Paragraphe 1, verset 1 du Livre

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Atéléïde
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Paragraphe 1, verset 1 du Livre

Message par Atéléïde »

Quatre ans! Voila quatre ans que la petite Até était parti de chez elle et cela faisait quatre ans que la petite Até n'avait pas revu ses parents. Cela faisait déjà quatre ans, aujourd'hui c'était l'anniversaire de son départ, elle téléphonerait à ses parents, elle prendrait un malin plaisir à les entendre se délecter de son absence, elle jouirait de voir qu'ils l'aimaient plus que ses soeurs et qu'ils ne sauraient pas comment le lui dire. Alors elle ferait semblant de pleurer pour qu'ils continuent à lui faire des compliments et qu'ils lui donnent toujours quelques crédits de plus tous les mois.

Elle se délectait, la petit Até, rien qu'à l'idée de la masse d'endorphine qui allait bientôt submerger son cerveau et tout son corps en une vague de bonheur indicible. Toujours elle repoussait les limites de la satiété. Elle s'offrait toujours un mètre de plus dans les limites du plaisir absolue, se rejouissant de tout le malheur qu'elle semait. Cela faisait quatre ans qu'Até vibrait au son de la foule et quatre ans qu'elle s'imprégnait de la volonté des soldats, quatre ans qu'elle masquait les traces de coups, quatre ans qu'elle offrait à l'armée un peu de son âme, quatre ans qu'elle méditait l'infâme être qu'elle serait.

Cela faisait 20 ans qu'elle savait, qu'elle espérait, qu'elle apprenait.

Aujourd'hui, elle en savait assez, il était temps, il fallait mettre à exécution son plan.

Elle était belle, magnifique, presque sublime tellement son corps éblouissait d'une lumière intense. Blonde, plantureuse, sensuelle, extrêmement féminine, elle conquérait le coeur des hommes en un clin d'oeil. Elle savait se servir de son corps pour assujettir les gens qui pouvait l'intéresser. Elle les rendait ivres d'elle et elle leur faisait faire ce qu'elle voulait.


-Viens là mon minet! J'ai un petit service à te demander, si tu réussi, tu ne payeras plus jamais pour moi...c'est moi qui te payerais.

-Haha! Bien sur Até, tu sais que tu peux tout me demander, n'oublie pas que je suis le général en chef des armées de L'Aridame!

-Et bien justement, j'ai eu quelques soucis avec quelqu'un hier, un homme qui n'a pas voulu me payer et qui m'a frapper. J'ai son adresse et j'aimerai que tes hommes le tuent. Mais, il faut que tu en envoies assez, il est protégé par quelques gardes, ils sont bien armés et ils sont bien entrainés. Voici son adresse:
Colline de Mon'k, appartement des couleurs d'arhon.

-Hum...je ne sais pas, si je fais tuer quelqu'un je devrais faire un rapport. S je dois faire un rapport, je dois dire pourquoi je l'ai fait assassiner!

-Ne t'inquiète pas, après l'avoir tuer, tu n'auras plus rien à faire. Je te le promet.

-Ah...ah...ah bon bien, bien...je vais le faire, ce soir il est mort.


En effet, le soir il était mort et quand le général vit ce qu'il avait fait, quand le lendemain matin il vit passer la petite Até sur les écrans de contrôle de la caserne, lorsqu'elle dit que depuis cette nuit le président Amador était mort et qu'elle venait de prendre le pouvoir à sa succession, il comprit qu'elle s'était joué de lui et qu'elle l'avait mené en bateau, il comprit aussi que le président faisait partie de ses amants. Mais que pouvait il y faire? Pouvait il lutter contre la beauté de son corps? Non, il ne le pouvait pas, mieux valait il se rendre à l'évidence et vouer sa vie à cet être faible, lui jurer allégeance et ranger l'armée de son côté.
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Atéléïde
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Re: Paragraphe 2, verset 1 du Livre

Message par Atéléïde »

Au même moment, sur la même planète, même heure, même minute, même seconde, même...

-Oui bon ben ca va peut-être?

Ahrem, bien euh...donc...Au même moment, sur la même planète...

-Presciente...

Une créature de l'ombre au visage vénéneux et putréfié sortait de l'ombre qui cachait son impressionnante laideur, en face d'elle, une femme grande, mince et chauve, elle regarde au loin

-Presciente...s'il vous plait, posez votre immortelle regard sur les insignifiantes paroles que je dois vous narrer...je vous en supplie...

La femme détourne le regard du vide pour contempler l'ignoble chose qui lui adressait la parole

-Que me veux tu Peste Noire? Est ce encore pour me parler de notre projet?

Dans le vaste état les différentes vagues d'opinions, les différents complots prenaient déjà forme contre la nouvelle dirigeante, aucun ne pouvait parvenir à son but car ce n'était pas le projet de la Presciente.

-Oui Presciente, Ô grande prêtresse de la caste alpha, Ô Mère du pouvoir maudit...tout est prêt, le projet est actif maintenant...

-Tâal le banni nous l'avait prédit, l'extension de mon pouvoir dans le projet Alpha a réveillé la bête, je n'existe presque plus déjà...

Elle détourna le regard à nouveau; aussitôt la créature disparu dans un nuage malodorant

-Tâal, maudit nous encore pour que Projet survive, pour qu'elle accomplisse sa destinée...
Dernière modification par Atéléïde le 12 janv. 2009, 16:25, modifié 1 fois.
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Re: Paragraphe 1, verset 2 du Livre

Message par Atéléïde »

Atéléïde était désormais à la tête d'un état de fortune, qui s'effondrait de jour en jour, d'heure en heure. Ses talents de gestionnaire était plus que restreint.

Depuis quelques années, elle ressentait en elle une force dépassant tout entendement, un pouvoir mystique, peut-être seulement de la confiance en elle. Depuis toute petite, à vrai dire,elle ressentait ce pouvoir mais jamais autant que maintenant. Elle était réellement capable de trouver les mots dans toutes les situations, tellement capable qu'elle avait toujours obtenu tout ce qu'elle voulait en ne faisant que prononcé ce que les autres voulaient entendre.

Elle changeaient elle aussi, comme l'état qu'elle dirigeait, elle sentait que son corps se modifier, se modeler à ses actions. Jamais elle n'avait ressenti aussi puissamment ce changement. Elle n'arrivait pas à s'imaginer que tout cela était normal, elle avait beau passer dans les cabinets des meilleurs médecins, prendre le plu grand soin de sa santé, sa peau se durcissait, des rougeurs continuaient d'apparaitre, ses bras devenaient plus musclés et sa poitrine si charmante autrefois, si tendre et si ferme à la fois, se perdait de sa fermeté et elle, qui n'avait jusqu'alors jamais porté de soutien-gorge, fut bien obligée d'en porter un quand un matin, elle se réveilla avec la poitrine pendante, presque flasque. Son jolie corps n'était plus qu'un souvenir après quelques années d'un règne sans partage, de meurtres, de génocides et de hiérarchisation de sa société.

Elle n'était pas vraiment laide, seulement, on aurait pu croire qu'elle avait entre 65 et 75 ans alors qu'elle n'avait qu'à peine la trentaine. En contre partie, elle était réellement capable de prouesses telles que l'on en avait jamais vu auparavant comme soulever à bout de bras un soldat tout équipé ou encore bouger des objets par la pensée.

Ce qu'elle avait fait pendant les quelques années qui ont suivit le putch n'a été que destruction et apocalypse, son peuple, elle l'opprimait, appliquait une politique de répression forte contre tout être vivant tant et si bien que l'évolution de milliards d'années avait éliminé moins d'espèce qu'elle en deux ou trois ans. Les êtres humains ne représentaient pour elle que d'autres animaux serviles sur qui elle faisait peser des impôts déments, tant que les civiles ne travailler que pour payer les impôts et s'acheter à manger. C'était réellement une époque de survivance pour le peuple d'Empathie.

La seule et unique espère qui pouvait se permettre de pulluler dans ce monde c'était la race des léporidés, des millions et des millions de lapins peuplaient les contrées dévastées de l'état galacticain. Aucune raison ne pouvait expliquer pourquoi Até permettait à cette race, qui semblait pourtant si inférieur, si mal adaptée à la vie galacticaine, de vivre et encore bien plus que ca, elle avait élevé l'un d'entre eux au rang de divinité qui seul était capable d'arrêter les coups qu'elle faisait pleuvoir sur le dos ses employés. La simple vue de ce lapin là lui rappelait des souvenirs, des choses enfouies au plus profond de son subconscient et qui réveillées en elle de si grands ressentiments, qu'elle ne pouvait s'empêcher de le choyer et de l'aimer. C'était selon elle le seul être méritant son affection. Elle même avait du mal à comprendre ses actes.

Dans sa folie, elle avait organisé son état en caste. Bien entendu, elle était titulaire à vie de la plus puissante caste au pouvoir, elle s'était nommé Mère Empathe Supérieure de la Caste Alpha. Les autres castes se déclinaient dans l'ordre d'un alphabet qu'elle avait inventé. D'abord les Alpha, les Béta, les Gamma, les Delta et ensuite la caste Upsilon, bas de la chaine alimentaire qui regroupait à la fois le peuple et les animaux. Les Delta était les responsables de la direction civile, dont le seul travail était le gestion de la production et la conception des drones. Les drones étaient aussi comprit dans les Delta. les Gamma regroupait les cadres de la vie sur Empathie, ils devaient coordonner les Delta. Ensuite les Béta, ils étaient la caste armée, les soldats d'Empathie, des citoyens Upsilon remarqués pour leur grande force, leur abnégation ou tout autre qualité servant à la guerre. Enfin, les Alpha représentait ce qui se faisait de plus puissant sur cet état, de plus important et aussi de plus craint. Il n'y avait absolument aucune limite à leur pouvoir. Ils ne travaillaient quasiment pas et préférés se prélacer et attendre que les robots travaillent sur leurs recherches à leur place.

Chacune de ces castes étaient elles même divisées en sous caste, les supérieurs et les inférieurs. Il n'est pas utile d'expliquer le pourquoi du comment de cette division, il suffit simplement de dire que pour la caste Alpha, il n'existait qu'un seul être dans la sous caste Supérieur: Atéléïde. La petite catin avait su profiter de ce pouvoir qu'elle possédait et elle seule représentait la seule limite possible au pouvoir des autres Alpha. Elle était indétrônable. Pourtant, de nombreux complots agitaient la caste Alpha, visant à la bouter hors du trône mais par on ne sait quel mystère, jamais aucun n'arrivait à ses fins.


-BORDEL DE MERDE DE PUTAIN DE CHIOTTES! Qui m'a foutu des imbéciles pareils! BANDE DE LARVES IMMONDES ET SANS CERVELLE!

La colère d'Atéléïde explosait souvent de la sorte, sans aucune raison apparente, sans personne sur qui hurler et pourtant...

-Qui m'a foutu ce putain de sapin de merde dans ma vue! Olight!! Olight!!

Une jeune femme apparu d'une porte dérobée qui s'ouvrit sans un bruit, elle était belle, si belle...un éclat dorée illuminait son teint blanc, elle semblait contente qu'Atéléïde l'appelle.

-Non rien, j'ai plus envie de te parler, de toute facon, c'est pas toi que je veux voir, alors...dégage!

Dans un sourire malicieux, elle sortit mais avant de refermer la porte...

-Olight!

-Oui, Ô grande Mère Prétresse?

-Tu es très belle aujourd'hui, trop...

Le visage d'Olight se crispa doucement et son doux sourire s'effaca, ainsi que son corps, que son âme...
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Atéléïde
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Re: Paragraphe 2, verset 2 du Livre

Message par Atéléïde »

La sombre cape de la femme mystérieuse s'agitait sous le vent qui brulait les yeux des nombreuses valkyries qui l'entouraient. Son regard, toujours plonger dans le vide, semblait prononcer les mots qu'elles cachaient. Dans les esprits des soldats, une voix doucement leur rappeler qu'elles n'étaient rien, qu'un jour dans un souffle leur vie sera fauchée...Cette voix, chacune des valkyries l'entendait; chacune avaient renoncé à leur identité, elles n'étaient ni des humains, ni autres choses, elles étaient le néant. Étrange façon de parler du néant que par ce verbe "être" qui semble vouloir dire le contraire, seulement, ce néant là existe belle et bien, un regard porté sur elles, un mouvement, pire, un moment et même le néant qu'elles représentent disparaitraient pour laisser place au vide absolu.

Soudain, tout sembla s'agiter, la vie semblait ne plus avoir de prise sur les quelques mètres qui entouraient la mystérieuse dame. Même le vent semblait ne plus vouloir faire le moindre bruit car la femme avait bougé. Sa force, son pouvoir, son emprise sur la moindre des choses émanait d'elle comme la mort peut paraitre contrôler tout de la vie. La violence qui s'insinua dans l'esprit des valkyries fut si intense que certaines d'entre elles moururent sur le coup. Pétrifié, une d'entre elle oublia sa respiration et suffoqua puis s'éteignit dans d'atroce souffrance.


-La fin est proche Ashaka, Projet est prêt, bientôt, il arrivera à maturation, alors, il faudra gouter à son implacable volonté. Projet a été programmer pour survivre, pour donner des ordres et pour éviter la mort par tous les moyens, jamais il ne s'éteindra car telle est ma volonté.

-Bien, Ô grande prêtresse, nous vous suivront quoi qu'il arrive! Nous sommes vos destriers.

Elle s'inclina humblement.


-Ton temps est écoulé, tu as bien travailler mais tu ne peux pas continuer à vivre.

Ashaka s'éteignit. C'était une belle femme, une dame d'honneur, de sang et de réputation...autrefois. Elle était devenu une hideuse créature, un monstre plus de sang que de chair, sans réelle raison de vivre, c'est pourquoi elle est désormais morte.


Aucune réaction ne se fit sentir dans les rangs des Valkyries, toutes avaient l'habitude de ce mode de vie, chaque heure pour elles étaient un bonheur, bien qu'elles ne ressentaient plus rien, elles avaient conscience de leur chance.

Lorsque la femme se retourna, toutes les valkyries s'écartèrent d'un mouvement millimétré, sans secousse, dans le silence des armes. La Prêtresse fit quelques pas avant de se retourner et d'à nouveau contempler la ville au loin d'où sortait d'épais nuages de fumée. Jusque là, le domaine de la prêtresse que nul ne voulait pénétrer, même l'armée régulière. Ce n'était pas tant les Valkyries surentrainées, ni même le no man's land qui séparait la ville du domaine de la Prêtresse mais plutôt la terreur d'être confronter à sa présence. Aucun soldat n'en sortirait indemne, seule les Valkyries sont capables de regarder le vide en sa présence.
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Re: Paragraphe 1, verset 3 du Livre

Message par Atéléïde »

-Niurf! Capitaiiiiiiiiiine!!!!

Le sol trembla sous les cris de l'Alpha Supérieur, une terreur sans fond imprima sa marque sur le visage du Capitaine Ushigo, sa première réaction fut de balayer la salle du regard afin de trouver une échappatoire. Rien ne semblait pourtant en capacité de le sauver, les pas se rapprocher...


-CAPITAIIIINE USHIIIIIGOOOO!!!

-Majesté, je vous dév...

-TA GUEUUUULE!!!

Atéléïde appuya sa main contre la tête du capitaine malchanceux, celle ci explosa en autant de morceaux qu'il était nécessaire pour repeindre un pièce de 24 m².

-Aaaaaaahh! Voila un réveil comme je les aime! Un peu d'action, du sang, huuuuuum! Et cette douce odeur de charpis...j'A-DORE!

Atéléïde avait changé depuis sa prise de pouvoir, son corps était devenu des plus monstrueux, lui si beau il y a encore si peu d'année. 15 ans pour être précis. Elle ne se souvenait de presque plus rien de ce qu'elle était avant, pour elle il n'existait que le sang, le meurtre, l'oppression et...les lapins.

Soudain, son regard s'alluma, Nesquick, son lapin préféré, étalait ses grosses babines sur la cervelle qui dégoulinait du mur.


-Ne lèche pas Ca mon Quicky! C'est pas propre! Qui sait à quoi il a pensé dans sa vie ce gros cochon! Si tu devenais pervers, j'aurai beaucoup trop peur de me mettre nue devant toi! Oooooooh! Il est mignoooon!

Son attirance pour cet animal qui semblait sans intelligence croissait d'année en année, des millions de léporidés pullulaient dans la vaste ville de la capitale d'Empathie. Tant qu'il ne restait pas même quelques racines pour nourrir les Upsilon. Eux même devait se nourrir en mangeant leurs enfants ou en se mangeant entre eux. Pour Atéléïde, il était normal que les lapins puissent faire partie de la caste Alpha et que son peuple soit traité comme du bétail. Pour elle, il n'y avait aucune raison à différencier les animaux du peuple. Tout deux sont des créatures destinaient à poursuivre un but unique dans la vie: lui obéïr.

Pour le moment, Atéléïde avait gardé son calme et les servantes nettoyaient déjà les restes du cadavre du pauvre Ushigo, pourtant méritant, il n'avait connu que le règne d'Atéléïde dans sa carrière d'officier et avait remporté quelques batailles mais cela n'importait que très peu dans le soin qu'Até portait aux autres. Seules les Alpha semblaient être immuniser au mépris qu'Atéléïde exprimait envers les autres. Ce n'était qu'un leurre, une illusion, rien mis à part les lapins n'était à l'abris de l'ultraviolence, de la sauvagerie de cet être sans âme.

Une jeune femme fit son apparition dans la même pièce qu'Atéléïde. C'était une femme d'âge mure, pleine de vigueur, sans réelle beauté ni avantage naturelle mais dont la classe ne faisait aucun doute. Pourtant elle était une Upsilon, la servante d'Atéléïde. Elle informa Atéléïde qu'elle devait se rendre au quartier général de l'armée du Sud pour le rapport mensuel sur l'avancée des conquêtes et les rapports de sondes. Atéléïde changea d'expression, elle qui souriait il y a encore quelques secondes, fit fondre sur son visage une exaspération profonde qui ne laissé aucun doute sur sa passion du métier des armes mais c'était une obligation.

Elle se rendit donc au quartier du Sud pour recevoir les dire de ses généraux. Comme d'habitude rien d'exceptionnel mis à part les 95 missives reçut de la part des états et factions qui l'entouraient et qui demandaient tous sans exception la démission de la grande prêtresse. C'est pourquoi Atéléïde, qui s'ennuyait vraiment excessivement à son goût, ne fit pas un pli de ce qui l'entourait.


-Les batailles sur le front Sud font rages et il sera très difficile de...


Le Général n'eut pas le temps de finir sa phrase, l'immonde créature c'était déjà retourné puis avait détruit un des murs porteurs de la salle de commandement qui manqua de s'écrouler. Le Général surprit recula puis se ressaisit, la table de commande s'agita de mille lumière d'alarme rouge qui indiquait une faille dans la stabilité du batiment et le robot hurlait l'évacuation urgente des lieux. Un calculateur indiquait qu'à la moindre secousse la bâtisse engloutirait tout le monde dans sa chute.

-Enfin un peu d'adrénaline! Ca manquait! Allez, continuez votre rapport!

-Hum...je disais que...


-Non en fait...taisez vous.


Atéléïde s'assit sur le siège devant le panneau de contrôle de la base.

-Ca fait quoi si j'appuie là?

Prit d'une soudaine terreur, le Général se précipita sur Atéléïde qui, quoi qu'un peu surprise de ce mouvement de panique, ne s'inquiéta pas outre mesure et appuya sur l'énorme bouton rouge où scintillait l'inscription en lettre lumineuse "Incinération". Ce bouton menait directement à un tunnel plus loin, seul point d'accès terrestre à l'état pour le Sud. Cet accès était très surveillé, des centaines de soldats en protégeaient l'entrée. Seulement, l'incinération déclenchée, tous les soldats furent bloqué dans le tunnel et une énorme boule de feu le submergea dans son intégralité.

-Wouhouuuuuuuuuuu!!!! ca c'est du spectacle!!!

Le Général regardait, en pleurant toutes les larmes de sont corps, le carnage. Ses hommes sortaient maintenant du tunnel, soit grièvement blessé, soit encore en feu, se calcinant doucement. Le Général appela la force Médical d'Urgence.

Pendant ce temps Atéléïde contemplait, elle aussi, en pleurant, le pauvre cadavre d'un lapereau écrasé par la fuite d'un soldat.


-Qu'a t-il fait à mon beau chériiiii!!

Immédiatement, elle sortit, survolant le sol presque chaud. Le soldat courait encore. Elle tendit une main vengeresse vers lui, il s'écroula.
Dernière modification par Atéléïde le 25 mars 2009, 19:54, modifié 2 fois.
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Atéléïde
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Re: Paragraphe 2, verset 3 du Livre

Message par Atéléïde »

-J'ai un truc pour me protéger d'elle!
-Hein! Quoi?
-Me protéger d'ELLE!
-Arrête, tu dis des conneries, le seul truc c'est de ne surtout pas l'approcher ouais!
-Mais non, tu sais qu'elle est à donf sur les lapins!
-Hum, ouais, carrément...et?
-Regarde...apprend!


Les deux jeunes soldats discutaient ensemble sous un porche près de l'armurerie principale, le premier était plutôt beau garçon, d'environ 1m 75 ~ 1m 80, très svelte et sportif, l'autre beaucoup moins, plutôt rabelais et gros, il ressemblait un peu au nain de la mythologie, la barbe et la hache en moins. Le premier tira de sa poche un tee-shirt qu'il exposa fièrement devant les yeux déconcertés (et moqueur) de son camarade. Sur le tee-shirt, était imprimé un immense lapin qui recouvrait l'habit en entier.

-Alors? Alors? Alors? hein qu'elle est bonne mon idée!? Nan? Mouhahaha! Jamais elle ne pourra me faire le moindre mal tant que j'aurai ce truc!
-Heu, permet moi d'en douter. T'as déjà vu quelqu'un qui qui lui échappait par un truc aussi con?
-Je serai...le premier!!
-Hum...


La journée devait alors se terminer parfaitement, le soleil se couchait tranquillement et la lune commençait à envahir peu à peu le sol d'une lumière pale. Pourtant, au dessus du palais centrale, des crépitements et explosions se faisaient encore entendre, illuminant le ciel de couleurs surnaturelles. Que cela pouvait il bien être? Pour les Empathes, rien de plus qu'un feu d'artifice en l'honneur d'Atéléïde, une fois de plus.

-BANDE DE MOULES! RACLEURS DE CHIOTTES! QUI QU'A FAIT CA?!!!

Atéléïde consultait la liste des officiers actuellement en service...malheureusement, rien de plus vide que cette feuille imprimée. Sous la colère, son visage enlaidit par le mal qui la rongeait se crispa et de sa bouche sortit un son si horrible que deux servantes en moururent instantanément dans l'explosion sanglante de leur artères principales.

-Rien de mieux que des capitaines aux services de l'Empathie...grrr...je vais ENCORE passer pour une conne! TOI!!! LA BAS!!!

Elle pointait du doigt un jeune apprenti officier qui se formait encore à l'école.


-T'fait quoi dans la vie?
-Euh, je suis élèv...
-J'ai...pas dit.....JACK A DIT! T'as perduuuuuu
-Mais euh, naaaaaaan


Tandis qu'il disparaissait dans d'atroce souffrance est d'innombrables crépitements, un tableau des scores s'incrémenta pour afficher: Choses: 0 , Atéléïde: 564 852.

Le jour se levait à nouveau quelques heures plus tard sur le peuple tyrannisé Empathe. Atéléïde s'était couché et avait fait de merveilleux rêves durant toute la nuit, des rêves de lapins gambadant mais aussi de corps en charpies et de fumiers ardents essentiellement composé de chair en décomposition et d'ossement humain. Rien de tel pour se levait de bonne humeur.

-Bon, préoccupation première, chassait l'esclave, ensuite, j'enverrai quelques hommes au suicide voir si c'est marrant quand ils crèvent...hum...ensuite...hum...non rien, la flemme.

Ainsi, la journée d'Atéléïde semblait déjà parfaitement organisée et partir du bon pied. Seulement, quelque chose qu'elle n'avait pas prévu survint aux alentours du début d'après midi. Un homme à l'allure forte et puissante se pointa devant elle, levant sur son corps en décrépitude un regard dédaigneux. Sa grande cape flottait au dessus de ses épaules alors qu'il tenait dans sa main gantelée une puissante hache gravée d'inscriptions anciennes.


Il la scruta longuement, pendant plusieurs secondes, avant d'enfin parler.

-Je viens pour te défier Atéléïde, insulte à la beauté automnale de la nature, fruit pourri et surtout...vieille chaussette!

A ces mots, Atéléïde se figea, cela faisait longtemps qu'une personne n'avait pas osé lui parler de la sorte. L'homme semblait fouiller dans une sorte de sac qu'il transportait par la hanse. Il en sortit une tête, pleine de sang.

- Nooooooon s'écria Atéléïde reconnaissant immédiatement la tête de son ami fidèle, Oscar, le lapin nain d'Aquablue. Que...espèce d'enfoiré, tu va me le payer...j'accepte ton défi. Choisi ton arme.

L'homme ne moufta pas, il saisi par les deux mains la hache qu'il tenait déjà fermement. Avec la vitesse du corbeau enragé, il frappa dans la direction d'Atéléïde qui esquiva par chance le coup mortelle.


-Pas mal... dit elle en souriant mais il en faudra un peu plus pour me tuer, à moi maintenant!

A peine eu t-elle finit sa phrase que déjà ses ongles longs et pointu, durs comme l'acier partirent à la vitesse d'une balle vers le front de l'homme courageux. La premièrement fut aisément esquivé grace à la surprenante habileté du personnage (qui réussi par la même un magnifique jet de 12 en esquive) seulement, la deuxième main était déjà en route et une gigantesque baffe vint cogner la face de beau gosse de l'adversaire surprit.
Même sous l'effet d'une vive douleur du derme et de son rougeoiement couleur pivoine, l'homme se jeta à corps perdu dans la bataille, taillant à droite et à gauche, estoquant et paradant (oui, car de jolies filles le regardaient) à tout va. La combat était sans pitié et durait depuis pas loin d'une heure. La foule s'amassait autour du combat, craignant d'encourager l'homme mystérieux mais ne souhaitant pour autant pas encourager celle qui les faisait tant souffrir.


Les Deux adversaires étaient désormais a égalité. Atéléïde ne pouvait pas utiliser sa magie ici, non pas par crainte de blesser des innocents, ça l'aurait même plutôt fait rire mais plutôt par crainte de blesser les nombreux lapins qui courraient ici et là dans les environs. L'homme le savait (et il se foutait bien de sa gueule d'ailleurs), ainsi, il ne craignait que les monstrueuses griffes de la terrifiante mère supérieur Alpha. Leur mouvement étaient si imprévisibles et rapides que la foule n'arrivait qu'à peine à distinguer la hache immense qui tournoyait dans tous les sens.

Soudain, alors que les deux adversaires intensifiaient une fois de plus le combat, Atéléïde transperça l'épaule gauche de son adversaire d'un magnifique revers du droit (sans faute, la balle était le long de la ligne). Le combat stoppa net. L'homme surprit par la vive douleur crispa les muscles de tous son corps pour réussir à sourire. Au même moment, Atéléïde gouta à une sensation qu'elle n'avait pas ressenti depuis son premier rapport sexuelle: le sang s'échappant de son corps qui, en un mince filait, inondait déjà son épaule droite, plantée là, la hache et Atéléïde tombèrent à terre. En face, l'homme aussi, à genoux, tenait sa blessure bien appuyée pour éviter l'hémorragie.


-humpf...puisqu'il en est ainsi, nous allons devoir passer au niveau supérieur chérie réussi à dire, malgré beaucoup de souffrance, Atéléïde.
-Puisqu'il doit en...être...ainsi, alors battons nous pour de vrai ce coup ci...honey

La tension était à son maximum, les adversaires étaient à bout et même malgré une endurance physique déjà hors norme, leur corps était fatigué. Mais les deux se relevèrent. Les hommes dans la foule conseillèrent à leur femme de rentrer se mettre à l'abri et de protéger les enfants. Elles écoutèrent, même les plus revêches.

Des deux parties, s'exprimait une puissance énorme, palpable (que même Sangoku n'aurait pas pu dégager en super sayen 4), sans aucun doute n'y avait il jamais eu deux êtres aussi forts pour fouler cette terre labourée par le combat. Celui ci allait se relancer d'un moment à l'autre. Ce qui allait se passer était surement la chose la plus violente et la plus dure jamais conter, une histoire sans pitié, sans émotion, sans sentiment. Un combat de tous les âges, une bataille comme personne n'en reverra plus. La vie de tous les mondes étaient en danger tellement l'instabilité que créé le conflit entre ces deux pôles majeurs de la puissance rendait les lendemains incertains.

SHI-FU-MI ! s'exclamèrent au même moment les deux adversaires.

-Ahah! La pierre bat le ciseau! Un tableau portatif s'incrémenta encore, Até = 1 ; L'autre = 0

SHI-FU-MI! s'écrièrent ils à nouveau.

- Héhé! Ciseau bat Feuille et le tableau inscrivit Até = 1 ; l'autre = 1.

Au bout de plusieurs heures d'un combat sanglant et acharné, vint un moment fatidique. La fatigue aidant, la concentration de "l'autre" baissa légèrement et Até saisi l'occasion pour marquer 2 points d'avances.

-Je peux gagner à la prochaine manche "l'autre".

-Je ne te laisserai pas faire!Rhaaaaaaaaaaaaaaaa

SHI-FU-MI

-Noon...impossible...salope...je...j'ai..j'ai perdu...MAaAaAaAaAaAnnnnnnnnnn!!!!!

L'autre s'enfuyait en pleurant dans la direction de l'Est, fuyant désormais pour sauvegarder le peu d'honneur qui lui restait. En effet, Atéléïde avait su garder suffisamment de lucidité pour sortir la technique spéciale dite du puits au moment crucial. Il y avait pensé mais, obligé de jouer du bras droit alors qu'il était gauché, il n'avait pas eu la dextérité nécessaire pour contrer la technique spéciale et avait perdu. En effet, même amputé par la douleur de son bras droit, Atéléïde n'avait eu aucun problème car elle était ambidextre. Ainsi, une nouvelle page de l'histoire Empathe se tourna, marquant le dernier défi jamais lancé à Atéléïde par son peuple.
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Atéléïde
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Re: Paragraphe 1, verset 4 du Livre

Message par Atéléïde »

Noble reine, vos états d'âmes ont couté la vie à de nombreux soldats et il est temps que cela cesse car ici bas, chaque créature à son importance, chaque être doit pouvoir vivre en toute quiétude, protégé par plus puissant que soit et non pas haït pour des raisons inconnues. Ô Déesse de la guerre immortelle laissera tu encore tes enfants brouter la fange sans vertu? Laisseras tu mourir les anges comme des déchus choisis pour choir dans la merde? NON! Ce n'est pas possible! Que le grand puissant m'écoute! Ô moi narrateur de cette misérable histoire pathético romantico lovantico amoureuse à caractère non pornographique mais en tout cas bel et bien débilo maniacho psychodépréssivo maladif! Il est tant pour moi de te servir!

A partir de maintenant, Atéléïde sera considéré comme un personnage mort. N'en parlons plus et bon débarra! Non mais...Quand je pense que cette salope...!
Enfin bref, de toute facon c'est moi le narrateur, mon pouvoir est sans limite!


**biiiiiiip**

Les actionnaires du groupe "Empathie and Co" n'arrivent pas à accepter cette fin john, tu dois tout recommencer pour aujourd'hui! Ils pensent qu'on peut encore tirer un peu de blé à ses cons qui nous écoutent raconter nos conneries. Oui, John, QU'ELLE RENAISSE!


**biiiiiiip**

Et tu sais ce que je leur dis moi aux actionnaires! Poufiasse! Va niquer des pingouins au pole nord! Fumiers!

Une petite voix maligne susurra quelque chose dans l'oreillette de notre narrateur

Téa l'antaiinla!

Désolé pour la graphie, nous avons fait de notre mieux avec ce que nous avons entendu...

Semblant, lui, avoir tout compris, le narrateur répondit aussi sec avec la même verve bien incompréhensible par le commun des mortelles:

"G. merdé"

Après enquête, il s'agirait d'un célèbre groupe de rock des année 3045. Va savoir...

L'histoire reprend donc alors qu'Atéléïde venait de vaincre sont plus grand ennemi qu'elle battu encore aux grands tournois de SHIFUMI Empathe. Il était très difficile de jouer au SHIFUMI sur Empathie car comme son nom l'indique, sur Empathie, règne un climat favorable au développement de certaines capacités mentales tel que l'Empathie, la télépathie ou encore la télékinésie. Certains hommes naissent même avec un pouvoir appelé: la téléscotchie qui consiste à pouvoir rester le cul sur le canapé pendant plusieurs heures devant une télévision sans même comprendre pourquoi les images bougent toutes seules ou en dormant. Atéléïde était donc considéré comme une grande championne du SHIFUMI car l'utilisation des principes Empathes ou de la télékinésie était interdit en match mais après tout...c'était elle qui avait le pouvoir alors pourquoi ce faire chier avec des règles pourries? Hein! Dites le moi! Vous allez me le dire oui? Non mais oooh! Répondez quand je vous parle!!!!

**bip**

Les actionnaires veulent te voir!

Quand? Maintenant?

Oui je crois...

Ah...


Quelques minutes plus tard

Oh! Tu as le nez cassé? Tu es tombé?

Ta gueule...


**bip**


Nous sommes donc tous d'accord pour affirmer qu'elle avait raison. As t-on bien le choix?
Mais alors que nous écrivons ici le paragraphe 1 du verset 4 du Livre de l'histoire Empathe, nous nous devons de nous arrêter sur le tumultueux passer du jeune Mario, Italien d'origine, mafieux de coeur et con d'esprit. Pourquoi? Me demanderez vous surement? Je ne sais pas...c'est encore un délire de ces connards d'actionnaire qui m'ont pété le nez tout à l'heure...alors allons y pour la lamentable, longue, déplaisante, moisifiante, ennuyeuse et terrible histoire de Mario.

A l'âge de 1 jour, Mario est né. A l'âge de deux jours, Mario est mort. En effet, il était mal formé du coeur et alors qu'il vivait sa première histoire d'amour avec l'infirmière qui venait tout juste d'accepter de lui montrer ses seins, il succomba à une attaque terroriste orchestré par les marsiens venu sur terre pour piquer le savoir faire de Total en matière de connerie. Mais alors qu'il tombait sur un spécimen rare, en France, un petit homme de rien du tout, ils entendirent à la radio qu'il y avait du blé à se faire, du coup, ils ont prit leur valoche, se sont cassés en oubliant leur objet d'étude. Dans la foule médusée, on pouvait entendre: "Dommage" ou encore "On devrait l'faire explosé je crois qu'il n'y a pas de nom sur l'étiquette".

Voila, vous savez tout sur Mario.

Pendant ce temps, Atéléïde accroissait son pouvoir, sa laideur aussi, ses hommes ne faisaient plus rien à son encontre. La déesse de la mort veille sur elle, tous l'ont vu dans son habit noir. Certain pense plutôt à une sorte de ricanement glauque...A vrai dire, j'aurai plutôt parié sur son propre rire à elle...et sa robe noire. Mais bon...les rumeurs...

Ce chapitre ce finis sur cette fin terrifiante. En effet, l'auteur devait être entrain de se faire chier...en téléchargeant illégalement du contenu presque légal à caractère audiovisuel. Du coup, il a préféré écrire une page pour rien que de ne rien faire du tout! Bref, ce n'est que l'avis d'un humble narrateur qui s'est fait pété le nez pour vous...
En espérant que le prochain chapitre soit un peu moins con et un peu plus constructif!
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! :D
Atéléïde
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Re: Paragraphe 2, verset 4 du Livre

Message par Atéléïde »

Le jour se levait maintenant à l'horizon. Un soleil rouge qui présageait une mauvaise journée. Comme le sang, ces rayons inondaient le cœur des martyrs Empathe. Les généraux étaient affairés autour d'une table où gisait inerte une carte. La bataille allait être rude. La stratégie mis au point était particulièrement ingénieuse mais nécessitait une grande minutie, une attention sans détour et aussi un peu de chance.

Mais malgré tout cela, Atéléïde regardait des dessins animés.

Loin de toute l'agitation du CDB (ndla: Champs de bataille), elle feignantait tranquillement. Même lorsqu'elle ne faisait strictement rien, elle trouvait toujours le moyen de le faire mollement et nonchalamment.

Soudain, un petit bruit discret s'immisça jusqu'à son cerveau qui, comme la carte, gisait inerte. Après méticuleuse analyse (10 minutes), Atéléïde compris que quelqu'un frappait à la porte.


-- Dégage!

-- Le général Sharf vous demande sur le CDB m'dame!

-- Qu'il aille se faire foutre!

-- Je lui dis ca m'dame?

-- Non, dis lui que c'est moi qui vais le foutre en personne! Avec du verre pilé s'il continue de me faire chier à des heures pas possible!

-- Mais il m'a dit qu'il fallait que vous v'niez m'dame! Y a les soldats qu'attendent qu'on les motive! Vous savez bien que vous leur avez interdit de se défendre!


En effet, quelque jours plus tôt:

-- Voilà madame, ce sont nos soldats de la première division d'infanterie lourde Cobalt. Ils sont armés de fusils à impulsion...

-- Ouais ouais j'm'en fous, ta gueule. Bon les gars! Vous voulez vous amuser?

-- Ouais!
Crièrent les fanatiques en masse (et à la masse).

-- Ben vous allez en chier puisque vous voulez branler! Je renomme votre unité en "Jakadi". Tant que je dis pas: Jacques a dit utilisez vos fusils, je vous l'interdit expressement sous peine de mort. Pour ceux qui ne lisent pas les clauses en tout petit sur les contrats, il est spécifié que la peine de mort sera infligé par moi même en ma propre personne que c'est moi et que bien sur, cette mort sera extrêmement douloureuse, longue, horrible, un vrai carnage, tout ce que j'aime quoi!

-- Mais madame, sauf mon respect, ce sont des soldats, s'ils n'utilisent pas leurs armes, que vont ils pouvoir faire sur un CDB?

-- Bah, j'sais pas mais on s'en fout nan? Tiens, on va faire un test: Levez tous la jambe droite!


Les soldats (qui avaient tous lu la clause en petits caractères stipulant qu'il ne valait mieux pas désobéir) s'exécutèrent.

-- Et voilà! Et voilà! J'AVAIS PAS DIT JACQUES A DIT! Vous avez perdueuuuh! Vous avez perdueuuuh!!

Le régiment Jakadi attendez donc qu'Atéléïde apporte la bénédiction du Jacques à dit sur eux. Seulement, de mauvais poil, elle ne l'entendait pas de cette oreille (pas de l'autre non plus).

-- Rho...bon j'arrive, sont lourds ces militaires, dès qu'ils ont plus d'arme, ils deviennent de vraies fillettes!

Les soldats étaient en rang, prêt a aller mourir au combat. Atéléïde y vit une nouvelle occasion de s'amuser.

-- Jacques a dit...montrez moi ce que vous avez dans le ventre!

Et une nouvelle fois, les soldats s'exécutèrent.


--Sont cons hein! Alalala...ce qu'on ferait pas par peur de mourir!

Elle éclata de rire.
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! :D
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