A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Legion Noire
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Legion Noire »

Le Chacal entra dans la pièce ou s'était installée une peuplade de dirigeant de tous horizons.
Il ne salua aucun de ses grands seigneurs, pas la peine, il n'aimait guère perdre de temps. Il prit une chaise la retourna et s'y installa à la façon de la Légion. La vue d'un ami avec un couteau dans le ventre lui avait donner de bons réflexes, de cette façon la lame devait d'abord traverser le bois avant d'entrer dans l'estomac.


Messeigneurs,

Je me présente à vous en tant qu'ambassadeur du Légendaire Oracle.
Vous demandez un remboursement de la part des Oracles pour le rasage de vos bâtiments ainsi que les pertes humaines et autres matériels. Je n'irais donc pas par quatre chemins en vous disant que cette option n'a même pas été envisagée.
Pourquoi les membres de l'Oracle devraient-ils payer pour les dégâts causés par un dirigeant qui n'est plus des nôtres et qui fut rejeté par mes semblables pour son comportement et sa barbarie. Je tiens aussi à signaler que si vous aviez réellement souhaité vous venger vous auriez pu abatre la flotte de l'état qui vous à bafoué. Les rumeurs vont bon train au sein de la Corporation,vous voulez que l'on vous....

Le Chacal chercha ses mots:

-Paye ou rembourse peu importe le terme choisi, alors que vous même n'avez eu le courage d'anéantir la flotte Adétios1 basée en défense de celui-ci il y a quelques jours. C'est pourquoi nous considérons nos dettes si elles ont un jour réellement existé comme effacées.
Si par ailleurs un des grands présent ici n'est pas du même avis que moi, qu'il aille chercher sa part du butin chez l'Adétios même.


Le Chacal se rassit, confiant, serein mais sachant par ailleurs que les grands seigneurs ici présent prendraient la parole d'un moment à l'autre.
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Garan
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Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Garan »

« Madame ! Madame ! »

Soudain, la secrétaire aux implants voluptueux et somptueux pris conscience du jeune interlocuteur, qui se trouvait non-loin déjà installé confortablement sur son bureau. Elle ferma son livre et repeigna sa longue chevelure à la va-vite. Puis, la brunette engage la conversation, un peu désorienté.

« Euh... Vwous.. euh Pardon, vous désirez monsieur ? »

Visiblement, celle-là n'as pas pris son café, soupira Garan pour son for-intérieur...

« En faite, je m'en désole, j'ai été convoqué par un certain Erflat ? Efflat ? Ernat ! Oui, oui, j'ai été convoqué par un certain Ernat, ainsi que tous mes collègues Alanhaviens et de même, les membres de la légendaire Oracle.. »

... Silence momentané

« Ah oui, repris la secrétaire, c'est par là-bas en pointant une petite salle non-loin d'ici »

« Merci, mademoiselle »

Puis, à peine la secrétaire eut le temps d'acquitter un sourire charmeur au jeune homme, qu'il fut déjà au pas de course non-loin de là..

Finalement rendu, Garan se tenue discret, il ne voulait pas attiré les foudres, car il savait très bien qu'il était en retard, mais visiblement il n'était pas le seul.. Il prit place au sein de ses frères d'armes et espéra... espéra que tout irait bien.. Probablement que le débat avait déjà commencé, mais clairement, il n'était qu'en son début, car le silence régnait dans cette petite salle étouffante..


Le calme avant la tempête....
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Makhno
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Inscription : 19 févr. 2008, 19:12

Re: A la plus fine des plumes, j'adresse ce plaidoyer

Message par Makhno »

Trop c'était trop. Makhno avait été convoqué en ce lieu soi disant pour une affaire de la plus haute importance. Le seul résultat visible était les regards en chien de faïence que tous se jetaient...

Le Bakta se déplaça afin de se retrouver aux cotés de l'unique représentant de l'OL. Il le dévisagea d'un air sombre , hésita à lui parler , puis approcha son visage du sien.


Monsieur le diplomate sans nom,

Vous dites de nombreuses choses. Vous vous justifiez comme seul un fonctionnaire ayant peur des responsabilités le ferait.

Vous osez parler de courage. Vous prétextez notre retenue pour justifier de la non-destruction des forces militaires d'un état d'une alliance avec qui nous n'étions pas en guerre. Vous nous reprochez de ne pas avoir déclenché de conflit alors?

Et tout cela vous parait extraordinaire alors que nous nous sommes simplement contentés d'appliquer notre Charte. Lisez là , pour un diplomate cela rend crédible...

Et , pendant ce temps , les gens de votre alliance s'asseyaient sur les différents articles de votre ancien texte fondamental vous obligeant a combattre "sans faiblesse les fascistes, les anti-égalitaristes (et les vulgaires États pilleurs)." Il y était aussi dit que vos membres "soutiennent, défendent et secourent tous ceux qui supportent les coups de la répression. Ils s’opposeront de toutes leurs forces à la guerre qui est une aggravation du régime que nous subissons."

Quel en fut le résultat?

Aucune réponse de votre part et la destruction systématique et complète des structures Makhnoviennes par l'Adétios.

Mais peut-être nous direz-vous que vous auriez préféré que l'Imperemus , plutôt que de négocier , se jette a corps perdu dans une guerre totale contre les forces de l'Oracle?

Vous vous glorifiez d'avoir expulsé l'Adetios mais n'êtes en aucun cas capable d'assumer les horreurs commises par lui avec le soutien tacite de vos chefs.

Nous n'avons pas a savoir si l'Adetios a été expulsé. Cela est un problème interne a votre alliance. Le fautif était un Oracle au moment des faits. Et il n y a que cela qui puisse avoir de l'importance à nos yeux.


Le Bakta soupira.

Comprenez bien une chose. Peut-être n'êtes vous qu'un sauvage qui prend quand il en a envie mais l'Alanhav dispose d'un système juridique qu'elle respecte dans toutes les situations , même celles où elle a l'occasion de récupérer par la force ce qui lui est du. Nous appelons cela la civilisation Monsieur le diplomate.

Ne seriez-vous pas en train de confondre couardise et légalisme? Cela ne m'étonnerait pas outre mesure...


Makhno se tenait toujours debout aux cotés du diplomate. Il ne savait encore s'il devait quitter cette salle ou rester pour entendre une réponse qu'il devinait déjà.
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