Cyber Bureau of Investigation
Publié : 02 juil. 2017, 12:49
Cellule du malmené Galactic Bureau of Investigation, le CBI renaît de ses cendres. Après une dizaine d'années dans l'ombre des escouades médiatisées, les brigadiers du crime numérique avaient trouvé leur place.
Contrairement à ses illustres pendants : le SBI - Slavery, MBI - Mana-crime, Antiterrorist Task Forces... Ce bureau n'avait jusqu'alors que peu de moyens. Aucun mécène, aucune économie parallèle pour nourrir des enquêtes tournées sur des multi-milliardaires, des modèles économiques illégaux, des monnaies artificielles et autres cols blancs galactiques.
Le Bureau anti-Cybercriminalité, était le dernier des bureaux politiquement indépendants. "Était", car après la dernière grande guerre galactique, la victorieuse Corporation avait de nouveau battu les cartes, et les états avec elles. Certains peuples reclus voyaient de nouveau la lumière, d'autres exilés avaient retrouvé leurs contrées d'antan. Et dans ces effluves palpables de souffrance et d'indolence, de nouvelles croyances émergeaient.
Nous étions à un instant dans l'Histoire, où la civilisation toute entière grandit d'une ère. Les idéaux d'hier sont dépassés, les combats sempiternels changent de dénominations. C'était un peu "balle neuve". Et dans ce flou artistique adulé des tribuns et craint des sages, de nouveaux noms avaient émergé : Encrypt, la création des créatures était aux prémices de la renaissance du CBI.
Leurs deux commandants, Mr Hielce Lercime, Jadon via Tentigone - tirés du légendaire duo du gang des ripoux de Lyon, France, Terre, XXème siècle : Michel Lemercier et Don-Jean Giovanetti ; avaient rapidement compris que cette menace d'un genre nouveau, cette machine imprégnée des tyrans du passé serait le breuvage qui rendrait à leur département sa jeunesse. Ils commencèrent le lobbyisme, à l'échelle galactique. Ces deux apprentis politiciens s'étaient épris d'une passion avare pour les déjeuners mondains qui tracent les croquis du futur de l'univers. Ils rencontraient d'anciens grands conseillers, s'acoquinaient avec leurs homologues militaires et autres autoproclamés rédempteurs moraux. Ensemble ils constituèrent rapidement une force influente, une force que les états ne pouvaient plus ignorer. Une force en laquelle certains états finirent même par croire. C'était l'avènement des premiers mécènes du bureau, le début d'un développement qui lentement effacerait les lignes de la morale, la bienveillance et la bonne volonté qui les drivaient.
Bientôt tout un groupe d'état, tout un ensemble de peuple, crurent en leur vision. Une vision sans solution, une appartenance sans assurance. Sous le joug des rudes négociations qui accompagnaient logiquement leur croissance rapide, ils saisirent l'opportunité d'un rayonnement galactique en l'échange d'une croix sur un important investissement immobilier. Ils nommèrent une faction mais demeurèrent dans les sous-sol qui faisaient leurs bureaux.
Ce qui de prime abord ressembla à une arnaque : quelques états s'offrant une protection contre l'Encrypt en se protégeant les uns les autres et affichant une hostilité à peine dissimulée en l'échange... de rien. Se révéla finalement être un coup de maître. Car tandis que les dirigeants de ces dits états firent très vite fie de ces contrats bancals, l'idée grandissait au sein des peuples. Des hackers commencèrent à envoyer des dizaines et des dizaines d'informations au bureau. Des milliers de candidats se présentaient aux examens de qualification, pour la plus-part extraordinairement préparés. Et en un mois de printemps ils avaient doublé d'effectifs.
Les 300 agents assermentés arpentaient les bases de données illégales renseignées par le WKG, White Keyboard Gang, ils y dénichaient les plus anodins échanges de matières premières jusqu'aux plus sophistiqués embargos diplomatiquo-politiquo-militaro financiers. Ces bases, correctement interprétées étaient une "mine d'or", façon d'écrire. Très vite, cette mine d'or trouva acquéreurs.
Hielce et Jadon arpentaient la galaxie à la recherche d'esprit à même se synthétiser l'infini quantité d'informations qu'ils avaient à traiter pour améliorer leurs prédictions. Car collecter toute sorte de logs de conversations, de transactions et autres interactions parfois hostiles, n'était que la première étape. Bientôt il faudrait croiser les acquisitions de carburant, avec les récents enrôlements militaires pour prédire la prochaine frappe nucléaire. Comprendre les investissements synchronisés de deux états alliés pour deviner la prochaine cible de leurs vengeances sanglantes.
Parmi ces génies de l'intelligence artificielle, intelligence décisionnel, intelligence tout court d'ailleurs, les deux commandants firent de 'G', la pointe de leur triangle. âgé d'une petite trentaine d'année, en échec dans sa grande société privée de sécurité sur le Coclycia, ce brillant et méprisé cerveau cherchait un nouveau challenge.
C'est ainsi qu'après une brillante succession de prédictions, le trio fit flancher la jeune faction et obtint plusieurs millions de crédit de subventions. Mettez-vous à leur place, le crédit galactican, c'est la monnaie suprême. Outre le Grand Conseil, aucune organisation sous la coupe de la Corporation ne parlait en crédit. Tous s'étrillaient pour quelques ardolls, trois ucés ou une centaine d'uyen. Cette monnaie était au-dessus de toutes les autres, deux milliers de crédits servaient à faire voler des engins à quelques milliards d'ardolls. En quelques semaines ces deux enquêteurs moyens étaient passés à la tête d'un des plus influents programmes du pouvoir exécutifs. Et s'ils n'étaient qu'un minuscule acteur aux yeux des législateurs, et justicières du Grand Conseil ; ils avaient à l'échelle des simples hommes, un rôle devenu prépondérant.
Contrairement à ses illustres pendants : le SBI - Slavery, MBI - Mana-crime, Antiterrorist Task Forces... Ce bureau n'avait jusqu'alors que peu de moyens. Aucun mécène, aucune économie parallèle pour nourrir des enquêtes tournées sur des multi-milliardaires, des modèles économiques illégaux, des monnaies artificielles et autres cols blancs galactiques.
Le Bureau anti-Cybercriminalité, était le dernier des bureaux politiquement indépendants. "Était", car après la dernière grande guerre galactique, la victorieuse Corporation avait de nouveau battu les cartes, et les états avec elles. Certains peuples reclus voyaient de nouveau la lumière, d'autres exilés avaient retrouvé leurs contrées d'antan. Et dans ces effluves palpables de souffrance et d'indolence, de nouvelles croyances émergeaient.
Nous étions à un instant dans l'Histoire, où la civilisation toute entière grandit d'une ère. Les idéaux d'hier sont dépassés, les combats sempiternels changent de dénominations. C'était un peu "balle neuve". Et dans ce flou artistique adulé des tribuns et craint des sages, de nouveaux noms avaient émergé : Encrypt, la création des créatures était aux prémices de la renaissance du CBI.
Leurs deux commandants, Mr Hielce Lercime, Jadon via Tentigone - tirés du légendaire duo du gang des ripoux de Lyon, France, Terre, XXème siècle : Michel Lemercier et Don-Jean Giovanetti ; avaient rapidement compris que cette menace d'un genre nouveau, cette machine imprégnée des tyrans du passé serait le breuvage qui rendrait à leur département sa jeunesse. Ils commencèrent le lobbyisme, à l'échelle galactique. Ces deux apprentis politiciens s'étaient épris d'une passion avare pour les déjeuners mondains qui tracent les croquis du futur de l'univers. Ils rencontraient d'anciens grands conseillers, s'acoquinaient avec leurs homologues militaires et autres autoproclamés rédempteurs moraux. Ensemble ils constituèrent rapidement une force influente, une force que les états ne pouvaient plus ignorer. Une force en laquelle certains états finirent même par croire. C'était l'avènement des premiers mécènes du bureau, le début d'un développement qui lentement effacerait les lignes de la morale, la bienveillance et la bonne volonté qui les drivaient.
Bientôt tout un groupe d'état, tout un ensemble de peuple, crurent en leur vision. Une vision sans solution, une appartenance sans assurance. Sous le joug des rudes négociations qui accompagnaient logiquement leur croissance rapide, ils saisirent l'opportunité d'un rayonnement galactique en l'échange d'une croix sur un important investissement immobilier. Ils nommèrent une faction mais demeurèrent dans les sous-sol qui faisaient leurs bureaux.
Ce qui de prime abord ressembla à une arnaque : quelques états s'offrant une protection contre l'Encrypt en se protégeant les uns les autres et affichant une hostilité à peine dissimulée en l'échange... de rien. Se révéla finalement être un coup de maître. Car tandis que les dirigeants de ces dits états firent très vite fie de ces contrats bancals, l'idée grandissait au sein des peuples. Des hackers commencèrent à envoyer des dizaines et des dizaines d'informations au bureau. Des milliers de candidats se présentaient aux examens de qualification, pour la plus-part extraordinairement préparés. Et en un mois de printemps ils avaient doublé d'effectifs.
Les 300 agents assermentés arpentaient les bases de données illégales renseignées par le WKG, White Keyboard Gang, ils y dénichaient les plus anodins échanges de matières premières jusqu'aux plus sophistiqués embargos diplomatiquo-politiquo-militaro financiers. Ces bases, correctement interprétées étaient une "mine d'or", façon d'écrire. Très vite, cette mine d'or trouva acquéreurs.
Hielce et Jadon arpentaient la galaxie à la recherche d'esprit à même se synthétiser l'infini quantité d'informations qu'ils avaient à traiter pour améliorer leurs prédictions. Car collecter toute sorte de logs de conversations, de transactions et autres interactions parfois hostiles, n'était que la première étape. Bientôt il faudrait croiser les acquisitions de carburant, avec les récents enrôlements militaires pour prédire la prochaine frappe nucléaire. Comprendre les investissements synchronisés de deux états alliés pour deviner la prochaine cible de leurs vengeances sanglantes.
Parmi ces génies de l'intelligence artificielle, intelligence décisionnel, intelligence tout court d'ailleurs, les deux commandants firent de 'G', la pointe de leur triangle. âgé d'une petite trentaine d'année, en échec dans sa grande société privée de sécurité sur le Coclycia, ce brillant et méprisé cerveau cherchait un nouveau challenge.
C'est ainsi qu'après une brillante succession de prédictions, le trio fit flancher la jeune faction et obtint plusieurs millions de crédit de subventions. Mettez-vous à leur place, le crédit galactican, c'est la monnaie suprême. Outre le Grand Conseil, aucune organisation sous la coupe de la Corporation ne parlait en crédit. Tous s'étrillaient pour quelques ardolls, trois ucés ou une centaine d'uyen. Cette monnaie était au-dessus de toutes les autres, deux milliers de crédits servaient à faire voler des engins à quelques milliards d'ardolls. En quelques semaines ces deux enquêteurs moyens étaient passés à la tête d'un des plus influents programmes du pouvoir exécutifs. Et s'ils n'étaient qu'un minuscule acteur aux yeux des législateurs, et justicières du Grand Conseil ; ils avaient à l'échelle des simples hommes, un rôle devenu prépondérant.