Les débuts d'un commandant

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octanpus
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Les débuts d'un commandant

Message par octanpus »

Sonan, est un jeune homme à la veille de son 17° anniversaire. Il hésitait, réfléchissait, pesait le pour et le contre ; le choix qu’il ferait demain, cèlerait peut-être son destin.
Il était sortit pour réfléchir. Son corps et ses pieds l’emmenèrent à quelques lieux de sa demeure, son esprit quant à lieu se heurtait toujours face à un mur. Lorsqu’il reprit surface, il vis qu’il était monté sur la colline, où plus jeune, il aimait se promener, de là, il pouvait voir et admirer son père à l’entraînement.
En effet, son père n’était autre que le grand Toffeur, un guerrier connu de tous à Pandora. Aujourd’hui, il occupait le poste de Général des armées de Pandorane, titre convoité par tous militaires. Sonan était fier d’être le fils d’un tel homme, mais en même tant, la jalousie le rongeait.
Il se mit à admirer, non pas son père, mais ce cadre, ce paysage qui lui paraissait familier mais aussi inconnu. Il n’avait jamais pris la peine de voir plus loin que son intérêt, ceci expliquait sa stupeur face à la beauté de l’endroit. Il était sur une colline, au sommet, pleine d’herbe d’un vert émeraude. Au pied de celle-ci, se tenait une forêt remplit, de sapins, de chênes, de pins et de quelques hêtres. Ce mélange d’espèce provient de la plantation faite par l’homme sur la planète. Devant Sonan, on pouvait voir une arène de grande taille. En la voyant de plus près, on se demandait comment un édifice aussi important avait pu être édifié par l’homme. C’est à l’intérieur de ce domaine, que l’entraînement des forces armées avait lieu, ainsi que les tests de sélection.


Sonan entendit des bruits de craquements qui venaient de la forêt, il fut pris d’un sursaut. On ne pouvait distinguer qu’une silhouette, celle d’un homme de carrure imposante.
L’homme s’approchait de plus en plus de Sonan, celui-ci se tenait sur ses gardes. Lorsque l’homme finit par séparer le branchage et le feuillage des buissons qui le séparait de Sonan, il commença à parler à ceux dernier.


Tu étais donc la ?! Et alors, tu ne dis pas bonjour à ton vieux père.

Il leva les bras, et pris son fils pour le serrer contre lui. Ce dernier était gêné, et avait l’air préoccupé.

Bonjour père. Désolé de ne pas te l’avoir dit avant, j’étais distrait dans mes pensées.

Toffeur, après avoir lâché son fils, se dirigeait vers le plus haut point de la colline. Il fît signe à Sonan de s’approcher.


Tu vois mon fils, là-bas se situe l’arène impériale. Ce lieux, vétuste mais de solidité et conception inégalé tient une place importante dans ma vie. C’es-tu pourquoi ?

Bien sure, c’est ici que tu t’entraînes, ainsi que les hommes sous ton commandement.

C’est vrai, mais pas seulement. Ici, j’ai débuté, comme tous les militaires de Pandora. C’est entouré de mes camarades, de mes frères de sang, que j’ai connus la souffrance, la peine, la rage mais surtout ce qu’était l’honneur ! Si je devais recommencer ma vie, c’est bien la seule chose, avec toi et ta mère, que je ne changerai pour rien au monde. Demain, je souhaite que tu puisses, à ton tour, connaître tout cela…

Je ne sais pas. Suis-je vraiment fait pour ça ? Je ne sais moi-même pas. Je voudrai être utile à notre monde, mais aurais-je le courage ? Pourrais-je être digne de toi, d’être le digne héritier de « Toffeur, le gladiateur immortel » ?
Sache, mon fils, que je suis déjà fier de toi. Tu as toujours été « homme » de parole, tes principes sont nobles, et ton cœur est pur. Le courage, personne ne sait à l’avance s’il en est pourvu, c’est face au danger qu’on l’apprend…


Il s’arrêta un instant, un sourire modeste au coin des lèvres, puis continua.

Certains, on appris lors des sélections ce qu’était lâcheté, et surpassement de soi, principalement quand il s’agit de sauver un de ces hommes.
Je vais te raconter ma sélection, viens assis toi à mes côtés.


Les deux hommes s’assirent, et comme chaise prirent un tronc de chêne de petite taille.

Il y’a de cela, 25 ans, j’étais comme toi, âgé de 17 ans, et je devais choisir si je voulais servir mon peuple. Après une longue réflexion, j’ai décidé que je devais le faire, pour ma famille, pour ceux que j’aimais. Je me suis donc inscrit aux épreuves de sélections, qui de mon temps, étaient barbares et plus dures que de nos jours. Enfin, bref, passons. Le jour des sélections, j’ai pris route pour l’arène, boule au ventre, ne sachant pas où j’allais atterrir, ni comment ça allait se passer. Nous étions, de mémoire, une centaine à prétendre pouvoir entrer au sein de l’armée. On nous a appris que les sélections allaient se dérouler en quatre épreuves. La première était un parcours d’obstacle, des murs à franchir, des sauts à effectuer ; tous cela dans le but de connaître nos capacités physiques. La seconde était un test de tir, on nous faisait essayer trois armes différentes, avec des cibles plus ou moins éloignées. Le tir nous jugeait sur notre vue, mais aussi sur les possibilités d’apprentissage dans le maniement des armes. La troisième épreuve se déroulait sous forme d’entretiens. Un gradé nous interrogeait, selon son procédé, pour savoir nos motivations, nos qualités et de juger si on correspondait à leur recherche. Je suis tombé sur un fou, qui hurlait en posant ces questions, cela m’avait perturbé au plus haut point. La dernière épreuve, celle qui aujourd’hui est encadré et surveillé de façon drastique, n’est autre qu’une mise en situation. Nous avions été séparé en quatre groupes. Une partie de l’arène est modifié pour cette occasion. Cette fois ci, il l’avait séparé en foret, comme celle qui est derrière nous. Nous avions reçu qu’une et unique consigne, SURVIVRE. Nous devions, pendant trois jours, survivre à l’environnement, mais aussi aux autres. Tous les coups étaient permis, les premiers combats eurent lieu seulement quelques minutes après le début de l’épreuve. On devait chercher de quoi subvenir à nos besoins, nourriture et eau, certains attendaient qu’on finisse pour nous attaquer. La stratégie et la coopération étaient maître mot pour tenir jusque la fin.
Lors d’une attaque que nous avons menés, contre un des groupe, avait pour but de les éloignés de notre campement, nous avons perdu un membre.


Il se tu quelques secondes, repensant aux évènements, puis racla sa gorge et repris.


Il se nommait Akma, nous étions amis d’enfance, et je l’ai vu ce jour là ce faire ôter la vie. Son meurtrier, qui se nommait Alexio, lui brisa le cou pendant une échauffourée entre les deux. L’attaque pris fin à ce moment là. Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mon ami tomber aux sélections. Les premières batailles remportées étaient pour lui.
Même si, c’est dangereux, je pense que rien ne vaut plus que de servir son peuple en se sacrifiant pour lui. Je ne me bâts pas pour le pouvoir, mais pour la paix, que mes enfants, et ceux que j’aime ne connaisse jamais la souffrance, ni la peine de la guerre.
Tu doutes de toi, je le comprends, cette décision est l’une des plus dure que tu feras dans la vie, je te l’accorde, mais crois moi, tu seras un bon militaire, tu as le potentiel en toi. Sinon, jamais je t’aurai dit de t’engager. Réfléchis, repenses à mon histoire, car c’est ton choix, ta vie.


Il se leva, tapota l’épaule de son fils, comme pour lui signaler son soutient, pris la direction de la forêt, et disparu dans le feuillage touffu des buissons ornant l’entrée de la forêt.
Sonan, quand à lui, restait assis, le regard en direction de l’arène. Il avait l’air songeur, toutefois, on pouvait apercevoir un sourire apaisé sur ses lèvres. Peut-être avait-il la réponse à ce choix, celui responsable de ses tourments.
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