Une phrase ou deux.

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Dox
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Une phrase ou deux.

Message par Dox »

* Vous connaissez la vie ? Celle qui, par l'ensoleillement le plus divin, naquit il y a de cela des myriades de dynasties ? Bien sûr que oui. Vous êtes cette vie.
Si vous lisez ces mots. C'est que comme nous, Azhariens, vous aimez être. Alors, à défaut de paître... Montrez-vous dignes de vos ancêtres. *


Comme be*ucoup des siennes... Cette prose à mille sens en avait un bien singulier pour Théran. Ceux qui ici, à l'esprit déjà bien évolué liraient : "inspire toi de tes parents, pour faire des tes enfants, un futur passé, plus be*u que le tien ". Déjà à ce stade, l'on peut dire que la réflexion est poussée. Mais lui, y voit et y ressent une once de destiné. Il s'octroie au travers de cette citation, le droite de tirer les fils des destinés de chacun des hommes...
Non. Moi même je me méprends. Il ne s'octroie rien du tout. Selon lui, c'est simple. Et c'est universel.

Selon lui, c'est le berce*u de la philosophie.

Selon lui, la pensée est marionnettiste. Et non pantin.

Elle n'obéit à rien.

Elle guide les pas d'un tout.

Êtes-vous ce tout ? Ou ce tout est-il de vous ?
Vivez-vous ou subissez-vous la vie ? Pour être plus grossier et grossiste.

Je crois en l'absolutisme.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Lord Faust
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Re: Une phrase ou deux.

Message par Lord Faust »

D'une mise naïve, le jeu en valait-il la chandelle ? La musique d'une vie, n'est-ce pas ? Azharien d'un jour, une vie de toujours. Qu'en est-il du divin ? Maîtrise-t-il la vie ? L'amène-t-il, ou n'est-il qu'un dogmatique représentant.

Thorgrin n'avait jamais pu se positionner, entre bien et mal il n'y a qu'un fil, celui qu'un dieu tient entre ses mains, les ciseaux de la philosophie prêt à tout découper.

Vivre ou Subir ? Ainsi, devrait-on dire, vivre ou mourir ? La vie mérite-t-elle d'être vécue ? Lui apposer une définition serait bien présomptueux, la vie a des critères qu'aucun de nous ne pourrions imposer, simplement parce qu'elle nous appartient. Chacun à la sienne, chacun vit, selon ses us et coutumes, chacun la subit, selon les mêmes préceptes. Est-ce vraiment intéressant de choisir entre l'action ou la soumission ?

Personne n'avait pu statuer de Thorgrin. Pas même sa propre personne n'avait su se donner un grade, parce que ce monde est hiérarchisé. Un espèce de demi-Dieu un peu étrange, au panthéon des entités maudites, il régnait.

Nous vivons tous selon nos règles, mais la vie est une entité peut-être bien plus intéressant est bien plus globales que ce que nous voulons croire. Nous devrions y regrouper, le hasard, la chance, le malheur, bref, tout ce que nos philosophes rassemblent sous la coupe de la fortune. Il y a des choses que nous maîtrisons, d'autres que nous subissons. La fortune est cette valeur aléatoire que la vie dans son sens global représenterait.

Mais la fortune est-elle vraiment insurmontable ? Il est si facile, de la faire pencher d'un côté comme de l'autre. Aussi vivre et subir s'assemblent comme un grand puzzle. La question qui taraude ramène à son rapport de force. Et à ses conséquences : dans quelle mesure subir plus que vivre est-il honteux ? Dans quelle autre moment vivre plus que subir serait-ce malsain ?


Il parlait sans que les mots qui sortent de sa fictive bouche ne soient réfléchis. Thorgrin n'était aucunement une sortie de vérité parfaite. Au Panthéon du Maudit, il la cherchait encore, plus que tout. Il était apparemment encore debout, et il semblait seul. Cela le rendait un peu plus hargneux encore. Bonjour Théran, cela faisait longtemps, n'est-ce pas ? Il aurait aimé sourire, si cette vie le lui avait permis. Mais il n'était plus bien réel. La fatalité ?

Oui, avons-nous une vie choisie, où pouvons-nous toujours la mener sur le chemin de notre vérité ?
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Dox
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Re: Une phrase ou deux.

Message par Dox »

Le destin.
Voilà bien la seule notion qui soit, en toutes commodités capables d'abolir le choix et de créer la liberté.

En parlant de notions. A défaut d'en faire un thème à part entière, à défaut de mener du bout du nez une thèse, ou hypothèse ; sur un autre des syndromes de la, pensée mère ? ou le Philosophe père ? Passons. Je vais m'éviter de faire état de trois dilemmes, pour en illustrer un premier. Sinon, perdu entre quatre, vous ne saurez plus où donner des yeux.
Notion, nous disions donc. Il serait temps que je le cite, afin d'allonger un voile sur cette parenthèse élongée.

" Il n'y a de mal. Que l'instar de la gentillesse.
Il fut un monde où le bien était de se dévorer les uns les autres, le sacrifice faire prospérer son peuple. La mort était le plus noble des desseins, la plus douce des fins.
Aujourd'hui, tuer n'est que le rôle d'un bourreau masqué, qui ne s'assume que derrière les lacérations d'un masque de cuivre à l'esthétique repoussante.

Alors qu'est-ce qu'une entité si imposante et controversée que le mal... Si par le simple et rationnel Temps elle est régit ? Comme beaucoup de nos notions et théories modernes ; rien d'éternel. Rien qui ne vaille une pensée. Encore moins un exposé. C'est tout simplement loin de l'absolutisme de l'esprit. Loin du songe véridique. "


A ce moment là, je sens en moi une grande interrogation se poser. Ces vérités, auxquelles nous accordons les richesses, les fortunes (selon vous Thorgrin) et surtout la Raison ; sont-elles justes ? Une autre implacable notion qu'est la Raison. Elle régit le coeur même de nos délibérations, puisque l'un comme l'autre nous y prétendons. Cependant, elle a le mérite de n'être concrète dans aucun de nos esprits éberlués.

Nous disions donc : ces grandes allégories, qui riment avec les différents fasciés de l'histoire. Ne sont-elles pas concrètement, des idéologies noyées dans des circonstances ? Des visions du monde qui, pensées au bon moment, anesthésiaient les pires souffrances de notre civilisation ? J'ose craindre que si.

Alors... Nos différentes doctrines. Ne seraient-elles pas un simple concours de circonstances ?

A savoir où s'arrête la dérision... Et où commence le pardon. A Éloïse.

Sur quel pied danser ? Je terminerai avec une nouvelle citation de notre fil conducteur. Le Gardien spirituel lui-même :

" La vraie pensée. Ne se réfugie en fait, que dans l'absolution d'un noir opaque. Je n'ai senti de concret au jour d'aujourd'hui. Que le noir de l'ignorance. Car bien qu'absurde et inexistant. Le rien est quelque chose de concret et abstrait à la fois. Le rien est. Il est l'ignorance. Et bien que personne n'ignore. Tout le monde sait assez ce qu'est l'ignorance, l'inculture absolue, pour en avoir peur en permanence. "
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

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Lord Faust
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Re: Une phrase ou deux.

Message par Lord Faust »

Qu'y a-t-il d'absolue ? Alors : qu'est-ce qui ne l'est pas ? Dans l'absolue... toute chose ne l'est pas. Cependant, c'est une nouvelle fois un absolue que de penser qu'une notion, aussi solide soit-elle, n'est jamais inéluctable.

Tout n'est que cercle. Finalement, n'est-ce pas la seule chose qui soit... définitivement absolue ? Qui est terminée, qui est fin et début de toute chose ? Le Mal ? La Fortune ? Comprendre le Destin donc, car c'est bien de cela que nous parlons ; l'Ignorance ? Ce que nous ramenons à la Pensée ? La Pensée est un cercle. Et comme tout cercle qui soit, il est n'est jamais fini, pourtant, on connait ses limites, puisque jamais nous ne pouvons nous en égarer. Il n'a ni début ni fin, mais il a toujours sa ligne.

Le début : la Pensée. La fin ? Aussi absurde soit-elle : la Pensée ?


Il y a toujours un raisonnement qui permettra de démontrer, il y aura toujours un homme plus élevé pour prouver. Mais en est-il pour autant plus intelligent ? Peut-on considérer que l'intelligence dérive directement de sa faculté à raisonner ? Ou à penser ? Ou les deux... Peut-être même que raisonner signifie penser. Et raisonnement, Pensée.

Oui, Absurde également. Toute chose humaine vient à la Pensée, pour la Pensée, par la Pensée. En ce sens, l'animal, n'est ni absurde, ni mauvais, ni bon, ni absolue, ni quoi que se soit d'autre. Simplement l'état de nature est voué à la Fortune. Il y est soumis. Il la subit. Pourtant l'animal ne pense pas, il ne raisonne pas, autrement que par la nécessité de sa survie. Qui s'accorde, de façon éphémère, à ce que le monde lui propose. Il s'adapte. Ou meurt. N'avons-nous toujours su nous adapter ? Ne sommes-nous pas donc vivant en ce moment-même ? Si, parce que nous allons au delà de la nécessité, au delà de la Fortune - chance, malheur, Destin, appelons comme cela nous chante. Pourtant, un jour notre race s'éteindra, nous en sommes conscient.

La seule différence alors existante serait notre conscience - ou notre inconscience. Là où l'animal vit aujourd'hui, nous pensons à demain sachant hier. Mais la conscience n'existe... que par la Pensée.


Le cercle est bouclée. Même schéma, le tout se scinde dans une forme mathématique bien ordonnée et pourtant si aléatoire que ce que le cercle peut contenir...
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