A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Kossnei
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A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Kossnei »

Cela faisait maintenant quelques jours. Oui, une ou deux lunes que l'alliance, ou du moins la faction, puisqu'elle en était encore à ce stade, des Architectes de l'Aurore était créée. Tout était simplement parti d'une idée, un peu utopique, doit-on l'avouer ? Néanmoins, chacun a sa part d'idéalisme, et l'exploite comme il peut. Le jour depuis bien trop longtemps sur Galactica était masqué, pour que tous, d'un seul et même pas, ils marchassent, heureux de n'avoir la nuque baignée d'un soleil pur et libérateur. Il fallut forcément que certains d'entre eux ouvrent les yeux, et c'est ce qu'ils firent. Se faufilant habilement entre les chiens, les sourds et les amers, ils ne formèrent qu'une poignée. Mais c'est cette poignée qui, fière de ses idées, avait été lancée dans l'arène par la verte Impératrice, leur sage meneuse, récente tributaire d'une voie qu'on lui connaissait bien peu : la force morale. Ce serait la platine qui les mènerait, et elle également qui les formerait. En outre, il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un système pyramidal dont, du moins l'espérait-elle, chaque brique serait puissante et fière de son rôle, quel qu'il soit.
Ethel Trust attendait patiemment d'ériger sa première merveille.

Mais cessons là nos élucubrations, car...


<<Trois fois cinq, Mistrel ?>>

<<...pardon, maî...>>

<<TROIS FOIS CINQ, MISTREL ?!>>


Le jeune garçon fit un bon d'un décimètre, avant de retomber sur un pied incliné ; sa cheville plia puis craqua, et le dénommé Mistrel tomba à terre. Se donnant une tape sur le front, son maître, un grand homme d'une bonne soixantaine d'années que la blancheur semblait avoir teintées autant sur la pilosité qu'entre les pores, lui tendit une main compatissante. D'un ton plus calme, le sexagénaire reprit :

<<Quinze, mon garçon. Ils sont quinze, un chiffre que seuls trois et cinq divisent, n'est-ce pas ?>>

Anxieux, Mistrel fut invité à répondre d'un singulier haussement de sourcil.

<<Euh, oui, maître, absolument.>>

<<Faux ! Tu oublies les principaux... Les quinze se divisent. Néanmoins je doute qu'il le feront, ce serait bien osé de la part d'une alliance, que de se défaire ainsi devant nous... Non, indéniablement, celui auquel tu n'as pensé, l'unique unité qui les divisera, aussi vrai qu'on ne peut unir sans préalablement éclater, et à laquelle ils n'auront également la jugeote d'accorder de l'attention, c'est moi, Ernat Dexpelei.>>


Et ce fut la dernière phrase du vieil homme à l'intention du garçon. Ce dernier fut renvoyé au vaisseau léger qui une minute auparavant s'était posé sur le doux marbre de la plate forme X24 du Siège de la Corporation, tandis que le premier allait d'une démarche allègre frapper de ses pas le parvis du Siège de la Corporation Galactique qu'une nappe de brume entourait de ses bras laiteux et chatoyants.

Quelques minutes plus tard, ce même personnage avait ouvert une salle aussi froide que le climat qui frappait la plus remarquable structure de l'univers...


<<Dirigée par des idiots...>>

<<Vous avez dit quelque chose, monsieur ?>>

<<Non, non, c'était pour moi-même. Bonne journée, madame.>>


Ernat chassa d'un geste dégagé la femme de ménage qui venait tout juste d'agrémenter la pièce d'une douce odeur de chlore, et alla se placer au centre de celle-ci.
Une fois les gradins suffisamment remplis, et notamment des orateurs les plus doués que l'univers recensait, qui avaient sous un assuré excès de narcissisme pris le nom de la salle pour leur compte, le vieil homme fit appel au silence, et ouvrit le bal de la manière la plus claire qui fût.


<<J'appelle ici-même les quinze dirigeants ou représentants des états Alanhaviens, ainsi que les désormais vingt-trois dirigeants de l'Oracle Légendaire. Soyez assurés, tous, que je me chargerai moi-même d'aller chercher les plus paresseux s'ils n'osent venir s'installer autour de cette table.>>

Ceci dit, le vieil homme fit apparaître d'un geste élémentaire trente-neuf chaises disposées autour d'une longue table, et en face desquelles étaient posés une feuille blanche, ainsi qu'un stylo de couleur noire.

<<Monsieur, vous n'avez pas le droit à la magie au sein du Siè...>>

<<Silence ! Je me contrefiche de cela, c'est l'univers qui compte à présent, et sans cet artifice, je doute que nous puissions débattre tranquillement d'une affaire qui se doit d'être réglée, pour épargner à vos pouffiasses de secrétaires la rédaction d'une longue liste de noms que la guerre vous porterait !>>


Puis après un silence gêné :

<<...que l'on soit clairs.

La séance est ouverte.>>


Ernat s'installa, et marqua sa propre feuille de ses nom et prénom, avant de la disposer quelques centimètres devant lui.
Dernière modification par Kossnei le 26 août 2008, 13:54, modifié 1 fois.
« Altea seit Ethel. Ton nom ne sera jamais oublié... » - Kami Raykovith
Makhno
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Makhno »

Le Bakta venait de recevoir un message l'invitant a se rendre en un autre lieu. Son vieil ami Archinov n'avait pas lésiné sur les superlatifs. Les Alanhaviens étaient conviés en un endroit où ils se retrouveraient face à leurs antagonistes.

Le dirigeant Makhnovien quitta donc a regret son confortable fauteuil où il devisait de l'importance du Mikanesia pour la froideur de ces chaises d'un bois tout aussi massif que la salle où elles se situaient.

Une fois arrivé le Bakta salua le noble vieillard d'un geste empreint de respect , alla s'asseoir sur l'une des chaises disponibles et apposa ses noms et qualités sur cette intrigante feuille blanche.

Makhno chuchota pour lui-même tout en tripotant le mobilier.


De la magie. Pouah!

Et il se fit un devoir d'attendre les autres participants.
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Agamemnis
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Agamemnis »

Au bout du couloir qui donnait sur la salle à manger de son palais présidentiel, Agamemnis entendit une voix au loin, un énergumène criant des mots non audibles au début. Qui osa déranger celui-ci, au moment où Agamemnis trouva enfin le repos bien mérité après la mise à mort du meurtrier d'Epahelia?
Il faut dire que la chasse à l'homme fut assez rude, mais au final, cela payait! Epahelia repose en paix désormais.


<<Monsieur! monsieur! un message...>> ...un officier des renseignements courut en direction du Président.

<<Un ami du Platin dont le nom m'échappe se trouve à la Corporation et demande votre présence...>>

<<Crétin! il s'appelle Ernat et je suis déjà au courant!>>


Agamemnis, savait déjà qu'Ernat fut dans la Corporation, l'entité l'habitant, sachant tout! tel fut à présent le prix à payer pour l'aide apportée.
Il se leva, quitta la salle et se dirigea vers la rampe de lancement des navettes. Dans son chasseur nucléaire, il se sentait seul et en paix...le temps du voyage vers Galactica.
En vol, les autorisations nécessaires furent demandées et sans encombres, on lui assigna un point de chute.

Agamemnis sortit de son chasseur après un voyage de 30 minutes environ.

Arrivé au sein de la Corporation, il se dirigea vers la salle où Ethel se trouva. Il était assis là, au bas de la salle ne s'attendant pas à cette rencontre.
Agamemnis lança sa cape vers l'arrière ce qui provoqua un petit sursaut de cet homme, qu'il n'avait jamais vu. Au premier regard, on put apercevoir un air de surprise de la part de cet homme, mais aussi autre chose...

S'avançant vers cet homme, Agamemnis n'était plus...ses yeux viraient aux rouges...l'entité...mais Ernat ne comprendra pas maintenant, plus tard....


<<Bonjour Ernat, représentant de l'Empire Platin, ravi se faire votre connaissance. Vous usez de la magie en ce sein? Peu importe, je ne me tiens pas à ces bonniments de règles non plus! mais dites moi, puis-je prendre place? Je suis assez fatigué en ce moment, beaucoup d'affaires m'ont retenu.
En fait, j'en oublie les politesses, désolé. Je suis Agamemnis, Président de la Confédération Vulka, haut conseiller Alanhavien, même si officiellement, mon état n'appartient plus à aucune alliance; mais cela n'est que temporaire.

Votre appel fut entendu et comme je vois je suis le premier. Alors dites-moi, que voulez-vous?>>


Agamemnis s'assit, il posa sa main sur la table et d'un geste de la main il fit apparaître une cruche avec un liquide jaunâtre ainsi que deux verres.

<<En voulez-vous?>>
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Sergent Kami
Soulis de Kalyso
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Sergent Kami »

On me demande à la corporation ? Est-ce une plaisanterie ?

Non, monsieur. Que devons-nous faire ?

Affrétez mon chasseur, et dîtes à Mayhll de se rendre en Alanhav, je veux un rapport sur chaque débat qui se déroulera pendant mon absence.

Kami eut juste le temps de troquer ses habits contre sa cape de voyage qu’un autre subordonné l’informa que le chasseur était paré au décollage. L’homme vérifia que son revolver était chargé et le rangea à sa ceinture à coté de sa dague. Il était prêt.

Trois quarts d’heure plus tard, l’appareil se posait au spatioport de la corporation. Après s’être extirpé du cockpit, le volcanien marcha d’un pas pressé vers la salle et ouvrit violemment la porte. Quelques personnes se retournèrent, surprises. Il balaya d’un regard l’assemblée, dévisageant les imprudents qui le fixaient.
Finalement, il se dirigea vers la table et salua le Bakta d’un signe de tête.


Bonjour Messieurs.
J’ignore la raison de cette convocation, mais j’ose espérer que cela en vaut la peine. Je n’aime guère perdre mon temps…


Il s’assit, et lança un regard noir à Agamemnis, la personnalité qu’il appréciait probablement le moins dans cette assemblée.

Agamemnis, n’étant plus officiellement membre d’Alanhav, tu n’as aucune raison de te présenter à cette table.

Puis Kami se rapprocha du président Vulkin et lui susurra : « Alors dégage. »
Cette réunion allait sans doute être plus mouvementée que prévu.
Amiral Andrew K. R. Leister, dit le Feu, à votre service.
Un homme éclairé a écrit :Sergent dieu n'aime pas être contredit ! :evil:
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Hell
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Hell »

Sur les terres brûlantes de Volcano, Deathscythe sirotait tranquillement une petite binouze, spécialité héritée des Sombres Croisades, qu’il adorait par-dessus tout. Et encore plus que tout, il détestait qu’on le dérange pendant qu’il se détendait, une binouze à la main. Pourtant, un messager, apparemment un novice, n’hésita pas une seconde à pénétrer sur le balcon du palais et hurler pour avertir son maître. Le cri se transforma en râle lorsqu’une balle lui traversa la gorge. Le dirigeant Inferno continua de boire pendant que les domestiques enlevaient le cadavre et nettoyaient le sang dans un silence absolu. La missive portée par le messager fut déposée sur un plateau d’argent, lui même posé sur un piédestal de marbre à coté de la porte permettant l’accès au balcon.

Lorsque Deathscythe se fut suffisamment détendu, après avoir enfilé quelques binouzes, il se leva et alla prendre la lettre posée sur le pied de marbre. Il eut une brève pensée pour le messager… Encore un qui n’avait pas retenu la leçon. Décidément, le bon personnel est toujours aussi difficile à trouver… même pour transmettre un simple message.

Après avoir parcouru les quelques lignes, il fit signe à un domestique, lui indiquant de faire préparer son vaisseau. Il avait rendez-vous au siège de la corporation.

Le voyage fut court, à peine le temps de boire une binouze de plus. Ainsi, il ne serait pas saoul et il aurait l’esprit clair pour écouter le représentant Platin. Décidément, cet Empire fera toujours parler de lui, peu importe l’époque. Lorsqu’il arriva devant la porte de la salle où il a été convié, il entendit juste le sergent Kami prononcer quelques mots qui lui écorchèrent l’oreille. Il n’était déjà pas spécialement de bonne humeur, et cela n’était pas fait pour arranger les choses…



Mon cher Kami, je te prie de mesurer tes paroles. Agamemnis fut probablement l’un de nos plus loyaux serviteurs, et il sera toujours le bienvenu là où sont conviés les Alanhaviens. Et même s’il n’est plus "tout à fait le même" à présent, cela ne change rien pour moi.



Croisant le regard de Deathscythe, Kami comprit immédiatement qu’il ne valait mieux pas contredire son chef pour l’instant. Le dirigeant de l’Imperemus Galacte alla prendre place à côté d’Agamemnis et réserva le siège à sa droite pour l’autre dirigeant de l’Imperemus, Mac Rack de l’Exploria.


Mon cher Ernat, comme je viens de le préciser, même si la Confédération Vulca ne fait plus officiellement partie de l’Imperemus Galacte, son dirigeant est toujours libre de se rendre en Alanhav et de participer à nos débats. Puis-je donc vous demander de bien vouloir avoir l’amabilité de rajouter une chaise à cette table ? Même si je me doute que tous les représentants des 39 états ne seront pas présents, cela me semble plus convenable.


Le ton était calme, mais ferme. Leur hôte comprit, comme Kami, qu’il n’était pas judicieux de le contredire maintenant. Il ne restait à présent qu’à attendre les autres chefs d’état conviés.
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Reiko
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Reiko »

Quelque part en Ulvia...

- Qu'est-ce qu'il y a encore ?

- Un homme désire parler à tous les dirigeants Alanhaviens.

- C'est qui ?

- Ernat Dexpelei.

- Connais pas, j'irais pas.

- Mais Reiko, tu dois y aller, t'as pas le choix.

- Ici j'ai tous les droits. On n'a pas à me dire ce que j'dois faire ou non.

- Si tu n'y vas pas, j'irais a ta place. L'homme s'empressa de demander un transport en direction de la Corporation.

- Tajima ! Attends !

- Quoi ?

- Répètes moi l'nom, s'te plait.

- Enart Dexpelei. Un ami d'Ethel Trust à c'qui se dit.

- Ethel Trust, Ethel Trust. On a pas d'ja vu c'nom dans les archives à propos de Kel'Zahra ?

- Si, pourquoi ?

- J'y vais. J'aurais surement d'autrs réponses si je peux lui parler en privé.

Reiko posa sa main sur l'épaule de Tajima. Les deux hommes étaient comme des frères entre eux, et pourtant Reiko ne laissait jamais l'opportunité à Tajima de se montrer au grand jour, il voualit le savoir dans son ombre, à exécuter les tâches Internes de l'Ulvia.

Le transport prêt, Reiko embarqua, et fit signe au pilote de se dépêcher. Le voyage dura à peine quelques minutes, grâce a la magie Ulvienne, la vitesse avait été accélèrée afin de permettre des déplacements quasi instantanées.

Nous sommes arrivés, Monsieur. Le pilote à peine avait-il dit cela, que Reiko était déjà descendu. Quelques pas plus loin, il était devant la standardiste.


- J'veux savoir où est Ernat Dexpelei.

- Pardon Monsieur ?

- C'est où qu'il demande à ce que les Alanhaviens se bougent les miches jusqu'ici ?

- Euh, plus loin, sur votre droite, vous verrez la porte est encore ouverte.

- M'ci, pauv'pouffe.
La standardiste n'avait pas entendu, heureusement, sinon Reiko aurait sûrement reçu une jolie baffe.

- Bah alors ? On attend pas Reiko ? Il venait tout juste de pénètrer dans la salle, que déjà, il hurlait.
Ouai désolé j'suis un peu lent à la détente, vous savez en Ulvia c'est dur de communiqué, on aime se détendre, alors bon, on profite tant qu'on peut.

Tiens, t'es aussi là Kami ? Ca te dit qu'on se refasse une discussion comme dans l'Amphithéatre ? Roh, j'te taquine, t'inquiètes pas, c'est pas méchant.
Mais dis-moi, c'est qui le vieux là-bas?

Bon, j'vais m'câler ici, vous savez ou m'trouver maintenant.
Reiko adressa un clin d'oeil général et s'assit sur son siège.
Reiko, Dirigeant de l'Ulvia, Province abandonnée.
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Lizo Kan'Hayt
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Lizo Kan'Hayt »

Dans le palais de la cité engloutie du Solquado, les gardes virent atterrir un petit chasseur avec un des larbins au service de l'empereur au sein de la corporation. Faisant son travail, il demanda l'autorisation d'aller voir l'empereur qui, à l'heure qu'il était, dormait pour se remettre de certaines émotions de la journée. Les gardes souhaitaient voir le message du porteur, mais le sceau qui cachetait l'écrit prouvait l'autenthicité du message. Les gardes firent pâle mine avant de le laisser rentrer.

Le messager prit en courant l'ascenseur avant de se retrouver au dernier étage près de la chambre de l'Empereur. Là encore, se trouvaient calmement posté deux gardes qui surveillaient la chambre. Eux aussi comprirent vite l'importance de la venue du messager.
C'est un des gardes qui frappa à la porte et qui fut entendu par Christaline, femme de l'Empereur. La lettre circula alors entre les mains des solquadiens pour finalement arriver à coté de Lizo, qui fut réveillé très agréablement par sa femme.

Quoi? qu'est ce qu'y a? On peut plus dormir... ma parole... heureusement que c'est toi... sinon j'aurai pas hésité à faire voler quelqu'un d'autre par la fenêtre...

Christaline lui expliqua alors que le messager de la corporation était venu jusqu'ici pour lui remettre ce message...

Un message? Fait voir!

Il prit le message de façon assez brutale puis déchira le sceau qui la tenait pour fermée. Un petit saut du lit et un gros coup de voix après les garde, à qui il demanda de préparer un chasseur rapidement pour la corporation.

Ca y est... Ca commence oulalala... Vite vite vite!! On se grouille!

Il fut à peine sorti de son lit qu'il utilisa ses pouvoirs pour faire sortir ses affaires prévues pour la corporation et les enfiler. Quelques secondes plus tard il était déjà dans l'ascenseur et ne put s'étonner une exclamation...

Le pauvre Erting là ne pourra rien y comprendre pour les gros boulot il faudra toujours que je me déplace ça me fait chier et me réjouit en même temps... Allez stupide ascenseur dépêche!

Les portes s'ouvrirent qu'il se mit à flotter pour allez plus vite au chasseur qui était déjà prêt au décollage... Il eut à peine le temps d'embrasser sa femme et de donner les nouvelles directions de la semaine qu'il s'en alla.

Trente minute après avoir décollé le vaisseau se posa. Il passa les portes de la corporation et ne demanda pas où était la salle d'où il allait surement beaucoup parler, il la savait incompétente et beaucoup trop lente, il préféra choisir lire dans ses pensées avant de se faufiler dans les couloirs et arriver enfin dans la grande salle, il vit déjà presque la moitié des Alanhaviens assis, et surtout entendi Reiko sortir quelques vannes par-ci par-là lors de son passage de la porte.


Bonjour à tous... J'espère ne pas vous avoir fais trop attendre Ernat ainsi que vous mes compagnons et amis Alanhaviens.

L'auditoire semblait un peu tendu et cette atmosphère plaisait énormément à l'Empereur du Solquado, qui attendait avec impatiente les premiers débats.
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Voit l'homme comme une menace, et la magie comme son appuie...
Makhno
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Makhno »

Le Bakta s'amusait a compter les participants. L'Alanhav menait sérieusement. Peut-être l'OL n'était point courageuse. Peut-être ne pouvait-elle même pas compter sur le quantitatif...

Crétin!

Il crut pendant un instant que tous l'observaient comme une bête curieuse. Mais non il ne s'était point insulté suffisamment fort. Il fallait qu'il perde cette habitude de dialoguer avec lui-même , et a haute voix qui plus est.

Il savait qu'il ne devait point penser cela des membres de l'alliance adverse. Mais les derniers événements l'amenait a constater que la diplomatie avait échouée. L'OL n'était guère disposée , jusqu'ici , a négocier et ce porc de dirigeant de l'Adetios restait planqué on ne savais où...

Le Bakta avait ecouté d'un air goguenard l'altercation entre Kami et Agamemnis. Ces deux gentlemans ne pouvaient s'empêcher de se chercher des poux...


Kami , Agamemnis est et restera un ami de l'Alanhav et de la Makhnovtschina. Il a déjà suffisamment de soucis alors je te le demande respectueusement , laisses le en paix. Il n'est , certes , plus tout a fait lui même , mais ses conseils sont toujours judicieux et il reste l'un des pères fondateurs de l'Imperemus. cela ne fait-il pas que nous lui devons un certain respect?

Makhno détourna son attention de ses deux compères pour regarder le vieillard. Soudain énervé , il se leva , sa chaise valdinguant derrière lui.

Que font nos illustres et nobles contradicteurs? En temps que diplomate de l'Alanhav je me dois d'avoir une certaine contenance mais je ne suis pas certains que le Bakta que je suis apprécie beaucoup de perdre son temps assis sur du bois sorti de l'imagination d'un psycher aussi illustre soit-il...

Il est un point qui reste non-négociable , ce postulat est certes personnel et s'il n'engage aucunement l'Imperemus Galacte il sera néanmoins une base indissoluble des discussions a venir. Je le répéterais lorsque les membres de l'Oracle seront présents mais je vous en fait d'ors et déjà part Noble vieillard.

L'Oracle Légendaire se devra de rembourser dans leur intégralité les dommages commis envers l'Alanhav par l'Adetios. L'éthique le réclame. Que ceci soit bien compris Dexpelei.


Le Bakta regarda le représentant de cette cher Trust , hocha la tête , et demeura debout en attendant que l'OL daigne envoyer un emissaire.
Lyzéhad
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Lyzéhad »

Une jeune femme arriva à vive allure ... un peu essoufflée ...

bonjour dit elle veuillez m'excuser je suis chargée d'établir les relations avec l'Oracle ...

Elle adressa à tous un sourire ravageur.

Les Oracles ne sont pas aussi habitués à venir s'exprimer à la confédération que les glorieux représentants de vos États. Donc ils vous demandent un petit moratoire mais s'engagent à se présenter ici et à discourir avec vous sous peu.
Bien sûr seuls les Oracles actuels viendront.... donc seuls les Imperemus actuels seront admis à discourir .. bon je repars parce que cette affaire demande toute mon énergie ...
à très bientôt vous tous


Et la créature magnifique qui les avait laissé sans voix repartit rapidement
Dernière modification par Lyzéhad le 27 août 2008, 06:22, modifié 2 fois.
Dicou
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Dicou »

Toc… toc… toc… Le bruit se rapprochait de la salle où les invités commençaient à affluer. La silhouette s’arrêta sur le seuil de la porte.

Désolé pour le retard mais j’ai toujours du mal avec cette foutue canne.

Des mines curieuses le regardèrent. Il s’empressa alors d’ajouter :

Simple accident.

Dicou était légèrement penché sur la droite, en appuie sur sa canne. Il regarda pour une énième fois sa jambe, malheureux accident. Mais il ne put s’empêcher de penser à ce fabuleux massage fait par l’une de ses plus magnifiques créatures. Cette tenue si sexy, ce décolleté si plongeant… Etre malade a parfois du bon.

Il se dépêcha de penser à autre chose, et notamment cette invitation faite par ce curieux personnage. Il n’était pas du genre à se rendre à la Corporation sur demande, et encore moins par un inconnu. Mais cette invitation avait titillé sa curiosité et il s’était finalement déplacé.

Il salua l’homme – supposait-il - qui les avait fait demander puis parti s’asseoir aux côtés des autres Alanhaviens d’où lui provenait quelques haussement de ton.

C’est que ça promet d’être animé dit-il avec un léger sourire.
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