Sur le sol de la mine d'uranium, la ou la vie n'est qu'hérésie, la ou les radiations n'autorisent que le règne des machines, un père meure.
La pierre maudite, son trésor, son but et sa perte, l'uranium avait altéré ses mains quand il l'avait touché, transformant la chaire en masse de pulpe informe, grésillante dans la chaleur caressante de Volcano. Son corps harmonieusement torturé par les pulsations de radiations véhiculées par son coeur flétri, il réussit à ramener vers lui le bloc. Quand l'uranium pur entra en communion avec ce qui avait été sa poitrine, son rire dément transpirant la joie retentit sur la plaine, trouvant un échos abominable dans le gémissement des carcasses désaffectées. Ses dents liquides figèrent son sourire à ce cadavre fumant dont l'esprit s'éteignait enfin dans le brasier nucléaire.
Aucun être vivant ne pouvait être témoin de ce pitoyable spectacle, et même l'odeur de cette mort ne parviendrait pas à se faire sentir d'eux.
Faim. Fatigue. Faiblesse dévorante. Des lèvres s'entrouvrent sur un souffle, des paupières s'éloignent l'une de l'autre. Des doigts se délient, lentement. Les iris qui se dévoilent irradient. Le regard brûlant se pose sur les mains trop fines, les accompagnent dans la caresse de cette peau diphane, tendue sur des os creux. Enlacent en même temps que les doigts cette pointe d'acier, les couvrant de gentillesse quand ils l'extirpent de ce corps. Une aiguille, une autre, des fils, une pointe, des tuyaux, et des câbles. Doucement, le corps est mis à nu, libéré de cette multitude qui l'enchevêtre.
Trop fragile, trop fin, trop maigre, ce corps effrayant et touchant se redresse. Cet chose improbable mais néanmoins vivante se met en mouvement. Son être irradie des nuances funestes égrainées par les battements de son coeur.
Le cuir rôti, sec, les chaires solidifiées, son précieux rocher conservé même dans la mort. Des pieds qui se posent sur le sol brûlant, le corps nu qui s'avance dans le vent. La frêle silhouette monte vers le reste pitoyable. Les mains squelettiques descendent vers lui. Les doigts frôlent la pierre d'uranium. Caressent l'élément mortel.
Le sourire figé du père mort est pour son enfant qui l'a maintenant retrouvé.
- Papa. Je suis une grande fille maintenant.
Tynstar ne pouvait entendre. Les phalanges délicates enlacèrent la pierre offerte et la retira de son écrin morbide. La porte à la poitrine ou commencent à s'arrondir de jeunes seins.
Elle s'éloigne, nue, chargée de son lourd fardeau, rayonnante en ce lieu inhospitalier ou aucun témoin ne saurait la voire.
A présent, Tink est seule.
***
- Tynstar ! Le rapport final annonce que nous avons encore perdu plusieurs bâtiments et un silo à explosé près d'ici. Nous perdons chaque jours plus d'hommes et de terrain !
L'homme fixait un immense écran. Les cristaux de plasma lui montraient sa fille, plongée dans un liquide épais ou nageait des fragments d'uranium.
- Continuez l'extraction à la mine principale.
Le capitaine excédé frappa du talon.
- Mais c'est de la folie ! Le peuple meure d'irradiations parce que les vitres de protections son fêlées de partout, que vous faites ramener l'uranium jusque dans les cités !
Le maître de l'Etat, impassible, continuait de surveiller sa protégée. Son corps transpercé commençait à atteindre des valeurs de radiation incroyables.
- Elle est plus forte de jour en jour. Bientôt elle ne fera pas qu'absorber les radiations, elle sera assez puissante pour les restituer de sa propre source.
- Espèce de cinglé ! Vous la transformez en balise émettrice de rayons mortels ! Cette... chose ! C'est un abominable monstre !
Devant son dirigeant imperturbable, il cracha sur le sol et quitta la pièce, imaginant une vengeance qui ne viendrait pas.
Tynstar soupira. Le bain d'uranium faisait avancer les choses. La "dialyse" qui permettait de charger les cellules sanguines de rayons n'arrivaient qu'à la maintenir en vie. Maintenant les radiations entraient en elle de toute part, et ses forces lui revenaient. L'Etat devait tenir encore. Le peuple le soutenait de moins en moins, et tout son travail était lentement détruit.
- Non ! Continuez !
Les scientifiques reculèrent mais ne faiblirent pas pour autant.
- Vous n'avez plus de quoi nous payer, et l'accès aux mines n'est plus assuré par les transports qui sont à sec. Nous partons avec les derniers gros porteurs de réfugiés.
Le visage crispé dans une grimace hideuse, Tynstar commençait à réaliser que sa lutte était vaine. Un autre homme pris la parole.
- Nous sommes navrés de devoir abandonner un sujet si exceptionnel, mais l'Etat agonise.
- Vous allez reprendre le bain d'uranium. La situation n'est pas aussi grave que vous le dites.
Son ton déterminé fit naître des remords sur es visages butés des médecins.
- Sauf vôtre respect, les usines ne tournent plus, les civils ont presque tous fuis pour ne pas mourir irradiés. Les stocks sont vides et vous vous acharnez à vouloir extraire et acheminer de l'uranium ici. Les six derniers gros porteurs sont en train d'appareiller. Vous êtes seul.
Les quelques hommes sortirent en silence, saluant d'un signe soit le courage, soit la folie de leur ancien dirigeant. Tynstar resta effectivement seul, face à son écran éteint, dans son bureau vide. L'uranium. Il en fallait encore, il était si proche du but !
- Maman, il fait quoi monsieur Tynstar ?
Le doigt pointé vers la vitre blindée du gros porteur en train de décoller, la fillette regardait l'homme qui traversait la place à bord d'un petit engin de fret anti-radioactivité. Une main protectrice éloigna l'enfant du spectacle pitoyable. Il était évident pour tous que leur meneur déchut ferait tout pour garder sa fille dans ce simulacre de vie.
L'Etat de l'homme à la fille radioactive était presque devenue une mauvaise légende. Depuis plusieurs années, nul n'avait perçut de signe de vie dans la zone à l'abandon.
Un message émis d'une connexion sécurisée est réceptionnée au Siège de la Corporation Galactique. C'est un court enregistrement d'une voie flûtée, assurément jeune et féminine.
- Mesdames, Messieurs, Demoiselle Tink, fille unique de Tynstar, vous annonce la récente création de son nouvel État.
Réapparition insoupçonnée. (U2)
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Réapparition insoupçonnée. (U2)
Je vis par et pour l'Uranium. Vous ne pourrez m'approcher sans en souffrir.
-
Guiche D. Gramon
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- Inscription : 18 mars 2009, 08:07
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Des bruits de pas. Une course effrénée de deux personnes dans les couloirs de la Corporation. Leur direction était les Archives. Le premier des deux hommes était blond, cheveux cours, bouclés, de taille moyenne et semblait avoir un rêve en tête. Il était de ceux qui donne tout pour arriver à ses fins. Ses grands yeux le disaient pour lui, ils brûlaient d'une forte volonté, de celle qui abat les montagnes. Son allure d'homme galant et charmant le rendait irrésistible et son égo surdimensionné montrait qu'il était réel. Sa tenue chemise blanche à volants, pantalon bleu et cape noire, disait qu'il était noble, avec une note de fantaisie puisqu'il avait une rose à la main.
En suivant les indications, des panneaux, ils arrivèrent vite à leur but, les Archives. Au bout de plusieurs heures de recherche le second homme annonça les résultats. Il était plus petit que le premier, les cheveux châtains, vêtu d'une tenue de capitaine. Il semblait plutôt normal de prime abord et n'avait pas grand chose pour lui, surtout à côté de son camarade.
- Tynstar, dirigeant, il faisait des recherche sur l'uranium.
Le premier homme nommé Guiche D. Gramon se retourna et posa des yeux irrités sur son confrère. Se regard ne lui allait pas, il le rendait laid et surtout il changeait son aura, elle si sensuel d'habitude devenait électrique. Il était facile de sentir qu'au moindre faux pas c'était l'orage.
- C'est tout? Cher ami avez vous oublié ce qui nous a poussés à venir ici? Je sens un besoin de reconnaissance dans ce message, il nous faut aider cette jeune Dame.
Une fois sa phrase terminée Guiche reprit son allure habituelle, celle d'un jeune homme de seize ans, ne manquant pas d'assurance et charmeur. Il ouvrit les bras et baissa la tête, déçu du peux d'information qu'ils avaient pu trouver. Mais son geste laissa présager une suite. Ils repartirent dans les couloirs et cherchèrent à savoir d'où la communication avait pu être émise. Bien sûr il n'avait pas eu l'idée de chercher des informations sur Tink. Beau mais manquant d'intellect, ainsi était Guiche.
Qui peut savoir à quoi cette histoire vas t'elle débouchée. En tout cas il mettait toute son ardeur à la tache. Lui qui n'avait jamais vraiment eu à se battre, sauf contre son père, comme tous les enfants, se disait qu'un combat pour une Femme valait toutes les guerres. Mais le sang qui abreuve la terre à chaque affrontement vaut t'il vraiment des joies fugaces? Ou alors dans sa recherche effrénée ne voulait t'il pas un peu de plaisir et de calme? Qu'est-ce qui pouvait motivé un être tel que lui?
Les réponses, personne ne les as toutes. Chaqu'un possède une partie du grand mystère de l'univers, peut être qu'un jour on osera tout mettre ensemble et pouvoir regarder le monde avec des yeux déchargés de préjudices. Lui, jeune noble, cherchait une quête, un accomplissement, sans voir qu'il lui fallait un voyage initiatique. Il connaîtra peut être l'échec, mais si il arrive à se relever, il deviendra encore plus fort.
Il passa beaucoup de temps en compagnie de son ami pour trouver des réponses, mais les informations sur les nouveaux états sont rares. Il devrait attendre une nouvelle action de la par de Tink. Il s'adossa contre un mur à l'entrée du Siège de la Corporation Galactique. Puis dit quelques mots à son ami avec sa voix enchanteresse:
- Je crains que nous n'ayons d'autre choix que d'attendre. Il nous faut espéré qu'elle se remontre ou que quelqu'un lui ait dit qu'on voulait lui parler.
- M. Gramon je partage votre sentiment d'insatisfaction. L'attente est la seule solution.
Ces quelques mots eurent l'effet d'une bombe. Guiche se mit à rire aux éclats et il s'assit, en prenant soin de ne pas s'emballer dans sa cape. Son ami, Trustful, était décontenancé devant son geste. Voyant cela le jeune homme assit dit simplement:
- Les Dames doivent se faire désirée, vous ne pensez pas?
Cette phrase mis fin à tout espoir de le faire bouger de l'entrée du Siège, sauf si elle se montrait à nouveau. Maintenant il reste une question, vas t'elle donner de ses nouvelles avant que sa patience n'est atteint ses limites?
Ni l'un ni l'autre. Un éclair de génie frappa Guiche, qui se releva en trombe sans prévenir et partit vers la balise de télécommunication laissée par Tink. Trustful cacha un sursaut, il était habitué aux changements bref, surtout ceux venant de Guiche. Pourquoi n'y avaient t'ils pas pensés? La balise marche peut être dans les deux sens, cachant uniquement la destination.
Devant le dit objet Guiche compris qu'il pourrais communiquer avec Tink. Dans son regard on avait aucun mal à lire la victoire. Il régla l'appareil puis prononça quelques mots de sa voix la plus sensuelle et charmeuse.
Chère Tink, Vous Dame d'un pays inconnu je vous transmet mes salutations. Je me nomme Guiche D. Gramon. Votre message m'a interpellé et je ne peux rester les bras croisés. Je veux vous proposez mon aide. Si cela vous convient je reste près de votre balise.
Alliant les mots aux gestes, il prit la pose près de la machine et attendit. Malgré son caractère volage, il semblerais qu'aucune autre femme ne l'intéresse. Enfin pour le moment car la réponse sera peut être de mauvaise augure.
En suivant les indications, des panneaux, ils arrivèrent vite à leur but, les Archives. Au bout de plusieurs heures de recherche le second homme annonça les résultats. Il était plus petit que le premier, les cheveux châtains, vêtu d'une tenue de capitaine. Il semblait plutôt normal de prime abord et n'avait pas grand chose pour lui, surtout à côté de son camarade.
- Tynstar, dirigeant, il faisait des recherche sur l'uranium.
Le premier homme nommé Guiche D. Gramon se retourna et posa des yeux irrités sur son confrère. Se regard ne lui allait pas, il le rendait laid et surtout il changeait son aura, elle si sensuel d'habitude devenait électrique. Il était facile de sentir qu'au moindre faux pas c'était l'orage.
- C'est tout? Cher ami avez vous oublié ce qui nous a poussés à venir ici? Je sens un besoin de reconnaissance dans ce message, il nous faut aider cette jeune Dame.
Une fois sa phrase terminée Guiche reprit son allure habituelle, celle d'un jeune homme de seize ans, ne manquant pas d'assurance et charmeur. Il ouvrit les bras et baissa la tête, déçu du peux d'information qu'ils avaient pu trouver. Mais son geste laissa présager une suite. Ils repartirent dans les couloirs et cherchèrent à savoir d'où la communication avait pu être émise. Bien sûr il n'avait pas eu l'idée de chercher des informations sur Tink. Beau mais manquant d'intellect, ainsi était Guiche.
Qui peut savoir à quoi cette histoire vas t'elle débouchée. En tout cas il mettait toute son ardeur à la tache. Lui qui n'avait jamais vraiment eu à se battre, sauf contre son père, comme tous les enfants, se disait qu'un combat pour une Femme valait toutes les guerres. Mais le sang qui abreuve la terre à chaque affrontement vaut t'il vraiment des joies fugaces? Ou alors dans sa recherche effrénée ne voulait t'il pas un peu de plaisir et de calme? Qu'est-ce qui pouvait motivé un être tel que lui?
Les réponses, personne ne les as toutes. Chaqu'un possède une partie du grand mystère de l'univers, peut être qu'un jour on osera tout mettre ensemble et pouvoir regarder le monde avec des yeux déchargés de préjudices. Lui, jeune noble, cherchait une quête, un accomplissement, sans voir qu'il lui fallait un voyage initiatique. Il connaîtra peut être l'échec, mais si il arrive à se relever, il deviendra encore plus fort.
Il passa beaucoup de temps en compagnie de son ami pour trouver des réponses, mais les informations sur les nouveaux états sont rares. Il devrait attendre une nouvelle action de la par de Tink. Il s'adossa contre un mur à l'entrée du Siège de la Corporation Galactique. Puis dit quelques mots à son ami avec sa voix enchanteresse:
- Je crains que nous n'ayons d'autre choix que d'attendre. Il nous faut espéré qu'elle se remontre ou que quelqu'un lui ait dit qu'on voulait lui parler.
- M. Gramon je partage votre sentiment d'insatisfaction. L'attente est la seule solution.
Ces quelques mots eurent l'effet d'une bombe. Guiche se mit à rire aux éclats et il s'assit, en prenant soin de ne pas s'emballer dans sa cape. Son ami, Trustful, était décontenancé devant son geste. Voyant cela le jeune homme assit dit simplement:
- Les Dames doivent se faire désirée, vous ne pensez pas?
Cette phrase mis fin à tout espoir de le faire bouger de l'entrée du Siège, sauf si elle se montrait à nouveau. Maintenant il reste une question, vas t'elle donner de ses nouvelles avant que sa patience n'est atteint ses limites?
Ni l'un ni l'autre. Un éclair de génie frappa Guiche, qui se releva en trombe sans prévenir et partit vers la balise de télécommunication laissée par Tink. Trustful cacha un sursaut, il était habitué aux changements bref, surtout ceux venant de Guiche. Pourquoi n'y avaient t'ils pas pensés? La balise marche peut être dans les deux sens, cachant uniquement la destination.
Devant le dit objet Guiche compris qu'il pourrais communiquer avec Tink. Dans son regard on avait aucun mal à lire la victoire. Il régla l'appareil puis prononça quelques mots de sa voix la plus sensuelle et charmeuse.
Chère Tink, Vous Dame d'un pays inconnu je vous transmet mes salutations. Je me nomme Guiche D. Gramon. Votre message m'a interpellé et je ne peux rester les bras croisés. Je veux vous proposez mon aide. Si cela vous convient je reste près de votre balise.
Alliant les mots aux gestes, il prit la pose près de la machine et attendit. Malgré son caractère volage, il semblerais qu'aucune autre femme ne l'intéresse. Enfin pour le moment car la réponse sera peut être de mauvaise augure.
Destin... Existe t'il ou tout n'est que Coïncidences ?
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Loin de la arriva la réponse. La jeune fille l'écouta sans afficher aucune réaction, puis donna des ordre brefs qu'elle dicta dans un micro tout en regardant un petit écran.
- Ornata, assure toi que la liaison est toujours bien cryptée. Je ne veux voir personne en orbite au dessus de ma tête. C'est trop tôt.
Les ondes furent transmises, les ordre reçut. Le Capitaine vérifia encore les codes de la balise. Aucune anomalie. Il s'adressa à son propre micro.
- Tout est en ordre. Vous pouvez envoyer la réponse.
Il eut une pensée pour la Demoiselle. Exceptionnels étaient ceux qui l'avaient approchée. Tous la connaissaient de part les écrans, hologrammes et autres micros. Le Capitaine ainsi que les gens vivant sur l'Etat de Tink étaient installés dans la Citée Rouge. Leur dirigeante était présente, bien que lointaine. Elle, elle était seule dans son Palais d'Uranium. Seule chose vivante à des kilomètres à la ronde. En plein milieu de la zone la plus irradiée de l'Etat. Sans protections. Sa demeure était totalement exposée à l'uranium qui d'ailleurs était présent dans chaque pièce. Comme les Mages exposent la Pierre de Mana, elle avait décoré son havre de pierres radioactives. Cet environnement invivable lui assurait tranquillité et sécurité. Tink était proche de son peuple grâce à la technologie.
- Merci Ornata.
Derrière la vitre qui ne la protégeait que du vent, Tink observait les drones en train de frapper l'uranium de la mine, en contrebas. Elle pris le temps de réfléchir. Puis ré-enclencha la communication vers Galactica.
- Jeune homme à la voie doucereuse, sachez dès à présent que je ne me présente pas au Siège de la Corporation Galactique pour demander une quelconque pitié. Je m'annonce, rien de plus. Je ne cherche pas de chevalier servant écervelé, mais des gens qui partagent mon but, quelque soit leurs raisons.
Le ton était ironique. Tink sourit. Elle avait besoin d'une seule chose, mais ils ne pouvaient comprendre. Elle ne referait pas les erreurs de son père. Lui concentrait l'uranium vers elle. Mais maintenant elle en avait absorber assez. Elle pouvait s'ouvrir sur le monde.
Elle se laissa aller sur son divan, pâle squelette flottant dans sa robe de mousseline rouge dont la finesse ne parvenait pas à cacher la misère de sa nudité. les yeux dans le vague, elle attendit une réponse probablement courroucée.
[HRP =]Désolée si le niveau faiblit, mais je ne veux pas en révéler trop de mon personnage ou il risque d'y perdre toute sa saveur ^^[/HRP]
- Ornata, assure toi que la liaison est toujours bien cryptée. Je ne veux voir personne en orbite au dessus de ma tête. C'est trop tôt.
Les ondes furent transmises, les ordre reçut. Le Capitaine vérifia encore les codes de la balise. Aucune anomalie. Il s'adressa à son propre micro.
- Tout est en ordre. Vous pouvez envoyer la réponse.
Il eut une pensée pour la Demoiselle. Exceptionnels étaient ceux qui l'avaient approchée. Tous la connaissaient de part les écrans, hologrammes et autres micros. Le Capitaine ainsi que les gens vivant sur l'Etat de Tink étaient installés dans la Citée Rouge. Leur dirigeante était présente, bien que lointaine. Elle, elle était seule dans son Palais d'Uranium. Seule chose vivante à des kilomètres à la ronde. En plein milieu de la zone la plus irradiée de l'Etat. Sans protections. Sa demeure était totalement exposée à l'uranium qui d'ailleurs était présent dans chaque pièce. Comme les Mages exposent la Pierre de Mana, elle avait décoré son havre de pierres radioactives. Cet environnement invivable lui assurait tranquillité et sécurité. Tink était proche de son peuple grâce à la technologie.
- Merci Ornata.
Derrière la vitre qui ne la protégeait que du vent, Tink observait les drones en train de frapper l'uranium de la mine, en contrebas. Elle pris le temps de réfléchir. Puis ré-enclencha la communication vers Galactica.
- Jeune homme à la voie doucereuse, sachez dès à présent que je ne me présente pas au Siège de la Corporation Galactique pour demander une quelconque pitié. Je m'annonce, rien de plus. Je ne cherche pas de chevalier servant écervelé, mais des gens qui partagent mon but, quelque soit leurs raisons.
Le ton était ironique. Tink sourit. Elle avait besoin d'une seule chose, mais ils ne pouvaient comprendre. Elle ne referait pas les erreurs de son père. Lui concentrait l'uranium vers elle. Mais maintenant elle en avait absorber assez. Elle pouvait s'ouvrir sur le monde.
Elle se laissa aller sur son divan, pâle squelette flottant dans sa robe de mousseline rouge dont la finesse ne parvenait pas à cacher la misère de sa nudité. les yeux dans le vague, elle attendit une réponse probablement courroucée.
[HRP =]Désolée si le niveau faiblit, mais je ne veux pas en révéler trop de mon personnage ou il risque d'y perdre toute sa saveur ^^[/HRP]
Je vis par et pour l'Uranium. Vous ne pourrez m'approcher sans en souffrir.
-
Guiche D. Gramon
- Messages : 9
- Inscription : 18 mars 2009, 08:07
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Cette réponse eu l'effet prévisible, un instant. Guiche baissa la tête comme si il se faisait gronder, puis commença un rituel bizarre. Il tourna autour de la balise en marmonnant des mots privés de but dans sa rose et tout les trois tours il changeait de sens.
- Tink (...) Chevalier servant écervelé (...) Galanterie (...) Honneur (...) But
Il s'arrêta net. Ses cheveux ondoyèrent, sa cape se colla à lui, le rendant encore plus charmant qu'a l'habitude. Au fond de ses yeux la Volonté n'avait pas disparue. A ses côté Trustful montrait sans aucune inhibition sa déception. Il croisa les bras et dit pour lui même.
- Jusqu'où ira t'il? Y a t'il une limite a son envie?
Un moment s'écoula, il fut court si on le mesure, mais terriblement long, il était de ceux où on a une main sur un fourneau. Guiche ordonna ses pensées sous ses boucles blondes. Il voulait trouver une solution. Il se disait que c'était un signe du destin.
Il lui fallait répondre, mais il avait fait un faux pas. Ce n'était pas totalement sa faute, les hommes et les femmes ne sont pas biologiquement fait pour se comprendre. Il reprit pied et envoya un nouveau message. Il calma cette fois sa voix, et prit un ton un peu plus neutre.
- Je ne peux être sûr de n'être autre chose qu'un Chevalier servant écervelé, mais je vous propose de devenir, avec votre accord, votre porte parole. Car si vous utilisez de telles méthodes, prendre un transport pour venir annoncer et convaincre du bien fondé de votre but ce stratagème n'aura servit à rien. Je souhaiterais entendre de vos lèvres votre objectif, il peut être concordant au mien.
Il ne lui restait qu'a croiser les doigts. Si elle acceptait il serait possible d'aller plus loin. C'est amusant de voir à quel point les choses qu'on vous cache et les surprises peuvent semblé intéressantes. Car le fait de cacher sa position réveillait toutes les ardeurs de Guiche. "Pain dérobé éveille l'appétit". Pour lui cette Dame deviendra, si elle le veux, la preuve de ses compétences. Sa venue au Siège avait à voir avec une autre affaire, pour laquelle il était payé. Mais ceci serait sa quête, son but. Avait t'il la moindre chance d'arriver à ses fins?
Pendant ce temps Trustful fit les cent pas. Il devait veiller à la sécurité de Guiche mais cette tâche ressemblait d'avantage à du babysitting qu'a quelque chose d'autre. Il se demandait pourquoi il avait été choisit pour cette mission. Il n'avait rien à prouver, il avait plusieurs fois défendu l'Etat contre les assauts. Y avait t'il d'autres acteurs dans cette comédie burlesque?
- Tink (...) Chevalier servant écervelé (...) Galanterie (...) Honneur (...) But
Il s'arrêta net. Ses cheveux ondoyèrent, sa cape se colla à lui, le rendant encore plus charmant qu'a l'habitude. Au fond de ses yeux la Volonté n'avait pas disparue. A ses côté Trustful montrait sans aucune inhibition sa déception. Il croisa les bras et dit pour lui même.
- Jusqu'où ira t'il? Y a t'il une limite a son envie?
Un moment s'écoula, il fut court si on le mesure, mais terriblement long, il était de ceux où on a une main sur un fourneau. Guiche ordonna ses pensées sous ses boucles blondes. Il voulait trouver une solution. Il se disait que c'était un signe du destin.
Il lui fallait répondre, mais il avait fait un faux pas. Ce n'était pas totalement sa faute, les hommes et les femmes ne sont pas biologiquement fait pour se comprendre. Il reprit pied et envoya un nouveau message. Il calma cette fois sa voix, et prit un ton un peu plus neutre.
- Je ne peux être sûr de n'être autre chose qu'un Chevalier servant écervelé, mais je vous propose de devenir, avec votre accord, votre porte parole. Car si vous utilisez de telles méthodes, prendre un transport pour venir annoncer et convaincre du bien fondé de votre but ce stratagème n'aura servit à rien. Je souhaiterais entendre de vos lèvres votre objectif, il peut être concordant au mien.
Il ne lui restait qu'a croiser les doigts. Si elle acceptait il serait possible d'aller plus loin. C'est amusant de voir à quel point les choses qu'on vous cache et les surprises peuvent semblé intéressantes. Car le fait de cacher sa position réveillait toutes les ardeurs de Guiche. "Pain dérobé éveille l'appétit". Pour lui cette Dame deviendra, si elle le veux, la preuve de ses compétences. Sa venue au Siège avait à voir avec une autre affaire, pour laquelle il était payé. Mais ceci serait sa quête, son but. Avait t'il la moindre chance d'arriver à ses fins?
Pendant ce temps Trustful fit les cent pas. Il devait veiller à la sécurité de Guiche mais cette tâche ressemblait d'avantage à du babysitting qu'a quelque chose d'autre. Il se demandait pourquoi il avait été choisit pour cette mission. Il n'avait rien à prouver, il avait plusieurs fois défendu l'Etat contre les assauts. Y avait t'il d'autres acteurs dans cette comédie burlesque?
Destin... Existe t'il ou tout n'est que Coïncidences ?
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
La jeune fille se redressa, surprise. La réponse ne s'était pas faite attendre bien longtemps. Frêle esquisse en équilibre au bord des draps de velours rouges, elle écouta les phrases graves qui lui étaient adressées. Dans un soupir, elle se leva et pris le temps de caresser du bout des doigts une jolie pierre d'uranium taillée en poire à facettes.
- Ornata ? Que sait-on de cet personne ?
La réponse des clic furieux du clavier de son Capitaine suffit. Elle continua à jouer avec son joyau.
- Il est allé au Siège pour parler d'une organisation commerçante qu'il voudrait mettre en place. Il as été remis en place. Il n'as pas plus révélé le nom de son État que vous, même s'il ne semble pas vouloir le cacher. Mis à part qu'il est jeune et impertinent, on n'en sais pas plus par les voies légales. Je vous transfère une vidéo ?
Tink s'approcha du petit écran posé sur la table. Elle effleura quelque touches, et les émetteurs holographiques prirent le relais. Une image en trois dimensions apparut au milieu de la pièce, représentant la salle de la Corporation ou était intervenu le jeune homme. Surplombant la scène miniature, Tink lança la vidéo. Elle ne la laissa défiler que le temps de voir évoluer le garçon, énoncer le début de son discourt. Elle traversa l'animation, balayant ainsi Guiche et son publique, pour revenir vers le micro émetteur.
- Ai-je l'air d'avoir besoin d'un porte paroles ? Ne croyez-vous pas que j'ai des personnes de confiances ? Pensez vous que je confirais mes attentes à un inconnu ? En faite, me croyez-vous stupide peut-être. Je ne me déplace pas car je n'en vois pas l'utilité. J'utilise un simple moyen de communication, ce n'est pas sans raisons. Quand à mes buts, peut-être n'ai-je pas encore l'intention de les dévoiler. Soyez un peu logique. Vous n'avez pas de quoi m'être utile.
Son ton égale ne permettait aucune avance quand à sa réflexion ou ses intentions. Une fois la communication terminée, elle sourit. Le petit jeune homme serait obligé de se débrouiller seul pour comprendre le sens de ces paroles. Voilà qui laissait champs libre à Tink, elle ne l'avait aucunement influencé, c'était un bon moyen de voir de quel pierre il était fait.
La jeune femme s'en retourna à sa fenêtre, méditant la situation. Se pourrait-il que ce garçon puisse jouer un rôle dans le jeu de cette vie ? Elle l'avait suffisamment provoqué pour le voir se dévoiler un peu. Soit il se vexait et ne répondait pas, soit il choisissait de gagner son estime, quitte à en payer le prix.
- Ornata. Que pense tu de ce qu'il se passe ? J'envoie un message pour m'annoncer et me voici déjà avec un garçon dans les volants.
- Je pense qu'il risque d'être très surpris quand il comprendra.
- Ornata ? Que sait-on de cet personne ?
La réponse des clic furieux du clavier de son Capitaine suffit. Elle continua à jouer avec son joyau.
- Il est allé au Siège pour parler d'une organisation commerçante qu'il voudrait mettre en place. Il as été remis en place. Il n'as pas plus révélé le nom de son État que vous, même s'il ne semble pas vouloir le cacher. Mis à part qu'il est jeune et impertinent, on n'en sais pas plus par les voies légales. Je vous transfère une vidéo ?
Tink s'approcha du petit écran posé sur la table. Elle effleura quelque touches, et les émetteurs holographiques prirent le relais. Une image en trois dimensions apparut au milieu de la pièce, représentant la salle de la Corporation ou était intervenu le jeune homme. Surplombant la scène miniature, Tink lança la vidéo. Elle ne la laissa défiler que le temps de voir évoluer le garçon, énoncer le début de son discourt. Elle traversa l'animation, balayant ainsi Guiche et son publique, pour revenir vers le micro émetteur.
- Ai-je l'air d'avoir besoin d'un porte paroles ? Ne croyez-vous pas que j'ai des personnes de confiances ? Pensez vous que je confirais mes attentes à un inconnu ? En faite, me croyez-vous stupide peut-être. Je ne me déplace pas car je n'en vois pas l'utilité. J'utilise un simple moyen de communication, ce n'est pas sans raisons. Quand à mes buts, peut-être n'ai-je pas encore l'intention de les dévoiler. Soyez un peu logique. Vous n'avez pas de quoi m'être utile.
Son ton égale ne permettait aucune avance quand à sa réflexion ou ses intentions. Une fois la communication terminée, elle sourit. Le petit jeune homme serait obligé de se débrouiller seul pour comprendre le sens de ces paroles. Voilà qui laissait champs libre à Tink, elle ne l'avait aucunement influencé, c'était un bon moyen de voir de quel pierre il était fait.
La jeune femme s'en retourna à sa fenêtre, méditant la situation. Se pourrait-il que ce garçon puisse jouer un rôle dans le jeu de cette vie ? Elle l'avait suffisamment provoqué pour le voir se dévoiler un peu. Soit il se vexait et ne répondait pas, soit il choisissait de gagner son estime, quitte à en payer le prix.
- Ornata. Que pense tu de ce qu'il se passe ? J'envoie un message pour m'annoncer et me voici déjà avec un garçon dans les volants.
- Je pense qu'il risque d'être très surpris quand il comprendra.
Je vis par et pour l'Uranium. Vous ne pourrez m'approcher sans en souffrir.
-
Guiche D. Gramon
- Messages : 9
- Inscription : 18 mars 2009, 08:07
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Cette réponse glaça le sang de Guiche. Les mots exprimaient une colère et une attente non assouvie. Que pouvait t'il faire? Il n'avait pas assez d'expérience et il se disait que celle ci pourrait être utile. Mais aussitôt qu'il avait ouvert la porte, elle se referma dans un bruit sec.Utile, il ne voulait pas être utile comme l'est une arme ou un ordinateur. Il voulait être agréable, comme compagnie et peut être comme compagnon. Ses désirs ne trouvait aucun écho. Cette pièce était froide, comme son cœur désormais. Pouvait t'il se rallumer, encore une fois, juste une fois?
Ses yeux s'éteignirent un court instant. Souvenirs, souvenirs, quand tu nous tiens. Pourquoi était-ce la seule solution? Il s'interrogeait sur ses gestes. Il secoua sa tête et remit un peu d'ordre dans ses mèches d'or. Il donna un ordre à Trustuf d'une voix pleine de volonté.
- Je veux savoir d'où émet cette communication. Et je ne veux pas d'excuses, que des résultats. Nous savons que son père travaillait sur l'uranium, il devait être Volcanien. Plongez dans la lave de cette planète si il le faut, mais je veux savoir où elle se trouve.
Trustful n'en cru pas ses yeux, ni ses oreilles. Un ordre. La première fois que se gosse de riche osait lui donner un ordre. Il était sérieux et le connaissant, si il n'allait pas de suite rassembler l'armée pour retrouver cette Tink, il y aurait des conséquences graves.
- Si tel est votre désir, j'irais, cela me permettra de ne plus subir vos caprices, mais sachez que se sera ma dernière mission sous votre commandement. Je démissionne.
Trustful salua, tourna ses talon puis partit vers un navette pour Desertica. Guiche ne comprit pas bien ce qu'il lui était passer par la tête. De la colère, il en avait peut être gardée trop pour lui et elle devait sortir. Cette Dame trouvait les mots juste pour le faire réagir, si il pouvait se contenir, il avait une limite et elle fut franchie en cet instant.
Il ouvrit les bras au ciel. En regardant vers ce dernier il ne vit que le plafond du Siège. Une larme commença à apparaître au coin de ses yeux. Vieille douleur cachée à tous. Il se reprit en pensant au présent. Il devait se rapprocher de cette femme. Il devait garder en tête son objectif et ne pas s'en écarter. Que répondre, elle l'avait peut être prit en grippe. Il réfléchit à ses mots, longtemps.
- Moi Guiche D. Gramon, Mage de la Terre, né dans le grand désert de Desertica se présente à vous. Sans aucune autre volonté que de faire votre connaissance, pour que vous puisez à votre guise jugez de mes compétences. Je n'ai pas la prétention de vous être utile car ce n'est pas mon objectif, je veux vous être agréable et je ne vous trouve pas stupide de ne pas vous déplacer en personne.
Il reprit son souffle. Il sentit le parfum de sa rose. Il lui rappelait son jardin. Ce petit coin de paradis caché au fond du grand Désert. Seul ceux qui suivait le sable blanc pouvait le trouver. Ce dernier refuge pour une source claire et limpide au dessus de laquelle s'étendait les branches centenaires d'un saule pleureur, preuve que rien n'est impossible.
Guiche se remémorant le souffle chaud brulant son visage et l'ombre douce apportée par cette aïeul d'un autre temps. Il se souvint de tout ce qu'il représentait pour lui. Ses rêves, ses objectifs, ses promesse. Tout était lié à cet arbre. Maintenant il ne restait plus que du sable blanc autour de cette oasis perdue.
- Laissez moi faire mes preuves. Si vous n'avez pas besoin d'un porte parole, qu'il en soit ainsi. Je chercherais une manière ou un geste qui me permettrait de vous montrer qui je suis. Il me semble bon que votre avis sur ma personne évolue, quel qu'en soit le sens. Je nourris aussi des objectifs qui me sont propres, mais j'ai le sentiment que votre aide me sera précieuse. C'est pourquoi je vous demande de me laisser prouver mes dires.
Tout le charme et la sensualité de sa voix étaient partit, il ne restait que de la franchise et une grande volonté. Au fond de son être il se disait qu'elle devrait accepter. Elle peut s'avérer un allié de choix. Mais comment la faire changée d'avis? Comment lui faire comprendre qu'il veux l'aider? Comment se rapprocher d'elle? Tant de questions sans réponses.
Ses yeux s'éteignirent un court instant. Souvenirs, souvenirs, quand tu nous tiens. Pourquoi était-ce la seule solution? Il s'interrogeait sur ses gestes. Il secoua sa tête et remit un peu d'ordre dans ses mèches d'or. Il donna un ordre à Trustuf d'une voix pleine de volonté.
- Je veux savoir d'où émet cette communication. Et je ne veux pas d'excuses, que des résultats. Nous savons que son père travaillait sur l'uranium, il devait être Volcanien. Plongez dans la lave de cette planète si il le faut, mais je veux savoir où elle se trouve.
Trustful n'en cru pas ses yeux, ni ses oreilles. Un ordre. La première fois que se gosse de riche osait lui donner un ordre. Il était sérieux et le connaissant, si il n'allait pas de suite rassembler l'armée pour retrouver cette Tink, il y aurait des conséquences graves.
- Si tel est votre désir, j'irais, cela me permettra de ne plus subir vos caprices, mais sachez que se sera ma dernière mission sous votre commandement. Je démissionne.
Trustful salua, tourna ses talon puis partit vers un navette pour Desertica. Guiche ne comprit pas bien ce qu'il lui était passer par la tête. De la colère, il en avait peut être gardée trop pour lui et elle devait sortir. Cette Dame trouvait les mots juste pour le faire réagir, si il pouvait se contenir, il avait une limite et elle fut franchie en cet instant.
Il ouvrit les bras au ciel. En regardant vers ce dernier il ne vit que le plafond du Siège. Une larme commença à apparaître au coin de ses yeux. Vieille douleur cachée à tous. Il se reprit en pensant au présent. Il devait se rapprocher de cette femme. Il devait garder en tête son objectif et ne pas s'en écarter. Que répondre, elle l'avait peut être prit en grippe. Il réfléchit à ses mots, longtemps.
- Moi Guiche D. Gramon, Mage de la Terre, né dans le grand désert de Desertica se présente à vous. Sans aucune autre volonté que de faire votre connaissance, pour que vous puisez à votre guise jugez de mes compétences. Je n'ai pas la prétention de vous être utile car ce n'est pas mon objectif, je veux vous être agréable et je ne vous trouve pas stupide de ne pas vous déplacer en personne.
Il reprit son souffle. Il sentit le parfum de sa rose. Il lui rappelait son jardin. Ce petit coin de paradis caché au fond du grand Désert. Seul ceux qui suivait le sable blanc pouvait le trouver. Ce dernier refuge pour une source claire et limpide au dessus de laquelle s'étendait les branches centenaires d'un saule pleureur, preuve que rien n'est impossible.
Guiche se remémorant le souffle chaud brulant son visage et l'ombre douce apportée par cette aïeul d'un autre temps. Il se souvint de tout ce qu'il représentait pour lui. Ses rêves, ses objectifs, ses promesse. Tout était lié à cet arbre. Maintenant il ne restait plus que du sable blanc autour de cette oasis perdue.
- Laissez moi faire mes preuves. Si vous n'avez pas besoin d'un porte parole, qu'il en soit ainsi. Je chercherais une manière ou un geste qui me permettrait de vous montrer qui je suis. Il me semble bon que votre avis sur ma personne évolue, quel qu'en soit le sens. Je nourris aussi des objectifs qui me sont propres, mais j'ai le sentiment que votre aide me sera précieuse. C'est pourquoi je vous demande de me laisser prouver mes dires.
Tout le charme et la sensualité de sa voix étaient partit, il ne restait que de la franchise et une grande volonté. Au fond de son être il se disait qu'elle devrait accepter. Elle peut s'avérer un allié de choix. Mais comment la faire changée d'avis? Comment lui faire comprendre qu'il veux l'aider? Comment se rapprocher d'elle? Tant de questions sans réponses.
Destin... Existe t'il ou tout n'est que Coïncidences ?
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Tink se laissa surprendre par la réponse. Elle était en train de se balader dans son palais désert quand les haut parleurs disséminés dans les pièces libérèrent la voie du jeune garçon. Elle redescendit lentement les marches en écoutant les paroles. Le temps mort entre les réponses permis à la frêle silhouette de regagner la pièce ou était installé le micro relié à la balise brouillée. Chaque pas risquait de la voir se disloquer. Comme à son habitude, elle pris son temps pour penser.
- Ornata. Fait construire un chasseur d'après les plus pur standards. Et pas le moindre symbole de l'État. Surtout ordonne de ne pas le peindre. Je veux une cabine d'apparat, sans liens avec l'extérieure.
Elle tourna la tête vers la fenêtre, vers la mine.
- Et Ornata ? Prend soin de ne pas laisser ce vaisseau être irradié. Ils doivent être tatillons la dessus à la Corporation, et le traitement anti-radiation peut laisser des traces de son action.
Un léger grésillement précéda la réponse. Le Capitaine devait déjà être en train de donner les ordres, et les multiples communications créaient des interférences.
- Si vous comptez l'inviter ici, nous risquons qu'il nous envoie une flotte dès son retour. Notre architecture est assez particulière pour qu'un vaisseau en orbite la reconnaisse si lui l'a vu de près.
Tink sourit.
- Dans ce cas il y as autant de risques pour nous que pour lui. Il acceptera. Il as déjà fait un pas dans le vide. Je veux bien placer une dalle de verre sous son pied. Il lui faudra juste ne pas marcher dans la mauvaise direction.
Le Capitaine laissa un moment filer avant de poursuivre. La métaphore était claire.
- Mais s'il rate une de vos marche de verre, c'est sa flotte entière qui tomberas ici. Et on ne sait rien de lui.
- Tout comme il ne saura rien de nous. Équipe le chasseur pour qu'il ne puisse pas être suivit. Et arrange toi pour les utiliser correctement pour qu'on ne trouve pas d'où il viens ni où il ira. Sans pour autant attirer l'intérêt du Siège bien sur. Oh, et dis à tes confrères de dégager leurs flottes d'ici quand tu reviendras.
- Merci de vôtre confiance.
La communication fut coupée avec le Capitaine, mais Tink savait qu'il était toujours à son poste pour surveiller l'échange qui allait avoir lieu avec le Siège dans les instants à venir. Tourbillonnant sur elle-même, assemblage d'aiguilles retenues par du voile transparent, elle revint vers son micro. S'échoua en toute légèreté, sans se briser, sur la table incrustée d'Uranium. Elle jouait un jeu dangereux. Mais c'est lui qui devait en sentir le danger. Elle allait s'en amuser.
- Enchantée Monsieur Gramon. Finalement vous êtes une girouette. Tout d'abord vous voulez m'aider, après me servir, puis seulement me rencontrer et enfin, c'est vous qui me demandez mon aide. Un sourire pointa sous la voie fluette. Je peux souffler vers vous, vôtre tête gardera alors une seule direction, si vous parvenez à la garder, elle. Je vous propose un jeu, un défit, à vous qui ne demandez qu'à faire vos preuves. Je vous invite sur mes terres. En aveugle et seul. Avec ma personne pour seule guide. Un silence puis... Acceptez-vous ?
Allongée, les dures et fragiles pointes de ses os pour seuls contactes avec la dure et solide table, Tink resta immobile et silencieuse, la communication encore en cours, laissant son défit planer dans l'air muet. Le clic de l'interruption sonna comme une sentence. Loin las-bas, elle aurait bien voulut sentir la nature de la tension qu'elle venait de faire éclore.
Tink, calme dans sa tempête de radiations, paisible dans la solitude de son palais radioactif. Elle souriait au plafond, sans éprouver la moindre impatience. Peut-être un soupçon de curiosité vis-a-vis de ce garçon qui venait à elle.
- De jolies dalles de verre pour venir jusqu'à moi... Ne tombe pas.
- Ornata. Fait construire un chasseur d'après les plus pur standards. Et pas le moindre symbole de l'État. Surtout ordonne de ne pas le peindre. Je veux une cabine d'apparat, sans liens avec l'extérieure.
Elle tourna la tête vers la fenêtre, vers la mine.
- Et Ornata ? Prend soin de ne pas laisser ce vaisseau être irradié. Ils doivent être tatillons la dessus à la Corporation, et le traitement anti-radiation peut laisser des traces de son action.
Un léger grésillement précéda la réponse. Le Capitaine devait déjà être en train de donner les ordres, et les multiples communications créaient des interférences.
- Si vous comptez l'inviter ici, nous risquons qu'il nous envoie une flotte dès son retour. Notre architecture est assez particulière pour qu'un vaisseau en orbite la reconnaisse si lui l'a vu de près.
Tink sourit.
- Dans ce cas il y as autant de risques pour nous que pour lui. Il acceptera. Il as déjà fait un pas dans le vide. Je veux bien placer une dalle de verre sous son pied. Il lui faudra juste ne pas marcher dans la mauvaise direction.
Le Capitaine laissa un moment filer avant de poursuivre. La métaphore était claire.
- Mais s'il rate une de vos marche de verre, c'est sa flotte entière qui tomberas ici. Et on ne sait rien de lui.
- Tout comme il ne saura rien de nous. Équipe le chasseur pour qu'il ne puisse pas être suivit. Et arrange toi pour les utiliser correctement pour qu'on ne trouve pas d'où il viens ni où il ira. Sans pour autant attirer l'intérêt du Siège bien sur. Oh, et dis à tes confrères de dégager leurs flottes d'ici quand tu reviendras.
- Merci de vôtre confiance.
La communication fut coupée avec le Capitaine, mais Tink savait qu'il était toujours à son poste pour surveiller l'échange qui allait avoir lieu avec le Siège dans les instants à venir. Tourbillonnant sur elle-même, assemblage d'aiguilles retenues par du voile transparent, elle revint vers son micro. S'échoua en toute légèreté, sans se briser, sur la table incrustée d'Uranium. Elle jouait un jeu dangereux. Mais c'est lui qui devait en sentir le danger. Elle allait s'en amuser.
- Enchantée Monsieur Gramon. Finalement vous êtes une girouette. Tout d'abord vous voulez m'aider, après me servir, puis seulement me rencontrer et enfin, c'est vous qui me demandez mon aide. Un sourire pointa sous la voie fluette. Je peux souffler vers vous, vôtre tête gardera alors une seule direction, si vous parvenez à la garder, elle. Je vous propose un jeu, un défit, à vous qui ne demandez qu'à faire vos preuves. Je vous invite sur mes terres. En aveugle et seul. Avec ma personne pour seule guide. Un silence puis... Acceptez-vous ?
Allongée, les dures et fragiles pointes de ses os pour seuls contactes avec la dure et solide table, Tink resta immobile et silencieuse, la communication encore en cours, laissant son défit planer dans l'air muet. Le clic de l'interruption sonna comme une sentence. Loin las-bas, elle aurait bien voulut sentir la nature de la tension qu'elle venait de faire éclore.
Tink, calme dans sa tempête de radiations, paisible dans la solitude de son palais radioactif. Elle souriait au plafond, sans éprouver la moindre impatience. Peut-être un soupçon de curiosité vis-a-vis de ce garçon qui venait à elle.
- De jolies dalles de verre pour venir jusqu'à moi... Ne tombe pas.
Je vis par et pour l'Uranium. Vous ne pourrez m'approcher sans en souffrir.
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Guiche D. Gramon
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- Inscription : 18 mars 2009, 08:07
Re: Réapparition insoupçonnée. (U2)
Un défi. Existait t'il une autre manière de faire ses preuves? Cette idée excita notre jeune mage. Mais quelles épreuves l'attendaient? Il ne le saura qu'au moment venu. Il se gratta la tête, en pensant le pour et le contre. Cette journée avait mal commencée avec l'Assemblée Générale, qui fut un désastre. Ce changer les idées avec cette inconnue semblait tentant, mais il devrait y aller seul. De toute façon il n'avait pas vraiment besoin d'aide.
- J'accepte de venir seul. Selon moi il n'y a que les sots qui ne changent pas d'avis. Je ne suis pas vraiment une girouette, je vous fait part de mes projets pour vous montrez ma confiance grandissante. Et j'espère que cela ne vas pas que dans un sens. C'est pourquoi voulant respecter vos règles, je vous propose de venir me chercher chez moi en Desertica. Là où personne ne voudra, ni ne pourra suivre votre navette. Puisqu'a mon avis vous n'allez pas me donner vos coordonnées.
Un silence suivit cette affirmation. Ce n'était pas dans le but d'attendre une réponse. Mais cela lui laissa un peut de temps pour réfléchir. Il savait où il voulait se faire prendre mais cet endroit est plein de sens et de souvenirs. C'était une bonne idée au fond. Recommencer là ou tout avait fini.
- Les coordonnées sont les suivantes longitude 71.00 et latitude 39.49. Il y a là bas une petite chapelle contenant une source. Je vous y attendrais si cela vous convient. Je pars de suite interdire toute surveillance de cette zone et annoncer mon départ.
Alliant les mots aux gestes il salua le communicateur et partit vers les docks. Sur son chemin il croisa toute la vie qui émanait de Galactica. Des commerçants, des tueurs à gages et des aristocrates que du beau monde et lui au milieu ressassant ses souvenirs. Avait t'il bien fait? Le temps le dira, car c'est toujours lui qui a raison.
En traversant cette immense ville jusqu'à son vaisseau il se demanda ce qui pouvait bien pousser autant de monde en avant. Au loin il vu un panache de fumée. Une attaque, encore. Il n'appartenait pas vraiment à un état, il était payé pour une mission. Mais toutes ses guerres et ses affrontements finiront t'ils un jour?
Ou la nature était t'elle ainsi. Se battre, toujours se battre, sans espoir de paix. Lui même commençait à douter du bien fondé de ses idées. Pourtant. Pourtant il avait des raisons qui sont valables. De bonnes raisons de vouloir que cela cesse.
La tête dans les nuages il arriva sans prêter attention à son chemin devant la navette. Elle était de construction Deserticaine, un peu de sable de si de là. Rien d'extraordinaire. Suffisante, malgré les tempêtes violentes qui secoue le Grand Désert. Il pris place à borde et s'avança vers le pilote.
- Nous rentrons, les affaires sont terminées.
Le moteur s'alluma, les techniciens quittèrent le dock, le vaisseau s'envola. Et dans le ciel on vit un navette partir, comme tant d'autre. Ils esquivèrent au maximum les zones de conflits. Regardant par le hublot, il vit cette immense ville-planète. Restait t'il une zone ou la nature avait ses droits?
[HRP]C'était bien... était. Destin de merde >_<" Une dernière chance.
Suite ici http://forum.chroniquesgalactica.org/vi ... =15&t=1369[/HRP]
- J'accepte de venir seul. Selon moi il n'y a que les sots qui ne changent pas d'avis. Je ne suis pas vraiment une girouette, je vous fait part de mes projets pour vous montrez ma confiance grandissante. Et j'espère que cela ne vas pas que dans un sens. C'est pourquoi voulant respecter vos règles, je vous propose de venir me chercher chez moi en Desertica. Là où personne ne voudra, ni ne pourra suivre votre navette. Puisqu'a mon avis vous n'allez pas me donner vos coordonnées.
Un silence suivit cette affirmation. Ce n'était pas dans le but d'attendre une réponse. Mais cela lui laissa un peut de temps pour réfléchir. Il savait où il voulait se faire prendre mais cet endroit est plein de sens et de souvenirs. C'était une bonne idée au fond. Recommencer là ou tout avait fini.
- Les coordonnées sont les suivantes longitude 71.00 et latitude 39.49. Il y a là bas une petite chapelle contenant une source. Je vous y attendrais si cela vous convient. Je pars de suite interdire toute surveillance de cette zone et annoncer mon départ.
Alliant les mots aux gestes il salua le communicateur et partit vers les docks. Sur son chemin il croisa toute la vie qui émanait de Galactica. Des commerçants, des tueurs à gages et des aristocrates que du beau monde et lui au milieu ressassant ses souvenirs. Avait t'il bien fait? Le temps le dira, car c'est toujours lui qui a raison.
En traversant cette immense ville jusqu'à son vaisseau il se demanda ce qui pouvait bien pousser autant de monde en avant. Au loin il vu un panache de fumée. Une attaque, encore. Il n'appartenait pas vraiment à un état, il était payé pour une mission. Mais toutes ses guerres et ses affrontements finiront t'ils un jour?
Ou la nature était t'elle ainsi. Se battre, toujours se battre, sans espoir de paix. Lui même commençait à douter du bien fondé de ses idées. Pourtant. Pourtant il avait des raisons qui sont valables. De bonnes raisons de vouloir que cela cesse.
La tête dans les nuages il arriva sans prêter attention à son chemin devant la navette. Elle était de construction Deserticaine, un peu de sable de si de là. Rien d'extraordinaire. Suffisante, malgré les tempêtes violentes qui secoue le Grand Désert. Il pris place à borde et s'avança vers le pilote.
- Nous rentrons, les affaires sont terminées.
Le moteur s'alluma, les techniciens quittèrent le dock, le vaisseau s'envola. Et dans le ciel on vit un navette partir, comme tant d'autre. Ils esquivèrent au maximum les zones de conflits. Regardant par le hublot, il vit cette immense ville-planète. Restait t'il une zone ou la nature avait ses droits?
[HRP]C'était bien... était. Destin de merde >_<" Une dernière chance.
Suite ici http://forum.chroniquesgalactica.org/vi ... =15&t=1369[/HRP]
Destin... Existe t'il ou tout n'est que Coïncidences ?
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.
A certains moments où rien ne vas, les choix se font à regrets
Plus aucun écho... C'est impossible et tu le sais.