Nuxia a écrit : ↑14 août 2019, 07:03
Je n'ai malheureusement pas été aussi emballé que Flamme mais je t'encourage à continuer !
Ha non Nuxia, ce n'est pas de l'emballement, tout au plus un peu d'emballage
Quand je m'emballe ça donne un truc beaucoup plus spectaculaire que ça ! C'est les feux d'artifice du 14 juillet, l'explosion de l'étoile noire, les obus dans les tranchées de la guerre de 14-18, un avion qui s'écrase sur le world trade center (ça c'est quand je m'emballe négativement
)
Là je reconnais le ou la roliste qui maîtrise l'exercice et je vais bien me garder de faire mousser la concurrence héhé
Par contre je vais me faire, à son profit, l'avocat du diable (n'y voyez aucun sous-entendu)
Il est rare que l'on prête à la mort un caractère définitif car c'est une idée globalement assez insupportable, l'être humain a du mal à se croire assez insignifiant pour accepter que le décès n'est rien d'autre qu'un point final sur l'ultime phrase de la vie.
De ce fait, on aborde en général l'idée de la mort comme le commencement de quelque chose d'autre avec le sentiment qu'elle est le passage obligé vers le mieux, la progression, le vrai ou encore la rédemption.
En psychologie il n'est pas rare pour un garçon, par exemple, d'avoir besoin de "tuer le père" (c'est une image bien sûr) pour pouvoir devenir un homme, il me semble que c'est un peu l'histoire racontée par Esoh.
De même, en astrologie on considère Pluton comme le symbole de la mort avec l’indissociable idée de la renaissance qu'il s'en suivra, également dans les théories new age où on incite la personne a renoncer à ce quelle est pour devenir quelqu'un d'autre par une sorte de petite mort psychologique.
Dans quasiment toutes les religions, la mort est le passage obligé vers une situation meilleure que ce soit la paradis, le nirvana ou le banquet d'Odin ou encore le jugement dernier.
La mort est aussi ce qui conduira à la justice divine, l'étape qui conduit les bons vers le bon, les mauvais vers la punition (et les djihadistes vers les 70 vierges qu'ils n'arriveront vraisemblablement jamais à satisfaire) par un jugement qui ne peut être que fondé et légitime car il émane du divin.
Pour tout cela je ne ressens pas l'histoire de Psychose (ou Esoh Cysp, j'aime bien prendre les gens à l'envers mais n'y voyez rien de sexuel) comme véritablement violent mais plutôt comme un espoir de progression mâtiné d'un fond de folie.
Beaucoup plus cruel me parait le fait de blesser les gens pour les faire progresser, ça nous ramène aux notions de punition, de torture, de contrainte, d'acceptation forcée qui sont des choses qui me dérangent beaucoup plus.