Un nuage m’entourait et des cries d’alarmes retentissaient tout autour de moi. Je me trouvais à plat ventre perdu au milieu de ce qui semblait être un long couloir que je ne distinguais à peine. Je me relevais peu à peu en me retenant contre le mur qui était en face de moi. Reprenant lentement mon souffle, je me retournais enfin et compris alors ce qui ce passait. En face de moi ce trouvait toute une rangée de caissons de stases dont une ouverte, la mienne… J’étais a bords du Valérian… Je venais de me réveiller.
J’observais au loin un ordinateur de contrôle. Je m’approchais de celui-ci et coupais les alarmes qui tintaient encore.
D’une voix épuisée et rugueuse je criais alors :
— Est-ce qu’il y a quelqu’un ? Répondez !
Je reçu comme réponse que le résonnement de ma voix dans les immenses couloirs de ce vaisseau. Je souffrais de toutes parts suite à une utilisation prolongée du caisson. Je décidais alors de me diriger vers la passerelle quant un bruit silencieux ce fit entendre. Un léger ronflement de moteur plasmique se rapprochait lentement dans ma direction. Je connaissais ce son.
— Seigneur Lanthane ? Vous êtes réveillé ?
M’interrogea une voix robotique. C'était un droïde de protocole volant ressemblant à une sphère. Me tenant le torse qui me faisait souffrir je lui demanda non sans difficulté :
— Où sommes nous ?… Et qu'elle est la date stellaire ?
— Nous sommes à environ dix parsecs du système et nous sommes en Volcan 3737.
— Dans quelle état est le vaisseau ? Demandais-je en crachant mes poumons.
— Les nuages gazeux qui se trouvent dans cette région et les derniers combats qu'a subi le vaisseau ont causé de nombreux dégâts au niveau de la coque. Certaines zones du vaisseaux ne sont plus pressurisées notamment la passerelle, les...
— Oui je sais... Les générateurs principaux sont vides. Les générateurs de secours ont pris le relais mais les boucliers ont besoin de plus de puissance pour fonctionner de façon optimale. Sinon la coque ne serait pas en aussi piteuse état. C’est ce que tu allais me dire ?
— Oui... En trentième position, seulement.
Étonné, je répondis d’un ton sec : — Comment ça seulement en trentième position ?
Le droïde afficha alors la liste des avaries du vaisseau sur l’écran de l’ordinateur de contrôle. Pendant quelques minutes j’observais la liste contenant un nombre incalculable d’entrées. Je finis par faire une recherche manuelle.
— Le hangar du niveau neuf est légèrement endommagé. Seul les portes blindées et quelques systèmes ont l’air touchées. Les frégates qu'elles contiennent sont intacts, on devrait pouvoir partir.
Je me retournais vers le droïde : — Bien, tu peux réveiller des membres dont le profil correspond à ce qui est nécessaire pour réaliser les réparations. Seulement une dizaine par ordre de compétences et plutôt des jeunes. On risque de manquer d’air, le système de support de vie n’étant qu’à dix pour-cent des capacités, et encore je suis optimiste.
— Demande refusée ! Contesta le droïde.
— Pourquoi ?
— Les réserves d’énergies sont trop faibles. Si je réanime quelqu’un, vous risquez de périr.
— Pourquoi tu m’as réveillé alors si je risque de mourir ?!
— Je ne vous ai pas réveillé Lanthane.
Troublé je lui demandais : — Qui m’a réveillé ?
Un nouvel espoir
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Un nouvel espoir
• L’histoire préfère les légendes aux hommes. Elle préfère la noblesse à la brutalité, les discours enflammés aux actes silencieux. L’histoire se souvient de la bataille, mais elle oublie le sang répandu... Abraham Lincoln - Vampire Hunter
Re: Un nouvel espoir
Suicide Squad 007, à vous !
Erreur, identifiant non reconnu.
Edward coupa le micro. Tu ne devrais pas plaisanter avec les intelligences artificielles. Si tu tiens à ta liberté, minimise tes interactions avec les robots.
Arrêtes papy, tes adages vieillissent mal. Elle appuya une nouvelle fois sur le micro. BASIC, Intervention 731B - Code EXTRACT - indice 7.
Bien reçu agent agent Odomh, permission d'accès au Réseau Stellaire Galactican. God speed.
BASIC, Border Area Search Intelligence Center, une nouvelle escouade, financée par un vieux réseau de mécènes, difficiles à identifier. En ces temps faciles, les quelques âmes bercées par la conquête, l'aventure et l'adrénaline n'avaient pas tant d'opportunités. Edward et Léa Odomh étaient de cette génération que la guerre avait épargnée, nés trop tard pour combattre les noirs desseins des voilés et trop tôt pour s'identifier à la dernière couvée d'enfants gâtés, qui assurément laisseront derrière eux une nouvelle époque de cendres et de chaos. Ils avaient la fougue des défunts officiers, le savoir des éteints érudits et l'appétit des héritiers désavoués.
Sœur et frère aux aspirations sororales, ils arpentaient l'espace reculé à la recherche de trésors abandonnés. Nombre vestiges et reliques avaient été oubliés dans les contes qui relatent de façon partisane l'Histoire de ces batailles obscures. Dans l'indifférence la plus alarmante des sages de la galaxie, des armadas colossales étaient retournées à la poussière. Dans le silence le plus froid des amiraux retraités et autres historiens calfeutrés dans les librairies désertées, les derniers conquérants étaient tombés aux mains d'un Mal encore inconnu. Alors que la coupe de feu avaient déjà choisi trois nouveaux Conseillers, que les politicards de tous bords s'affolaient suite au retour en grandes pompes du Grand Architecte Ellassar. Une ombre engloutissait les tréfonds de la galaxie sans rencontrer une once de résistance.
Dans ce subtile chaos purgatif, les âmes les plus insatiables avaient rejoint les quelques flottes encore curieuses d'enquêter sur ces reliquats stellaires.
Le doigt pressé sur un bouton carré couleur ambré, ici le BASIC, officiers Léa et Edward Odomh, nous souhaitons la permission pour accoster le Valérian. Elle releva son index et se tourna vers son petit frère.
Je n'ai jamais vu un tel colosse de métal.
Tu détestes Galactica, arrête avec ce regard béa.
C'est immense, elle a l'air invincible. Regarde, au deux tiers détruite, l’ensemble de la coque est cabossée, transpercée même... Les réacteurs sont complètement éteints, mais il y a toujours de la lumière.
Calme toi, regarde. Elle marqua une pause et sa tête se leva vers les dizaines d’alcôves translucides qui peuplaient sur une vingtaine d'étages tout le côté bâbord de l'immense cuirassier stellaire. Toutes les frégates et autres navettes de secours sont toujours amarrées. Une énorme majorité est soit détruites soit inaccessibles.
C'était une attaque délibérée, un massacre en règle. Qu'est-ce qui peut détruire en un claquement de doigts un tel édifice... Nous ne devrions pas rester là.
Eli, coupe toutes nos communications et aligne tous nos appareils de commande sur les fréquences oméga. Protocole camo activé.
Elijah, l'ordinateur de bord de leur chasseur d'exploration s'exécuta sans mot dire. Il était de ces nouvelles IA, silencieuses et efficaces, ce qui les rendait un brin effrayantes il faut l'admettre. Toute la flotte du BASIC était composée de ces petits vaisseau ultra rapides, complètement indépendants, capable de survivre un siècle dans l'espace reculé grâce à leurs panneaux solaires, ils intégraient aussi une technologie de téléportation individuelle, qui en cas d'extrême urgence permettait de rejoindre l'un des innombrables asiles du mystérieux consortium.
Madame, nous avons relevé des traces de vie humaine.
Le frère et la sœur se regardèrent, à la fois excités, terrorisés mais surtout déterminés. Comment après si longtemps, des gens pouvaient ils être encore vivants dans cet astre mort, arpentant le vide sidéral, abandonnés des leurs.
Erreur, identifiant non reconnu.
Edward coupa le micro. Tu ne devrais pas plaisanter avec les intelligences artificielles. Si tu tiens à ta liberté, minimise tes interactions avec les robots.
Arrêtes papy, tes adages vieillissent mal. Elle appuya une nouvelle fois sur le micro. BASIC, Intervention 731B - Code EXTRACT - indice 7.
Bien reçu agent agent Odomh, permission d'accès au Réseau Stellaire Galactican. God speed.
BASIC, Border Area Search Intelligence Center, une nouvelle escouade, financée par un vieux réseau de mécènes, difficiles à identifier. En ces temps faciles, les quelques âmes bercées par la conquête, l'aventure et l'adrénaline n'avaient pas tant d'opportunités. Edward et Léa Odomh étaient de cette génération que la guerre avait épargnée, nés trop tard pour combattre les noirs desseins des voilés et trop tôt pour s'identifier à la dernière couvée d'enfants gâtés, qui assurément laisseront derrière eux une nouvelle époque de cendres et de chaos. Ils avaient la fougue des défunts officiers, le savoir des éteints érudits et l'appétit des héritiers désavoués.
Sœur et frère aux aspirations sororales, ils arpentaient l'espace reculé à la recherche de trésors abandonnés. Nombre vestiges et reliques avaient été oubliés dans les contes qui relatent de façon partisane l'Histoire de ces batailles obscures. Dans l'indifférence la plus alarmante des sages de la galaxie, des armadas colossales étaient retournées à la poussière. Dans le silence le plus froid des amiraux retraités et autres historiens calfeutrés dans les librairies désertées, les derniers conquérants étaient tombés aux mains d'un Mal encore inconnu. Alors que la coupe de feu avaient déjà choisi trois nouveaux Conseillers, que les politicards de tous bords s'affolaient suite au retour en grandes pompes du Grand Architecte Ellassar. Une ombre engloutissait les tréfonds de la galaxie sans rencontrer une once de résistance.
Dans ce subtile chaos purgatif, les âmes les plus insatiables avaient rejoint les quelques flottes encore curieuses d'enquêter sur ces reliquats stellaires.
Le doigt pressé sur un bouton carré couleur ambré, ici le BASIC, officiers Léa et Edward Odomh, nous souhaitons la permission pour accoster le Valérian. Elle releva son index et se tourna vers son petit frère.
Je n'ai jamais vu un tel colosse de métal.
Tu détestes Galactica, arrête avec ce regard béa.
C'est immense, elle a l'air invincible. Regarde, au deux tiers détruite, l’ensemble de la coque est cabossée, transpercée même... Les réacteurs sont complètement éteints, mais il y a toujours de la lumière.
Calme toi, regarde. Elle marqua une pause et sa tête se leva vers les dizaines d’alcôves translucides qui peuplaient sur une vingtaine d'étages tout le côté bâbord de l'immense cuirassier stellaire. Toutes les frégates et autres navettes de secours sont toujours amarrées. Une énorme majorité est soit détruites soit inaccessibles.
C'était une attaque délibérée, un massacre en règle. Qu'est-ce qui peut détruire en un claquement de doigts un tel édifice... Nous ne devrions pas rester là.
Eli, coupe toutes nos communications et aligne tous nos appareils de commande sur les fréquences oméga. Protocole camo activé.
Elijah, l'ordinateur de bord de leur chasseur d'exploration s'exécuta sans mot dire. Il était de ces nouvelles IA, silencieuses et efficaces, ce qui les rendait un brin effrayantes il faut l'admettre. Toute la flotte du BASIC était composée de ces petits vaisseau ultra rapides, complètement indépendants, capable de survivre un siècle dans l'espace reculé grâce à leurs panneaux solaires, ils intégraient aussi une technologie de téléportation individuelle, qui en cas d'extrême urgence permettait de rejoindre l'un des innombrables asiles du mystérieux consortium.
Madame, nous avons relevé des traces de vie humaine.
Le frère et la sœur se regardèrent, à la fois excités, terrorisés mais surtout déterminés. Comment après si longtemps, des gens pouvaient ils être encore vivants dans cet astre mort, arpentant le vide sidéral, abandonnés des leurs.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.
Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Re: Un nouvel espoir
J’avais revêtu un lourd manteau pour me protéger du froid qui avait envahi le vaisseau. Je n’avais plus aucun souvenir des dernière batailles, mise à part quelques flashs. Depuis quand dérivions-nous ? Et pourquoi ? L’ordinateur semblait aussi perdu que moi. Des systèmes primordiaux avaient déjà rendu l’âme et ça semblait ne pas s’arrêter.
Pourtant ce vaisseau en avait vu de toutes les couleurs. Premier vaisseau de type Infinity, c’était aussi le dernier à avoir été construit. Pendant des années il avait servi pour des missions aussi bien scientifiques que lors des grandes guerres du temps de l’occupation Léviathanique. Son système de propulsion était unique, il avait permis, dans de précédentes missions, de nous téléporter dans d’autres dimensions, notamment d’où je viens. Et il fallait que j'y retourne au plus vite. Le manque d’énergie ne pouvait être réglé ici. Le générateur avait besoin d’une matière qu’il était impossible de trouver ici, le fameux tilhium.
Ma mission était donc de modifier la propulsion d’une frégate pour aller récupérer du tilhium et de le ramener à bord du Valérian. Mais la tache allait être longue et laborieuse.
Dans un premier je m’acharnais à réparer les systèmes de pressurisations du hangar du niveau 9. J’en avais besoin pour y accéder. Cela allait sûrement puiser dans les dernières réserves d’énergie du Valérian. J’avait écrit un protocole de sécurité pour ne pas vider toutes les réserves nécessaires aux caissons de survie. Pour cela j’ai du couper une bonne partie des systèmes qui n’étaient pas nécessaires à cette mission. Et pour éviter tous problèmes de dépressurisations accidentelles, dû à un — trop — grands nombres de failles dans la structure, j'avais procédé à un verrouillage d'une bonne partie du vaisseau. J’avais hésité à laisser les communications active, mais finalement seul les ondes longues porté furent désactivées pour éviter toutes pertes d’énergies inutiles. Tout cela m’avait permis de récupérer et d’économiser une grande quantité d’énergie. Malheureusement l’IA, qui contrôle le vaisseau, en consomme une grande partie… Une trop grande partie. Ces systèmes ont déjà pas mal de défaillances et plus les réparations ce faisait attendre plus elles risquaient de causer des erreurs. Ce qu’elle ne tarda pas à faire… J’avais trouvé un droïde de réparation qui m’aidait grandement pour des taches qui, au vu de ma condition, m’étaient tout bonnement impossible.
— J’ai presque terminé de mon côté. Tiens toi prêt à augmenter les niveaux d’énergies du hangar. Commence par mettre cinq pour-cents quand je t’en donnerai l’ordre. Commandais-je à l’IA. Je me retournais, observant le droïde de réparation.
Je lui avais donné comme tache de réparer les portes du hangar. Le système d’ouverture et de fermeture fonctionnait mais il était impossible de verrouiller les immenses portes fermant le hangar. Un problème mécanique empêchait le verrouillage et donc la pressurisation de ce dernier. Il se trouvait aussi quelques fissures à colmater mais rien de très conséquent comparé aux restes.
— Ou en est le droïde de réparation ?
— Il lui reste quelques fissures à souder, ça tache sera terminé dans exactement dix minutes et quarante-deux secondes.
— Bien, c’est parfait. A la fin du décompte, tu augmentera les niveaux d’énergies de cinq pour-cents sur le réseau électrique du hangar.
— Ordre bien reçu.
Je m’étais connecté à l’ordinateur central via un écran de contrôle. J’essayais de me remémorer les derniers combats grâce aux vidéos de surveillances du vaisseau, mais le système, légèrement corrompu, ne m’avait pas vraiment aidé. La seul chose que je pu observer sur les différentes vidéos c’était une grande lumière aveuglante s'achevant par une coupure vidéo. C'était peut-être une explosion atomique. Il semblerait aussi que nous étions en orbite autour de Desertica, mais comment sommes-nous arrivé dans cette zone du système ? C’était un mystère. Les dix minutes étaient presque terminé et au même moment une transmission ce fit entendre à la radio.
— ici le …SIC, officiers …Edward Odomh …permission pour accoster…
La transmission était malheureusement hachée. Sûrement dû au nuage de gaz, ou aux antennes endommagées.
Dans le même instant l'IA m'indiqua: — Lancement des systèmes dans trois, deux, un… M'apprêtant à calculer la positon du message il se passa un événement que je n'avais pas imaginé.
Au lieu d’augmenter les niveaux d’énergies du hangars, l’IA avait allumé les moteurs subluminiques. Une grande accélération ce fit ressentir. Je fus moi-même propulsé contre le mur qui se trouvait derrière moi. Je ne sais pas combien de temps les moteurs furent activé mais assez longtemps pour sortir le vaisseau de l’orbite stellaire, qu’il tenait, en direction du vide spatial. J’entendis le vaisseau vrombir de toutes parts. Des étincelles éclatèrent de parts et d’autres du couloir ou je me trouvais. La structure, déjà instable, du vaisseau s’en trouvait encore plus amoindri. Je perdis connaissance quelques seconde plus tard...
Pourtant ce vaisseau en avait vu de toutes les couleurs. Premier vaisseau de type Infinity, c’était aussi le dernier à avoir été construit. Pendant des années il avait servi pour des missions aussi bien scientifiques que lors des grandes guerres du temps de l’occupation Léviathanique. Son système de propulsion était unique, il avait permis, dans de précédentes missions, de nous téléporter dans d’autres dimensions, notamment d’où je viens. Et il fallait que j'y retourne au plus vite. Le manque d’énergie ne pouvait être réglé ici. Le générateur avait besoin d’une matière qu’il était impossible de trouver ici, le fameux tilhium.
Ma mission était donc de modifier la propulsion d’une frégate pour aller récupérer du tilhium et de le ramener à bord du Valérian. Mais la tache allait être longue et laborieuse.
Dans un premier je m’acharnais à réparer les systèmes de pressurisations du hangar du niveau 9. J’en avais besoin pour y accéder. Cela allait sûrement puiser dans les dernières réserves d’énergie du Valérian. J’avait écrit un protocole de sécurité pour ne pas vider toutes les réserves nécessaires aux caissons de survie. Pour cela j’ai du couper une bonne partie des systèmes qui n’étaient pas nécessaires à cette mission. Et pour éviter tous problèmes de dépressurisations accidentelles, dû à un — trop — grands nombres de failles dans la structure, j'avais procédé à un verrouillage d'une bonne partie du vaisseau. J’avais hésité à laisser les communications active, mais finalement seul les ondes longues porté furent désactivées pour éviter toutes pertes d’énergies inutiles. Tout cela m’avait permis de récupérer et d’économiser une grande quantité d’énergie. Malheureusement l’IA, qui contrôle le vaisseau, en consomme une grande partie… Une trop grande partie. Ces systèmes ont déjà pas mal de défaillances et plus les réparations ce faisait attendre plus elles risquaient de causer des erreurs. Ce qu’elle ne tarda pas à faire… J’avais trouvé un droïde de réparation qui m’aidait grandement pour des taches qui, au vu de ma condition, m’étaient tout bonnement impossible.
— J’ai presque terminé de mon côté. Tiens toi prêt à augmenter les niveaux d’énergies du hangar. Commence par mettre cinq pour-cents quand je t’en donnerai l’ordre. Commandais-je à l’IA. Je me retournais, observant le droïde de réparation.
Je lui avais donné comme tache de réparer les portes du hangar. Le système d’ouverture et de fermeture fonctionnait mais il était impossible de verrouiller les immenses portes fermant le hangar. Un problème mécanique empêchait le verrouillage et donc la pressurisation de ce dernier. Il se trouvait aussi quelques fissures à colmater mais rien de très conséquent comparé aux restes.
— Ou en est le droïde de réparation ?
— Il lui reste quelques fissures à souder, ça tache sera terminé dans exactement dix minutes et quarante-deux secondes.
— Bien, c’est parfait. A la fin du décompte, tu augmentera les niveaux d’énergies de cinq pour-cents sur le réseau électrique du hangar.
— Ordre bien reçu.
Je m’étais connecté à l’ordinateur central via un écran de contrôle. J’essayais de me remémorer les derniers combats grâce aux vidéos de surveillances du vaisseau, mais le système, légèrement corrompu, ne m’avait pas vraiment aidé. La seul chose que je pu observer sur les différentes vidéos c’était une grande lumière aveuglante s'achevant par une coupure vidéo. C'était peut-être une explosion atomique. Il semblerait aussi que nous étions en orbite autour de Desertica, mais comment sommes-nous arrivé dans cette zone du système ? C’était un mystère. Les dix minutes étaient presque terminé et au même moment une transmission ce fit entendre à la radio.
— ici le …SIC, officiers …Edward Odomh …permission pour accoster…
La transmission était malheureusement hachée. Sûrement dû au nuage de gaz, ou aux antennes endommagées.
Dans le même instant l'IA m'indiqua: — Lancement des systèmes dans trois, deux, un… M'apprêtant à calculer la positon du message il se passa un événement que je n'avais pas imaginé.
Au lieu d’augmenter les niveaux d’énergies du hangars, l’IA avait allumé les moteurs subluminiques. Une grande accélération ce fit ressentir. Je fus moi-même propulsé contre le mur qui se trouvait derrière moi. Je ne sais pas combien de temps les moteurs furent activé mais assez longtemps pour sortir le vaisseau de l’orbite stellaire, qu’il tenait, en direction du vide spatial. J’entendis le vaisseau vrombir de toutes parts. Des étincelles éclatèrent de parts et d’autres du couloir ou je me trouvais. La structure, déjà instable, du vaisseau s’en trouvait encore plus amoindri. Je perdis connaissance quelques seconde plus tard...
• L’histoire préfère les légendes aux hommes. Elle préfère la noblesse à la brutalité, les discours enflammés aux actes silencieux. L’histoire se souvient de la bataille, mais elle oublie le sang répandu... Abraham Lincoln - Vampire Hunter
Re: Un nouvel espoir
Attention !!!!
Eli' lève les boucliers ! Ed, qu'est-ce que tu fais ?
L'immense vaisseau s'était mis à briller. Tout était flou, les contrastes trop grands. Ils peinaient à discerner quoi que ce soit. Impossible de savoir quels étaient les réacteurs qui étaient actionnés, mais ce n'était clairement pas un rayon gravitationnel ou une porte de téléportation. Le vaisseau avait ordonné un saut en distorsion, alors qu'il stagnait, éteint au milieu de nulle part.
Doucement les volets tombaient sur les fenêtre du cockpit, masquant la vue, mais les protégeant de la lumière devenue assommante.
Je mets le cap sur cet astéroïde, on doit s'abriter.
Le frère et la sœur, bien que jeunes et encore novices, avaient déjà roulé leur bosse sur plusieurs opérations périlleuses. Ils n'avaient pas entrepris d’amarrer un vaisseau de plusieurs milliers de fois leur poids sans une once de plan de repli. Ils étaient beaucoup plus près d'un champ d'astres morts que du vaisseau ciblé. L'ensemble de la scène s'étalait sur des milliers de kilomètres, mais les énergies en action avaient l'inquiétante capacité à tordre l'espace et dévorer les photons. Alors que l'on aurait tendance à accepter sans l'ombre d'un doute qu'une centaine de kilomètre de vide stellaire suffisaient à nous protéger d'une quelconque interaction, c'était pour des engins capables de parcourir dix kilos parsecs en une fraction de minutes, on ne peut plus éloigné de la vérité.
Lorsque les moteurs se mirent à vibrer, le silence se tut, l'espace se contracta, la gravité s'inversa et les rocs astraux les plus proches commencèrent à se désagréger en poussière. Le chasseur était certes plus résistant que ces morceaux de roches inconnues déjà frappés de mille accidents cosmiques, mais pas assez solides pour contrer la subite accélération du Valerian.
Edward jeta son casque à sa sœur. Car si sa réaction était la bonne, et que son cerveau, fonctionnait admirablement bien dans ces moments de stress. C'était tout l'inverse de ses mains. Paralysé des coudes aux phalanges, la moindre tentative de mouvement se résumait à de forts tremblements. Si en temps normal son doigté était agile et assez coordonné pour s'approprier les symphonies A.C. Clarke sur son luminophone avec trois grammes d'alcool dans le pied gauche ; il était là impotent devant les écrans clignotant de leur cockpit, engloutit dans l'obscurité des panneaux, enfin scellés. À l'inverse, Léa peinait à terminer le moindre songe, à ranger la moindre idée. Par contre elle exécutait avec une parfaite dextérité les diverses protocoles d'urgence. En parfaite harmonie avec Eli, ils avaient tous deux : fermé les écoutilles, décongelé les réserves de carburant, stoppé l'enrichissement d'uranium pour relocaliser toute l'énergie immédiatement disponible sur les deux noyaux nucléaires. Eli, l'IA, avait calculé la parfaite quantité d'anode pour maximiser la surface d'aimants liquide et créer le maximum d'énergie, en un minimum de temps — sans détruire les fins réacteurs miniatures qu'embarquaient le chasseur. Léa avait même pris le temps d'augmenter l'oxygène et ajouté trois composants bio-magiques dans les réserves d'eau. Les combinaisons étaient à température humaine, prêtes à les accueillir tous deux.
Tandis que lui, Edward, était tout juste parvenu à ouvrir les dernières sauvegardes des scans gravitationnels. Mais se faisant, il avait analysé de tête les différentes entrées, intégré à l'instinct les paramètres dont il disposait. Et selon lui, l'astéroïde le plus proche, avec assez de force gravitationnelle pour les protéger, assez peu pour atterrir sans risque ; assez loin pour ne pas subir d'avaries électromagnétique et assez proche pour ne pas perdre la trace du Valerian était l'astre QOS-6134. Un vieux morceau de Désertica, issu de sa dernière terraformation. Sûrement pour cela que l'intelligence artificielle du Valerian s'imaginait proche de la planète aride.
En moins de temps qu'il n'a fallu à décrire tout cela, ils atterrirent sur l'astéroïde, à l'abri du Valerian. Lorsqu'ils activèrent les traqueurs, rééquilibrèrent l'énergie et sortirent tout méthodiquement de cet état d'urgence : il avait tout bonnement disparu. Laissant derrière lui des tonnes de poussière, illuminée par une lumière gravitationnelle pâle, bien loin des chauds photons des étoiles galacticanes.
Comment peut-il partir comme ça ?
Il ne peut pas. C'est une manœuvre. Edward marqua une pause et pensif il reprit, en mode camo, nous n'avons pas assez d'énergie... Il s'arrêta de tourner en rond dans le petit cockpit — qui faisait aussi office de pont. D'un revers de la main il renversa le contenu d'une petite table d'appoint proche du sas d'entrée. Il la saisit vigoureusement des deux mains témoignant d'une spectaculaire force que sa sœur avait tendance à oublier. Il glissa le bras sous la table et sortit un très épais classeur bleu translucide. Il tourna très rapidement les feuilles et s'arrêta sur une trace de cul de tasse de café, qui avait plissé l'épaisse page cartonnée. Je vais lancer un protocole de traque.
Le ARK ? Aircraft Recovery Key, un algorithme né au début du siècle qui calculait les temps moyen de déplacement entre les orbites connus. Cela permettait aux officiers des grands états de traquer au travers de toute la galaxie les destinations de leur cible. Et une fois qu'elles avaient entrées les mêmes coordonnées, leur position dans les registres de l'orbite de destination leur permettait de déterminer si la flotte traquée s'y dirigeait elle aussi. C'est inutile ce n'était pas un saut en orbite connue. Ils ont eu peur de quelque chose.
Je sais bien, je n'ai pas sorti le classeur pour lancer un protocole bas de gamme que ta petite tête saurait faire tourner sans assistance. Non, nous allons lancer les sondes.
Plusieurs centaines de petits ballons de rugby métalliques tombèrent sur le sol du petit astéroïde. Après qu'Edward ait entré une petite centaine de lignes de commandes sur un terminal portable de 11 pouces de diagonale, ils s'allumèrent et sortirent du faible orbite qui leur avait sauvé la vie. Ils n'étaient déjà plus à portée de vue, mais les chiffres de leurs coordonnées, sur le petit écran se mirent à défiler à une vitesse folle. La vitesse, c'était là-aussi la raison de cette excitation électronique : les petits ballons étaient partis, plus rapide que la lumière, explorer les cadrants alentours à la recherche de trace du Valerian.
Force nucléaire détectée.
Nous ne sommes pas seuls.
D'autres ont trouvé le Valerian.
Une flotte entière maîtres.
Impossible que l'immense Valerian et les quelques êtres —obligatoirement de puissants mages ou éminents officiers compte tenu des conditions de survie, n'aient eu peur de : deux gamins, un robot taciturne et un chasseur quasiment inoffensif. Non, ils avaient fui une menace bien plus grande.
Alors qu'ils étaient partis pour une mission d'archéologie, le frère et la sœur se retrouvaient au milieu d'une guerre cosmique.
Eli' lève les boucliers ! Ed, qu'est-ce que tu fais ?
L'immense vaisseau s'était mis à briller. Tout était flou, les contrastes trop grands. Ils peinaient à discerner quoi que ce soit. Impossible de savoir quels étaient les réacteurs qui étaient actionnés, mais ce n'était clairement pas un rayon gravitationnel ou une porte de téléportation. Le vaisseau avait ordonné un saut en distorsion, alors qu'il stagnait, éteint au milieu de nulle part.
Doucement les volets tombaient sur les fenêtre du cockpit, masquant la vue, mais les protégeant de la lumière devenue assommante.
Je mets le cap sur cet astéroïde, on doit s'abriter.
Le frère et la sœur, bien que jeunes et encore novices, avaient déjà roulé leur bosse sur plusieurs opérations périlleuses. Ils n'avaient pas entrepris d’amarrer un vaisseau de plusieurs milliers de fois leur poids sans une once de plan de repli. Ils étaient beaucoup plus près d'un champ d'astres morts que du vaisseau ciblé. L'ensemble de la scène s'étalait sur des milliers de kilomètres, mais les énergies en action avaient l'inquiétante capacité à tordre l'espace et dévorer les photons. Alors que l'on aurait tendance à accepter sans l'ombre d'un doute qu'une centaine de kilomètre de vide stellaire suffisaient à nous protéger d'une quelconque interaction, c'était pour des engins capables de parcourir dix kilos parsecs en une fraction de minutes, on ne peut plus éloigné de la vérité.
Lorsque les moteurs se mirent à vibrer, le silence se tut, l'espace se contracta, la gravité s'inversa et les rocs astraux les plus proches commencèrent à se désagréger en poussière. Le chasseur était certes plus résistant que ces morceaux de roches inconnues déjà frappés de mille accidents cosmiques, mais pas assez solides pour contrer la subite accélération du Valerian.
Edward jeta son casque à sa sœur. Car si sa réaction était la bonne, et que son cerveau, fonctionnait admirablement bien dans ces moments de stress. C'était tout l'inverse de ses mains. Paralysé des coudes aux phalanges, la moindre tentative de mouvement se résumait à de forts tremblements. Si en temps normal son doigté était agile et assez coordonné pour s'approprier les symphonies A.C. Clarke sur son luminophone avec trois grammes d'alcool dans le pied gauche ; il était là impotent devant les écrans clignotant de leur cockpit, engloutit dans l'obscurité des panneaux, enfin scellés. À l'inverse, Léa peinait à terminer le moindre songe, à ranger la moindre idée. Par contre elle exécutait avec une parfaite dextérité les diverses protocoles d'urgence. En parfaite harmonie avec Eli, ils avaient tous deux : fermé les écoutilles, décongelé les réserves de carburant, stoppé l'enrichissement d'uranium pour relocaliser toute l'énergie immédiatement disponible sur les deux noyaux nucléaires. Eli, l'IA, avait calculé la parfaite quantité d'anode pour maximiser la surface d'aimants liquide et créer le maximum d'énergie, en un minimum de temps — sans détruire les fins réacteurs miniatures qu'embarquaient le chasseur. Léa avait même pris le temps d'augmenter l'oxygène et ajouté trois composants bio-magiques dans les réserves d'eau. Les combinaisons étaient à température humaine, prêtes à les accueillir tous deux.
Tandis que lui, Edward, était tout juste parvenu à ouvrir les dernières sauvegardes des scans gravitationnels. Mais se faisant, il avait analysé de tête les différentes entrées, intégré à l'instinct les paramètres dont il disposait. Et selon lui, l'astéroïde le plus proche, avec assez de force gravitationnelle pour les protéger, assez peu pour atterrir sans risque ; assez loin pour ne pas subir d'avaries électromagnétique et assez proche pour ne pas perdre la trace du Valerian était l'astre QOS-6134. Un vieux morceau de Désertica, issu de sa dernière terraformation. Sûrement pour cela que l'intelligence artificielle du Valerian s'imaginait proche de la planète aride.
En moins de temps qu'il n'a fallu à décrire tout cela, ils atterrirent sur l'astéroïde, à l'abri du Valerian. Lorsqu'ils activèrent les traqueurs, rééquilibrèrent l'énergie et sortirent tout méthodiquement de cet état d'urgence : il avait tout bonnement disparu. Laissant derrière lui des tonnes de poussière, illuminée par une lumière gravitationnelle pâle, bien loin des chauds photons des étoiles galacticanes.
Comment peut-il partir comme ça ?
Il ne peut pas. C'est une manœuvre. Edward marqua une pause et pensif il reprit, en mode camo, nous n'avons pas assez d'énergie... Il s'arrêta de tourner en rond dans le petit cockpit — qui faisait aussi office de pont. D'un revers de la main il renversa le contenu d'une petite table d'appoint proche du sas d'entrée. Il la saisit vigoureusement des deux mains témoignant d'une spectaculaire force que sa sœur avait tendance à oublier. Il glissa le bras sous la table et sortit un très épais classeur bleu translucide. Il tourna très rapidement les feuilles et s'arrêta sur une trace de cul de tasse de café, qui avait plissé l'épaisse page cartonnée. Je vais lancer un protocole de traque.
Le ARK ? Aircraft Recovery Key, un algorithme né au début du siècle qui calculait les temps moyen de déplacement entre les orbites connus. Cela permettait aux officiers des grands états de traquer au travers de toute la galaxie les destinations de leur cible. Et une fois qu'elles avaient entrées les mêmes coordonnées, leur position dans les registres de l'orbite de destination leur permettait de déterminer si la flotte traquée s'y dirigeait elle aussi. C'est inutile ce n'était pas un saut en orbite connue. Ils ont eu peur de quelque chose.
Je sais bien, je n'ai pas sorti le classeur pour lancer un protocole bas de gamme que ta petite tête saurait faire tourner sans assistance. Non, nous allons lancer les sondes.
Plusieurs centaines de petits ballons de rugby métalliques tombèrent sur le sol du petit astéroïde. Après qu'Edward ait entré une petite centaine de lignes de commandes sur un terminal portable de 11 pouces de diagonale, ils s'allumèrent et sortirent du faible orbite qui leur avait sauvé la vie. Ils n'étaient déjà plus à portée de vue, mais les chiffres de leurs coordonnées, sur le petit écran se mirent à défiler à une vitesse folle. La vitesse, c'était là-aussi la raison de cette excitation électronique : les petits ballons étaient partis, plus rapide que la lumière, explorer les cadrants alentours à la recherche de trace du Valerian.
Force nucléaire détectée.
Nous ne sommes pas seuls.
D'autres ont trouvé le Valerian.
Une flotte entière maîtres.
Impossible que l'immense Valerian et les quelques êtres —obligatoirement de puissants mages ou éminents officiers compte tenu des conditions de survie, n'aient eu peur de : deux gamins, un robot taciturne et un chasseur quasiment inoffensif. Non, ils avaient fui une menace bien plus grande.
Alors qu'ils étaient partis pour une mission d'archéologie, le frère et la sœur se retrouvaient au milieu d'une guerre cosmique.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.
Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Re: Un nouvel espoir
— Lanthane ? Lanthane ?
Je me levais lentement. Une lumière intense m’aveuglait. Pensant me réveiller dans le couloir où je m’étais évanoui, je me retrouvais, en réalité, sur la passerelle du Valerian. Un officier m’agrippait l’épaule m’aidant à me relever.
— Vous allez bien Chancelier Lanthane ?
— Chancelier ? Répondais-je avec stupéfaction.
— Qu’elles sont vos ordres Chancelier ?
— Mes ordres ? Lui demandais-je toujours égaré par la situation.
Il semblerait que nous étions en pleine bataille en orbite autour de Desertica. Un ennemi, que je n’arrivais pas à identifier, nous affrontait. Un ennemi qui nous dépassait en puissance de feu et en nombre. Des centaines de nos troupes avaient déjà péri dans la bataille et cela n’allait pas s’arranger. Un autre officier s’approcha ;
— Chancelier, le Valerian ne résistera pas longtemps à la puissance de feu de l’ennemi. Il nous faut appliquer la procédure 55. Nous n’avons pas le choix.
Cela me revient… Cette bataille… Nous nous préparions pour une expédition dans l’autre dimension quant nous nous sommes fait attaquer. Nous activions le saut le moteur quantique quant une immense fracture apparue en face du vaisseau. Le ciel était soudain devenu aussi lumineux qu’une étoile passant, d’un noir sombre et vide à un bleu luminescent et aveuglant. Les détecteurs avaient révélés diverses vaisseaux approchant dans notre direction.
La bataille fut sévère et nos armes furent inefficaces contre eux. La structure du Valérian était conçu de façon à ce qu’elle puisse s’auto réparer. Le tilhium jouait un rôle essentiel dans ce processus, et l’ennemi semblait posséder ce même atout technologique. Finalement les boucliers étaient notre seul arme contre eux. C’est pourquoi la procédure 55 était notre seul issue.
— Monsieur, voulez-vous qu’on applique la procédure 55 ?
Je me sentais tout à coup de plus en plus nauséeux.
— Monsieur ?
Ma vision devenait de plus en plus trouble.
— MONSIEUR !
Je me réveilla en sursaut, comme si je venais de chuter d’un espace vide. J’étais cette fois-ci dans le monde réel et toujours à bord du Valérian. Il y faisait toujours aussi froid mais cette fois-ci toutes les lumières étaient éteintes. Me — re — levant lentement, j’appelais l’IA du vaisseau ;
— Rapport sur la situation ! Lui demandais-je, toute en m’aidant du mur pour me relever et me maintenir debout.
— Ordinateur ? Rapport sur la situation !
Un trou béant… C’est ce qui restait des portes du hangar que j’avais essayé de réparer tant bien que mal. Mais ce n’était rien comparé à ce qui se trouvait à côté de moi. Au sol, le droïde de protocole y gisait, sans vie. Seul. J’étais désormais seul… Et cela ne voulait dire qu’une chose… Le vaisseau n’avait plus aucune réserve d’énergies. Je saisis une barre en métal qui se trouvait au sol pour m'aider à marcher et, d’un pas rapide et douloureux, je descendais jusqu’aux couloirs ou se trouvais les caissons de stases. Par miracle le protocole que j’avais écrit, avant cette pagaille, avait fonctionné. Celui-ci avait dû couper tous les systèmes restants qui auraient pompé de l’énergie sur les caissons. Malheureusement je n’avais plus accès à aucun écran de contrôle pour me permettre de vérifier ma théorie. Seulement, si cela s’avérait être vrai, le support de survie était lui aussi en rade et le temps allez me manquer. Il fallait que je trouve une idée et vite.
— Les communications ?
Quelqu’un avait essayé de me joindre. Il faudrait seulement que je change les protocoles de sécurités… Seulement sans accès à l’ordinateur cela allait être compliqué. Certaines frégates pourraient m’aider, mais je n’avais pas accès non plus à ces vaisseaux qui, pour la plupart étaient, quasi intacts. Vu que tous les hangars étaient dépressurisés, je ne pouvais pas essayer,d’une quelconque manière, d’y accéder sans risquer de vider le restant d’oxygène. Ma dernière chance était alors les capsules de survis. Elles étaient toute à moitié détruites mais peut-être que l’une d’elles avait des systèmes de communications en état de fonctionnement. Je n’avais pas besoin d’envoyer un message clair, juste à indiquer ma position avec un simple signal. Seulement fouiller tout le vaisseau pour trouver une capsule encore en état allez être long, surtout si il se trouvait qu’aucune ne pourrait faire l’affaire.
Ce n’était pas le moment d’être pessimiste. Je me lançais donc à la recherche de la dite capsule. Mais quelque chose me trottait dans la tête. Pourquoi cette ennemie inconnu avait voulu nous attaquer. Je gardais cela dans un coin de ma tête quand, au bout d’une heure de recherche, je trouvais enfin ce que je cherchais. Elle possédait une structure en assez bonne état malgré de nombreuses bosses qui en avait même fait éjecter l’ordinateur principal, mais la radio et le générateur à isotope étaient encore intactes. J’avais même tout le nécessaire pour envoyer un message clair. Seulement la puissance préconisé pour envoyer ce type de message diminuer grandement la portée des communications, la capsule n’était pas faite pour envoyer des messages à longue portée, ce dont j'avais grandement besoin. Je trafiquais donc l’émetteur pour envoyer un signal simple que je pourrais même propulser dans le subespace pouvant être capté par toutes les radios se trouvant à une distance de plusieurs années-lumière de ma position.
…---…
Une série de points et de traits me permettrait sûrement d’entrer en contact avec eux. J’espérais seulement que les personnes qui avaient essayé de me contacter seraient amicaux. J’allais toute de même accéder à une des armureries du vaisseau pour me préparer dans le cas contraire, mais c’était mon seul espoir.
Je me levais lentement. Une lumière intense m’aveuglait. Pensant me réveiller dans le couloir où je m’étais évanoui, je me retrouvais, en réalité, sur la passerelle du Valerian. Un officier m’agrippait l’épaule m’aidant à me relever.
— Vous allez bien Chancelier Lanthane ?
— Chancelier ? Répondais-je avec stupéfaction.
— Qu’elles sont vos ordres Chancelier ?
— Mes ordres ? Lui demandais-je toujours égaré par la situation.
Il semblerait que nous étions en pleine bataille en orbite autour de Desertica. Un ennemi, que je n’arrivais pas à identifier, nous affrontait. Un ennemi qui nous dépassait en puissance de feu et en nombre. Des centaines de nos troupes avaient déjà péri dans la bataille et cela n’allait pas s’arranger. Un autre officier s’approcha ;
— Chancelier, le Valerian ne résistera pas longtemps à la puissance de feu de l’ennemi. Il nous faut appliquer la procédure 55. Nous n’avons pas le choix.
Cela me revient… Cette bataille… Nous nous préparions pour une expédition dans l’autre dimension quant nous nous sommes fait attaquer. Nous activions le saut le moteur quantique quant une immense fracture apparue en face du vaisseau. Le ciel était soudain devenu aussi lumineux qu’une étoile passant, d’un noir sombre et vide à un bleu luminescent et aveuglant. Les détecteurs avaient révélés diverses vaisseaux approchant dans notre direction.
La bataille fut sévère et nos armes furent inefficaces contre eux. La structure du Valérian était conçu de façon à ce qu’elle puisse s’auto réparer. Le tilhium jouait un rôle essentiel dans ce processus, et l’ennemi semblait posséder ce même atout technologique. Finalement les boucliers étaient notre seul arme contre eux. C’est pourquoi la procédure 55 était notre seul issue.
— Monsieur, voulez-vous qu’on applique la procédure 55 ?
Je me sentais tout à coup de plus en plus nauséeux.
— Monsieur ?
Ma vision devenait de plus en plus trouble.
— MONSIEUR !
Je me réveilla en sursaut, comme si je venais de chuter d’un espace vide. J’étais cette fois-ci dans le monde réel et toujours à bord du Valérian. Il y faisait toujours aussi froid mais cette fois-ci toutes les lumières étaient éteintes. Me — re — levant lentement, j’appelais l’IA du vaisseau ;
— Rapport sur la situation ! Lui demandais-je, toute en m’aidant du mur pour me relever et me maintenir debout.
— Ordinateur ? Rapport sur la situation !
Un trou béant… C’est ce qui restait des portes du hangar que j’avais essayé de réparer tant bien que mal. Mais ce n’était rien comparé à ce qui se trouvait à côté de moi. Au sol, le droïde de protocole y gisait, sans vie. Seul. J’étais désormais seul… Et cela ne voulait dire qu’une chose… Le vaisseau n’avait plus aucune réserve d’énergies. Je saisis une barre en métal qui se trouvait au sol pour m'aider à marcher et, d’un pas rapide et douloureux, je descendais jusqu’aux couloirs ou se trouvais les caissons de stases. Par miracle le protocole que j’avais écrit, avant cette pagaille, avait fonctionné. Celui-ci avait dû couper tous les systèmes restants qui auraient pompé de l’énergie sur les caissons. Malheureusement je n’avais plus accès à aucun écran de contrôle pour me permettre de vérifier ma théorie. Seulement, si cela s’avérait être vrai, le support de survie était lui aussi en rade et le temps allez me manquer. Il fallait que je trouve une idée et vite.
— Les communications ?
Quelqu’un avait essayé de me joindre. Il faudrait seulement que je change les protocoles de sécurités… Seulement sans accès à l’ordinateur cela allait être compliqué. Certaines frégates pourraient m’aider, mais je n’avais pas accès non plus à ces vaisseaux qui, pour la plupart étaient, quasi intacts. Vu que tous les hangars étaient dépressurisés, je ne pouvais pas essayer,d’une quelconque manière, d’y accéder sans risquer de vider le restant d’oxygène. Ma dernière chance était alors les capsules de survis. Elles étaient toute à moitié détruites mais peut-être que l’une d’elles avait des systèmes de communications en état de fonctionnement. Je n’avais pas besoin d’envoyer un message clair, juste à indiquer ma position avec un simple signal. Seulement fouiller tout le vaisseau pour trouver une capsule encore en état allez être long, surtout si il se trouvait qu’aucune ne pourrait faire l’affaire.
Ce n’était pas le moment d’être pessimiste. Je me lançais donc à la recherche de la dite capsule. Mais quelque chose me trottait dans la tête. Pourquoi cette ennemie inconnu avait voulu nous attaquer. Je gardais cela dans un coin de ma tête quand, au bout d’une heure de recherche, je trouvais enfin ce que je cherchais. Elle possédait une structure en assez bonne état malgré de nombreuses bosses qui en avait même fait éjecter l’ordinateur principal, mais la radio et le générateur à isotope étaient encore intactes. J’avais même tout le nécessaire pour envoyer un message clair. Seulement la puissance préconisé pour envoyer ce type de message diminuer grandement la portée des communications, la capsule n’était pas faite pour envoyer des messages à longue portée, ce dont j'avais grandement besoin. Je trafiquais donc l’émetteur pour envoyer un signal simple que je pourrais même propulser dans le subespace pouvant être capté par toutes les radios se trouvant à une distance de plusieurs années-lumière de ma position.
…---…
Une série de points et de traits me permettrait sûrement d’entrer en contact avec eux. J’espérais seulement que les personnes qui avaient essayé de me contacter seraient amicaux. J’allais toute de même accéder à une des armureries du vaisseau pour me préparer dans le cas contraire, mais c’était mon seul espoir.
• L’histoire préfère les légendes aux hommes. Elle préfère la noblesse à la brutalité, les discours enflammés aux actes silencieux. L’histoire se souvient de la bataille, mais elle oublie le sang répandu... Abraham Lincoln - Vampire Hunter