vue ? Tu vois l'horizon au loin ?
Faith se mit à secouer la tête de haut en bas et demanda aussitôt :
-Dis papa ? C'est quoi un l'horizon?
-L'horizon. Et bien l'horizon, c'est une ligne qui sépare la terre du ciel. Ceci, tout ça et même en dehors de cette limite t'appartiendras un jour.
-Comment le ciel peut nous appartenir? Tu dis n'importe quoi père...
-Et bien c'est la toute la beauté de la chose. Il existe des frontières qui ne se voient pas mais qui existent. C'est comme quand tu coures dans le couloir en beuglant. Tu agaces ton père et tu dépasses les limites. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase tu vois.
-Père ! Père !
-Oui Faith.
-Moi on m'a dit que la goutte d'eau ne faisait pas déborder le vase. Elle créait plutôt une sorte de bulle au dessus du vase père.
-Qui t'as appris ça ma puce?
-Bah mon nouveau professeur d'école.
Il se retourna et marmonna dans sa barbe "Faut pas se demander pourquoi il est nouveau celui-là. C'est notifié, je le crame ce prof de mes fesses." Il fit demi-tour et fixa sa petite fille. Avec un sourire, il l'interrogea :
-Tu veux que je te raconte une histoire ? "Ma séance de détente est foutue de toute façon, je vais l'avoir dans les pattes toutes la soirée celle là..." Reprit-il en bredouillant.
-OUI !Tu peux me raconter encore une fois comment tu es arrivé Chef Suprême du Moulqui père ?
-C'est Molky ma chérie. Et puis je te l’ai raconté plusieurs fois celle là. Tu sais bien que papa à tranché les cou...
-Nan mais pas celle là père. Coupa la jeune fille. L'autre. Tu sais, quand tu es arrivé sur glactia.
-Galactica ma puce, pas glacmachinchose. "La c'est sûr, je suis pas sorti de l'auberge..." Murmura t-il.
-Qu'est ce tu dis père?
-Nan rien. Tiens, assis toi sur mes genoux. Je vais te raconter les aventures de ton bon vieux père. Et après tu files.
Tout en se positionnant sur le parquet de la salle.
-YEAAAAAAAH !!! S'exclama la petite fille.
-oh oH OH ! Tu vas la fermer oui ! On entend que toi là ! Pas possible. "Purée, elle marche au nucléaire celle là, jamais tranquille quand il faut" Reprit t-il à mi-voix.
Il prit alors une longue bouffée d'air. Inspira puis expira de nouveau et commença l'histoire. Faith le fixa, prête à écouter l'aventure de son paternel, les yeux remplis de joie comme si c'était Noël. Il prit alors une voix posée mais forte et conta.