[Q. Commerçant] -La Voie de l'Éternel-

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Valicius
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[Q. Commerçant] -La Voie de l'Éternel-

Message par Valicius »

Après 2 ans, 85 jours, 18 heures et 57 minutes, l'Homme fut retrouvé.
C'était un record, une véritable performance de maître.
Bien sûr, rien de tout ceci n'existe «vraiment», non?
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L'on le nommait «Dieu», car il était, dit-on, partout.
Damien Folenski était un homme tel qu'il en existait des milliers à travers la galaxie. Oui, ce qui était véritablement incroyable en lui, c'était cette nature moyenne et sans histoire, qui pouvait toucher au coeur même des gens dis «normaux». C'était d'ailleurs cette aptitude à, en tout temps, être naturellement naturel et invraisemblablement moyen qui lui permettait de gagner sa vie.

Nous attarder sur sa propre histoire n'est que peu utile, mais il faut bien placer sa réalité... malgré le fait que son histoire, son curicullum vitae, ne soit en aucun détail différent de ce moule instauré par le monde et la société.

Jours après jours, Folenski parcourait le monde, écoutait et, surtout, n'agissait pas. Les jeunes hommes réfléchissant avec fantasmagorie à ce métier qui était le sien auraient trouvés déçevant ce caractère passif, mais c'était dans ces infimes détails de passivité que Folenski trouvait la foi et l'amour de son travail... Nul plaisir n'était pour lui plus grand qu'être une ombre, un simple observateur de ce monde... car tout était dans le détail. Sa vie était une pièce qu'il avait lui même chronomêtré et orchestré.

Il était né d'un père marchand et d'une mère mathématicienne. Cela peut sembler étrange comme formule pour créer un homme de ce type théatrale, mais c'est la vérité. De son père, il acquis la vision du monde, sa diversité. Il eut la possibilité de voir chaque planète, chaques grandes régions de celles-ci... chaque culture...
Il vit ainsi que l'homme était infinité de différences.

Sa mère, elle, aposa sur lui la marque de la perfection... ce perniçieux désir du détail qui allait le suivre toute sa vie. Il devint si précautionneux aux détails que même l'imperfection devait être parfaitement imparfaite.

Quand à ce qui a trait au «comment». par contre, l'histoire de Folenski est plus sombre... plus mystérieuse.
C'est comme si il était apparu du jour au lendemain dans le monde... non pas qu'il soit un mauvais citoyen: Il paie ses impôts, possède une petite maison en ville, un petit travail de consultant...
Une petite vie... Non pas qu'il n'avait pas aisément la possibilité d'en faire une vie faste et débordante d'excès, mais...
C'était un détail, et Folenski adorait les détails.

Ainsi, c'est cet amour du détail qui, en un jour d'Aquan lui permit de faire sa plus mémorable opération de passivité...
Car, après deux années de traque dans les ombres de la galaxie, il avait trouvé l'introuvable...
rejoignant les bas-fondements de la société où souvent il devait devenir un être pitoyable pour trouver des êtres pitoyables... Il avait erré à travers les cinq planètes, de ville en ville, de pays en pays.
Et en ce jour, il devait le trouver.
Lui

Quand il le vit, il su que sa proie était elle-même doué... Qu'elle avait non seulement apprise comment être tout et rien, mais qu'elle était aussi surnaturelle... Mais la magie en elle même n'intéressait que peu Folenski: Ce n'était qu'un détail dont n'avait pas à avoir à craindre une ombre. Un élément qui ne pouvait le perturber car, comme une arme, elle ne peut être pointé que sur un adversaire reconnu...
Et il n'était, lui, qu'un homme, rien de plus.
Un homme parmis les autres.

Son instint sû lui donner l'indice que l'homme était le recherché... mais il devait être sûr.
Le hasard n'est qu'inutilité.
L'instint ne peut qu'aider... mais il n'est pas infaillible.
Et, de toute manière, l'Homme avait une faille.

Quand ses doigts s'activèrent dans une apparente gaïetée, il connaissair déjà le résultat... mais il se devait de jouer la pièce jusqu'au bout. Et quand la machìne à musique en vint à entonner la pièce, il pu regarder directement et franchement sa proie. Il put être véridicte pour la première fois en 7 ans de carrière...
Mais peu importait.

Car, quand fut entonner la sixième mouvement de Darminien, l'homme ne put s'empêcher de raîdir les épaules et de changer le masque qu'était son visage, laissant étinceller sa grandeur passé à travers les pôres de sa peau... Comme si son âme même pupullait entre ses veines.
Oui, il était l'Homme.
Et le travail de Folenski devait alors se terminer sur...


«45,159, 264, Le Ferminiol. Il est là.»

C'était sa vie... et il n'aurait pu en aimer une autre.
Il n'aurait pu en aimer une moins parfaite.
Valicius
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Re: -La Voie de l'Éternel-

Message par Valicius »

Le «Traître», le «Monstre», le «Paria»... C'est ainsi que certains l'appelaient et, à sa grande honte... À sa grande honte, c'était la vérité.

L'homme était grand et de forte taille, bien que «svelte» puisse, un jour, avoir été un terme approprié à son corps qui, vaincu par une éternité d'âpre existence, ne donnait plus qu'une menaçante sinon pitoyable scène de combattant.

Car, une arme de calibre D-43 sur son épaules, une armure de combat anti-catalysation (Utilisé pour diminuer les effets des auras surnaturels persistants sur les troupes d'infanterie déserticaines) il ne pouvait être que cela.
Un combattant.

Son nom, en une autre vie, avait été Carolinius .
Carolinius de Calcavantie.
En cette autre vie, l'on aurait dit de lui qu'il était fringant, glorieux même. L'on aurait rappellé à notre mémoire tout ces principes de patriotismes qui nous restaient à l'esprit...

En cette autre vie, l'on aurait gravement baissé la tête à son passage, que cela soit par respect ou par crainte... Crainte de son maître, respect de son courage...
Oui, c'est si important dans une vie...
Le respect.


«45,159, 264, Le Ferminiol. Il est là.»

Ce sont ces paroles qui sortirent le Paria de ses souvenirs, rappelant à sa mémoire qu'aujourd'hui venait sa rédemption... son unique et dernière chance de rédemption.

-Les gars, on l'a.

Eux aussi relevèrent un instant la tête, pris soudainement par cette possibilité de redevenir respectable... Ils étaient la lie, ils étaient le pire, mais, surtout, ils gardaient ces brûlants souvenirs des jours meilleurs.

Quand la porte du Ferminiol s'ouvrit, nul n'eut de regard aux nouveaux arrivants... Jusqu'à que crient les armes, que le souvenir de la poussière et du sang reviennent de par l'exemple aux parodies d'êtres humains que voilà.

Ils étaient des monstres, disaient les hommes... Et, à leur grande honte...
À leur grande honte, rien n'était plus vrai que cela.
Car ils devaient semer la mort et le sang.
Car, pour la rédemption, ils étaient prêt à tout.

Quand le silence revint, ne restait plus que les Damnés, la poussière et les gémissements
d'agonie de ceux qui, dans peu de temps, rejoindraient le grand mystère. Mais seul importait ceux qui ne criaient point... et quand celui qui devait être trouvé le fut, quand son visage aperçut celui du Paria, quand une lueur de souvenir vint sur son front,il en vint à murmurer...


-Calca...
-Oui.

Alors le projectile D-43 en uranium vrombit pour achever l'homme.

-Stu', installe-lui ça.

Quand le Damné put voir ce que lui tendait le Paria, ne fut que l'incompréhension...
Oui, l'incompréhension devant la nécéssité d'installer un système d'une valeur de plus d'un demi-millions de crédits sur un homme mort... Car, effectivement, à quoi peut bien servir un neutralisateur neurologique sur un homme décédé?
Oui, à quoi cela peut-il bien servir...

Le Paria savait... Il savait et souriait devant la scène qu'il avait permit d'accomplir. Car, si il était là, c'est parce qu'il savait déjà le grand secret.
Si il était là, c'est parce que, à la lignée de Darminien le Premier, il était resté fidèle.
Parce qu'eux tous lui étaient restés fidèle.
Eux, les Damnés.
Valicius
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Re: -La Voie de l'Éternel-

Message par Valicius »

-Oh putain... ça me rappelle la campa...

Merde. Je l'ais dis tout haut?
Un instant...
Bon.
Je suis cagoulé, je me sens engourdie et j'ais mal.
Rectification: Très mal.

Cagoule... Pression temporale, raideur au niveau du cou... odeur de cuir? Merde... Vasterminion Corporation, matériel expert pour coquin et coqu... Bon, des mercenaires fauchés... Au moins c'est pas le gouvernement.

L'engourdissement, ça, c'est moins commun. Mal de coeur, légères nausées, le nez qui me démangent... Toxines galacticaine de la rue... à peine mieux que du décapant à tuyaux.
Nul comme ça, c'est des terroristes d'opérettes ou des ex-soldats déserticains... Savoir faire le mieux avec rien, y a juste ça.

Et pour la douleur, ça doit être les... cinq, six, sept... plus deux... et quatres... Bon, ça fait treize... Pas la mort, mais... ça et les toxines?
Merde... j'ais le sentiment que je vais me retrouver tueur du dimanche pour un politiquar.

-Bon... on passe à l'interrogatoire ou à la boucherie?
-Ni l'un ni l'autre, Commandant. Y-a pas de problème pour l'instant.

Et merde... pas expéditif de nos jo...
Commandants? Oh non... pas le fils de chienne... pas l'enfant de salaud... le petit merdier...
Et pour me trouver...


-Filunska? Damien Filunska?
-Non, Commandant. Il se nomme Folenski, m'sieur.

Bon, alors le chien était effectivement là, alors... recommencer, encore.
Soupirer un coup, puis...


-Bon, c'est vraiment obligatoire la cagoule, soldat? Je suis déjà dans le cargo, ou...
-Non et... non, m'sieur. Juste un entrepôt. On retourne à la Citadelle dans quelques jour
-Le p'tit a enfin érigé une citadelle? Laisse moi deviner, la Forteresse Libéraliste Valicienne ou...
-Non, Sardax, m'sieur.
-Une blague?
-Non.

Oh merde... Merdouille... 18 générations pour atteindre une place près de la mer et le p'tit laisse ça pour un bunker souterrain aux radiations constantes où l'unique avantage est une climatisation potable.

-Ah... bon, quelle compagnie? Soldat?
-14ème. de Calcavanti, Carolinius... Capitaine. C'est nous qui...
-... m'avez tirés dessus comme comme si j'étais le diable en personne, ouais, j'ais remarqué.
Vous avez vraiment pas pu me manquer, hein?

-Désolé, Commandant, on avait des...
-... ordres. Oui, je le sais. Le jeune aime pas trop qu'on lui désobéisse. Merci, Linius'.
-À votre service.

Bon... Retour aux grands repas aux verres de cristal et à l'uniforme... Bombardement ou pillage? Non, le connaissant, ça va être quelque chose de bien plus sale pour bien commencer la journée... une exécution capitale de journaliste, c'est mieux... Non! Entrainement des recrues: 4 sur 20 meurent, puis tout va bien.
Pitié, seigneur, si tu existe, fait que le système de climatisation ait pas lâché.
Valicius
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Re: -La Voie de l'Éternel-

Message par Valicius »

Bon... Bilan de la situation: Désastreuse
Le système de climatisation fonctionne... trop.
Vous vous imaginez avoir froid sur une forteresse Vulcanienne? Non? Ça vous fait rire?
Normal, vu la température moyenne de la planète (36 degrés Vurtian).
Ça, c'est le bon point (Noter le singulier).

Après, notons la population de la forteresse qui a triplé, la nouvelle usine de reconcentration de l'uranium, la radioactivité globale éprouvante (Vous voyez un lien avec le dernier point?) et, surtout, cet horrible uniforme gris ajusté écrasant au plaisir mes amourettes.
Vive la Forteresse de Sardax.

Bien sûr, il y a des choses qui ne changent pas: La police militaire arpentant la ville(Normal: La police civile n'existe pas), les prêtres-guerriers du Saint Ordre Gris (L'Héritier Sombrefeu est, par tradition, le Grand Prêtre de l'Ordre... ça vous étonne?) et, bien sûr «Son» bureau.

Par «son», je parle bien sûr de Lui, le jeune. Le p'tit. L'enfoiré de première, Saint Merdeux de la Miséricorde, j'ais nommé mon cher et tendre ami, Ulrich de Sombrefeu, 27ème Merdeux d'une ligné de salopards professionnels.
D'accord... sur les 23 derniers, il est dans le top 3... mais ça ne change rien.


-Un problème avec l'uniforme, Cold?

Et comme toujours, il en profite pour me surprendre par derrière...
C'est vrai que, dans la famille, ils ont toujours été doués pour égorger.


-Je dois vraiment répondre à ça?

Son rire de petit fanfaron me rappelle les «belles» années à ses côtés...
Je devrais peut-être lui dire que, en société, ça ne se fait plus les rires démoniaques de sociopathes.


-Ah... ça me fait du bien, tu sais. Ta présence. C'est la première fois que tu n'est pas là... Et, de nos jours, le bon personnel est si rare...
-... surtout quand on l'envoit à la mort.
-Ah... toujours les grands mots. Mais, maintenant que est de retour de ta petite fuite...
-Je ne me suis pas enfuis. J'ais juste rien fait pour revenir. Nuance.

Aie.
J'aime pas son sourire.
Un Sombrefeu qui sourit, ça n'arrive que lors d'une invasion planétaire ou d'un bombardement de civils.


-Alors... si tu dis ne plus aimer les massacres, tu va aimer ton nouveau travail à mi-temps, monsieur l'Ambassadeur. Tu va adorer ton nouvel uniforme... c'est un peu comme celui de général... mais avec quelques médailles de plus, plus de couleur... et deux porte-étendard te suivant en permanence... Et...

Re-aie.
Note à moi-même: Ne plus jamais critiquer les bombardements de napalm.
Note à moi-même: Dans une ou deux génération, VRAIMENT prendre le large
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