Le grenier en devenir te Salue.

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Mephistos
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Re: Le grenier en devenir te Salue.

Message par Mephistos »

Méphistos finit sa coupe de berrychampagne en profitant de la fraîcheur et de la saveur de chacune des incomparables petites bulles qui en faisaient le caractère.
Il se dirigea vers la porte.
En passant devant Norg, il esquissa une malicieuse petite révérence pimentée d'un sourire ironique et décrocha son communicateur.


Candice vous enverrez tout de suite un DDN sur le Molky.
Un quoi Monsieur ?
Un dossier de défense normalisé.
Ha encore une demande de destitution ?
Non juste une motion de censure
D'accord, J'envoie ça tout de suite Monsieur.
Merci


La porte de la salle se referma sur le passage de Méphistos.
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Zardoz
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Re: Le grenier en devenir te Salue.

Message par Zardoz »

Elle avait suivie le débat depuis le début sans broncher. Une énième protestation, le sujet était certes redondant mais les plaignants l'étaient moins, cela avait au moins permis à Anastasia d'en apprendre un peu plus sur l'empire Tsong au travers de ce bien étrange et loufoque ambassadeur.

Sur ordre du GC qui fit entrer sa garde pour que son ordre de dispersion soit appliqué certains sénateurs et représentants commencèrent à sortir. L'affaire était soit disant entendue. A la bonne heure!

Soufflant sur sa mèche rebelle la rousse s'approcha de l'imposant Molky, toute intimidée, un peu rougissante elle lui exprima son soutien, peut-être là une façon de se faire un allié futur malgré les déboires diplomatiques entre leurs deux alliances respectives?


Je... J'ai beaucoup aimé votre intervention. Votre prise de parole et votre passion semblaient vraiment venir du coeur et la situation me désespère autant que vous je suppose... Je débute dans cette tanière de loup qu'est le sénat mais... que les Grands conseillers ferment une salle ainsi et décident de clore un débat me parait être une première... Peut-être une annonce du déclin du pouvoir sénatorial vis à vis du pouvoir des grands conseillers? Mon oncle nous pense à l'abri dans notre cité bunker et me dit qu'il a vu d'autres figures d'autorité que le pouvoir à pu rendre fou. Que chaque homme amené au pouvoir est tenté un jour d'en abuser, une fois puis... à loisir, comme une drogue, comme une dose de "refrain"... Mais tout de même...


Un soldat du GC arriva et lui intima de quitter la salle, d'abord poliment puis il se fit plus insistant... voire discourtois.

Tandis qu'elle lui préparait une réplique cinglante le capitaine Kirsch arriva à son tour, et devant son imposante carcasse de 2 ou 3 têtes de plus que le soldat et son air peu commode ce dernier se refréna dans ses ardeurs.


Comme vous voulez, mais ne vous plaignez pas une fois enfermés rats du désert!

Pour tout remerciement, la rousse adressa au capitaine Kirsch un regard plein de dédain et un : "j'aurais très bien pu me débrouiller seule, Eric!" en grommelant.
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Kafelor
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Re: Le grenier en devenir te Salue.

Message par Kafelor »

Une bonne heure plus tard...


-Quoi ? Une salle sénatoriale fermée ?
-Nan ça ne se peut pas.
-Est-ce vrai ?
-T’es sur ?
-Qui te l’a dit ?
-Ils ne feraient pas ça !


Les rumeurs dans les couloirs allaient bon train. Devant ce bruit assourdissant, Oceano Pacifior fut sorti de ses préoccupations journalières et essaya d’écouter les conversations. Mais le brouhaha était tel qu’il n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait.

Peut-être avait-il raté un épisode important ? Il n’avait pas tout suivi des dernières joutes diplomatiques. Il avait eu fort à faire avec un futur projet d’arène de gladiateurs et il espérait d’ailleurs bien que ce projet voit le jour dans les semaines à venir.

Interloqué, Oceano Pacifior décida de se frayer un chemin pour aller voir lui-même de quoi il en retournait réellement. Les rares parterres sénatoriaux de verdure encore intactes étaient piétinés par la foule. C’était un spectacle peu glorieux. Les gens étaient si salles, des prospectus étaient jetés dans les bacs à fleur d’aubépine. La boue commençait à se mettre partout maculant les chaussures d’Oceano, quand il vit non loin de là, une rangée de gardes de la Corporation qui barrait littéralement le passage.

-Veuillez faire demi-tour.

La courtoisie n’était décidemment plus en vigueur.

-Euh, il se passe quoi ?

-La salle de débat est fermée. Sur ordre du Grand Conseiller Bruder Mornir.

Oceano fit un bond de surprise. Il n’en revenait pas. Ainsi, les rumeurs étaient bels et bien fondés.

-Depuis quand une salle sénatoriale est fermée par un Grand Conseiller ?

Le garde en face ne lui répondit pas.

-Peut-on au moins savoir pourquoi une telle fermeture ?

-Parce qu’il est inutile que quelqu’un d’autres répondent selon lui.

-C’est une blague ?

-Monsieur, je vais vous demander de recu…

Quelques tambourinements sourds contre la porte se firent entendre. S’ensuivit des cris à l’intérieur à peine audibles du fait des épais murs de fleurs du Sénat. Apparemment, la salle avait été fermée avant même que tout le monde ait été évacué. Des gens se retrouvaient ainsi piégés à l’intérieur. Dans d’autres circonstances, Oceano aurait trouvé cette situation assez comique mais il n’avait guère le cœur à rigoler sur l’instant.

-Des gens sont coincés à l’intérieur.

Les gardes ne bougeaient pas.

-Je crois que vous devriez rouvrir la salle. Au moins pour vérifier que tout se passe bien à l’intérieur.

Mais les gardes restèrent impassibles et ne réagirent toujours pas.
Des gens continuaient pourtant à marteler contre la porte.


-ça fait un moment que des gens martèlent contre la porte?

Quelque chose d’anormal avait été activée. Oceano inspectait les alentours. Il connaissait bien l’architecture des lieux et les systèmes de sécurité. Et plus il y pensait et plus il en était sûr maintenant. La procédure APIS (annihilation par invasion sylvicole) s’était sûrement enclenchée automatiquement. Cela n’annonçait rien de bon…

-Il faut rouvrir la salle ! Lorsqu’une salle est fermée (ce qui n’arrive jamais en temps normal), celle-ci est condamnée et la procédure veut qu’elle soit envahie par des plantes omnivores et anthropophages qui bouffent tout et comblent tout à l’intérieur !


Les gardes semblaient confus. Oceano espérait qu’ils se décideraient vite car s’il avait raison, il ne donnait pas cher de la peau des dirigeants et représentants présents à l’intérieur.
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Bruder Mörnir
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Re: Le grenier en devenir te Salue.

Message par Bruder Mörnir »

Bruder était ressorti d'une salle après avoir entendu via les rumeurs de couloirs que certains imbéciles avaient trouvés le moyen de se retrouver coincés dans la salle qu'il venait de fermer. Alors qu'il s'approchait, il vit le citoyen Oceano réclamé la réouverture de la salle. Au bruit sourd de coups sur la porte, Bruder comprit qu'effectivement certains n'avaient pas l'intelligence de passé par les sorties de secours. Il soupire puis s'approcha des gardes :

Gardes ! Ouvrez la porte, et faites sortir ces spécimens.

Le garde ouvrit la porte, Bruder entra bousculé par quelques diplomates heureux de sortir. Alors qu'il parcourait l'hémicycle, il entendit des bruits de gémissements. Son esprit se mit en alerte espérant qu'il ne s'agissait pas des plantes carnivores, puis s'approchant, il vit une jeune rousse essoufflée, rouge comme une tomate et à moitié dévêtue; à ses côtés en retrait il vit un homme portant une main de fer, après avoir indiqué que les deux se rhabillent, il repartit. Nul besoin de se douter que ces deux là n'avaient pas fait que discuter. Il leur fit signe de passé, puis repartit vérifier de lui-même si la salle était complètement vide cette fois-ci. Tout en marchant, il se tourna vers le capitaine de la garde :

Capitaine, vous me ferez un rapport sur cet incident. Et je veux que vous me trouviez le vertanien qui s'est amusé à cultivé une plante carnivore dans le Sénat.

Le Capitaine hocha la tête, puis une fois le tour finit, Bruder sortit de la salle. Les gardes appliquèrent à nouveau les sceaux. Bruder réfléchit un instant, il était clair que l'écologie du Seigneur Tsong avait bon dos, mais après un coup d'éclat pareil. Il n'était pas sûr que sa voix serait entendue. Heureusement aucuns blessés n'étaient à déplorés. Seule Vertana s'était orientée vers la culture et la nature, les meilleurs jardiniers des jardins du Sénat n'est-ils pas des Vertaniens de souche ? Si Bruder mettait la main sur l'Etat Vertana qui avait eu l'audace d'introduire une plante carnivore ici, ce dernier en ferait les frais pour un bon moment. Il réflechit un moment, restant dans le couloir que l'agitation ce calme un peu.
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Molky
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Re: Le grenier en devenir te Salue.

Message par Molky »

  • Précédemment, peu avant l'invasion des plantes
Norg, en train de discourir dans la lassitude du moment, remarqua que la cohue se dépêchait de sortir de la salle du sénat. Sur ordre du Grand Conseil, il ne pouvait que remarquer le manque de considération qu’engendrait le cloisonnement de la salle. Mais Norg fit mine de ne rien voir, continuant de s’exprimer à l’assemblée parce qu’il était persuadé qu’il devait le faire. Parce qu’il était persuadé qu’il ne devait point suivre l’ordre du Grand Conseil, qui pour lui était d’une ahurie sans égale. Cet ordre n’avait que pour objectif d’éviter que la vérité ne tombe. L’objectif d’éviter à la foule de créer une débandade sous les arguments que brandissaient les différents représentants venus témoigner. Il ne remarqua même pas le sourire sarcastique du Méphistos. Lorsque la porte fut close, il ne pouvait que remarquer le silence de la salle. Un vide si triste dans une salle qui devrait respirer la vie, et ne plus entendre souffler les discours fuser lui manquait déjà. Il prit un siège et s’assit lourdement, désabusé parce qu’il venait de voir. Il lâcha d’un air monotone et à la fois d’une amertume vénielle :[/i]

Décidément, si même le Grand conseil n’a plus aucun respect… Nous sommes mal barrés…Que dis-je nous sommes foutus…FOUTUS VOUS M’ENTENDEZ ! Finit-il par hurler, ciblant le Grand Conseil. ET BAH !… Non, évidemment… Tu sais pertinemment qu’ils ne te répondront jamais puisqu’ils n’ont rien de tangible à te répondre. Se parla-t-il à lui-même…Qu’est-ce qu’il m’arrive, voilà que je me mets à parler tout seul… Ça doit être l’habitude vu…QU’AUCUNE REPONSE JE N’AI EU DU GRAND CONSEIL ! Se remettait-il à brailler.

Il finit par se lever, non pas sans éprouver un goût âpre. Une grimace lui parvient même à l’esprit. Il s’avança et aperçut une charmante rouquine s’avancer vers lui d’un pas craintif. Bien que le régent du Molky soit imposant, et bien qu’il soit un râleur hors normes, il connaissait la bonté et la civilité. Rien d’ordinaire quand on sait que Norg possédait une fille. Jamais il ne ferait du mal à quelqu’un, en tout cas il ne le ferait pas par plaisir. La jeune rousse se mit alors à s’exprimer d’une timidité amusante. A la fin, Norg esquissa un léger sourire, sans aucune arrière-pensée, et s’exclama :

Je vous remercie. Mais n’ayez pas peur, je ne vous ferais aucun mal. Je suis peut être borné mais sachez que je suis constitué de ce que m’ont légué mes ancêtres.


Il se retourna vers la porte close et continua.

J’espérais que quelques âmes aient compris la détresse dont on fait objet actuellement. Certes, le mot « détresse » est un bien grand mot mais je ne le dis pas ça simplement pour moi. Je parle de tous les peuples. Parce qu’en tant que Grand Conseiller, que ce soit par le poids de la constitution, ou celui de l’histoire, je pense qu’ils devraient être des hommes d’honneur. Peut-être que plus personne ne croit à ces choses-là mais je suis sûr que cela permettrait de poser des bases solides et que le Grand Conseil serait une institution forte et respectée. Mais je me raccroche trop à la nostalgie de l’ancien temps je présume.


Il pivota la tête en direction de la rouquine et répliqua :


Mais sachez que vous et votre oncle avez entièrement raison. Je ne vais pas me relancer dans un discours qui ne ferait guère avancer les choses. Vous connaissez ma position sur la situation. Je ne rejette pas le Grand Conseil, sinon je ne me serais jamais présenté. Mais là ils dépassent leur prérogative. Le peu de pouvoir qu’ils possèdent leur font tourner la tête, nonobstant le but réel de ce qui leur incombe de faire. Mais bref, trêve de convenance. Puis je-vous demander votre nom ? Il me semble que vous êtes Dame Anastasia mais je n’ai pas souvenir d’avoir vu votre si beau visage embellir notre présence.

A ce moment-là, un des gardes se rapprochèrent d’eux, intiment l’ordre de quitter la salle. Evidemment Norg refusa cette requête non-légitime. Il se permit de lancer :


Vous feriez mieux de vous occuper de vos affaires si j’étais vous. Vous ne m’avez pas l’air si dégourdi en plus de ça…

Le Capitaine Kircsh du Zardoz avait fait l’honneur de les rejoindre. D’autres avaient également fait le choix de rester. Décidemment, le Grand Conseil avait séquestré beaucoup de monde dans cette salle. Il se retourna pour rejoindre la grande porte mais, soudainement, des craquements si firent entendre, comme si on arrachait de l’écorce à un arbre. Les murs commencèrent à vibrer. Norg posa sa main valide sur le sol et ressentit des battements très prononcés. Brusquement, comme un coup de tonnerre, le sol se fendit. Une branche semblait s’extraire en provenance du sous-sol et s’échapper de la salle, comme si elle cherchait de la lumière. Une autre branche s'empara alors de Norg, l'attrapant par le poignet de sa main robotique. Celui-ci ne pouvait plus bouger. Il s'exclama :

Allez-vous abritez, vite ! Capitaine Kircsh, je pense que vous savez ce que vous avez à faire !

Assurément, l’officier prit la main d’Anastasia et la tira pour la mettre à l’abri. Pendant ce temps, Norg tentait tant bien que mal à se défaire de ces liens. Il vit alors apparaître soudainement des sortes de spécimens floraux étranges qui commencèrent à envahir le sol, rongeant les débris de la salle perpétrés par les secousses répétées. De forme ellipsoïde verdâtre, des lignes incurvées insolites mais d'une beauté sans équivalence apparurent. Mais cette beauté ne s'appliquait qu'à l'esthétique de la plante, car elle était d'une voracité horrifiante et dévorait hâtivement tout ce qui se trouvait dans son sillage. La peau semblait rugueuse. On pouvait discerner des sortes de filament se longer sur l'épiderme, la comparaison à des veines était flagrante. Nul doute pour Norg qu’il s'agissait de plantes carnivores.


Diable, que font de telles créatures ici? Finit-il par dire tout en gigotant pour se délier.

Les chocs répétés des branches sortant du sol firent s'écrouler une des façades de la salle. Celle-ci dégagea une lumière éblouissante. Norg eu le réflexe de parait les rayons lumineux en apposant son bras devant son visage. Cependant, il remarqua quelque chose d'assez insolite. Les plantes semblaient pétrifier devant cette lumière saillante et insaisissable. On aurait dit qu'elles effectuaient un rituel assez particulier. On pouvait distinguer un son sourd. Les créatures florales à proximité de lui s'avancèrent dans sa direction jusqu'à ce qu'elle forme un cercle parfait autour de lui. Un tronc se mit à transpercer d’un coup le sol sous un déchirement des plus titanesques et se ficher brutalement à terre, obstruant les rayons lumineux de la vision de Norg. Le temps semblait figer. Le régent du Molky semblait perdre l'équilibre peu à peu, subissant des vertiges. Son esprit paraissait se substituer en quelque chose de profond et d'inhabituel.Il entendit alors une voix dans sa tête mais le plus insensé c'est que celle-ci provenait de l'arbre. Il entendait son nom se répéter en boucle. Délirait-il ? Il n’en savait rien. Le temps semblait être infini. Soudain, la voix prit un ton plus rustique mais avec conviction elle prononça :

Norg...Tu es promu à une grande destinée...Simplement, tu ne le sais pas encore...

Norg se mit à cligner des yeux les ouvrant à peine et contemplant l'arbre avec stupéfaction.

Qui êtes-vous? S'exclama t-il péniblement.

Norg...Depuis les temps immémoriaux où les seigneurs ont conquis cette galaxie, nous nous sommes frayés un chemin dans les enfers de cette astre afin de croître en cette terre. L'aebre que vous avez l'habitude de voir n'est qu'une façade. Des années durant, nous nous sommes mêlés aux peuples. Comme un virus, nous nous sommes répandues.

Mais vous parlez de qui?
Prononça t-il de nouveau avec difficulté.

Nous commençâmes ainsi à comprendre la nature profonde des mortels et les millénaires qui suivirent firent germer dans nos cœurs des sentiments. Nous comprimes la vie, la mort mais aussi l'amour et la haine. Cependant, de noires ambitions commencèrent à faire surface. Contemplez donc les premiers signes du chaos...

Je ne comprend pas...Je... Sa respiration se faisait lente et douloureuse, Norg commença à suffoquer.

Choisissez l'avenir de votre monde. Choisissez ce qui est juste pour que l'équilibre réapparaisse avant que tout ne cesse d'exister...

La voix semblait partir. Norg tendit sa main et battit le vent comme s’il cherchait à attraper quelque chose.

Nan...Revenez...Je...hum

Des images chaotiques lui apparaissaient soudainement, un futur lointain probable qui n'était que feu, cendre et noirceur. Des images horrifiques et abominables pour Norg qui resteraient à jamais gravées dans sa mémoire. Le vertige le reprit soudainement. La lumière aveuglante apparaissait de nouveau et semblait le heurter violemment. Il perdit connaissance.
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