L'étrange aventure ?

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Shinsekai Yori
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L'étrange aventure ?

Message par Shinsekai Yori »

Un homme s'aventure dans une jungle assez bien fournie avec des arbres en tous genres après tout je suis sur Vertana, quelle planète quand même, si majestueuse, même les grandes villes sont bien fournies, je peux te le dire mon cher journal, j'ai visité les cinq, mais Vertana est mA préférée, elle regorge de mystères magiques, mais pas que...

D'ailleurs c'est pour cela que je suis ici, autrefois j'ai eu une vision dans mon rêve : une femme me parlait d'un endroit magnifique et révolutionnaire qui changerait notre monde, elle m'a dit que je devais chercher sur les cinq, chose que je fis…

Après des jours de marche infernaux, je commençais a manquer de vivres, je n'avais plus d'eau et j’avais de la nourriture pour deux jours tout au plus… dans cette air pure, une odeur parfumée exquise de viande grillée et d'épices qui pourrait faire fondre n'importe quel aventurier en mal. Il Se rapproche de cette succulente odeur, il taillade les lianes qui obstruent le chemin vers cette odeur… il taille encore et encore les lianes, mais il ne trouve absolument rien, il taille pendant des heures avec sa machette…… puis plus rien, le noir total, la nuit, ca en fait partie, c'est juste le soleil qui se couche, mais ce n'est pas la raison pour laquelle il fait nuit, il Se réveille, il est tombé dans un trou, certainement un piège de chasseur indigène ou de braconnier.


Il patauge dans la boue, une mouche exotique le réveille qui la chatouille en se posant sur son nez, il se demande pourquoi il est dans ce trou, en se touchant instinctivement le crâne il se rend compte qu'il saigne du lobe gauche, il est apeuré malgré sa sérénité légendaire, mais n'importe qui perdrait son sang froid a un tel moment. Il prend son sac, il le dépose en face de lui, l'ouvre, cherche un bandage de premier secours et de quoi désinfecter, il a de l'alcool a 80
, «Merde, ca va chier», au début de son expédition il a acheté dans un super tout les vivres, il acheté tout le matériel médical en faisant confiance a son amie pharmacienne, sauf que celle-ci, qui est un peu cruche sur les bords, s'est trompée de pourcentage et a mis un flacon désinfectant pour les mains, certes ca désinfecte, je dirais même que ca extermine tout sur son passage, sauf que c'est légèrement douloureux pour le patient (juste un peu, une douleur légère, hahaha).

Il prendre le flacon, il déverse le produit désinfectant dans le creux, est d'un coup il l'applique sur sa blessure, la peau de rétracte et brûle, les microbes, meurent petit à petit:
-HAHAHA!! PUTAIN, CA FAIT MAL, FAIT CHIER!!
Un tel cri, n'importe qui aurait pu l'entendre.
Dernière modification par Shinsekai Yori le 09 janv. 2016, 23:04, modifié 1 fois.
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Zardoz
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Re: L'étrange aventure ?

Message par Zardoz »

Une silhouette se déplace entre les arbres. Silencieuse, elle court sous les feuillages pourtant denses. S’écarte ici pour sauter là, en vitesse mais sans hâte. L’obscurité est intense, les rayons solaires sont en bonne partie cachés par les ramures des géants de bois, et pourtant tel un félin il semble qu’elle voit : le moindre obstacle, la moindre fissure, nouure, excavations, ou racine issue de la déesse terrestre est dépassée d’une simple enjambée ou d’un simple et leste bond.

Les traits se dessinent d’avantage tandis qu’elle ralentit progressivement et que la luminosité augmente en même temps qu’elle se rapproche d’une clairière. Le corps est mince et élancé, l’apparence et l’apparât féminin bien que rudimentaire : de larges bas et de longues manches pour éviter les piqûres d’insectes, des chausses qui n’ont rien de la dernières modes, un petit pendentif à son cou nu contrastant avec le reste de sa tenue. Son visage est dissimulé derrière un masque tribale aux allures animales, une longue chevelure tressée, virevoltante au vent, ondulante à ses mouvements, lui va comme les serpents vont à méduse.

A son poing une simple lance, et pourtant, malgré son apparence sauvage et chasseresse. Elle n’est pas prédateur ce jour mais proie.

Pourtant la voilà qui s’arrête en s’approchant d’un rayon solaire qui traverse la voûte verte maintenant clairsemée.


Allons Geko, tu peux sortir. Je pense qu’on est hors de portée, dit une voix féminine.

Entre ses deux seins une tête se redresse avant de se réenfouire entre le fin duvet du vêtement et la chaleur de cette humaine masquée. Puis une petite boule se déplace sous le vêtement, vient à son épaule et depuis là part longer la manche de la jeune femme par en dessous avant d’arriver à sa main et de sortir son corps entier.

Ah ! Tu chatouilles !


Voilà la petite boule de poile, sorte de petit renard des forêts vertanienne montant aux arbres et au pelage doré, que se met à lui lécher la paume, comme pour se faire pardonner.


Comme je suis sotte d’avoir voulu à nouveau explorer ce territoire.


Geeeeeeek !
, dit Geko comme un signe d’approbation, en montrant ses petites dents fines.

Un cri au loin, un peu plus à droite d’où elle venait. Ce ne pouvait être son poursuivant. Pas un cri comme celui là…

Rentre vite !

La petite bête lestement vient se ranger entre les deux seins de la femme, ne sortant à nouveau que sa tête et prête à la ranger dès le départ annoncé.

La femme au masque tribale se tait quand a elle. Guettant un autre son, un autre cri semblable au premier qui ne vient pas.


C’est un homme tu penses ? Un voyageur peut-être ? S’il savait...

Elle regarde vers les profondeurs de l’immense forêt vertanienne où même le vent a du mal à s’engouffrer. Plus un animal, plus un oiseau n’émet bruit depuis quelques instants. Elle juge et se tourmente. Elle a peur d’y retourner peut-être. Mais peut-elle réellement laisser quelqu’un là sans le prévenir du danger ?

D’un bond la voilà partie. Sa décision est prise.

Le trouver… L’avertir.
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Shinsekai Yori
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Re: L'étrange aventure ?

Message par Shinsekai Yori »

Elle court encore, mais l'assaillent les poursuit sans relâche, à entendre les aboiements, il est aidé par une chienne, cela expliquerait le pourquoi et le comment ils arrivent à les poursuivre, ils se rapprochent de l'homme qui agonise non loin d'ici, mais comment semés l'homme qui semble être un contrebandier ou un exterminateur de peuple (cela devient fréquent en ces temps de trouble au sein du grand conseil) peut importe, elle trouvera un moyen d'effacer leur odeur ou plus précisément de l'éparpiller leur odeur.

Elle arrache un bout de tissus enduit de son odeur est éparpille ces morceaux de tissus sale, par chance elle arriva à attraper deux oiseaux et d'attacher un bout de tissus sur l'une de leur patte et pour finir, elle roule Geko dans la terre tropicale, qu'il n'apprécie guère cela, il ronchonne un peu au début, mais son amie humaine lui fit signe de se taire, chose qu'il fait immédiatement, les aboiements arrêt de suite.

Un long silence commença, les oiseaux ne chantent plus, une tempête arrive bientôt.

La chienne du contrebandier (on en est pas sûr) commence à tourner la tête dans les sens, il ne c'est plus ou donné de la tête, lui aussi sens que quelques choses arrivé, de peur il essaye de s'échapper… sans succès, il compris que c'est ce long bout de cuire qui le retient et il sauta sur son maître, pour lui enfoncer ces longues canines dans bras, plus précisément dans les biceps, le sang coule, le maître lâche immédiatement la lèse, il hurle de douleur, pendant ce temps le chien profite de ce moment de douleur pour s'enfuir, avec les canines ensanglantés.
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Zardoz
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Re: L'étrange aventure ?

Message par Zardoz »

La silhouette féminine continue sa course vers le lieu où elle pense avoir entendu un voyageur crier. Rapide et silencieuse, elle fait plusieurs détours pour semer un poursuivant qui elle le sait l’a déjà reprise en chasse. Elle n’est plus loin. Il faudra faire vite une fois sur place.

Des aboiements la suivent, pas si loin. Malgré ses détours elle sait qu’elle aura du mal à se défaire de cet adversaire-là. Et ce fond d’air qui devient de plus en plus lourd.

Un autre bruit survient, différent des autres.

Elle s’arrête d’un coup sur la large racine d’un arbre millénaire pour écouter. Le silence est assourdissant. Mais bientôt un grognement, un couinement de bête, et un coup de feu.

PAM!

Elle se baisse prestement mais les insultes et injures qui suivent lui font comprendre deux choses : ce coup de feu ne lui était pas destiné, et "il" est tout proche. A quelques dizaines de mètres à peine, entre les arbres.


Geko, cachons-nous vite !

Le traqueur connait cette forêt comme sa poche. Nul besoin pour lui de sauter, et de courir pour rattraper ses proies. Il connait chaque trou, chaque terrier, chaque danger, et chaque lieu de fuite sur son territoire. Ce pourquoi il est si redouté : un voyageur averti, même en courant tout azimut au travers de ce labyrinthe vert se ferait rattraper en un rien de temps, même elle, aussi leste et agile soit-elle, n’arrive à le distancer qu’en sortant de son territoire, bien trop souvent in extremis.

La femme masquée s’apprête donc à mener un âpre combat à nouveau, dont elle n’est pas sûre de sortir indemne cette fois.


Entre deux racines, elle observe, Geko lui aussi fait son curieux, le poil pourtant tout hérissé : il sent que le danger approche.

Geeeeek !

Tais-toi Geko, plus un bruit…


Sa lance est prête, ses sens sont aux aguets. Un bruit de course dans les fourrées droit devant. Elle resserre son poing. Battement frileux d’un buisson d’où un grand chien au museau long et pelage doré sort d’un coup mais ne semble pas du tout s’intéresser à eux, ni même les rechercher. L’animal fuit au contraire dans une autre direction, comme un démon fuirait son maître courroucé.

PAM !


Un autre coup de feu rate de peu le canidé qui disparait bien vite dans les prochains fourrés. Tandis qu’une autre silhouette arrive dans le champ de vision de la jeune femme masquée et de son animal. Un homme, grand et mince, au visage tiré mais auquel on ne saurait donner un âge précis pour autant agrémenté d’une large moustache et d’un bouc. Un large casque du même teint que le reste de sa tenue aux multiples pochettes vient recouvrir son crâne et masquer la plupart de ses cheveux poivre et sels.

D’un geste il remet son fusil en joue ci-tôt sorti de l’épaisse végétation et appuie sur la détente.


Clic.

Il peste et recharge son arme vide tout en continuant d’avancer à grandes enjambées avec d’épaisses bottes de cuir noir.

Saleté d’animal décérébré, je ferais un trophée de ta tête en même temps que de celle de cette maudite sauvageonne !


Un autre coup de feu part bien vite tandis que l’homme disparaît à son tour du champ de vision de la femme masquée pour se replonger dans la végétation dense.

Elle s’affale au sol les jambes encore tremblantes, emporté par la rage le traqueur n’avait pas su les débusquer elle et Geko. Son cœur palpite, des sueurs froides lui viennent tandis qu’elle se permet enfin de reprendre sa respiration.

On a eu chaud Geko… Attendons un peu et remettons nous en route.

Elle retire son masque, ne le supportant plus, pas seulement à cause des événements, mais aussi de ce temps qui n’arrête pas de charger l’air de chaleur et d’humidité.

Déjà les premières gouttes tombent et s’accélèrent, un bruit de fond continu de mousson commence. L’épaisse voute du sommet des arbres les protège encore de la fureur des cieux, mais dès que branches et feuilles seront encombrées d’eau la zone au pied des arbres aussi sera assailli par une pluie diluvienne Une goutte déjà arrive sur un visage de jeune femme confirmée, au regard vif et éclairé, une lueur vert émeraude dans ses iris. Elle l’essuie machinalement et se relève. Il faudra courrir avec plus de précaution ci-tôt le sol mousseux humidifié il deviendra si glissant que le moindre appui trop rapide sera synonyme de chute. Au moins si le traqueur venait à reprendre le contrôle de son animal aurait-il plus de mal à les suivre les odeurs s’estompant une fois lavées.

En route Geko !

Geeeeeek, dit le petit animal comme signe d’acquiescement.

La jeune femme reprend sa course vers le voyageur qu’elle espère. Il n’est plus si loin. Pourvu qu’elle n’ait pas pris tant de risque pour rien…
Bien vite elle arrive à un petit campement de fortune. Un homme est là, bruyant et nonchalant, ignorant du danger alentours. Il semble grogner essayant à la fois de se soigner et d’éviter les gouttelettes qui percent de plus en plus les cimes.

Elle prend à peine le temps de ralentir et arrive sur lui sa lance à la main le saisissant par le col.


Que fais-tu là, sombre idiot ?, s’énerve-t-elle face à cet impromptu inconnu.

Un grognement derrière lui. Il n’est pas seul. La belle bête montre ses crocs comme pour défendre ce voyageur insolent de nonchalance.


Du calme Wendy !, dit-il en montrant sa paume à l'animal en signe d'apaisement.

Wendy ?!, s’étonne la jeune femme aux yeux émeraudes.

On vient de se rencontrer il y a quelques instants. Elle n’avait pas ou plus de collier, alors je lui ai trouvé un petit nom… Décidément que de rencontres dans ce coin paumé ! Moi c’est Mélimbe Zirinne ! Ravi de te …, commence-t-il en s’inclinant.

Je me fiche de comment tu t’appelles !

Elle s’inquiète et se redresse tel un animal aux aguets. Geko lui non plus ne semble pas calme, les poils de sa petite tête renardesque tout hérissés.

… rencontrer, termine le jeune homme intrigué. De qui as-tu peur comme ça dame… euh ?

La forêt est toute silencieuse hormis le bruit de la mousson imprévisible qui s’intensifie dangereusement au-dessus d'eux.

Elle s’accroupie et regarde la blessure du voyageur, rien de grave trop grave apparemment. Pourquoi avait-il crié si fort?


Moi c’est, Nel’Wynn… appelle moi Nel’. Ce chien là c’est la propriété de Van Herxeimer, un traqueur professionnel, et tu t’es aventuré en plein dans sa zone de chasse Il décime des caravanes entières à lui tout seul et toi tu t’arrêtes là, tu montes ton camp l’air de rien et tu prends… son foutu clébard avec toi ?! Tu vis dans les nuages où quoi ?!, dit-elle en le fixant intensément le regard sévère.


Alors déjà ce n’est pas un « clebard », c’est une chienne, et une bien belle Golden… et puis ensuite…

Geeko, monté sur les épaules de la jeune femme, montre ses dents au voyageur dans un petit « Geeeeee... », comme pour intimider le jeune Melimbe. Mais la chienne veille à ses côtés et un grognement fait vite se rentrer Geeko dans les habits de Nel’.

… Je te prierai de me parler sur un autre ton, Nel'.

La sauvageonne lui fait signe de se taire tandis qu’elle tend l’oreille à nouveau. Un bruit sourd en fond qui se rapproche, différent de celui du déluge alentours.

Un craquement de l’autre côté. Le traqueur s’est approché sans bruit, tel un spectre et les tient en joue.


Et bien et bien, regardez moi cette prise, ma cheminée sera bien garnie ce soir...

Le bruit tonitruant et lourd se rapproche, menace bien plus grave qu’une arme à feu qui alarme la jeune femme qui s’écarte sans prêter attention au traqueur prenant la main du jeune homme pour lui dire de monter aux arbres et de la suivre.Il en profite pour saisir la chienne par le col.

Ahah, dit Van Herxeimer le chasseur tout en pointant toujours son arme vers eux, Vous n’irez pas bien loin petits chimpan…

Une branche vole et s’écrase, le bruit s’intensifie et la terre même tremble tandis que les jeunes adultes et leurs compagnons continuent leur ascension. Le visage du chasseur se décompose tandis qu’il baisse son arme et voit la vague déferler tel un cheval au galop rendu furieux.

Bordel de …


Il se fait emporter en une fraction de seconde par la puissance dévastatrice d’une rivière en crue broyant même la pierre sur son sillage et se fracassant violemment sur chaque tronc des arbres immenses vertaniens. Du haut de la branche salvatrice qu’ils ont pu atteindre Nel’ et Mélimbe contemplent la scène, monstrueuse et éphémère.


On en est débarrassé ?, demande le jeune homme tenant son nouvel animal contre lui.

Pour un temps, lui répond une Nel’ haletante. Mais Van Herxeimer ne meurt jamais…

Geeeeeek…, dit un Geko trempé sortant se secouer afin de se sécher devant le visage du jeune voyageur.
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Shinsekai Yori
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Re: L'étrange aventure ?

Message par Shinsekai Yori »

Il pleut encore, la cru de la rivière ne descend pas, le contrebandier n'apparaît plus, il peut-être mort emporté par le courant :

-Ne crois pas qu'il est mort, il doit être encore en vie, il ne meurt pas si facilement, tu peux me croire

-Vous lisez dans les pensées ?

-Non, juste une intuition, mais j'ai eu raison.

-Vous les femmes, vous avez toujours raison, voyez ceci comme un compliment, mais vous avez deux faiblesses.

-Lesquels ?

-Les hommes et vous-même

.-Non, je ne crois pas.

-ça aussi, quand ce n'est pas vous qui ait raison, c'est forcément faux, vous avez trop la mauvaise foi.

-Stupidité quand allez vous lâchez les hommes, ça en devient risible.

-Pourquoi êtes-vous ici ? Sombre imbécile ! La chienne aboie comme pour défendre son nouveau maître de la méchante femme avec sa boule de poils.


-Je ne vous permet pas de me dire cela

-Arrêté vos manières de bourgeois et dite moi pourquoi êtes-vous ici !

-D'accord, je suis ici pour des recherche

-Des recherche sûr ?

-Secret défense

-Dite le moi, elle le prît par les épaulent est le secoue, elle en profite pour lui mettre quelques gifles, mais Wendy commença à grogné, dite le moi, j'espère que ce n'est pas sur mon peuple ?

-Non, non, enfin normalement non, pourquoi ?

-Ha d'accord, non, non pour rien.

-Vous cachez quelques choses.

-Oui, je cache quelques chosent est alors !

-Si je dis ce que je cherche vous me dite ce que vous me cachez ?

-Ce n'est pas un mauvais marché, mais si votre réponse ne me convient pas mon silence sera roi, marché conclut ?

-Hmmm, d'accord, marché conclut, il lui tend sa main droits pour lui serrer sa main, elle esquive.

-Désolé je ne serre pas la main, notre coutume la croire à son prochain, mais comme vous êtes étranger je ne crois en votre parole, donc j'accepte votre main , elle joignit sa main Mèlimbe.

-Je comprends parfaitement votre réflexion et par le même moment votre coutume, votre peuple doit être magnifique, mais finis mes courbettes, vous n'aimez pas cela, pour en revenir à notre sujet, je suis archéologue pour faire bref, un archéologue c'est…

-Je sais ce que c'est un archéologue, j'ai étudié dans votre monde moderne.

-Vous êtes intéressante, donc, je suis ici pour chercher quelques choses, de magique ou un truc comme ça.

-Ah vous ne savez même pas ce que vous cherchez, vous rigolez, quel plaît.

La pluie, commence à s'arrêter, doucement, mais sûrement, ils attendent quelques heures pour que la cru de la rivière soit moins haute, une fois son analyse faite elle croit bon que l'eau est descendu, elle saute de l'arbre, l'eau lui arrive pas plus haut que ces pieds, elle fait à Mélimbe de descendre, il hésite un peu, résigné à noyer ces belles bottes en cuire. D'un signe distinctif, elle lui dit de le suivre, où je ne sais pas, elle ne lui a toujours pas dit d'où elle viens'
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Zardoz
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Re: L'étrange aventure ?

Message par Zardoz »

Nel’ semble inquiète, aux aguets depuis leur descente de leur arbre salvateur. Von Herxeimer le chasseur va-t-il se dresser à nouveau sur leur chemin ? Les traquer ? Il leur faudra vite quitter sa zone de chasse au plus vite...

Depuis des dizaines d’années le traqueur arpente cette forêt qu’il appelle « son domaine » comme une ombre, au point d’en être devenu le centre de bien des comptine de son village… L’une d’elle, connue de tous chez les siens, se termine tragiquement par la mort de deux protagonistes amoureux l’un de l’autre, persuadés d’avoir terrasser le démon-chasseur, la dernière phrase du conte en est devenue un dogme, véritable avertissement transgénérationnel : « Von Herxeimer ne meurt jamais».


Au fur et à mesure que le petit groupe s’éloigne du lieu de leur rencontre, et que les séquelles laissées par la puissante crue ne deviennent plus visibles pour laisser place à nouveau à une végétation dense et envoûtante, elle finit pourtant par reporter petit à petit son attention sur l’homme qui la suit. Il a bien tenté de réengager une conversation à quelques reprises, sans grand succès, hormis auprès du petit renard écureuil Geko sur l’épaule de sa maîtresse qui hérisse ses poils et siffle doucement un petit « Geeeeeeeek ! » pas bien menaçant il faut dire lorsque la chienne de Mélimbe se rapproche trop de sa propre maîtresse.

A partir de là le chasseur ne nous poursuivra plus. Veux-tu poursuivre ta quête seul monsieur « secret défense » ou souhaites-tu passer la nuit dans mon village ? , demande la jeune vertanienne à son nouveau compagnon.

Je ne connais toujours rien sur toi… Mais ça serait avec plaisir, lui répond Mélimbe, es-tu sûre que ça ne posera aucun problème ?

J’en parlerais à la chaman, je suis persuadée qu’ils t’accepteront au moins le temps que tu reprennes assez de force pour affronter les dangers de la forêt.

Elle s’arrête et le jauge un moment et un petit sourire en coin vient éclairer son visage un court instant.

Qui sait, peut-être pourras-tu même nous aider ?

Je suis très fort en cuisine pour sûr !, dit-il en plaisantant.

Nel’ laisse échapper un léger rire qu’elle arrête vite en ramenant sa main à son visage et en toussant légèrement.

Je n’en doute pas, mais notre problème est autre. Je te raconterais en chemin, continuons.

C’est toi la guide !, laisse-il juste échapper tandis qu’ils reprennent leur marche, et arrivent bientôt sur une large clairière. Navigant entres les broussailles et rochers, sautant les quelques ruisseaux qui traversent cette région, il arrivent bientôt à une sorte de cabane dont seul le toit constitué d’un assemblage de fines pierres semblables à des galets, émerge du sol.

Ton village à l’air tout petit... Il est sous-terrain?

T’es bête où quoi ? C’est juste un vieux cabanon, un peu caché pour pas attirer les voyageurs curieux qui arriveraient jusqu’ici… Attends moi là. Je te laisse Geko il n’aime pas le noir.

La petite bête s’offusque bien vite de passer sur les épaules de Melimbe et saute vite à terre, non sans se faire une frayeur en arrivant devant le golden de Mélimbre.

Geeeek ! fffh!

Reste calme Geko, je reviens.

Elle s’accroupie et s’avance doucement dans la bâtisse circulaire, qui semble avoir une certaine profondeur tout de même au bruit des pas de la jeune fille qui s’éloigne doucement. Les secondes, puis les minutes passent tandis que le soleil va progressivement sur son couchant là haut dans un ciel parcouru de dizaines de nuages blancs aux teintes orangées.

La jeune sauvageonne vertanienne ressort finalement devant un Geko tout heureux qui saute en vitesse sur elle et remonte ses cuisses, ses hanches et son buste pour venir se nicher dans son repère habituel. Elle le caresse d’une main et tend un paquet à Melimbe.

Tiens, c’est pour toi.

Il l’ouvre doucement, le tissu qui entoure ce drpole de paquet semble destiné à limité l’humidification de l’objet contenu : un masque tribal, à l'allure mystérieuse autant que menaçante, recouvrant intégralement le visage de son porteur.

Heu… mais encore ?Je suis très friand de nouvelles découvertes, d’en savoir un peu plus sur toi. Mais ce cadeau me surprend bien je dois avouer !

Crois bien que tu m’intrigues tout autant, jeune archeologue !

Elle se saisit de son propre masque et vient le mettre à son visage.

Nous en avons tous un, au moins. Tu vas comprendre leur utilité bien vite, mets le et suis moi.

Il s’exécute intrigué tandis qu’elle l’entraine vers le fond de la clairière, là où la forêt semble se poursuivre. De loin la végétation ne semble pas si différente, mais aux pieds des immenses arbres le changement est frappant : les feuillages sont tout à fait différents, bien plus denses encore,mais pourtant une lumière bleuâtre aux nuances multiples et oniriques émane des troncs. Le sol lui-même est parcouru de petites fougères toutes uniques dans leur morphologie laissant évaporer de petites spores rougeâtre spontanément et à leur effleurage.

Là un autre ruisseau s’entend, l’eau n’y est pas d’un bleu qu’on aimerait boire, mais d’un azur vif et provocateur qui semblerait tout à fait artificiel pour un spectateur qui ne mettrait pas ce lieu de rêverie dans son contexte : loin de toute civilisation corporatique, au cœur même de la nature dans ce qu’elle fait de plus beau.


Les spores sont mortelles à haute dose inhalée, l’effet n’est pas immédiat, aussi ceux qui se perdent ici continuent de s’avancer sur des kilomètres avant de s’écrouler inanimés au sol.

On meurt sans s’en rendre compte ?


Non c’est tout l’inverse. Les spores arrivent au poumon, et libèrent une toxine qui passe dans le sang et reproduit les effets d’une substance que tu dois connaître : le curare ? Les gens voient leurs muscles les lâcher un par un alors qu’ils sont tout à fait conscient. Lentement, très lentement. La toxine finit par toucher leurs muscles respiratoires et ils se mettent à suffoquer petit à petit, criant intérieurement leur besoin d’air sans que leur corps réponde... jusqu’à en mourir.

Je vois… les masques sont en fait des masques à gazs… Je n’aurais jamais pensé, on y respire comme en vrai !

Les filtres sont légers, faits avec la sève de ces mêmes plantes qui tuent. La nature ne cherche pas à nuire à ceux qui veulent la connaitre.

Ils se dévisagent sans pouvoir se voir au travers de leurs masques tribaux. Se demandant probablement le fond des sentiments, de la pensée de l’autre.
Elle finit par lui proposer de continuer et tandis qu’ils se mettent à progresser dans un paysage féérique autant que meurtrier, où des milliers de spores s’envolent doucement à leur passage et où les reflets sont aussi enchanteurs que dérangeants par leur beauté naturelle.


Mon village est au centre de cette forêt. Nous y seront sous peu si nous gardons le rythme. Il faudra y être avant la nuit… la lumière des troncs s’éteint pour 95% lorsque le soleil finit sa course là haut et ne bombarde plus la cime des arbres de ses rayons.

Et avec une torche ?

Le pollen est inflammable, ou plutôt… assez explosif... évite.

Ou une lampe ?

Possible si elle ne dégage pas trop de chaleur. Mais essayons de nous hâter tout simplement. Il y a des bêtes qui rôdent la nuit même ici. Il y en a dont l’organisme résiste mieux aux hautes doses de pollen que nous autres humains. Regarde geko n’a aucun souci pour respirer.

Mélimbe s’arrête tout à coup et regarde sa chienne qui continuait de le suivre affectueusement.

Et Wendy ?! Tu ne lui as pas pris de masque ?! Il faut faire demi-tour !

Oh, j’espérais qu’elle allait s’écrouler mais elle a l’air de tenir. Je pense que Von Herxeimer connait encore mieux la forêt que nous tu sais... Ça ne m’étonnerait pas où qu’il choisisse des animaux naturellement résistants, ou qu’ils les rendent résistant par un quelconque procédé…

Voyant que le jeune homme semble plus distant, Nel’Wynn s’empresse d’ajouter :

Je plaisante, je l’aime bien ta chienne…

Je préfère…, dit le jeune homme d'un air renfrogné.

...elle serait parfaite en ragout ! ahah !

Tu n’es pas drôle ! Et tu me parlais d’un souci que subi ton village tout à l’heure, de quoi s’agit-il ? Des pollens ?


La jeune femme secoue sa tête, laissant redescendre sa chevelure le long de sa nuque.

Non, si les pollens mutaient et que nous n’arrivions pas à surmonter cette évolution nous migrerions seulement. Il s’agit plus d’une maladie qui touche les miens petit à petit, alors que cela fait des générations que nous habitons ici et qu’il n’y avait jamais eu aucun souci de ce genre. Nous avons d’abord pensé à une épidémie évoluant avec une extrème lenteur mais rien n’a été retrouvé en ce sens… et ma chaman, elle qui ressent la magie de la terre, semble persuadée que la source de tout ceci est une malédiction… J’aimerais ton avis sur le sujet… un regard neuf… celui d’un étranger… d’un archéologue peut-être ?

Mélimbe semble pensif à ces propos.

Je… vais voir ce que je peux faire, dit-il finalement.

Nel’ vient lui prendre le bras tandis qu’ils se rapprochent tous deux d’un étrange aglomérat d’habitations reliées entre elles et s’élevant peu à peu depuis le sol jusqu’à la cime d' arbres immenses, reliés eux mêmes entre eux via une foultitude de passerelles fermées.

La jeune femme s’avance doucement au travers d’une épaisse substance gelatineuse pour rentrer dans une bâtisse et l’entraine avec elle. Le contact est chaud, l’odeur exécrable de prime abord, et la texture tout à fait gluante, mais une fois à l’intérieur force est de constater que ce gel n’accroche pas du tout la peau.

La pièce est éclairée d’un reflet bleuté semblable à ceux des arbres extérieurs. Nel’, à peine rentrée, retire son masque et s’affiche radieuse, surement heureuse d’être rentré chez elle.


Bienvenue chez nous Mélimbe, tu peux retirer ton masque, nos maisons sont totalement hermétiques grâce à la sève des arbres et toutes reliées entre elles de sorte que tu n’auras pas à le porter tant que tu restes dans le village… sauf s’il te plait à ce point de le porter! Il te va bien il faut dire! ahah!

Tandis qu'elle rit, Nel' vient poser son masque contre un mur, parmi bien d'autres, tenu par un court crochet. Puis elle dévisage intensément Mélimbe avant de direle avec le regard déterminé d'une guerrière :

Suis-moi maintenant, je vais te présenter à la chaman.

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