L'amour est sans peine

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Kel'Zahra
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L'amour est sans peine

Message par Kel'Zahra »

Le ciel semblait s'assombrir à l'horizon, il était près de vingt et une heure, lorsque Victor sorti de chez elle. Il venait d'y passer la journée entière, entachée de larme, mais principalement de fous rires. Le sourire au lèvre, il s'élança dans la pénombre qui approchait à grands pas. Les rues de la ville étaient très étroites, et mal illuminées on y percevait à peine les murs des maisons à deux mètres devant soit. Il avançait à pas assez grands, pour ne pas arriver durant la nuit chez lui. Tout en marchant, on voyait qu'il ne pensait qu'à sa journée qu'il venait de vivre.

Vingts minutes plus tard, il arrivait enfin chez lui, la tête pleine de souvenirs. Il passa devant ses parents, sans les regarder, sans même leur parler. Il traversa toute la maison sans relever une seule fois ses yeux du sol, jusqu'à se chambre. Posa la main sur la poignée, et se mis à éclater de rire. Un rire qui se fit entendre jusqu'à la salle à manger où se trouvait ses parents. Surpris, ils se dirigèrent directement vers lui, pour savoir ce pourquoi il riait, mais il ne leur laissa même pas le temps de poser la question qu'il venait leur claquer la porte au nez, en s'écriant :

J'veux rester seul, laissez-moi tranquille.

L'air assez déconcerté, les deux parents redescendirent les marches qui séparaient la chambre du garçon, du reste de la maison. Se regardent tour à tour, pour essayer de comprendre ce qu'il se passe, mais n'arrivant pas à l'expliquer, retournent à leurs occupations. Tandis qu'au même moment le jeune garçon, s'allonge sur son lit, les yeux tournés vers le plafond, il observe la grande fresque qu'il a dessiné étant plus jeune représentant le ciel étoilé tel qu'il le voit dans ses rêves. Et se mit à penser à elle. Aux moments qu'il a passé avec, et les moments qu'il voudrait encore passer avec elle. Quelques secondes plus tard, il se mit à faire un monologue dans se tête.

Ça fait tellement longtemps que j'attendais ce moment,
Que maintenant que tu es là je voudrais rester à tes côtés,
Passer des heures et des heures avec toi en rigolant,
Ces moments là je ne voudrais jamais les oublier.

Pourquoi devrions-nous nous séparer un jour ?
Alors que tout ce qui nous importe c'est d'être ensemble, mon amour.
Chaque seconde à te regarder, c'est ce que...



Il n'eut pas le temps de finir sa pensée, que le téléphone sonna, c'était elle. Elle était à l'autre bout de la ligne. Son coeur se mis à battre en entendant sa voix.
Dernière modification par Kossnei le 29 mars 2009, 21:53, modifié 1 fois.
Raison : Edition du titre. Si "l'amour est sans peines", alors il n'y a pas de peine, donc pas de "s". (Merci à flamme pour l'avoir relevé.)
Stoïca
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Re: L'amour est sans peine

Message par Stoïca »

Cela faisait des jours et des jours que Keyla attendait ce moment. Elle appréhendait cette rencontre, à en trembler de tout son corps. Victor avait accéléré les battements de son cœur dès les premiers mots qu'il lui avait prononcé ; Elle était abattue de questions. Le jour J était arrivé. L’attente lui avait paru longue, tellement longue. Elle avait prétendu avoir un mal de crâne afin de rester seule chez elle, et de pouvoir voir celui pour qui son cœur battait. Ses parents étaient partis tôt dans la matinée. Vers 10 heures, elle entendit la sonnerie raisonnée. Keyla se dirigea lentement vers la porte d’entrée, frissonnante de peur. Elle l’ouvrit et sentit son cœur s’envolr. Ils restèrent plusieurs secondes l’un en face de l’autre. Puis il s’approcha d’elle, prît son visage entre ses mains et lui murmura « Mon Amour.. » ; elle se sentit renaître. Ils s'embrassèrent timidement, s'éloignèrent pour tenter de lire dans les yeux de l'autre, puis leur baiser se fit plus fort. Keyla su à cet instant précis de sa vie, que cet homme allait devenir essentiel à ses yeux. La journée qu'ils passèrent la retourna, elle se sentit pousser des ailes. Ces heures avec lui, elle ne les vit pas passées, puis, la fin arriva, et il du s’en aller. La séparation fût difficile. Il ne voulait pas partir, elle tentait de le retenir. Après un dernièr échange, il quitta sa maison. Elle sentit alors une immense peine l’envahir, mêlé à un grand espoir. Keyla monta dans sa chambre et s'allongea sur son lit. Elle écouta cette chanson qui était la leur. Quand elle su qu’il était arrivé chez lui, elle prît son téléphone. Elle avait besoin de lui parler, de savoir ce qu'il ressentait. Elle en avait peur. Après une longue réflexion elle se décida à l'appeler.

Il répondit. " Allo.. " Elle comprît par ce mot, que sa voix tremblait. Keyla prit son courage à deux main, et lui dît tout ce à quoi elle avait pensé depuis qu'il était partit.

" Mon Ange ... Je .. J'étais tellement bien tu sais,
J'aurais voulu que cela ne s'arrête jamais,
J'avais si peur de ta réaction, que cela se passe mal,
Dis-moi que je ne rêve pas ...

C'était magique, jamais, jamais je n'aurais cru vivre ça,
Sentir ton cœur tout chaud, contre le mien,
J'ai hâte de te revoir, de retrouver tes bras,
Que tu me murmures ces si beaux mots,

Je .. Je t'aime mon Ange ...
"

Ils parlèrent ainsi, jusqu'à ce que sa mère l'appelle.

" A table Keyla ! "
C'est dans les yeux des miens que je trouve la force de me battre.
Kel'Zahra
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Re: L'amour est sans peine

Message par Kel'Zahra »

"Je .. Je t'aime mon Ange ..."

Ces mots sonnaient tellement bizarre dans sa tête, il ne les avait encore jamais entendu, et la sensation qu'il ressentit était si forte, mais en même temps, si étrange. Son coeur battait de plus en plus fort au fil des minutes qu'il l'entendait s'exprimer au téléphone. Il ressentait exactement la même chose que ce qu'elle était en train de lui expliquer, mais pourtant il ne voulait pas le montrer. Pourquoi ? Peut-être voulait-il faire son fier, ou bien avait-il peur.

Un blanc se fit ressentir de sa part a la fin des paroles de Keyla, il ne savait quoi dire. Des sueurs froides traversèrent tout son corps, de la tête aux pieds. Un tremblement violent se déclencha, ce qui fit tomber le téléphone par terre. La batterie s'étant détachée du téléphone, il se raccrocha.


"Merde !!!" s'écria-t-il. Nerveux comme il était, il se précipita à terre pour récupérer les différentes pièces du téléphone et le réparer sans plus attendre. Mais il avait oublié une chose, il n'avait pas le numéro de Keyla, elle ne le lui avait pas donné, et son téléphone n'affichait pas le numéro, ni ne le mémorisait. Paniqué, il s'empressa de dévaler les escaliers pour aller voir ses parents.

- Papa! Maman ! Faut que j'sorte, viiiite !

À cette heure-ci ? Il n'en est pas question !

Mais faut vraiment que j'y aille là ! C'est très important.

Victor, écoute ton père, retourne dans ta chambre. Maintenant !


Tête basse, il remonta dans sa chambre. Trainant les pieds le long des marches pour montrer son mécontentement, il réfléchit à comment s'échapper de chez lui. Une fois en haut, il claqua à nouveau la porte, mais la ferma à clé cette fois-ci. Se mit à son bureau, prenant un crayon, et le fit tourner par un geste brusque sur sa main. Se tournant vers la fenêtre, il pensa tout de suite à sa façon de partir. Sorti la corde de sous son lit, corde qu'il avait gardé pour l'utiliser uniquement en cas de besoin. L'attacha au pied de son lit qu'il approcha doucement au bord de la fenêtre le plus silencieusement possible pour ne pas éveiller de soupçons.
Il lança la corde par la fenêtre, et descendit le long de la gouttière. Une fois en bas, il se mit à courir pour rejoindre la maison de Keyla. Dans les petites rues étroites mal éclairées, il distinguait avec difficulté ou il mettait ses pieds, mais connaissant le chemin par coeur, il arriva rapidement devant chez elle. Attrapant en une poignée une dizaine de petits cailloux, il se mit à en jeter contre les verres de la chambre de Keyla, qui mit quelques secondes avant de réagir.

Elle apparu tout à coup au bord de sa fenêtre.
Stoïca
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Re: L'amour est sans peine

Message par Stoïca »

Le téléphone coupa brusquement, ce qui la mit dans tous ses états. Elle tenta de rappeler mais en vain, la ligne était coupée. Ne voulait-il plus d'elle ? N’avait-il pas apprécié ses paroles ? Elle sentît les larmes coulées le long de ses joues. La peine s’empara d'elle ; Elle y avait cru, elle lui faisait confiance. Ses pleurs se transformèrent en de véritables sanglots, qui trempèrent son oreiller. A travers ses reniflements elle entendît le bruit de cailloux contre sa fenêtre. Interpellée, elle quitta son lit pour aller voir ce qu’il se passait.

Il était là, en bas, devant chez elle, essoufflé. Elle fut soulagée, et bégaya : «Mon ..mon Ange, j’ai eu si peur ». Puis elle sortit discrètement dehors afin de le rejoindre, courru dans ses bras et le serra de toutes ses forces. Keyla reçu les explications de Victor avec grand sourire, et en fît même amusée. Ils en rigolèrent, tellement heureux d'être dans les bras l'un de l'autre. Ils s'étreignirent avec passion, et continuèrent leur discussion en face à face, le regard rempli d'émotions. Ils étaient fait l'un pour l'autre, ils le savaient, ce n'était que le début d'une très longue histoire.

Victor, ne voulant pas inquiéter trop longtemps ses parents, lui prononça ces derniers mots qu'il n'avait réussi à lui dire au téléphone :
" Mon Amour, je ressens la même chose que toi, c'est si fort ! Je suis si bien contre toi, à respirer ton odeur. Je te veux à mes côtés à chaque instant. Je te veux à moi, rien qu'à moi pour toujours. Dors bien ma puce. Je.. Je t'aime "
Puis il lui posa un baiser délicat sur le front et rentra chez lui. Keyla rentra se coucher, et s'endormit en pensant à cette merveilleuse journée.
C'est dans les yeux des miens que je trouve la force de me battre.
Kel'Zahra
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Re: L'amour est sans peine

Message par Kel'Zahra »

Le vent souffle, et cela s'entend. Les volets claques, et les poubelles tombent sur le trottoir dans un bruit transcendant la nuit. Victor n'arrive pas à dormir, il ne faisait que penser à ce jour merveilleux qu'il venait de vivre. L'ivresse de la voir et d'être avec elle l'avait aveuglé.
Il ne pouvait pas lui cacher plus longtemps ce qu'il vivait. Mais était-ce le bon moment ? Ne va-t-elle pas souffrir après ça ? Lui briser le coeur si soudainement après qu'elle ait ouvert le sien pour lui. Certes il a lui aussi avoué son amour pour elle, mais le pensait-il vraiment ? Etait-il sincère dans ses paroles ? Tant de choses trottaient dans sa tête qu'il lui était impossible de dormir. Il passa la nuit à se tourmenter, ces multitudes de choses dont il devait se défaire.

7h. Le réveille sonne.

Victor se leva brusquement, mais posa son pied sur le tapis se trouvant sur le sol dans sa chambre, et glissa. Sa tête frappa sa commode, il déposa sa main le long de la joue, et en y regardant de plus il y vit du sang. Il venait de percuter le coin de sa table de nuit qui lui ouvrit le crâne sur trois centimètres.
Aussitôt alertés par le bruit assourdissant de la chute du jeune garçon, les parents de Victor débarquèrent dans sa chambre, et le virent allongé par terre, saignant à longues coulées sur son tapis beige, devenu rouge. Ni une ni deux, ils dévalèrent les escaliers, prirent les clés de la voiture, et foncèrent à l'hôpital.
Le bilan de santé n'était pas bon, Victor venait de tombé dans le coma. Sa jeune mère tomba en larmes dans les bras de son père. Le médecin fit son compte rendu dans lequel il expliquait les différentes conséquences de sa chute.


Ouverture du crâne sur quatre centimètres vingt.
Perte de connaissance instantanée.
Tombé dans le coma à 8h32.
Réveil : ?

Les parents de Victor allèrent s'asseoir au chevet de leur fils, tandis que Keyla ne savait rien de tout ça.
Stoïca
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Re: L'amour est sans peine

Message par Stoïca »

Keyla avait rêvée cette nuit là; elle avait revécu cette magnifique journée qui venait de se déroulée : Ses bras autour d'elle, son souffle chaud sur sa peau, ses mots doux murmurés dans le creux de ses oreilles. Elle avait rit aux éclats, rit à en avoir mal au ventre. Il était merveilleux, l'homme parfait à ses yeux. Elle avait ensuite rêvé, d'une journée ensoleillée au bord de la mer. Keyla était allongée sur le sable doré, le soleil faisant brillé sa peau. Victor était là, à côté d'elle. Il ne la quittait pas des yeux, tandis qu'elle plongeait ses mains délicates dans le sable chaud. Il s'était rapproché d'elle afin d'appliquer sur son corps de la crème solaire. Elle aimait sa tendresse par dessous tout, et souriait de plaisir au contact de ses mains sur son corps. Puis il l'avait prise dans ses bras, et lui chantait cette chanson qui était le leur. Les yeux fermés, elle ne pensait plus à rien, excepté au bonheur qu'elle ressentait. Ils était aller se baigné, s'éclaboussant, courant dans les vagues.


6h45, le réveil sonna et la tira de son rêve.


Elle sursauta, et eut comme première pensée, les derniers mots de son Ange. Elle resta dans son lit quelques minutes, ne trouvant pas le courage de se levé. Elle pensaitt à lui, imaginait déjà son avenir, rempli d'amour et de douceur dans les bras de son Victor. Elle ne voulait que lui, ne voyait plus que son image installée bien au chaud dans ses pensées. Il avait bouleversé sa vie dans souffle nouveau qui lui donnait le sourire au lèvres comme jamais elle ne l'avait eu. Dix minutes plus tard elle se décida enfin à prendre son petit-déjeuner. Puis elle alla dans la salle de bain se préparer.

7h30, elle sortît de chez elle et se dirigea vers l'arrêt de son bus.

Elle avait glissé son numéro de téléphone dans la poche de Victor la veille, se rappelant qu'il ne l'avait pas. Elle espérait donc avoir de ses nouvelles. Au lycée elle retrouva ses fidèles amies, se retenant de raconter ce qu'il lui était arrivé. Keyla voulait préservé son jardin secret, et garder pour elle ces merveilleux moments qu'elle avait partagé avec Victor. La sonnerie retentit et elle rentra en classe. Les heures de cours de déroulèrent tranquillement. Mais pour Keyla, le temps lui paru très long. Elle ne quitta pas la main de sa poche, espérant sentir son téléphone vibrer. Elle ne reçu aucune nouvelle. Un sentiment de désespoir s'empara d'elle.

Ne pense-t-il pas à moi ? M'as-t-il menti.
Moi qui lui faisais confiance.
J'ai peur, j'ai si peur.
Je suis attachée à lui, je ne veux que lui.
Et pourquoi fait-il ça ? Pourquoi m'oublie-t-il déjà ?


Des dizaines de question lui encombrèrent le crâne.
C'est dans les yeux des miens que je trouve la force de me battre.
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