Une vie pour ça

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Duanration
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Une vie pour ça

Message par Duanration »

Ludofic ! Ludofic ! Prend ton cartable !

Ludovic transporta son corps flasque jusqu’à l’entrée, trainant son vieux sac rose aux allures préhistoriques. Il n’était pas vraiment gros. Plutôt quelques bourrelets mal agencés et un visage un peu rond.

Hé Badritz, t’as le chewing-gum ?

Les deux frères jumeaux étaient nées avec la même apparence. Mais le temps fit de Badritz un garçon chétif. En revanche leurs visages avaient conservés certains points communs, tel qu’un nez large aux narines ouvertes et de petits yeux vert très rapprochés. Leurs visages était ronds et le dessous de leurs mentons bombé. Ormis leurs cranes ou l’ont trouvait quelques cheveux blonds et bouclés comme ceux des jeunes enfants ils étaient totalement imberbes.

Ah bah ouais ! Ah bah ouais !

Ludovic et Badrizt avaient 15 ans. L’environnement scolaire ne convenait pas vraiment à leur logique mais ils n’en étaient pourtant pas moins doués d’une certaine intelligence.
Ainsi prirent-ils la route de l’école. Badrizt avançait devant, le menton haut et Ludovic le suivait scrutant les alentours.


Il est là !
S’écria Badrizt.

Son gros frère avait déjà sa fronde en mains. Il fit mouche. Le chat s’allongeait doucement pris de quelques soubresaut.
Badrizt, toujours suivit par son jumeau s’approcha doucement de leur cible et trempa son doigt dans la petite flaque de sang et gouta avec ferveur.


C’est du sel ! Je te l’avais dit ! Bon, colle du chewing-gum sur le trou plein de sang et met le dans ton sac. Fait attentions aux nuages.

Ainsi exécuta-t-il les ordres de son maigre frère. Ils arrivaient enfin devant leur école quand ils la virent.

Ludofic ! Ludofic ! Regarde c’est elle !

Badrizt essuyait la bave qui coulait jusqu’à son menton tout en la contemplant. Accompagnée d’une dame brune, probablement sa mère (ou sa corde à sauter comme disait Ludovic).

Dit Badrizt. C’est quand qu’on fait un jeu avec elle ?

J’sais pas Ludofic. Faudrait que on trouve ou qu’elle habite. C’est dommage qu’elle soit pas à l’école.

Ouais. Elle sera là ce soir Badrizt.

Alors on la suivra Ludofic.

La journée passa. Les deux frères ne s’étaient pas quittés. Ils étaient directement allés en classe. Ludovic assit derrière Badrizt scrutant tout les recoins durant toute la journée, tandis que son frère, le menton haut restait fixé droit devant lui.
Elle était là.


Y’a la corde à sauter Badrizt.

On a qu'à la casser Ludofic.

On a le droit Badrizt ?

Je sais pas Ludofic.

Attend Badritz. Il faut qu’on aille LA voir.

Oh non ! Je voulais jouer moi Ludofic !

Mais Badritz, on a le chat au sel.

D’accord Ludofic.


Le plus épais de jumeau retira alors ses habits et il les jeta comme tout les jours à 17 heures. Nu, il continuait à suivre son frère. Il jouait avec son sexe. Le frottant parfois contre les murs ou sur les promeneurs. Ce jour la il éjacula sur une grand-mère. Celle-ci s’énerva et Ludovic se mit directement en position du fœtus.

Quand Ludofic est comme ca, y’a qu’un moyen. Expliqua Badritz à la vieille dame, avant de la frapper avec une pierre.

Enfin ils arrivèrent chez eux.


Aller, on monte Ludofic.

L’endroit était sombre. Sinistre presque. Ils croisèrent cet homme froid qui les hébergeait.

Vous allez la voir ?

Oui.
Répondirent-ils en cœur.

Il avait l’air tellement distant. Comme un robot, sans émotion, sans vie. Ils arrivèrent devant la porte.

J’espere qu’elle va pas encore te vomir dessus Ludofic.

Oui Badritz. Aller, on rentre.


Elle était là. Ses vêtements déchirés. Assise dans un coin. Les sourcils froncés et les yeux fixant le vide. Et son sourire. Un petit sourire vicieux. Quelques secondes après qu’ils soient entrés elle leva les yeux et rit.
Les jumeaux restaient debout et la regardait. Ludovic toujours derrière don frère.
Elle bavait, rampait au sol, gesticulait dans tout les sens en rotant.


Ah qu’elle a la lance longue ! LE PIEU DANS LA CHATTE ! Ouais ! Ouais ! Tu veux du moulins, du moulin dans le cul pauvre grain ! AhAHhAHHAhHAhAHhAHAhHAha.

Puis elle se stoppa. Restant immobile durant 30 minutes, comme morte.


Les jumeaux repartirent dans leurs chambres. Ludovic shoota dans un tas d'os, tandis que Badritz attrapait le chat mort et le sodomisait avec violence.

Demain ! Demain ! Demain ! Je veux la fille Badritz!

Oui Ludofic. Allé le chat ! Dit Badritz ! DIT Badritz ! DIT BADRITZ !!!!
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Kalyso
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Une vie pour ça

Message par Kalyso »

C’était un froid matin de Vertan. Une fois n’était pas coutume, il s’était levé tôt. La veille il avait annulé une des coûteuses et folles soirées auxquelles il assistait presque quotidiennement, prétextant une lassitude profonde. Il n’aurait même pas dû envoyer de billet d’excuse, mais il s’agissait de fêter ses dix neuf ans et il était par conséquent l’hôte d’honneur. Habitué à ses caprices, son entourage avait plus été étonné de son semblant de pardon hésitant que de son désistement soudain. Et la fête avait repris juste après la lecture de la lettre à l'assemblée hypocrite.

Il se regarda dans un des miroirs qui couvraient son mur, courant du sol au plafond. Sa serviette blanche se découpait sur sa peau bronzée. Il était grand, jeune, athlétique, beau. Riche. Son regard se porta spontanément à l’immense baie vitrée qui éclairait sa chambre et dévoilait à ses yeux les trésors d’Arcandinn. L’état s’étalait à ses pieds. Et il n’y avait de spectacle plus beau que le soleil levant qu’il aimait tant attraper en rentrant chez lui, et qui déversait sur la ville rutilante, sa ville, une lumière chaleureuse.

Mais ce matin là, pas plus que la veille au soir, il n’avait pas la tête à cela.
Sonn venait d’obtenir son diplôme de fin d’études supérieures, avec quatre ans d’avance. Il était brillant, et malgré ses écarts de conduite, faisait la fierté de ses parents. Ses parents… ils ne voyaient en lui que ce qu'ils voulaient y voir. Et cela lui convenait parfaitement. A y réfléchir, il était heureux. Ses besoins matériels étaient bien plus qu’assouvis. Ses pulsions physiques…eh bien il n’avait absolument pas à se plaindre. Il avait pour devise personnelle un dicton akrien qui disait « Rien ne limitera ton vouloir mon fils, si ce n’est ton vouloir lui-même ». Et il avançait ainsi, se servant sans crainte sur les étagères de la vie.

Mais il y avait un mais. Il savait pertinemment sa chance d’être né dans ce milieu qui lui avait appris dès le berceau que rien ne pouvait le surpasser, et lui avait mis entre les mains les outils illustrant cette idée. Toutefois, il n’avait eu de prise réelle sur les choses. Il savait que son intellect le maintiendrait toujours au sommet. Et il se demandait justement où étaient ses limites. Même Dieu à côté de lui semblait impuissant. Et cette nuit…

Tandis qu’il s’habillait pour sortir, sa servante, Cristal, était venue lui murmurer quelques mots à l’oreille. Il n’avait réagit de suite, ajustant sa tenue de soirée. Puis il s’était tourné vers elle.

Que fait-on, maître ? Comme tous les autres ?

Et à la surprise de la femme il avait répondu de le garder. Qu’il prendrait une décision selon son humeur.

Et il était là, à saluer l’aube. Il sentait le pouvoir affluer dans ses mains. Bientôt l’état serait entre elles, et il mènerait Arcandinn plus haut encore qu’elle n’avait jamais été menée. Mais ce n’était pas tout. Son regard alla de ses doigts se dépliant dans la lumière naissante, à l’étendue d’immeubles qui se prosternaient devant lui, au berceau encore silencieux qu’il avait fixé de longues heures durant. Oui. Il avait le pouvoir. Il avait crée une vie. Façonné un corps. Et il avait tout pouvoir dessus. Et il allait tester les limites de la résistance d’une âme qui, de toute façon, était sienne.
Enfin il allait pouvoir s’amuser.
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