Communiqué en provenance de l’Aschlarane: Temps cataclysmique…..génocide humanitaire et matériel….. le Seigneur Aschlan n’est plus…. fin de la transmission.
Pandora contemplait impuissante depuis son croiseur, le déluge de feu qui s’abattait sur l’État de son cousin. Des hordes d’ennemies filaient à la vitesse de l’éclair sur l’Empire le plus pacifiste de la galaxie, mutilant les infrastructures, incendiant les quelques parcs Volcaniens verdoyants, soufflant les vies de millions d’habitants. La rage de ces monstres sans noms ne semblait connaître nulles limites, car non satisfaits de leur première salve militaire, deux autres essaims venimeux vinrent déverser leur poison mortifère, annihilant de ce fait le reste de la population qui tentait de fuir, ainsi que la tour impériale où siégeait Aschlan.
« Les salauds! » s’exclama-t-elle, tout en envoyant contre le mur la table qui lui faisait face. Elle se téléporta ensuite dans la salle de commandement, son apparition soudaine et vaporeuse dans le cockpit, fit sursauter l’équipe présente.
« Amiral, direction la Corporation, j’ai des affaires à régler! »
« A vos ordres votre Majesté.»
L’engin interstellaire s’éloigna de la citadelle devenue ruines fumantes. Cinq explosions nucléaires témoignant de la faible mais présente puissance atomique de l’Aschlarane, se firent entendre et parachevèrent ainsi l’extermination de cette partie de Volcano….
« Des silos flambants neufs…. Destinés à dissuader d‘éventuels assaillants… je t‘avais prévenu…» pensa-t-elle.
Déjà l’immense bâtiment Galacticain se dessinait à l’horizon, trônant massif et passif, il reflétait les éclats lumineux des astres, qui culminaient dans les cieux exempts de nuages. Le croiseur se posa non loin de l’entrée principale.
Pandora descendit de l’appareil, précédée par une cinquantaine d’hommes armés de sceptres. Elle-même portait un daishõ autour de sa fine taille, remarquablement mise en valeur par une légère robe en soie de couleur sable qui modelait à souhait son corps sculptural. Elle prit son katana, le leva au ciel et psalmodia ces quelques mots:
« Alea Jacta est! »
L’atmosphère se teinta d’encre noire et une pluie battante commença à danser. Brusquement un éclair zébra le sombre table*u céleste, et s’écrasa au sol. Un lion à la crinière enflammée émergea de la nuée de poussière et de fumée engendrée par la boule de feu. Le félin rugit férocement, il était imposant de part sa taille remarquable, deux fois plus grande que ses congénères. L’animal s’approcha calmement de sa maîtresse. Les flammes virevoltaient sur sa tête, mais gardaient toute leur vigueur malgré les colonnes d’e*u qui se déversaient inlassablement. Il s’allongea, permettant à Pandora de grimper sur son dos. Celle-ci lui caressa le cou, tout en lui murmurant: « Montre leur ce que tu as dans le ventre… » La bête grogna à nouve*u et s’élança ensuite dans une course folle vers le Siège, laissant dans son sillage une traînée rougeoyante. Les portes de la tour dévoilaient leurs détails à mesure des foulées de l’improbable couple. Bientôt le contact fut inévitable, et grâce à la puissance cumulée pendant leur chevauchée, l’entrée de verre explosa, projetant jusqu’au loin dans le hall des débris tranchants. Les quelques personnes qui flânaient ici et là furent prises de panique et coururent dans tous les sens. L’alarme du bâtiment se mit en fonctionnement. Le fauve s’arrêta à la réception.
« J’exige la salle où mon cousin le feu Seigneur Aschlan a prononcé son premier discours, et que celle-ci soit prête à mon arrivée! » ordonna Sa Majesté.
La standardiste affolée acquiesça.
« La Clef! Dois-je venir moi-même la chercher? » Vociféra-t-elle. Le lion émit un puissant rugissement, dévoilant ses crocs aussi aiguisés que les lames que portaient sa maîtresse.
« Haha, non pitié… » hurla la femme terrifiée avant de s’évanouir tout en tendant la fameuse clef à bout de bras.
Pandora la saisit et continua sa chevauchée au travers les méandres de couloirs qui scarifiaient la Corporation.
Les hommes de main de Son Altesse entrèrent à leur tour dans le bâtiment, certains se postant devant la sortie pour en condamner l’accès. Parfois de simples mots suffisaient à repousser le flot de fuyards de plus en plus nombreux, parfois non, et il fallait leur assigner quelques sortilèges pour qu’ils comprennent que nul ne pouvaient quitter les lieux sans permission.
Elle arriva enfin à destination, descendit de sa monture, et déverrouilla la salle. De nombreux dirigeants et dirigeantes étaient d’ores et déjà présents. Tous semblaient soucieux et l‘atmosphère était glaciale. Elle marchait en direction du pupitre, son arme toujours dégainée, et avec comme musique de fond, le braillement incessant de l’alarme. Son fauve la suivait de près, réchauffant de ce fait l’ambiance environnante. Tout en grimpant les quelques marches qui la séparaient du micro, elle porta sa lame à sa ceinture.
« Pauvres êtres que le temps semble accabler, vous me paraissez si frêles, si fragiles…. Qui suis-je vous demandez-vous certainement? Je suis Pandora, cousine du défunt Aschlan. » Commença-t-elle.
Une vague de murmure parcouru l’assemblée.
« Oui! J’ai bien prononcé le mot défunt… Il y a de cela quelques heures de colossales armées sont venues répandre le chaos et la désolation au sein de l’État de mon cousin, détruisant tout sous leur déluge de feu. Femmes, enfants, hommes, faune, flore, bâtiments, résidences…. Tout a été réduit à néant sans SOMMATION aucune! Sans justification valable! SANS RIEN! » S’énerva-t-elle.
« Et aujourd’hui Aschlan n’est plus ici pour en parler! A cause de vos fourberies et de votre idiotie sans équivalent! VOUS SEIGNEURS LIXIA et KEL’ZAHRA de même que tous les autres FICHUS membres de votre alliance, êtes personnellement responsables de cette atrocité! Je vous somme sans détour de venir répondre de vos actes face à moi. Sans quoi tous les seigneurs de cette salle se verront allégés de leur tête… Cependant, pour le peu qu‘elle leur sert, ça ne sera pas une grande perte!». Ricana-t-elle.
Au même moment, douze de ses plus puissants combattants pénétrèrent dans la pièce et se disposèrent en cercle.
« Je vous préviens, vos arguments, vos exposés sur cet épisode ont réellement intérêt d’être amputés de failles et balivernes. Nous parlons bien d‘un génocide dans ce cas présent puisque votre CONNERIE vous a conduit jusqu’aux Terres du Mallartic, du Kubilkhan, du Galinéas et j’en passe! » Elle marqua une pause et reprit « J’exhorte aussi le grand conseil à venir prêcher sa bonne parole en ces lieux, après tout, vous aussi avez un rôle à jouer dans cette histoire! En effet, si le nombre de missiles total n’était pas exposé, nulle rumeur infondée ne verrait le jour et bien des désastres seraient évités. »
Le félin restait sur ses gardes, et alors qu’un individu armé d’une dague, s’approchait dangereusement de Pandora, il lui sauta dessus plongeant ses crocs acérés dans la chair blanchâtre de son cou. L’artère fut brisée, et l’homme termina sa vie agonisant en spasmes successifs, sur le sol de l‘estrade. L’animal à la crinière enflammée rugit face à la foule.
« Comme vous le voyez je ne plaisante point, ma haine ne connaît plus de limite, je n’ai rien à perdre, même pas la vie… » Ajouta-t-elle.
« Ah et une dernière chose, chère Lixia! La prochaine fois que vous tentez de raser un État… faite le bien et seule… Avouez que trois passages pour venir à bout d’un millier de structures cela laisse perplexe quant à votre force de destruction. De plus, je pense que désormais nul n’osera plus vous offrir de roses, si c’est ainsi que vous remerciez ceux qui vous gratifient d’un tel geste…. » Conclut-elle.
Juste une dernière danse... [U1]
Modérateur : Modérateurs
Re: Juste une dernière danse... [U1]
«Impératrice! Nous recevons énormément de messages. Ils disent tous qu'une femme se faisant appeler Pandora menace d'exécuter des dizaines de dirigeants, greffiers et autres fonctionnaires présents dans une salle si vous ne venez pas vous y expliquer.
- Explique moi la situation, et vite! Bien que ses menaces ne me fassent que rire... Elle peut les tuer, cela me sera indifférent.»
Seulement une poignée de minutes suffirent pour que Lixia et son subordonné aient fini. Toujours vêtue d'une armure qu'elle fit faire il y a de cela quelques lunes pour les conflits à venir. Elle fit s'envoler son croiseur impérial, laissant le commandement du Nerocia au Général des armées. Après quelques minutes de voyage, elle fut à destination. Les portes latérales ouvertes, elle resta béate devant l'immensité de la bâtisse, elle ne s'y ferait surement jamais. Une pluie d'encre s'efforçait d'assombrir le ciel. Une pluie... ou des pleurs? Des pleurs... d'Aschlan lui-même sans doute, devant autant de barbarie gratuite et spectateur de celle à venir, il ne peut que pleurer, pleurer pour nos âmes en perdition.
«Un parapluie Madame ? »
Elle était déjà sortie sous cette pluie démentielle avant que le serviteur finisse sa phrase. Elle marcha lentement, mais inexorablement vers l'édifice, vers les conflits, vers cette Pandora. Elle était triste, triste d'avoir causé une mort non voulue, celle d'Aschlan. Ses pas étaient lourds, elle recevait à présent le contre-coup d'un monde meilleur. La porte vitrée n'était plus que de minuscules reflets de la lumière jonchant le sol, des gardes bloquaient l'entrée.
« Vous êtes à la solde de qui ?!
- Écartez vous belle dame, nous serions obligé d'user de la force si vous ne coopérez pas.»
L'Impératrice commençait à s'énerver, on lui demandait de venir pour se faire refouler au pied de la Corporation. Ses yeux devinrent aussi noir que la pluie battante, des rides de haine s'affichèrent sur son visage pourtant inapte aux rides. La pluie ne l'atteignait plus, elle tournait autour d'elle. Elle s'abaissa en reculant, comme si elle s'apprêtait à bondir, dans un geste brusque, elle se redressa vers l'avant en tendant les bras, une onde se propagea dans l'air, percutant une multitude de goutte d'eau. Cette onde frappa à une telle vitesse les gardes qu'ils furent projeter dans tout le hall pour percuter le sol quelques mètres avant le comptoir de l'accueil finissant leur course dans des roulades incontrôlées pour s'écraser contre ce comptoir. L'hôtesse d'accueil qui venait juste de se réveiller, s'évanouit aussitôt en voyant s'écraser les deux gardes. Lixia entra, accompagnée d'une colère noire, sujette à l'emportement, Lixia avait par le passé du mal à contrôler ses pouvoirs, mais aujourd'hui, c'était délibéré...
Elle marcha d'un pas soutenu, répandant frissons et désarroi sur son sillage, son subordonné lui avait indiquer la salle, se frayant un passage parmi les trouillards qui couraient dans tout les sens, elle atteignit la salle en un rien de temps. Elle prit une pause devant la porte, pensant à ce qu'Aschlan penserait de tout ceci. Une inspiration et elle enfonça la porte de toute ses forces. Le lion, surprit, rugit envers la nouvelle arrivante.
« Est ce comme cela que vous faîtes le deuil de votre cousin ?! En faisant tout ce qu'il réprimandait ?! Croyez vous qu'il aurait agit comme cela dans une telle situation ?!»
Elle laissa un temps aux personnes présentes de comprendre qui elle était et ce qu'elle avait à faire...
« Fourberie et idiotie... ce sont vos mots. Je vous les retourne avec toute la politesse que je vous dois. L'exemple est dans cette salle, jugez vous bon d'attenter à la vie de ces incrédules innocents ? Croyez vous que leur sort m'importe ? Si je suis là, c'est pour justifier et clarifier.
Voyez vous, nous Idylliciens, de part notre nom, nous cherchons un monde où l'honneur, la joie, le courage, la bienséance, et bien d'autres qualités sont les pièces maîtresses de ce monde nouveau. Pourquoi attaquer la Société de Tochtli? Je vous rassure, ce n'est pas avec la totale imprécision de la corporation que nous les avons attaqué. Non, loin de là. Nous avons pillé des Tochtlis il y a quelques semaines et nous n'avions eu comme seule récompense... de l'uranium. Cette alliance n'a donc pas été ciblée au hasard, au petit bonheur la chance comme dirai certain.
Nous nous sentons une tâche à accomplir, une tâche noble qui nécessite des sacrifices que nous jugeront comme dommages collatéraux. La mort d'Aschlan ainsi que les génocides de trois peuples, celui du Kubilkhan, le premier à tomber, également celui du Mallartic, le second et enfin l'honnête homme qu'il était, Aschlan et son peuple. Avec ceci nous avons fait un exemple, un exemple de nos convictions, un exemple de notre force, un exemple comme il y aurai dû en avoir un depuis des lustres.
Ne croyez pas que nous en avions exclusivement contre cette alliance, des Templiers sont également tombé, et il me semble qu'un cendreux le fut également. Nous affichons simplement nos idéaux au grand jour, nous ne pouvions le faire il y a quelques semaines, sans quoi nous n'aurions même pas eu le statut d'alliance... Nous affichons, aujourd'hui, que nous luttons contre les lâches qui irradient des peuples entiers de déchets radioactifs. Ils furent les premiers à tomber, les premiers... et surement pas les derniers. Nous croyons que sans ce fléau que sont les missiles nucléaires, tout peuple pourrai vivre en une plus grande sécurité.
Je vois bien les prétentieux dirent que nous ne remplaceront pas la Corporation dans son rôle de contrôle des ogives nucléaires. Non, nous n'avons cette prétention. Nous souhaitons bannir ces objets infâmes utilisés par des lâches qui n'osent pas sortir de leurs bunkers. La corporation n'exerce aucun contrôle, il est temps que quelqu'un réagisse ! Il est temps que ce règne nucléaire s'achève !»
Un vent glacial s'était installé dans cette pièce contrastant avec la chaleur émanente du lion. Ce souffle d'air baissa en puissance, ne transportant plus le froid, mais la chaleur que le félin produisait. Les yeux de l'Impératrice reprirent ses couleurs habituelles. L'air attristée, elle reprit.
« Je n'ai jamais oublié le jour où ce grand homme m'a offert cette rose... Et c'est bien malgré moi que j'ai dû prendre les armes contre son État. Jugez moi si vous le voulez, cela m'est égale, j'éprouvais une sincère sympathie pour cette personne, qui a su m'imposer le respect en quelques mots. Il voulait intégrer la sphère amicale que j'avais autour de moi, sans qu'il le sache, il avait déjà gagné sa place ce jour là. Alors ne croyez pas que sa mort était voulue.
Vous m'accusez de faiblesse car je n'ai pu raser en une vague l'Aschlarane... Le Kubilkhan est tombé en un passage de ma part, donc la différence ne vient pas de mes forces de destruction, simplement de ma conviction. Oui, je n'était pas encline à détruire l'Aschlarane. Mes troupes avaient reçues l'ordre de retenir au mieux leurs forces pour éviter que ce drame n'arrive. Il en était de même pour l'Ulvia. Kel'Zahra et moi-même avions une haute estime d'Aschlan... Ce drame est quand même arrivait et j'en suis toute confuse, confuse de honte... Mais je ne pouvais pas être égoïste, égoïste de paix, je ne pouvais pas, laisser la Société de Tochtli s'armer de têtes nucléaires, menaçant beaucoup d'autres vies.
Ah une dernière chose, le Kubilkhan possédait au bas mot 884 silos! Vous continuez d'appeler ça une rumeur... j'appelle ceci une pure vérité... » Elle finit sur ces mots, pensant avoir tout dit...
- Explique moi la situation, et vite! Bien que ses menaces ne me fassent que rire... Elle peut les tuer, cela me sera indifférent.»
Seulement une poignée de minutes suffirent pour que Lixia et son subordonné aient fini. Toujours vêtue d'une armure qu'elle fit faire il y a de cela quelques lunes pour les conflits à venir. Elle fit s'envoler son croiseur impérial, laissant le commandement du Nerocia au Général des armées. Après quelques minutes de voyage, elle fut à destination. Les portes latérales ouvertes, elle resta béate devant l'immensité de la bâtisse, elle ne s'y ferait surement jamais. Une pluie d'encre s'efforçait d'assombrir le ciel. Une pluie... ou des pleurs? Des pleurs... d'Aschlan lui-même sans doute, devant autant de barbarie gratuite et spectateur de celle à venir, il ne peut que pleurer, pleurer pour nos âmes en perdition.
«Un parapluie Madame ? »
Elle était déjà sortie sous cette pluie démentielle avant que le serviteur finisse sa phrase. Elle marcha lentement, mais inexorablement vers l'édifice, vers les conflits, vers cette Pandora. Elle était triste, triste d'avoir causé une mort non voulue, celle d'Aschlan. Ses pas étaient lourds, elle recevait à présent le contre-coup d'un monde meilleur. La porte vitrée n'était plus que de minuscules reflets de la lumière jonchant le sol, des gardes bloquaient l'entrée.
« Vous êtes à la solde de qui ?!
- Écartez vous belle dame, nous serions obligé d'user de la force si vous ne coopérez pas.»
L'Impératrice commençait à s'énerver, on lui demandait de venir pour se faire refouler au pied de la Corporation. Ses yeux devinrent aussi noir que la pluie battante, des rides de haine s'affichèrent sur son visage pourtant inapte aux rides. La pluie ne l'atteignait plus, elle tournait autour d'elle. Elle s'abaissa en reculant, comme si elle s'apprêtait à bondir, dans un geste brusque, elle se redressa vers l'avant en tendant les bras, une onde se propagea dans l'air, percutant une multitude de goutte d'eau. Cette onde frappa à une telle vitesse les gardes qu'ils furent projeter dans tout le hall pour percuter le sol quelques mètres avant le comptoir de l'accueil finissant leur course dans des roulades incontrôlées pour s'écraser contre ce comptoir. L'hôtesse d'accueil qui venait juste de se réveiller, s'évanouit aussitôt en voyant s'écraser les deux gardes. Lixia entra, accompagnée d'une colère noire, sujette à l'emportement, Lixia avait par le passé du mal à contrôler ses pouvoirs, mais aujourd'hui, c'était délibéré...
Elle marcha d'un pas soutenu, répandant frissons et désarroi sur son sillage, son subordonné lui avait indiquer la salle, se frayant un passage parmi les trouillards qui couraient dans tout les sens, elle atteignit la salle en un rien de temps. Elle prit une pause devant la porte, pensant à ce qu'Aschlan penserait de tout ceci. Une inspiration et elle enfonça la porte de toute ses forces. Le lion, surprit, rugit envers la nouvelle arrivante.
« Est ce comme cela que vous faîtes le deuil de votre cousin ?! En faisant tout ce qu'il réprimandait ?! Croyez vous qu'il aurait agit comme cela dans une telle situation ?!»
Elle laissa un temps aux personnes présentes de comprendre qui elle était et ce qu'elle avait à faire...
« Fourberie et idiotie... ce sont vos mots. Je vous les retourne avec toute la politesse que je vous dois. L'exemple est dans cette salle, jugez vous bon d'attenter à la vie de ces incrédules innocents ? Croyez vous que leur sort m'importe ? Si je suis là, c'est pour justifier et clarifier.
Voyez vous, nous Idylliciens, de part notre nom, nous cherchons un monde où l'honneur, la joie, le courage, la bienséance, et bien d'autres qualités sont les pièces maîtresses de ce monde nouveau. Pourquoi attaquer la Société de Tochtli? Je vous rassure, ce n'est pas avec la totale imprécision de la corporation que nous les avons attaqué. Non, loin de là. Nous avons pillé des Tochtlis il y a quelques semaines et nous n'avions eu comme seule récompense... de l'uranium. Cette alliance n'a donc pas été ciblée au hasard, au petit bonheur la chance comme dirai certain.
Nous nous sentons une tâche à accomplir, une tâche noble qui nécessite des sacrifices que nous jugeront comme dommages collatéraux. La mort d'Aschlan ainsi que les génocides de trois peuples, celui du Kubilkhan, le premier à tomber, également celui du Mallartic, le second et enfin l'honnête homme qu'il était, Aschlan et son peuple. Avec ceci nous avons fait un exemple, un exemple de nos convictions, un exemple de notre force, un exemple comme il y aurai dû en avoir un depuis des lustres.
Ne croyez pas que nous en avions exclusivement contre cette alliance, des Templiers sont également tombé, et il me semble qu'un cendreux le fut également. Nous affichons simplement nos idéaux au grand jour, nous ne pouvions le faire il y a quelques semaines, sans quoi nous n'aurions même pas eu le statut d'alliance... Nous affichons, aujourd'hui, que nous luttons contre les lâches qui irradient des peuples entiers de déchets radioactifs. Ils furent les premiers à tomber, les premiers... et surement pas les derniers. Nous croyons que sans ce fléau que sont les missiles nucléaires, tout peuple pourrai vivre en une plus grande sécurité.
Je vois bien les prétentieux dirent que nous ne remplaceront pas la Corporation dans son rôle de contrôle des ogives nucléaires. Non, nous n'avons cette prétention. Nous souhaitons bannir ces objets infâmes utilisés par des lâches qui n'osent pas sortir de leurs bunkers. La corporation n'exerce aucun contrôle, il est temps que quelqu'un réagisse ! Il est temps que ce règne nucléaire s'achève !»
Un vent glacial s'était installé dans cette pièce contrastant avec la chaleur émanente du lion. Ce souffle d'air baissa en puissance, ne transportant plus le froid, mais la chaleur que le félin produisait. Les yeux de l'Impératrice reprirent ses couleurs habituelles. L'air attristée, elle reprit.
« Je n'ai jamais oublié le jour où ce grand homme m'a offert cette rose... Et c'est bien malgré moi que j'ai dû prendre les armes contre son État. Jugez moi si vous le voulez, cela m'est égale, j'éprouvais une sincère sympathie pour cette personne, qui a su m'imposer le respect en quelques mots. Il voulait intégrer la sphère amicale que j'avais autour de moi, sans qu'il le sache, il avait déjà gagné sa place ce jour là. Alors ne croyez pas que sa mort était voulue.
Vous m'accusez de faiblesse car je n'ai pu raser en une vague l'Aschlarane... Le Kubilkhan est tombé en un passage de ma part, donc la différence ne vient pas de mes forces de destruction, simplement de ma conviction. Oui, je n'était pas encline à détruire l'Aschlarane. Mes troupes avaient reçues l'ordre de retenir au mieux leurs forces pour éviter que ce drame n'arrive. Il en était de même pour l'Ulvia. Kel'Zahra et moi-même avions une haute estime d'Aschlan... Ce drame est quand même arrivait et j'en suis toute confuse, confuse de honte... Mais je ne pouvais pas être égoïste, égoïste de paix, je ne pouvais pas, laisser la Société de Tochtli s'armer de têtes nucléaires, menaçant beaucoup d'autres vies.
Ah une dernière chose, le Kubilkhan possédait au bas mot 884 silos! Vous continuez d'appeler ça une rumeur... j'appelle ceci une pure vérité... » Elle finit sur ces mots, pensant avoir tout dit...
Une Améthyste au poing.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Sonnerie d'alarme, courants d'air interminables, des portes qui claquent, des cris, des pleurs. Tellement d'agitation que l'on ne savait pas où l'on se trouvait. Des centaines de milliers de soldats qui faisaient des aller-retour sans cesse jusqu'aux hangards de l'Ulvia. Des vaisseaux par centaines qui décollaient vers des directions différentes, mais pour un seul but. La destruction.
Kel'Zahra assistait a ce magnifique spectacle du haut de sa tour du Siège Ulvien. Les escadrons de chasseurs qui volaient tout au tour de l'état dans le but de le protéger de possibles attaques, mais qui, finalement, ne servaient à rien, car personne n'osait approcher l'Ulvia depuis des années. Le dernier combat enregistré était un suicidaire qui voulait se rendre intéressant en venant tuer les Maitres Mages en plein cours d'initiation à la magie, malheureusement pour eux, les gardes les avaient rejeté sans attendre.
Cela faisait maintenant quarante-huit heures que les force Ulviennes étaient en action, que des centaines de bâtiments tombaient après leur passage, mais les cibles visées ne semblaient pas bouger après ça, les dirigeants, la plupart du temps en voyage lors des passages meurtriers, ne rétorquaient rien. Même pas un message de menace. La raison ? Peut-être la peur, où leur incompétence à essayer de se venger. Même pas un seul n'a essayé de venir forcer les défenses Ulviennes. Signe de puissance de cet état.
"Bon, j'en ai marre maintenant, on va accélérer le mouvement, préviens Lixia qu'on passe à l'action. Cria Kel à son adjoint.
- Bien, Chef, j'y vais de suite. Puis l'adjoint quitta le bureau de Kel, se dirigeant vers le poste de communication.
- Cela devient pénible de voir cette inactivité incessante, nous allons montrer ce que nous valons, se dit-il dans sa tête.
Les heures passèrent et l'Agrégation était passée à l'action. La Société de Totchlis venait d'être passée en faction. A peine quelques minutes après cette régression, une femme était arrivée ai Siège de la Corporation. Enfin quelqu'un daignait se déplacer pour s'exprimer. Kel'Zahra ne mis pas longtemps avant d'être avertis par ses Conseillers, et il rejoignit sans plus attendre la salle. À peine avait-il eut le temps de s'habiller qu'il était arrivé à l'entrée du Siège. Il fixa la femme de l'accueil, qui lui indiqua sans plus attendre la direction. Elle l'avait reconnu, et ne voulait pas s'en prendre plein la figure, tellement le visage de Kel était fermé, elle se doutait que quelque chose n'allait pas.
Kel'Zahra ouvra les portes de la salle d'une telle violence, qu'elles claquèrent le long du mur. Il se tourna directement vers Pandora, cette petite sotte qui s'en prenait à lui sans même le connaître.
Madame, si je peux vous appeler ainsi après ce que vous avez dit à mon encontre et à celle de mon alliance. Vous osez nous insulter en ces lieux, alors que nous n'avons pour objectif que de faire régner l'ordre et la justice ? Vous vous trouvez intéressante à vous amusez avec votre jouet en plastique, pour faire peur a ces pauvres dirigeants qui n'ont pas idée de ce qui peut se passer dans cette gigantesque galaxie ? Vous voyez pas qu'ils croient qu'ils sont là pour la mise aux enchères de statues inutiles ? Laissez-les partir, et réglons ça entre nous.
Le regard de Kel devint dur, il avait aperçu Lixia, et ne pu s'empêcher de lui adresser la parole.
Qu'est-ce que tu fous là toi ? T'as pas autre chose à faire que de trainer ici ? Qui c'est qui va le faire si t'es pas à ton poste de commandement ? T'as pas des états à mettre en ruine ? Et arrêtes de raconter des conneries, en disant qu'on a tout cassé pour virer des missiles, on savait très bien qu'y en avait pas chez Aschlarane, c'est même lui qui nous vendait l'uranium. Ils pouvaient pas faire de ces p'tits joujous sans importance, vu comment on le taxait. Et aussi, ça sert a rien de faire tes belles paroles de suceuses, les gens qui sont là en ont rien à foutre que tu parles bien, ils sont juste là pour te mater les miches.
Le silence de la salle était terrorisant, on n'entendait plus que Kel', qui s'en prenait à tout le monde. Il semblait ne plus s'arrêter.
Bon, j'en ai pas fini avec toi Pandora, tu veux vraiment savoir pourquoi on est allé chez Aschlarane et toute la clique ? Y a un mythomane qui m'a dit que les Totchlis produisaient des missiles, quand on voit les stocks qu'on a pris chez eux, ça m'étonne pas qu'ils devaient en avoir, mais le plus ahurissant c'est le nombre de silos qu'on a détruit au Kubilkhan. Tu te rends compte qu'y en avait plus de huit cents? Qu'est-ce qu'ils foutaient avec autant de silos, tu peux me dire ? Ca lui servaient à rien.
Si tu veux t'en prendre à quelqu'un fais-toi plaisir, j'ai rien d'autre à faire aujourd'hui. J'ai mes deux Généraux qui s'occupent de tuer les derniers survivants en Aschlarane.
Il quitta sa position et se vautra dans un siège. Il voulait voir comment Pandora pouvait réagir à sa façon de parler.
Kel'Zahra assistait a ce magnifique spectacle du haut de sa tour du Siège Ulvien. Les escadrons de chasseurs qui volaient tout au tour de l'état dans le but de le protéger de possibles attaques, mais qui, finalement, ne servaient à rien, car personne n'osait approcher l'Ulvia depuis des années. Le dernier combat enregistré était un suicidaire qui voulait se rendre intéressant en venant tuer les Maitres Mages en plein cours d'initiation à la magie, malheureusement pour eux, les gardes les avaient rejeté sans attendre.
Cela faisait maintenant quarante-huit heures que les force Ulviennes étaient en action, que des centaines de bâtiments tombaient après leur passage, mais les cibles visées ne semblaient pas bouger après ça, les dirigeants, la plupart du temps en voyage lors des passages meurtriers, ne rétorquaient rien. Même pas un message de menace. La raison ? Peut-être la peur, où leur incompétence à essayer de se venger. Même pas un seul n'a essayé de venir forcer les défenses Ulviennes. Signe de puissance de cet état.
"Bon, j'en ai marre maintenant, on va accélérer le mouvement, préviens Lixia qu'on passe à l'action. Cria Kel à son adjoint.
- Bien, Chef, j'y vais de suite. Puis l'adjoint quitta le bureau de Kel, se dirigeant vers le poste de communication.
- Cela devient pénible de voir cette inactivité incessante, nous allons montrer ce que nous valons, se dit-il dans sa tête.
Les heures passèrent et l'Agrégation était passée à l'action. La Société de Totchlis venait d'être passée en faction. A peine quelques minutes après cette régression, une femme était arrivée ai Siège de la Corporation. Enfin quelqu'un daignait se déplacer pour s'exprimer. Kel'Zahra ne mis pas longtemps avant d'être avertis par ses Conseillers, et il rejoignit sans plus attendre la salle. À peine avait-il eut le temps de s'habiller qu'il était arrivé à l'entrée du Siège. Il fixa la femme de l'accueil, qui lui indiqua sans plus attendre la direction. Elle l'avait reconnu, et ne voulait pas s'en prendre plein la figure, tellement le visage de Kel était fermé, elle se doutait que quelque chose n'allait pas.
Kel'Zahra ouvra les portes de la salle d'une telle violence, qu'elles claquèrent le long du mur. Il se tourna directement vers Pandora, cette petite sotte qui s'en prenait à lui sans même le connaître.
Madame, si je peux vous appeler ainsi après ce que vous avez dit à mon encontre et à celle de mon alliance. Vous osez nous insulter en ces lieux, alors que nous n'avons pour objectif que de faire régner l'ordre et la justice ? Vous vous trouvez intéressante à vous amusez avec votre jouet en plastique, pour faire peur a ces pauvres dirigeants qui n'ont pas idée de ce qui peut se passer dans cette gigantesque galaxie ? Vous voyez pas qu'ils croient qu'ils sont là pour la mise aux enchères de statues inutiles ? Laissez-les partir, et réglons ça entre nous.
Le regard de Kel devint dur, il avait aperçu Lixia, et ne pu s'empêcher de lui adresser la parole.
Qu'est-ce que tu fous là toi ? T'as pas autre chose à faire que de trainer ici ? Qui c'est qui va le faire si t'es pas à ton poste de commandement ? T'as pas des états à mettre en ruine ? Et arrêtes de raconter des conneries, en disant qu'on a tout cassé pour virer des missiles, on savait très bien qu'y en avait pas chez Aschlarane, c'est même lui qui nous vendait l'uranium. Ils pouvaient pas faire de ces p'tits joujous sans importance, vu comment on le taxait. Et aussi, ça sert a rien de faire tes belles paroles de suceuses, les gens qui sont là en ont rien à foutre que tu parles bien, ils sont juste là pour te mater les miches.
Le silence de la salle était terrorisant, on n'entendait plus que Kel', qui s'en prenait à tout le monde. Il semblait ne plus s'arrêter.
Bon, j'en ai pas fini avec toi Pandora, tu veux vraiment savoir pourquoi on est allé chez Aschlarane et toute la clique ? Y a un mythomane qui m'a dit que les Totchlis produisaient des missiles, quand on voit les stocks qu'on a pris chez eux, ça m'étonne pas qu'ils devaient en avoir, mais le plus ahurissant c'est le nombre de silos qu'on a détruit au Kubilkhan. Tu te rends compte qu'y en avait plus de huit cents? Qu'est-ce qu'ils foutaient avec autant de silos, tu peux me dire ? Ca lui servaient à rien.
Si tu veux t'en prendre à quelqu'un fais-toi plaisir, j'ai rien d'autre à faire aujourd'hui. J'ai mes deux Généraux qui s'occupent de tuer les derniers survivants en Aschlarane.
Il quitta sa position et se vautra dans un siège. Il voulait voir comment Pandora pouvait réagir à sa façon de parler.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Toutes pensées du défunt seigneur se volatilisa par les dires de Kel'Zahra. L'emportement était à son comble, Lixia se demandait comment elle en était rendue à collaborer avec un telle déjection humaine. Les yeux couleur d'encre, les cheveux aux vent, la colère de Lixia s'apprêtait à tomber sur la personne qu'elle haïssait le plus.
Ô le macho-misogyne !Comment oses-tu t'adresser à moi de cette façon ? Je ne suis pas ton chien, je ne suis pas ce satané Lord... Tu ne connais même pas les personnes que tu as nommé chef... Tu m'as nommé pour mes "miches" ?! Saches que Siprios gère en ce moment les destructions ! Et c'est ta face déjà ravagée que je vais mettre en ruines si tu continues de m'adresser la parole ainsi !
Les silos que tu as toi même détruit, c'était de la déco peut être ?! Réfléchit espèce d'abruti notoire bon à lire les jeux au dos des paquets de céréales ! Je ne suis pas non plus ton larbin qui arrive péniblement à t'accorder tout ce que tu souhaites ! Je ne suis pas ton économiste, alors que tu traitais avec l'Aschlarane, c'est un fait, mais n'essaye pas de me mettre tout sur le dos !
Tu as attaqué l'Aschlarane, tout en sachant que peu de missiles s'y trouvaient ! Tu ne m'a pas informé, donc tu es responsable de la mort d'Aschlan, voila où te mène ton arrogance, ta vanité et l'imbu de toi même ! Tu me traites de suceuse, n'est ce pas toi la sangsue qui cherchait désespérément du monde pour te sortir de la vie monotone que t'accordait l'Impérémus Galacte ? N'est ce pas toi qui t'accrochait à tout ce que tu pouvais pour te sortir de cet ennui ?
Une dernière chose... Mes miches... tu sais ce qu'elles te disent ?! Va chier vieux sénile !!
Elle se dirigea vers Pandora.
Veuillez nous excuser de cet aparté, nous avons simplement quelques différents depuis bien trop longtemps, seul un idéal commun nous pousse à collaborer...
Lixia se calmait, les joues encore chaudes d'énervement...
Ô le macho-misogyne !Comment oses-tu t'adresser à moi de cette façon ? Je ne suis pas ton chien, je ne suis pas ce satané Lord... Tu ne connais même pas les personnes que tu as nommé chef... Tu m'as nommé pour mes "miches" ?! Saches que Siprios gère en ce moment les destructions ! Et c'est ta face déjà ravagée que je vais mettre en ruines si tu continues de m'adresser la parole ainsi !
Les silos que tu as toi même détruit, c'était de la déco peut être ?! Réfléchit espèce d'abruti notoire bon à lire les jeux au dos des paquets de céréales ! Je ne suis pas non plus ton larbin qui arrive péniblement à t'accorder tout ce que tu souhaites ! Je ne suis pas ton économiste, alors que tu traitais avec l'Aschlarane, c'est un fait, mais n'essaye pas de me mettre tout sur le dos !
Tu as attaqué l'Aschlarane, tout en sachant que peu de missiles s'y trouvaient ! Tu ne m'a pas informé, donc tu es responsable de la mort d'Aschlan, voila où te mène ton arrogance, ta vanité et l'imbu de toi même ! Tu me traites de suceuse, n'est ce pas toi la sangsue qui cherchait désespérément du monde pour te sortir de la vie monotone que t'accordait l'Impérémus Galacte ? N'est ce pas toi qui t'accrochait à tout ce que tu pouvais pour te sortir de cet ennui ?
Une dernière chose... Mes miches... tu sais ce qu'elles te disent ?! Va chier vieux sénile !!
Elle se dirigea vers Pandora.
Veuillez nous excuser de cet aparté, nous avons simplement quelques différents depuis bien trop longtemps, seul un idéal commun nous pousse à collaborer...
Lixia se calmait, les joues encore chaudes d'énervement...
Une Améthyste au poing.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Pandora savoura l’arrivée exquise de l’Impératrice, elle lui porta une oreille attentive à l’excès, puis commença:
« Pauvre âme sauvage….Dois-je te considérer comme une sainte? Ou te plaindre peut être? Regarde, la Corporation est censée être le bâtiment le plus protégé de la galaxie, et ma seule volonté ainsi que celle de cinquante hommes ont suffit à en venir à bout… Pathétique! » S’exclama-t-elle, en fixant Lixia.
Tout l’édifice battait au rythme incessant d’une myriade d’explosions, des vitres se brisaient des pieds à la tête du plus symbolique lieu de l’univers, lieu qui était engagé malgré lui au sein d’un tonitruant requiem, ponctué par ses propres cris matérialisés par les hurlements des sirènes incessantes. Les mages enrôlés dans ce combat effectuaient à la perfection leur travail de destruction, dévastant bure*ux, sales de repos et autres ascenseurs. Des cuirassiers arborant le blason de feu Aschlan, avaient envahit les jardins du Siège abattant la luxuriante flore sous leurs squelettes métalliques et leurs réacteurs nucléaires.
« Alors prétendre que ces incapables somnolents peuvent réguler la puissance atomique de l’univers, laisse-moi rire! Aujourd’hui ils payeront l’addition des fruits de leurs incompétences. Tout comme toi!» Pouffa-t-elle.
« Féline Impératrice, ta réputation glaciale n’est plus à parfaire, mais je te pensais plus aguerrie dans l’art de la rhétorique mais en réalité, tu n’es qu’un pauvre petit lionce*u aux griffes de chattons! Alors comme cela, la mort de mon cousin n‘est qu‘un dommage collatéral parmi d‘autres?» questionna Pandora.
«Mesures d’avantage le poids de tes mots et uses en avec plus de parcimonie…. » Son ton montait crescendo à mesure qu‘elle filait ses phrases. Son animal commençait lui aussi à s’échauder, s’agiter.
« Cependant, il est une chose qui m’exaspère plus que tout dans ton discours insipide…. COMMENT oses-tu user du mot SECOND, accolé non loin du nom d’Aschlan! Le Mallartic fut le DEUXIEME et non le SECOND État à tomber. » Dit-elle en insistant bien sur les deux mots et reprit. « Puisque celui de mon cousin fut lui le troisième! Allons donc! Serais-tu en perdition? A moins que cette règle oratoire ancestrale te soit méconnue, ou peut être même inconnue? » Ironisa-t-elle.
Un large sourire s’esquissa sur le visage de la belle Pandora.
« Hum, une dernière chose Impératrice, je te somme de retirer ton couplet final et mal ajusté concernant l’illustration de ton impuissance à annihiler, d’un coup, d’un seul, une Société. Tes doux versets auraient certainement attendris quelques poètes. Mais avec moi, ton euphémisme mielleux rebondit sur mon âme sans laisser d’écho, sans faire d’onde, sans rien. Chercherais-tu à apaiser ta conscience pour avoir faucher la vie d’un noble Seigneur? »
Une épée céleste ébranla la tour galacticaine, les lumières qui baignaient la salle clignèrent, oscillant entre éclat et obscurité, puis s’éteignirent comme soufflées par une force mystique. Désormais, seuls les rayonnements de la crinière du fauve permettaient à la pièce ne pas être plongée dans les ténèbres, ce qui conférait à l’animal une dimension magistrale.
« Avoue devant cette assemblée de pleutres que ce n’est point ta conscience troublée qui a gouverné tes assauts, mais bien un acharnement sans noms face à des centaines de bunkers qui t’ont résisté sans fléchir! » Argua Sa Majesté.
L’impératrice Lixia semblait surprise par de telles paroles dénuées de détours.
Au même instant les portes de la salle s’ouvrirent violemment sur le second protagoniste de ce génocide… Kel’Zahra. A nouve*u, Pandora écouta attentivement son opposant argumenter. Une fois qu’il eut terminé, elle le vit s’affaisser dans un confortable fauteuil et s’engagea à sa rencontre, entre temps Lixia fit une intervention quelque peu piquante envers son frère d‘arme. Pandora descendit de l’estrade de façon nonchalante faisant virevolter derrière ses épaules, ses cheveux. Elle enjamba le corps sans vie de l’impétueux qui avait osé tenter de l’approcher sans permission. Le son de ses pas résonnait dans toute la pièce. Les dirigeants auprès desquels elle passait à proximité, eurent tous le même mouvement de recul lorsque son aura effleura leurs êtres insignifiants.
« Regardez-moi cela, le terrible Kel’ en chair et en os! Le gentil Seigneur n’a donc pas terminé de faire joujou sur l’État de mon cousin? » Une gifle siffla l’air avant d’atterrir sur la figure du Lord. Elle apposa ensuite son pied droit entre le rebord du siège et l’entrejambe de sa proie.
« Sais-tu que j’aime les hommes certains d’eux même? Imbus de leurs pouvoirs et arrogants à souhait? » Dit-elle tout en approchant son visage de celui de Kel‘. « Oui… la puissance m’enivre et me fait grimper au ride*u très facilement » continua dans une voix suave Pandora, tout en caressant ce mâle peu docile. Elle effleura ensuite le visage puis le torse, les cuisses et enfin le bas du ventre de sa cible…
« Un Spécimen de ton gabarit doit sans nul doute posséder des capacités bestiales insoupçonnées? Peut être que Lixia pourrait me renseigner sur tes prouesses nocturnes. » Lui susurra-t-elle en délivrant à l’Impératrice un regard provocateur.
« Malgré tout, il est deux choses que j’ai en HORREUR. » S’égosilla-t-elle
« Premièrement, ce sont les voyeurs!!! » En même temps qu’elle prononça cette phrase, elle dégaina son couple de lame.
« Dies irae »
A l’écho de cette incantation, son katana et son wakizashi s’enflammèrent, et en une fraction de seconde elle les plongea avec l’agilité d’un félin dans les globes oculaires d’un homme et d’une femme qui trônaient aux cotés de Kel‘. Les malheureux s’époumonèrent afin d’exorciser leur abominable douleur. Des torrents de sang se déversaient de leur œil droit, mais sa majesté ne s’arrêta pas en si bon chemin et enfonça d’avantage, dans la boite crânienne de ce gibier de circonstance, son daishõ. Un craquement sourd se fit entendre et les armes blanches ressortirent à l’arrière des têtes des deux dirigeants. Les flammes léchaient avec appétit ce festin vivant, carbonisant leur douce chair fraîche. Les corps cuits tombèrent lourdement sur le sol lorsque les armes encore fumantes furent ôtées de leur réceptacle respectif.
« Et la seconde chose que je hais Kelounet se sont les pauvres petits matous de ton espèce prêts à remuer la queue devant un joli minois! » S’exclama-t-elle.
Sa jambe droite se raidit et s’est avec la force d’une lionne qu’elle projeta contre le mur arrière le Lord et son fauteuil, avant de retourner au pupitre.
« Rien, vous ne m’apportez aucune réponse concrète! Des enfantillages et des excuses sans fond voilà ce qui émane de vos bouches trop loquasses. Vous n’êtes même pas foutu de vous entendre! Bordel votre alliance n’est-elle composée que fioritures de votre genre? Incapable d’assumer leurs torts? Je vous accuse d’avoir volontairement assassiné trois peuples et un dirigeant! Ah oui pour les quelques huit cent silos du Kubilkhan et bien ceux-ci étaient vides, je ne vois donc pas en quoi ils posaient quelconque problème. » S’essouffla-t-elle.
« Et que fait le Grand Conseil? A combien de personne dois-je encore offrir un billet simple pour l’enfer, avant que vous ne bougiez votre cul aplati à force de rester assis derrière un bure*u ? »
« J’exhorte une nouvelle fois les régents de notre univers à venir en ces lieux, afin de juger et condamner l’Agrégation Idyllique, pour crimes de guerre, assassinat d‘un haut dirigeant et idiotie… Ah non suis-je bête le dernier chef d’accusation est commun à une large majorité d’Hommes et par conséquent ne s’arrête pas à cette alliance de lâches qui s‘en prennent aux plus faibles qu‘eux, prétextant des divagations. » Termina-t-elle.
« Pauvre âme sauvage….Dois-je te considérer comme une sainte? Ou te plaindre peut être? Regarde, la Corporation est censée être le bâtiment le plus protégé de la galaxie, et ma seule volonté ainsi que celle de cinquante hommes ont suffit à en venir à bout… Pathétique! » S’exclama-t-elle, en fixant Lixia.
Tout l’édifice battait au rythme incessant d’une myriade d’explosions, des vitres se brisaient des pieds à la tête du plus symbolique lieu de l’univers, lieu qui était engagé malgré lui au sein d’un tonitruant requiem, ponctué par ses propres cris matérialisés par les hurlements des sirènes incessantes. Les mages enrôlés dans ce combat effectuaient à la perfection leur travail de destruction, dévastant bure*ux, sales de repos et autres ascenseurs. Des cuirassiers arborant le blason de feu Aschlan, avaient envahit les jardins du Siège abattant la luxuriante flore sous leurs squelettes métalliques et leurs réacteurs nucléaires.
« Alors prétendre que ces incapables somnolents peuvent réguler la puissance atomique de l’univers, laisse-moi rire! Aujourd’hui ils payeront l’addition des fruits de leurs incompétences. Tout comme toi!» Pouffa-t-elle.
« Féline Impératrice, ta réputation glaciale n’est plus à parfaire, mais je te pensais plus aguerrie dans l’art de la rhétorique mais en réalité, tu n’es qu’un pauvre petit lionce*u aux griffes de chattons! Alors comme cela, la mort de mon cousin n‘est qu‘un dommage collatéral parmi d‘autres?» questionna Pandora.
«Mesures d’avantage le poids de tes mots et uses en avec plus de parcimonie…. » Son ton montait crescendo à mesure qu‘elle filait ses phrases. Son animal commençait lui aussi à s’échauder, s’agiter.
« Cependant, il est une chose qui m’exaspère plus que tout dans ton discours insipide…. COMMENT oses-tu user du mot SECOND, accolé non loin du nom d’Aschlan! Le Mallartic fut le DEUXIEME et non le SECOND État à tomber. » Dit-elle en insistant bien sur les deux mots et reprit. « Puisque celui de mon cousin fut lui le troisième! Allons donc! Serais-tu en perdition? A moins que cette règle oratoire ancestrale te soit méconnue, ou peut être même inconnue? » Ironisa-t-elle.
Un large sourire s’esquissa sur le visage de la belle Pandora.
« Hum, une dernière chose Impératrice, je te somme de retirer ton couplet final et mal ajusté concernant l’illustration de ton impuissance à annihiler, d’un coup, d’un seul, une Société. Tes doux versets auraient certainement attendris quelques poètes. Mais avec moi, ton euphémisme mielleux rebondit sur mon âme sans laisser d’écho, sans faire d’onde, sans rien. Chercherais-tu à apaiser ta conscience pour avoir faucher la vie d’un noble Seigneur? »
Une épée céleste ébranla la tour galacticaine, les lumières qui baignaient la salle clignèrent, oscillant entre éclat et obscurité, puis s’éteignirent comme soufflées par une force mystique. Désormais, seuls les rayonnements de la crinière du fauve permettaient à la pièce ne pas être plongée dans les ténèbres, ce qui conférait à l’animal une dimension magistrale.
« Avoue devant cette assemblée de pleutres que ce n’est point ta conscience troublée qui a gouverné tes assauts, mais bien un acharnement sans noms face à des centaines de bunkers qui t’ont résisté sans fléchir! » Argua Sa Majesté.
L’impératrice Lixia semblait surprise par de telles paroles dénuées de détours.
Au même instant les portes de la salle s’ouvrirent violemment sur le second protagoniste de ce génocide… Kel’Zahra. A nouve*u, Pandora écouta attentivement son opposant argumenter. Une fois qu’il eut terminé, elle le vit s’affaisser dans un confortable fauteuil et s’engagea à sa rencontre, entre temps Lixia fit une intervention quelque peu piquante envers son frère d‘arme. Pandora descendit de l’estrade de façon nonchalante faisant virevolter derrière ses épaules, ses cheveux. Elle enjamba le corps sans vie de l’impétueux qui avait osé tenter de l’approcher sans permission. Le son de ses pas résonnait dans toute la pièce. Les dirigeants auprès desquels elle passait à proximité, eurent tous le même mouvement de recul lorsque son aura effleura leurs êtres insignifiants.
« Regardez-moi cela, le terrible Kel’ en chair et en os! Le gentil Seigneur n’a donc pas terminé de faire joujou sur l’État de mon cousin? » Une gifle siffla l’air avant d’atterrir sur la figure du Lord. Elle apposa ensuite son pied droit entre le rebord du siège et l’entrejambe de sa proie.
« Sais-tu que j’aime les hommes certains d’eux même? Imbus de leurs pouvoirs et arrogants à souhait? » Dit-elle tout en approchant son visage de celui de Kel‘. « Oui… la puissance m’enivre et me fait grimper au ride*u très facilement » continua dans une voix suave Pandora, tout en caressant ce mâle peu docile. Elle effleura ensuite le visage puis le torse, les cuisses et enfin le bas du ventre de sa cible…
« Un Spécimen de ton gabarit doit sans nul doute posséder des capacités bestiales insoupçonnées? Peut être que Lixia pourrait me renseigner sur tes prouesses nocturnes. » Lui susurra-t-elle en délivrant à l’Impératrice un regard provocateur.
« Malgré tout, il est deux choses que j’ai en HORREUR. » S’égosilla-t-elle
« Premièrement, ce sont les voyeurs!!! » En même temps qu’elle prononça cette phrase, elle dégaina son couple de lame.
« Dies irae »
A l’écho de cette incantation, son katana et son wakizashi s’enflammèrent, et en une fraction de seconde elle les plongea avec l’agilité d’un félin dans les globes oculaires d’un homme et d’une femme qui trônaient aux cotés de Kel‘. Les malheureux s’époumonèrent afin d’exorciser leur abominable douleur. Des torrents de sang se déversaient de leur œil droit, mais sa majesté ne s’arrêta pas en si bon chemin et enfonça d’avantage, dans la boite crânienne de ce gibier de circonstance, son daishõ. Un craquement sourd se fit entendre et les armes blanches ressortirent à l’arrière des têtes des deux dirigeants. Les flammes léchaient avec appétit ce festin vivant, carbonisant leur douce chair fraîche. Les corps cuits tombèrent lourdement sur le sol lorsque les armes encore fumantes furent ôtées de leur réceptacle respectif.
« Et la seconde chose que je hais Kelounet se sont les pauvres petits matous de ton espèce prêts à remuer la queue devant un joli minois! » S’exclama-t-elle.
Sa jambe droite se raidit et s’est avec la force d’une lionne qu’elle projeta contre le mur arrière le Lord et son fauteuil, avant de retourner au pupitre.
« Rien, vous ne m’apportez aucune réponse concrète! Des enfantillages et des excuses sans fond voilà ce qui émane de vos bouches trop loquasses. Vous n’êtes même pas foutu de vous entendre! Bordel votre alliance n’est-elle composée que fioritures de votre genre? Incapable d’assumer leurs torts? Je vous accuse d’avoir volontairement assassiné trois peuples et un dirigeant! Ah oui pour les quelques huit cent silos du Kubilkhan et bien ceux-ci étaient vides, je ne vois donc pas en quoi ils posaient quelconque problème. » S’essouffla-t-elle.
« Et que fait le Grand Conseil? A combien de personne dois-je encore offrir un billet simple pour l’enfer, avant que vous ne bougiez votre cul aplati à force de rester assis derrière un bure*u ? »
« J’exhorte une nouvelle fois les régents de notre univers à venir en ces lieux, afin de juger et condamner l’Agrégation Idyllique, pour crimes de guerre, assassinat d‘un haut dirigeant et idiotie… Ah non suis-je bête le dernier chef d’accusation est commun à une large majorité d’Hommes et par conséquent ne s’arrête pas à cette alliance de lâches qui s‘en prennent aux plus faibles qu‘eux, prétextant des divagations. » Termina-t-elle.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Lixia jubilait devant cette Dame qui prétendait sermonner et exiger un jugement. L'édifice en ruines, les vitres devenues poussières, l'électricité envolé. Que restait il pour juger quiconque? Qui serait encore en vie une fois la furie de cette énergumène déchainé? Des questions que tous se posaient, des questions que Lixia prendrait un malin plaisir à invoquer. L'Impératrice regardait Pandora avec un nouveau regard, un regard d'amusement. Tout ceci n'était qu'un jeu, jeu dérisoire pour certains et prenant pour d'autres, comme tout jeux en quelques sortes... Lixia se délectait des instants où cette chère cousine s'en prenait à Kel', elle éclata même de rire au moment où le fauteuil atteignait le mur. Par politesse, elle la laissa finir. Une fois chose faite, elle lui fit un tonnerre d'applaudissements. Pandora fut surprise de cette réaction.
« Que de belles phrases, félicitations! Vous avez bien l'art de la narration. Mais vos mots sont vides, vides de sens... Vous déblatérez des informations qui n'ont derrière eux aucune réalité !
Vous insinuez que j'aurai proclamer que ces incompétents de la corporation régulent le nucléaire... Vous vous trompez éperdument, on va dire que je ne m'exprimais pas assez clairement... vu que nous sommes fautif de tout... Vous n'avez fait qu'appuyer mes dires, vous êtes alors un simple perroquet inoffensif ?
Je ne reviendrez pas sur mes mots, ce serai avouer être vaincu ou bien même afficher ses faiblesses. La mort d'Aschlan n'est qu'un dommage collatéral parmi tant d'autre ! N'est ce pas regrettable ?
Avec un sourire jusqu'aux oreilles, l'Impératrice s'abandonnait à son passe temps favoris, la provocation gratuite est méchante.
Aschlan, second, Aschlan, second, Aschlan, second, Aschlan, second. Lixia fixa cet être qui devait être une personne doté d'une capacité intellectuelle, bien que la rage du moment lui donne un air de folie.
Elle reprit un air sérieux, l'amusement de côté elle s'avança vers Pandora. Le lion rugit et sauta sur l'Impératrice, il n'eut pas le temps de l'atteindre, que ce pauvre chaton s'était retrouvé plaqué contre le mur juste derrière sa maîtresse.
Il suffit! Que croyez vous faire? Vous réclamez un jugement, mais par qui? Vous êtes un train de détruire le seul palais de justice de cet univers, vous êtes en train de tuer les seuls juges de cette galaxie. Votre folie vous mène à votre perte! Et ceci est pathétique!
Je ne cherche pas à apaiser une quelconque conscience... Bien loin de là, j'essayais simplement d'être compréhensive et compatissante à la douleur que vous pouviez ressentir! Mais je me suis trompé, trompé dans le sens que vous ne possédez pas de cœur et une âme... j'en doute. La mort de votre cousin ne vous fait ni chaud ni froid, vous n'êtes qu'un être abjecte dénué de toute volonté sauf celle de faire votre propre justice !
Vous! Pandora fut déséquilibrée par une force invisible. Vous demandez un jugement ? Vous devriez vous taire sombre sotte, vous venez d'exécuter trois régents, vous espérez surement aller loin dans l'avenir. acheva t'elle avec une pointe d'ironie. Mais oui, faisons appel à tout les dirigeants, j'accuse cette profanatrice d'attenter à la sécurité de toute la galaxie avec le renversement de pouvoir qu'elle tente d'exécuter! J'accuse également une dégradation de bien public, et les meurtres de bon nombres de personnes importantes qui de part leurs absences, de nombreux peuples en pâtiront. Félicitations, en quelques heures vous avez surpassé ceux que vous méprisez.
Vous!! Lixia pointa du doigt son ennemie tout en s'en approchant encore, celle-ci vacillant devant cette même force indescriptible. Vous interprétez mes paroles comme un fermier programme un drône! Je ne suis ni sainte ni quoi que ce soit d'autre. Je me bat pour que les générations futures aient une vie meilleure que celle qu'on ait eu! Je me bat pour mettre un terme au fléau de l'arme nucléaire ! Nous avons mené une guerre préventive et quitte à ce que je me répète, ils ne seront pas les derniers...
Lixia prit une respiration. Vous!!! Pandora fut inapte à résister à cette force qui émanait de l'Impératice. Elle fut projeté avec une telle violence contre le mur qu'elle en eu le souffle coupé. Elle s'approcha encore plus de sa victime, il ne restait plus que quelques centimètres les séparant. Pandora pouvait sentir l'odeur de rose s'évaporant de l'aura de l'Impératrice. Vous n'attaquerez plus un membre Idyllicien impunément! Calmez vos ardeurs, ou nous pourrions mettre un terme à votre vie si nous le voulions ! Mais peut être est ce que vous voulez? Mourir... si tel est votre choix...
Lixia s'écarta de Pandora, elle et son fauve fut relâché de leurs étreintes, laissant s'écraser au sol ces deux êtres affaiblit... Ce n'était que des menaces dissuasives...
« Que de belles phrases, félicitations! Vous avez bien l'art de la narration. Mais vos mots sont vides, vides de sens... Vous déblatérez des informations qui n'ont derrière eux aucune réalité !
Vous insinuez que j'aurai proclamer que ces incompétents de la corporation régulent le nucléaire... Vous vous trompez éperdument, on va dire que je ne m'exprimais pas assez clairement... vu que nous sommes fautif de tout... Vous n'avez fait qu'appuyer mes dires, vous êtes alors un simple perroquet inoffensif ?
Je ne reviendrez pas sur mes mots, ce serai avouer être vaincu ou bien même afficher ses faiblesses. La mort d'Aschlan n'est qu'un dommage collatéral parmi tant d'autre ! N'est ce pas regrettable ?
Avec un sourire jusqu'aux oreilles, l'Impératrice s'abandonnait à son passe temps favoris, la provocation gratuite est méchante.
Aschlan, second, Aschlan, second, Aschlan, second, Aschlan, second. Lixia fixa cet être qui devait être une personne doté d'une capacité intellectuelle, bien que la rage du moment lui donne un air de folie.
Elle reprit un air sérieux, l'amusement de côté elle s'avança vers Pandora. Le lion rugit et sauta sur l'Impératrice, il n'eut pas le temps de l'atteindre, que ce pauvre chaton s'était retrouvé plaqué contre le mur juste derrière sa maîtresse.
Il suffit! Que croyez vous faire? Vous réclamez un jugement, mais par qui? Vous êtes un train de détruire le seul palais de justice de cet univers, vous êtes en train de tuer les seuls juges de cette galaxie. Votre folie vous mène à votre perte! Et ceci est pathétique!
Je ne cherche pas à apaiser une quelconque conscience... Bien loin de là, j'essayais simplement d'être compréhensive et compatissante à la douleur que vous pouviez ressentir! Mais je me suis trompé, trompé dans le sens que vous ne possédez pas de cœur et une âme... j'en doute. La mort de votre cousin ne vous fait ni chaud ni froid, vous n'êtes qu'un être abjecte dénué de toute volonté sauf celle de faire votre propre justice !
Vous! Pandora fut déséquilibrée par une force invisible. Vous demandez un jugement ? Vous devriez vous taire sombre sotte, vous venez d'exécuter trois régents, vous espérez surement aller loin dans l'avenir. acheva t'elle avec une pointe d'ironie. Mais oui, faisons appel à tout les dirigeants, j'accuse cette profanatrice d'attenter à la sécurité de toute la galaxie avec le renversement de pouvoir qu'elle tente d'exécuter! J'accuse également une dégradation de bien public, et les meurtres de bon nombres de personnes importantes qui de part leurs absences, de nombreux peuples en pâtiront. Félicitations, en quelques heures vous avez surpassé ceux que vous méprisez.
Vous!! Lixia pointa du doigt son ennemie tout en s'en approchant encore, celle-ci vacillant devant cette même force indescriptible. Vous interprétez mes paroles comme un fermier programme un drône! Je ne suis ni sainte ni quoi que ce soit d'autre. Je me bat pour que les générations futures aient une vie meilleure que celle qu'on ait eu! Je me bat pour mettre un terme au fléau de l'arme nucléaire ! Nous avons mené une guerre préventive et quitte à ce que je me répète, ils ne seront pas les derniers...
Lixia prit une respiration. Vous!!! Pandora fut inapte à résister à cette force qui émanait de l'Impératice. Elle fut projeté avec une telle violence contre le mur qu'elle en eu le souffle coupé. Elle s'approcha encore plus de sa victime, il ne restait plus que quelques centimètres les séparant. Pandora pouvait sentir l'odeur de rose s'évaporant de l'aura de l'Impératrice. Vous n'attaquerez plus un membre Idyllicien impunément! Calmez vos ardeurs, ou nous pourrions mettre un terme à votre vie si nous le voulions ! Mais peut être est ce que vous voulez? Mourir... si tel est votre choix...
Lixia s'écarta de Pandora, elle et son fauve fut relâché de leurs étreintes, laissant s'écraser au sol ces deux êtres affaiblit... Ce n'était que des menaces dissuasives...
Une Améthyste au poing.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
...
Dernière modification par Lyzéhad le 08 févr. 2009, 16:42, modifié 1 fois.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Pandora libérée de cette étreinte insolente, s’écrasa lourdement sur le sol glacial de la salle. Du coin droit de ses fines lèvres suintait un filet sanguinolent. Elle porta une main hésitante sur cette présente blessure afin de tarir la légère égratignure. Lorsqu’elle releva sa tête, une singulière créature qui s’apparentait sans nul doute possible à un mage, déblatérait un flot de paroles, dont certaines brides retinrent d’avantages que d’autres l’attention de Sa Majesté. Cependant la haine de celle-ci était grande… Elle se leva sans sourciller, sans mot dire, son regard fixant le marbre du dallage de la salle. Un pesant silence écrasa alors l’atmosphère, la tempête avait cessé, pour un instant, de déverser sa colère. Pandora entre-ouvrit sa bouche, expirant et inspirant profondément. Son cœur pulsait puissamment son sang bouillonnant. Son esprit ne diffusait qu’une image, celle de Lixia.
« Pour… Pour qui est-ce que tu prends ? Pauvre crétine je vais te faire expier tes fautes…. » Cracha-t-elle.
« Mais avant, laisse moi t’enseigner quelques subtils raisonnements qui semblent t’échapper. Tu prétends donc que j’aurais surpassé tes miteux actes de destructions? » Ironisa-t-elle.
« As-tu conscience qu’une belle et grande carrière d’humoriste se dessine sur ton horizon sans nuage, et n’attend qu’une unique chose… Que tu lui tendes les bras ! Allons dont ! Tu ferais presque de l’ombre à tonton Lord of Darkness ! Avez-vous pensé à monter un music-hall ensemble? Rho non… Je m’abaisse à ton nive*u étincelant là… Puis, je suis certaine que ce baveux seigneur préfère te monter toi ! A propos n’est-ce pas trop difficile de se faire chevaucher par tant de mâles en chaleur au sein de ton alliance d’aliénés ? Personnellement, je préfère dominer mais bon, j’ai conscience qu’avec ton rôle de brave chienne, tu acquiesces aux moindres de leurs désirs… Comme par exemple venir sucer jusqu'à la moelle un Etat pacifiste.»
La pluie reprit ses activités, tout comme le tonnerre qui tonitruait au dehors.
« Ma Lixia, dans le fond je t’aime bien, tu es comme moi, une fleur sauvage, sauf que toi, des liens te retiennent scellés vers le soi disant sexe fort. Emancipe-toi, laisse croupir ces foutus hommes en rut dans leur soif de pouvoir et quitte cette foutue alliance de dégénérés. Pourquoi te dis-je ceci ? La raison est simple, n’entends-tu donc pas ton poisseux frère d’arme vomir et déglutir de l’autre côté de ce mur ? Ne vaut-tu pas mieux que cela ?» Questionna-elle en pointant du doigt, ce qui servait de séparation aux deux salles.
« Par contre, ce que je déteste ma belle, c’est que tu me prennes pour une aliénée ! »
Pandora lâcha ses lames qui atterrirent d’un commun accord à ses pieds. Elle joignit ses mains
« Primum Nocere »
Un voile brumeux et scintillant la recouvrit elle et son fauve, celui-ci devenant de plus en plus étincelant à mesure qu’il épousait leurs formes, bientôt l’intensité lumineuse ne fût plus supportable pour une majorité de dirigeants, qui durent se protéger le visage. Les plus proches de la scène furent brulés sévèrement, des cloques immondes dégoulinant de pus parsemaient leur visage. Le summum de l’incantation passé, l’éclat du drap solaire régressa en se concentrant en un unique et minuscule point. L’énergie cumulée au sein de cette bille était telle, qu’elle ne pouvait rester stable d’avantage de temps. Et c’est alors qu’en une fraction de seconde toute la puissance agglutinée se libéra sous la forme d’une onde de choc. Cette lame de vent happa littéralement les spectateurs les mieux placés, incommodant fortement les plus éloignés, puis fissura entièrement la salle, faisant s’écrouler des colonnes fragilisées et balaya ensuite toutes les vitres qui avaient survécues aux carnages précédents. Pandora apparut ensuite derrière un ride*u de fumée, vêtue d’un nouvel apparat. En effet, elle portait désormais un kimono de soie, travaillé et tissé à l’or, ce dit kimono arborait des couleurs chatoyantes et un décolleté vertigineux qui n’avait d’égal que le coté naturellement provocateur de celle qui le portait. Une fleur exotique rouge pendait dans la sombre mer des cheveux de Sa Majesté venant ainsi relever la be*uté remarquable de cette diablesse.
De sa main droite, elle tenait un éventail. Elle leva alors celle qui était libre, son daishõ volontairement laissé à terre commença à vibrer avant de totalement faire abstraction de la pesanteur et de se soulever. Les lames flottaient dans le vide, pointant leur tranchant vers Lixia.
« Tu as voulu jouer avec moi, alors jouons ! » S’exclama-t-elle.
D’un coup, d’un seul, elles filèrent droit sur l’impératrice, celle-ci fut projetée et embrochée sur le mur. Pandora sourit satisfaite de ce petit tour de passe-passe. La grande Lixia était accrochée tel un trophée au mur. Le katana et le wakizashi avaient pris soin de transpercé l’armure de la Dame, tout en veillant à ne pas abimer son contenu. Le lion revivifié par la caresse du drap salvateur s’approcha à pas feutrés de l’Impératrice. Il ronronna tel un chaton, puis appuyant ses deux pattes avant sur le mur, sortit ses griffes acérées qui brillèrent ostentatoirement. Il approcha ensuite sa grosse patte féline du visage du gibier, et commença à en découper méticuleusement les habits guerriers. En quelques secondes le travail fut terminé et un simple rugissement bestial suffit à faire céder l’édifice. Lixia se retrouva ainsi au sol, en sous-vêtements devant ce qui restait de l’assemblée.
« Je t’avais pourtant prévenu, pèse d’avantage tes mots… Ah et autre chose, une simple question cette fois-ci, penses-tu réellement que tuer quelques dirigeants frustrés dans cette pièce équivaut réellement à souffler les vies de millions et millions d’habitants ? La réponse est dans l’absurdité de la comparaison… Non, ne t’avise plus, par conséquent, de comparer mes actes aux tiens. » Argua Pandora.
Elle claqua des doigts et une couverture recouvrit l’impératrice.
« Il est temps de nous occuper de notre cher Lord of Darkness »
Elle fixa le mur fissuré qui lui faisait face, ferma son éventail tout en le dirigeant vers sa nouvelle cible :
« Aqua »
Un rayon bleuté naquit de la singulière arme et vint cogner l’épais béton armé. Une onde marine se dessinait alors sur l’obstacle qui la séparait de son prochain objectif. A mesure de la propagation de son sort, le solide devenait liquide et quelques secondes plus tard, un pan entier de la salle fut transformé en une muraille aquatique. Elle pouvait désormais apprécier le bourre*u des cœurs en pleine action orale. Pandora s’approcha, accompagnée de sa brave bête, du rempart qui lui outrageait la route et souffla dessus le faisant s’évaporer.
« Tiens, tiens Monsieur le Lord de ces demoiselles encore pucelles… Comme ça le petit toutou vient aboyer contre la gente féminine ? Je vais t’apprendre quelque chose, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, ici c’est moi qui mène la danse » ricanna-t-elle.
En effet, au même moment une armada de solars, comme il en existe peu dans la galaxie, arriva en orbite de la planète, pointant toutes ses batteries de missiles et canons directement sur la Corporation.
« Pour… Pour qui est-ce que tu prends ? Pauvre crétine je vais te faire expier tes fautes…. » Cracha-t-elle.
« Mais avant, laisse moi t’enseigner quelques subtils raisonnements qui semblent t’échapper. Tu prétends donc que j’aurais surpassé tes miteux actes de destructions? » Ironisa-t-elle.
« As-tu conscience qu’une belle et grande carrière d’humoriste se dessine sur ton horizon sans nuage, et n’attend qu’une unique chose… Que tu lui tendes les bras ! Allons dont ! Tu ferais presque de l’ombre à tonton Lord of Darkness ! Avez-vous pensé à monter un music-hall ensemble? Rho non… Je m’abaisse à ton nive*u étincelant là… Puis, je suis certaine que ce baveux seigneur préfère te monter toi ! A propos n’est-ce pas trop difficile de se faire chevaucher par tant de mâles en chaleur au sein de ton alliance d’aliénés ? Personnellement, je préfère dominer mais bon, j’ai conscience qu’avec ton rôle de brave chienne, tu acquiesces aux moindres de leurs désirs… Comme par exemple venir sucer jusqu'à la moelle un Etat pacifiste.»
La pluie reprit ses activités, tout comme le tonnerre qui tonitruait au dehors.
« Ma Lixia, dans le fond je t’aime bien, tu es comme moi, une fleur sauvage, sauf que toi, des liens te retiennent scellés vers le soi disant sexe fort. Emancipe-toi, laisse croupir ces foutus hommes en rut dans leur soif de pouvoir et quitte cette foutue alliance de dégénérés. Pourquoi te dis-je ceci ? La raison est simple, n’entends-tu donc pas ton poisseux frère d’arme vomir et déglutir de l’autre côté de ce mur ? Ne vaut-tu pas mieux que cela ?» Questionna-elle en pointant du doigt, ce qui servait de séparation aux deux salles.
« Par contre, ce que je déteste ma belle, c’est que tu me prennes pour une aliénée ! »
Pandora lâcha ses lames qui atterrirent d’un commun accord à ses pieds. Elle joignit ses mains
« Primum Nocere »
Un voile brumeux et scintillant la recouvrit elle et son fauve, celui-ci devenant de plus en plus étincelant à mesure qu’il épousait leurs formes, bientôt l’intensité lumineuse ne fût plus supportable pour une majorité de dirigeants, qui durent se protéger le visage. Les plus proches de la scène furent brulés sévèrement, des cloques immondes dégoulinant de pus parsemaient leur visage. Le summum de l’incantation passé, l’éclat du drap solaire régressa en se concentrant en un unique et minuscule point. L’énergie cumulée au sein de cette bille était telle, qu’elle ne pouvait rester stable d’avantage de temps. Et c’est alors qu’en une fraction de seconde toute la puissance agglutinée se libéra sous la forme d’une onde de choc. Cette lame de vent happa littéralement les spectateurs les mieux placés, incommodant fortement les plus éloignés, puis fissura entièrement la salle, faisant s’écrouler des colonnes fragilisées et balaya ensuite toutes les vitres qui avaient survécues aux carnages précédents. Pandora apparut ensuite derrière un ride*u de fumée, vêtue d’un nouvel apparat. En effet, elle portait désormais un kimono de soie, travaillé et tissé à l’or, ce dit kimono arborait des couleurs chatoyantes et un décolleté vertigineux qui n’avait d’égal que le coté naturellement provocateur de celle qui le portait. Une fleur exotique rouge pendait dans la sombre mer des cheveux de Sa Majesté venant ainsi relever la be*uté remarquable de cette diablesse.
De sa main droite, elle tenait un éventail. Elle leva alors celle qui était libre, son daishõ volontairement laissé à terre commença à vibrer avant de totalement faire abstraction de la pesanteur et de se soulever. Les lames flottaient dans le vide, pointant leur tranchant vers Lixia.
« Tu as voulu jouer avec moi, alors jouons ! » S’exclama-t-elle.
D’un coup, d’un seul, elles filèrent droit sur l’impératrice, celle-ci fut projetée et embrochée sur le mur. Pandora sourit satisfaite de ce petit tour de passe-passe. La grande Lixia était accrochée tel un trophée au mur. Le katana et le wakizashi avaient pris soin de transpercé l’armure de la Dame, tout en veillant à ne pas abimer son contenu. Le lion revivifié par la caresse du drap salvateur s’approcha à pas feutrés de l’Impératrice. Il ronronna tel un chaton, puis appuyant ses deux pattes avant sur le mur, sortit ses griffes acérées qui brillèrent ostentatoirement. Il approcha ensuite sa grosse patte féline du visage du gibier, et commença à en découper méticuleusement les habits guerriers. En quelques secondes le travail fut terminé et un simple rugissement bestial suffit à faire céder l’édifice. Lixia se retrouva ainsi au sol, en sous-vêtements devant ce qui restait de l’assemblée.
« Je t’avais pourtant prévenu, pèse d’avantage tes mots… Ah et autre chose, une simple question cette fois-ci, penses-tu réellement que tuer quelques dirigeants frustrés dans cette pièce équivaut réellement à souffler les vies de millions et millions d’habitants ? La réponse est dans l’absurdité de la comparaison… Non, ne t’avise plus, par conséquent, de comparer mes actes aux tiens. » Argua Pandora.
Elle claqua des doigts et une couverture recouvrit l’impératrice.
« Il est temps de nous occuper de notre cher Lord of Darkness »
Elle fixa le mur fissuré qui lui faisait face, ferma son éventail tout en le dirigeant vers sa nouvelle cible :
« Aqua »
Un rayon bleuté naquit de la singulière arme et vint cogner l’épais béton armé. Une onde marine se dessinait alors sur l’obstacle qui la séparait de son prochain objectif. A mesure de la propagation de son sort, le solide devenait liquide et quelques secondes plus tard, un pan entier de la salle fut transformé en une muraille aquatique. Elle pouvait désormais apprécier le bourre*u des cœurs en pleine action orale. Pandora s’approcha, accompagnée de sa brave bête, du rempart qui lui outrageait la route et souffla dessus le faisant s’évaporer.
« Tiens, tiens Monsieur le Lord de ces demoiselles encore pucelles… Comme ça le petit toutou vient aboyer contre la gente féminine ? Je vais t’apprendre quelque chose, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, ici c’est moi qui mène la danse » ricanna-t-elle.
En effet, au même moment une armada de solars, comme il en existe peu dans la galaxie, arriva en orbite de la planète, pointant toutes ses batteries de missiles et canons directement sur la Corporation.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
Lixia en couverture, qui pouvait s'en douter? Seul les plus fous osaient imaginer l'Impératrice dans cette tenue. Bien que la tension lié aux hommes armés de l'excessive Pandora fut toujours au summum malgré la disparition de cette dernière pour la salle adjacente, Lixia sentait peser sur elle des regards pervers, des regards d'hommes mal léchés et imbues d'eux même, prétendant pouvoir accéder impunément à l'intimité de cette chère Impératrice. L'air maussade et couvert de honte, elle s'effaça derrière un panache de fumée tournant autour d'elle à une vitesse incroyable. Un instant après, cette volute de fumée explosa en une brume envahissant toute la pièce pour s'échapper lentement par ce qui restait de fenêtre.
Elle en ressortit habillée de son habituelle robe noire, le pan trainant au sol... Pandora partie pour remettre en place l'énergumène vantard qui sert simplement de bouche trou dans tout ce qu'il entreprend... Lixia n'avait plus qu'un seul interlocuteur, ce Had qu'elle n'avait jamais vu mais qui prétendait la connaitre elle et Siprios...
Vous, quoique vous êtes, prétendez me connaitre, pourquoi poser des questions alors ? Ne savez vous pas tout ? Êtes vous de ceux qui prétendent tout savoir et au final vous ne savez que ce que l'on souhaite que vous sachiez ? Êtes vous ni plus ni moins qu'un sophiste ? Une personne qui parle de ce qu'elle ne sait, de ce qu'elle ne peut savoir ?
Vous me donnez des noms comme l'égoïsme, l'égocentrisme, le nombrilisme et bien d'autres, je n'en démordrai pas le moins du monde, il n'y a que vous qui déteniez la vérité. Je m'incline devant votre savoir qui doit largement surpasser le mien...
Lixia arborait un faux sourire depuis le début, il s'effaça, laissant place à un air grave, un air emplie d'amertume, de mépris et de dégout.
Trêve de plaisanterie ! Ces enfantillages ont suffisamment duré... Vous retournez toutes les situations... Je ne vous prend pas pour des abrutis, je vous prend pour des personnes qui aiment se sentir en sécurité, n'est ce pas ce que cet univers veut le plus ? N'est ce pas ce que ces troufions, qui se cachent derrière des larbins elle dévisagea l'assemblée prise en otage par les hommes de main, cherchent ? Ne cherchent ils par leur propre et insignifiante petite sécurité ? N'êtes vous pas enclin à être du même avis que le mien ?
Vous en arriverez donc à en conclure sans trop de contraintes que mes dires jusqu'ici n'avaient pas pour but d'heurter des sensibilités... Appelez cela comme bon vous semble, manipulation, mensonge, cela m'indiffère. Le fait est là, les dirigeants ne se sentent pas menacer par les Idylliciens. La preuve en ai que nous n'avons eu aucun retour de toutes nos barbaries sur leurs terres déjà ravagées par la lassitude... Et l'acte isolé du Kubilkhan à mon égard ne démontre rien, il n'a même pas daigné finir le travail... Preuve de faiblesse que je n'ai point démontré envers l'Aschlarane !
Pourquoi croyez vous que nous avons délibérément attaqué des états de la Société de Tochtli qui nous savions ne possédé pas l'arme nucléaire ? Nous savions que c'était toute cette alliance qui était fasciné par cette arme infecte. Puisque, je le répète, les caisses de cette alliance n'était pleine que d'uranium... Les destructions autres que celle du Kuilkhan étaient des mesures punitives, punitives d'avoir fournis autant d'uranium... Il fallait bien enlever les usines là où il y en avait. Et il y en avait en Aschlarane...
Pourquoi me soucier de la vie d'autrui ? Je méprise les hommes et encore plus les lâches, les bouseux, les peureux, les chialeurs, les prétentieux, les vantards, les vaniteux, les orgueilleux, les égoïstes, les avares, les matérialistes, les individualistes, mais la liste est longue, je m'arrêterai donc là... Pourquoi croyez vous que ces hommes sont toujours sous l'emprise de ses armes ? N'est ce pas parce que je ne me soucis pas de leur sort ? Bien sûr que si, j'aimerai même les voir crever dans d'atroces souffrances.
Non si je lutte pour cette cause, c'est avant tout pour me protéger moi. Pour protéger mes états-majors et pour que mon peuple croit en moi, croit en une idole de bienséance, ils ont à nouveaux foi en moi, ils me suivront dans toutes les démarches que j'entreprendrai... Appelez cela manipulation ou mensonge, je m'en moque !
Elle fixa à présent le pan de mur à présent amputé de béton par le couple de fauves. Elle pensa qu'elle avait peut être raison, peut être qu'elles se ressemblaient, peut être... Piquante à souhait, mélodieuse dans ses paroles, une abjection certaine pour les hommes et une particulière indisposition à la remise en question de soi-même... D'où sortait elle ? Ceci suscita une curiosité inouïe à l'Impératrice... Chassant ces idées de son esprit, elle marcha vers la brèche avec pour seul idée de remonter les bretelles du cancrelat osant ouvrir des salles pour y exposer son impuissance en public...
Elle en ressortit habillée de son habituelle robe noire, le pan trainant au sol... Pandora partie pour remettre en place l'énergumène vantard qui sert simplement de bouche trou dans tout ce qu'il entreprend... Lixia n'avait plus qu'un seul interlocuteur, ce Had qu'elle n'avait jamais vu mais qui prétendait la connaitre elle et Siprios...
Vous, quoique vous êtes, prétendez me connaitre, pourquoi poser des questions alors ? Ne savez vous pas tout ? Êtes vous de ceux qui prétendent tout savoir et au final vous ne savez que ce que l'on souhaite que vous sachiez ? Êtes vous ni plus ni moins qu'un sophiste ? Une personne qui parle de ce qu'elle ne sait, de ce qu'elle ne peut savoir ?
Vous me donnez des noms comme l'égoïsme, l'égocentrisme, le nombrilisme et bien d'autres, je n'en démordrai pas le moins du monde, il n'y a que vous qui déteniez la vérité. Je m'incline devant votre savoir qui doit largement surpasser le mien...
Lixia arborait un faux sourire depuis le début, il s'effaça, laissant place à un air grave, un air emplie d'amertume, de mépris et de dégout.
Trêve de plaisanterie ! Ces enfantillages ont suffisamment duré... Vous retournez toutes les situations... Je ne vous prend pas pour des abrutis, je vous prend pour des personnes qui aiment se sentir en sécurité, n'est ce pas ce que cet univers veut le plus ? N'est ce pas ce que ces troufions, qui se cachent derrière des larbins elle dévisagea l'assemblée prise en otage par les hommes de main, cherchent ? Ne cherchent ils par leur propre et insignifiante petite sécurité ? N'êtes vous pas enclin à être du même avis que le mien ?
Vous en arriverez donc à en conclure sans trop de contraintes que mes dires jusqu'ici n'avaient pas pour but d'heurter des sensibilités... Appelez cela comme bon vous semble, manipulation, mensonge, cela m'indiffère. Le fait est là, les dirigeants ne se sentent pas menacer par les Idylliciens. La preuve en ai que nous n'avons eu aucun retour de toutes nos barbaries sur leurs terres déjà ravagées par la lassitude... Et l'acte isolé du Kubilkhan à mon égard ne démontre rien, il n'a même pas daigné finir le travail... Preuve de faiblesse que je n'ai point démontré envers l'Aschlarane !
Pourquoi croyez vous que nous avons délibérément attaqué des états de la Société de Tochtli qui nous savions ne possédé pas l'arme nucléaire ? Nous savions que c'était toute cette alliance qui était fasciné par cette arme infecte. Puisque, je le répète, les caisses de cette alliance n'était pleine que d'uranium... Les destructions autres que celle du Kuilkhan étaient des mesures punitives, punitives d'avoir fournis autant d'uranium... Il fallait bien enlever les usines là où il y en avait. Et il y en avait en Aschlarane...
Pourquoi me soucier de la vie d'autrui ? Je méprise les hommes et encore plus les lâches, les bouseux, les peureux, les chialeurs, les prétentieux, les vantards, les vaniteux, les orgueilleux, les égoïstes, les avares, les matérialistes, les individualistes, mais la liste est longue, je m'arrêterai donc là... Pourquoi croyez vous que ces hommes sont toujours sous l'emprise de ses armes ? N'est ce pas parce que je ne me soucis pas de leur sort ? Bien sûr que si, j'aimerai même les voir crever dans d'atroces souffrances.
Non si je lutte pour cette cause, c'est avant tout pour me protéger moi. Pour protéger mes états-majors et pour que mon peuple croit en moi, croit en une idole de bienséance, ils ont à nouveaux foi en moi, ils me suivront dans toutes les démarches que j'entreprendrai... Appelez cela manipulation ou mensonge, je m'en moque !
Elle fixa à présent le pan de mur à présent amputé de béton par le couple de fauves. Elle pensa qu'elle avait peut être raison, peut être qu'elles se ressemblaient, peut être... Piquante à souhait, mélodieuse dans ses paroles, une abjection certaine pour les hommes et une particulière indisposition à la remise en question de soi-même... D'où sortait elle ? Ceci suscita une curiosité inouïe à l'Impératrice... Chassant ces idées de son esprit, elle marcha vers la brèche avec pour seul idée de remonter les bretelles du cancrelat osant ouvrir des salles pour y exposer son impuissance en public...
Une Améthyste au poing.
Re: Juste une dernière danse... [U1]
La corporation dévastée, menacée de toute part… Même les Wizards n’avaient pas fait autant de dégâts. Et qui avait réagit ? Les Grands Conseillers étaient tous absent semble-t-il. Du coup, une cinquantaine de mages seulement avaient neutralisés toute la garde corporatiste, et une immense armada planait au dessus de la corporation, la menaçant de destruction. Il fallait intervenir.
Mais que pouvait faire le pauvre Sarexiel, le seul mage ne maîtrisant pas la magie proprement dite, face à cinquante mages qui semblaient bien entraînés ? Il déambulait dans les couloirs ravagés, la larme à l’œil, prêt à s’effondrer dans un torrent de sanglots. Pourtant, en tant que seul représentant de la corporation, en attendant le retour des autres, il se devait d’agir.
Il commença de prendre la direction de la salle occupée par les terroristes, puis il se ravisa. Il avait quelques mages de seconde zone à remettre à leur place. Il se dirigea d’un pas rapide vers le hall d’entrée.
Les quelques gardes restés sur place vire le Grand Conseiller arriver et commencèrent à sourire.
Quoi, on ne nous envoie qu’un seul type ? Même pas drôle, on s’amusera pas plus de trois minutes, même en y allant tout doucement.
Vous croyez vraiment ? Vous avez besoin de lunettes il me semble. Regardez derrière vous…
Co… Comment c’est possible ??? On les a tous éliminés !!! Pas grave, dix de plus ou de moins, ça ne change pas grand-chose…
En se retournant, les quatre gardes avaient aperçu dix mages corporatistes. Les terroristes se ruèrent sur eux et lancèrent leurs sorts les plus puissants qui allèrent frapper directement les alliés du Conseiller. Pourtant, lorsque la fumée se dissipa, ils étaient toujours debout, sans aucune égratignure. Les gardes renouvelèrent leur assaut deux fois, toujours sans succès. Puis se fut au tour des mages corporatistes de préparer leurs sortilèges.
Alors messieurs, toujours pas enclins à vous rendre ? Vous préférez peut-être y laisser la vie ? En ce qui me concerne, la seconde possibilité m’arrangerait, cela m’éviterait de devoir vous conduire aux geôles.
Les gardes baissèrent les bras et se mirent à genoux. Sarexiel leur passa à chacun des menottes, puis les mages corporatistes s’évanouirent dans un nuage de fumée.
Ne négligez jamais le pouvoir de l’illusion messieurs, cela vous évitera de vous rendre face à un homme seul ne sachant même pas tuer une mouche avec ses boules de feu… Bien, passons à vos amis.
Après à peine une heure, les cinquante mages terroristes furent tous enfermés dans les geôles de la corporation. Bizarrement, ces dernières avaient été épargnées par les casseurs.
Une fois cette sale besogne effectuée, Sarexiel se dirigea vers la salle ou une certaine Pandora était en train de s’exciter sur une Impératrice, une certaine Lixia. Le pauvre Kel’Zahra, lui, était à genoux devant ces deux superbes créatures… Un tel homme ainsi ridiculisé, Sarexiel se devait d’intervenir. Il pressa le rythme pour arriver rapidement à quelques pas de la salle où un carnage se déroulait.
J’espère qu’elles s’amusent bien, car c’est fini.
Un vent glacial pénétra depuis le couloir dans la salle. Un vent tellement puissant que tous furent obligés de se protéger le visage pour ne pas être blessés par les cristaux de glace tranchants qui se formaient… Puis ce courant glacé sembla se concentré sur le fauve de feu, qui, petit à petit, passa de l’état de flamme ardentes à celui de glaçon immobile.
Pandora, frustrée, regarda son animal domestique, puis elle leva l’enchantement. Le fauve disparu alors.
Merci beaucoup, il était le seul à me déranger dans cette pièce.
Sarexiel passa la porte d’un pas calme, son visage montrant son assurance. Soudain, il glissa sur le sol qui avait gelé, s’explosant la face sur le sol.
Et merde, il faudra que je pense à rendre ces illusions un peu moins réalistes, ça me fait ça à chaque fois… Humf, ça fait mal quand même. Il se releva difficilement. Il n’y aurait pas un mage ici qui pourrait me faire un sort de soin ? Ah, non, pardon, j’oubliais, la magie ne fonctionne pas dans l’enceinte de la corporation. Comme c’est dommage. Vous commencez à voir où je veux en venir ?
Des murmures parcoururent l’assemblée. Sarexial leva son bâton puis frappa violemment le sol. Une immense onde de choc parti du point d’impacte et se répandit dans tout le siège, révélant un bâtiment totalement intact. Les personnes qui avaient été « tuées » se relevèrent sans la moindre égratignure, et Pandora, toute éberluée, se retrouva non pas dans la pièce d’à coté, mais à la place qu’elle avait prise au tout début, et dans la tenue qu’elle avait en arrivant.
Les mages restés avec elle pour l’escortée tentèrent d’attaquer le Grand Conseiller, mais là ou auraient du apparaître des concentrations d’énergie, il n’y avait rien. Leur magie était belle et bien bloquée ici.
Je vous vois étonnés… Vous avez vraiment cru que votre magie pouvait vaincre les sceaux apposés ici par l’Archimage ? Quelle naïveté. La seule de mes surprise fut de voir votre lion réussir à pénétrer le cercle de protection… Mais vous l’avez gentiment révoqué au moment où il allait me sauter dessus… Non, il n’était nullement pétrifié, ce n’était la encore qu’une illusion. Vous avez vous-même détruite la seule arme qui me menaçait. Je dois vous en remercier.
Certains pensaient que mes illusions ne me serviraient jamais, et bien finalement, je pense qu’ils avaient tord. Je me suis bien amusé à vous voir tout détruire… Enfin, dans vos rêves. En attendant, vos mages sont tous enfermés dans les geôles, et vous, vous êtes désormais prisonniers de cette pièce. L’Archimage décidera de votre sort.
En attendant, je vais tout de même tenter de faire avancer quelque peu votre débat, si tant est que nous puissions le faire. Je dois vous avouer que je n’ai pas écouté toutes vos élucubrations. Je me suis ennuyé après trois minutes. Vos mages jouant avec le vide étaient plus amusants. Bref, je m’éloigne. J’ai tout de même retenu certaines choses.
Tout d’abord, l’un des camps reproche à la corporation de ne pas faire respecter l’interdiction d’utiliser les armes nucléaires. Très bien, fournissez nous tous une partie de vos flottes afin de créer une armée corporatiste. Ainsi, nous pourrons détruire les états possédant des missiles. Ensuite, d’autres nous reproche de laisser faire des massacres comme ceux de ces derniers jours. Très bien, que chaque état nous livre toutes ses troupes, armées, missiles et ainsi de suite. Une démilitarisation totale évitera toute guerre et ainsi, plus de massacre.
Vous vouliez des solutions ? En voila. Comment ça elles ne vous plaisent pas ? Une armée de la corporation vous priverait de votre liberté de massacrer ? Oui, tout à fait. Et vous, sans vos unités militaires, vous ne pourrez plus attaquer la corporation ou les autres états ? Encore vrai. Que ferez vous à diriger un peuple sans envie d’expansion ? La simple gérance économique risque d’être très vite ennuyeuse. Et dois-je vous rappeler que sans économie de guerre, pas d’économie du tout ? A quoi vous serviront vos ressources ? A faire plus d’usines pour encore plus de ressources. Oulaaaa, c’est vachement intéressant.
Bien, redevenons sérieux. Impératrice Lixia, la corporation est la pour établir des règles et seulement des règles. Nous ne pouvons pas surveiller la totalité des états. Vous imaginez les surfaces à explorer ? Et si quelqu’un veut nous cacher ses missiles, il y arrivera. Comment punir ceux qui enfreignent ces lois sans armée ? Quand à vous, Pandora, nous ne pouvons empêcher des raids comme celui que l’état de votre cousin à subit. La encore, nous ne pouvons que condamner ces massacres sans pouvoir réellement intervenir. La perte d’être vivants est certes une tragédie, mais la nature humaine ne nous mène-t-elle pas vers l’autodestruction ? Aller contre notre nature ne serait pas possible. D’ailleurs, vous venez vous-même de nous prouver cela.
Bref, je vais maintenant vous laisser débattre sur « qui a raison ou qui a tord », cela ne me concerne guère. Je reste cependant ici pour répondre à vos questions.
Ah, oui, petit détail ma chère Pandora. Vos solars ne sont pas ici, je crois que les coordonnées de leurs radars sont quelque peu faussées. Ils doivent errer quelque part dans l’espace… Lorsqu’ils s’en rendront compte, il leur faudra quelques jours pour revenir. Et pour vos croiseurs qui nous bombardent, leurs obus n’ont pas pu passer le bouclier magique qui protège la corporation… Désolé pour vous, mais votre attaque est un échec cuisant…
Sarexiel tourna le dos aux deux femmes et alla négligemment -ou pas- s’installer sur le fauteuil qui était celui de Kel’Zahra. Le sourire sur ses lèvres laissait paraître sa joie intérieure. Pour une fois, il n’avait pas trop fait de boulette…
Mais que pouvait faire le pauvre Sarexiel, le seul mage ne maîtrisant pas la magie proprement dite, face à cinquante mages qui semblaient bien entraînés ? Il déambulait dans les couloirs ravagés, la larme à l’œil, prêt à s’effondrer dans un torrent de sanglots. Pourtant, en tant que seul représentant de la corporation, en attendant le retour des autres, il se devait d’agir.
Il commença de prendre la direction de la salle occupée par les terroristes, puis il se ravisa. Il avait quelques mages de seconde zone à remettre à leur place. Il se dirigea d’un pas rapide vers le hall d’entrée.
Les quelques gardes restés sur place vire le Grand Conseiller arriver et commencèrent à sourire.
Quoi, on ne nous envoie qu’un seul type ? Même pas drôle, on s’amusera pas plus de trois minutes, même en y allant tout doucement.
Vous croyez vraiment ? Vous avez besoin de lunettes il me semble. Regardez derrière vous…
Co… Comment c’est possible ??? On les a tous éliminés !!! Pas grave, dix de plus ou de moins, ça ne change pas grand-chose…
En se retournant, les quatre gardes avaient aperçu dix mages corporatistes. Les terroristes se ruèrent sur eux et lancèrent leurs sorts les plus puissants qui allèrent frapper directement les alliés du Conseiller. Pourtant, lorsque la fumée se dissipa, ils étaient toujours debout, sans aucune égratignure. Les gardes renouvelèrent leur assaut deux fois, toujours sans succès. Puis se fut au tour des mages corporatistes de préparer leurs sortilèges.
Alors messieurs, toujours pas enclins à vous rendre ? Vous préférez peut-être y laisser la vie ? En ce qui me concerne, la seconde possibilité m’arrangerait, cela m’éviterait de devoir vous conduire aux geôles.
Les gardes baissèrent les bras et se mirent à genoux. Sarexiel leur passa à chacun des menottes, puis les mages corporatistes s’évanouirent dans un nuage de fumée.
Ne négligez jamais le pouvoir de l’illusion messieurs, cela vous évitera de vous rendre face à un homme seul ne sachant même pas tuer une mouche avec ses boules de feu… Bien, passons à vos amis.
Après à peine une heure, les cinquante mages terroristes furent tous enfermés dans les geôles de la corporation. Bizarrement, ces dernières avaient été épargnées par les casseurs.
Une fois cette sale besogne effectuée, Sarexiel se dirigea vers la salle ou une certaine Pandora était en train de s’exciter sur une Impératrice, une certaine Lixia. Le pauvre Kel’Zahra, lui, était à genoux devant ces deux superbes créatures… Un tel homme ainsi ridiculisé, Sarexiel se devait d’intervenir. Il pressa le rythme pour arriver rapidement à quelques pas de la salle où un carnage se déroulait.
J’espère qu’elles s’amusent bien, car c’est fini.
Un vent glacial pénétra depuis le couloir dans la salle. Un vent tellement puissant que tous furent obligés de se protéger le visage pour ne pas être blessés par les cristaux de glace tranchants qui se formaient… Puis ce courant glacé sembla se concentré sur le fauve de feu, qui, petit à petit, passa de l’état de flamme ardentes à celui de glaçon immobile.
Pandora, frustrée, regarda son animal domestique, puis elle leva l’enchantement. Le fauve disparu alors.
Merci beaucoup, il était le seul à me déranger dans cette pièce.
Sarexiel passa la porte d’un pas calme, son visage montrant son assurance. Soudain, il glissa sur le sol qui avait gelé, s’explosant la face sur le sol.
Et merde, il faudra que je pense à rendre ces illusions un peu moins réalistes, ça me fait ça à chaque fois… Humf, ça fait mal quand même. Il se releva difficilement. Il n’y aurait pas un mage ici qui pourrait me faire un sort de soin ? Ah, non, pardon, j’oubliais, la magie ne fonctionne pas dans l’enceinte de la corporation. Comme c’est dommage. Vous commencez à voir où je veux en venir ?
Des murmures parcoururent l’assemblée. Sarexial leva son bâton puis frappa violemment le sol. Une immense onde de choc parti du point d’impacte et se répandit dans tout le siège, révélant un bâtiment totalement intact. Les personnes qui avaient été « tuées » se relevèrent sans la moindre égratignure, et Pandora, toute éberluée, se retrouva non pas dans la pièce d’à coté, mais à la place qu’elle avait prise au tout début, et dans la tenue qu’elle avait en arrivant.
Les mages restés avec elle pour l’escortée tentèrent d’attaquer le Grand Conseiller, mais là ou auraient du apparaître des concentrations d’énergie, il n’y avait rien. Leur magie était belle et bien bloquée ici.
Je vous vois étonnés… Vous avez vraiment cru que votre magie pouvait vaincre les sceaux apposés ici par l’Archimage ? Quelle naïveté. La seule de mes surprise fut de voir votre lion réussir à pénétrer le cercle de protection… Mais vous l’avez gentiment révoqué au moment où il allait me sauter dessus… Non, il n’était nullement pétrifié, ce n’était la encore qu’une illusion. Vous avez vous-même détruite la seule arme qui me menaçait. Je dois vous en remercier.
Certains pensaient que mes illusions ne me serviraient jamais, et bien finalement, je pense qu’ils avaient tord. Je me suis bien amusé à vous voir tout détruire… Enfin, dans vos rêves. En attendant, vos mages sont tous enfermés dans les geôles, et vous, vous êtes désormais prisonniers de cette pièce. L’Archimage décidera de votre sort.
En attendant, je vais tout de même tenter de faire avancer quelque peu votre débat, si tant est que nous puissions le faire. Je dois vous avouer que je n’ai pas écouté toutes vos élucubrations. Je me suis ennuyé après trois minutes. Vos mages jouant avec le vide étaient plus amusants. Bref, je m’éloigne. J’ai tout de même retenu certaines choses.
Tout d’abord, l’un des camps reproche à la corporation de ne pas faire respecter l’interdiction d’utiliser les armes nucléaires. Très bien, fournissez nous tous une partie de vos flottes afin de créer une armée corporatiste. Ainsi, nous pourrons détruire les états possédant des missiles. Ensuite, d’autres nous reproche de laisser faire des massacres comme ceux de ces derniers jours. Très bien, que chaque état nous livre toutes ses troupes, armées, missiles et ainsi de suite. Une démilitarisation totale évitera toute guerre et ainsi, plus de massacre.
Vous vouliez des solutions ? En voila. Comment ça elles ne vous plaisent pas ? Une armée de la corporation vous priverait de votre liberté de massacrer ? Oui, tout à fait. Et vous, sans vos unités militaires, vous ne pourrez plus attaquer la corporation ou les autres états ? Encore vrai. Que ferez vous à diriger un peuple sans envie d’expansion ? La simple gérance économique risque d’être très vite ennuyeuse. Et dois-je vous rappeler que sans économie de guerre, pas d’économie du tout ? A quoi vous serviront vos ressources ? A faire plus d’usines pour encore plus de ressources. Oulaaaa, c’est vachement intéressant.
Bien, redevenons sérieux. Impératrice Lixia, la corporation est la pour établir des règles et seulement des règles. Nous ne pouvons pas surveiller la totalité des états. Vous imaginez les surfaces à explorer ? Et si quelqu’un veut nous cacher ses missiles, il y arrivera. Comment punir ceux qui enfreignent ces lois sans armée ? Quand à vous, Pandora, nous ne pouvons empêcher des raids comme celui que l’état de votre cousin à subit. La encore, nous ne pouvons que condamner ces massacres sans pouvoir réellement intervenir. La perte d’être vivants est certes une tragédie, mais la nature humaine ne nous mène-t-elle pas vers l’autodestruction ? Aller contre notre nature ne serait pas possible. D’ailleurs, vous venez vous-même de nous prouver cela.
Bref, je vais maintenant vous laisser débattre sur « qui a raison ou qui a tord », cela ne me concerne guère. Je reste cependant ici pour répondre à vos questions.
Ah, oui, petit détail ma chère Pandora. Vos solars ne sont pas ici, je crois que les coordonnées de leurs radars sont quelque peu faussées. Ils doivent errer quelque part dans l’espace… Lorsqu’ils s’en rendront compte, il leur faudra quelques jours pour revenir. Et pour vos croiseurs qui nous bombardent, leurs obus n’ont pas pu passer le bouclier magique qui protège la corporation… Désolé pour vous, mais votre attaque est un échec cuisant…
Sarexiel tourna le dos aux deux femmes et alla négligemment -ou pas- s’installer sur le fauteuil qui était celui de Kel’Zahra. Le sourire sur ses lèvres laissait paraître sa joie intérieure. Pour une fois, il n’avait pas trop fait de boulette…