Pamphlets Zardoziens

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

Modérateur : Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
Zardoz
Messages : 578
Inscription : 01 sept. 2015, 15:01

Pamphlets Zardoziens

Message par Zardoz »

Nul ne se doute que le Zardoz fonctionne sur une société patriarcale où la liberté de chacun s'arrête là où commence la volonté d'Al-Rhazès qui derrière ses apparences de vieillard cache un être de pouvoir qui a fait de la cité-bunker une cité sécuritaire par excellence... pour les hautes classes sociales du moins et où le contrôle des faibles est assuré par la peur et l'effroi des répressions.

Les chaines médiatiques sont ultra-filtrées, ne laissant passer que les discours sénatoriales ou officiels déjà pré filitrés et analysés. Pourtant le zardozien moyen est très friand de ce genre de programmes.
On peut trouver de ci-de là au coin d'une rue des petits textes distribués qui s'envolent aux quatre vents engendrés par les immenses turbines des étages. La répression, assurée par les effroyables robots sentinelles, n'est pas trop forte tant que le pouvoir et la famille d'Al-Rhzès ne sont pas cités directement. D'où l'émergence de nombreux pamphlets qui ont à cœur de commenter autant les affaires internes qu'externes d'une façon tout à fait générale...

Et puis rassurons-nous, la majorité des zardoziens dans les étages où sont distribuées ces pamphlets ne sait pas lire, ou ne saurait comprendre un second degré. L'impact est tout à fait mineur se plaisent à dire les conseillers du Zardoz en anthropomorphisme. D'autant plus que eux y voient plus une satyre corporatique. Ah les malins!

Ce matin là quelques feuilles volent dans les ruelles.

Un petit cadre est dessiné, on peut y voir un policier réconforter d'une main gantée un homme affalé sur sa chaise, d'où on comprend la détresse à la tonalité plus grisâtre de son dessin et à son visage caché contrastant avec la figure claire et jubilatoire du représentant de l'ordre.

Juste en dessous un texte bien simple en légende.


"Non mais monsieur vous comprenez, ce n'est pas puisqu'on a interdit cet article dans votre hebdomadaire cette semaine qu'il ne faut pas réessayer chaque semaine jusqu'à ce que ça passe. Sur un malentendu... Mais je vous préviens si mon patron voit ça à nouveau il le retire direct'! Vous comprenez les abus de pouvoir tout ça... c'est un sujet redondant! Je suis sûr que votre lectorat va s'en lasser si vous continuez. Mon patron est également un lecteur attentif vous savez? On fait ça pour votre bien. Alors censure, censure, quel vilain mot! On a pas fermé votre journal que je sache?!"
.

Les autorités plaisantaient du peu d'inventivité et de l'inutilité de ces pamphlets. Leurs rédacteurs espéraient-ils seulement toucher quelques cœurs avec de simples mots? Le cœur ça oui, car la raison ne saurait être remise en cause par un procédé aussi risible n'est-ce pas? Ah ces détracteurs! Il faudra faire une descente dans un secteur ou un autre pour faire un exemple tout de même se disaient certains en haut lieu, heureusement d'autres calmaient le jeu...
Répondre