Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Mara Jade
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Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Mara Jade »

* Mésosphère d'Aquablue *

Un grand vaisseau sort du sub-espace pour démarrer une manœuvre d'approche vers la planète. Le vaisseau aux dimensions impressionnantes brillait de sa couleur blanche dans la lumière du levé du jour sur cette partie d'Aquablue. L'Aventis fleurons de la flotte de l'Eredeen descendait en piqué vers la planète. A ses commandes se trouvait le Commandant en chef de la flotte Eredéanne, Mara Jade. Réputé pour être la meilleure pilote de la galaxie sont peuple de nomades se vantait d'être des professionnels de l'attaque éclaire. Des rumeurs courent comme quoi, elle aurait piloté un Solar dès l'age de 10ans dans un champ d'astéroïde, mais étant donné qu'elle est la dernière de sa communauté personne ne pourra prouver cette rumeur.

Du poste de pilotage on ne pouvait distinguer que les nuages sur la planète et entre deux trous un île. L'entrée dans la couche d'Ozone se fît vite sentir et le vaisseau redressa, de toute manière les différents blindages thermiques n'auraient aucun mal à protéger l'appareil et son équipage. Néanmoins, avec les dizaines de missiles placées juste sur le devant de l'appareil (seul point faible avant que tous les missiles ne soit envoyés contre les cibles), une surchauffe peut avoir lieu, il serait dommage d'exploser en pleine Stratosphère...

Les nuages qui paraissaient si loin il y à déjà 2minutes rafraichissaient désormais la carlingue brulante de l'appareil enrichit au thorium et au titane. L'île était d'une taille démesuré vis à vis de ce qu'on pouvait trouver sur Aquablue, mais aucun état n'avait voulu l'annexer. Cependant, on y relatait des phénomènes étranges, et des ouï-dire laissant entendre qu'un marché noir se trouvait sur cette île et que même des sphères pouvaient être acheté ou revendu....



_ Commandant vous êtes sur que c'est une bonne idée ?

_ Eryia je t'assure que oui, nous avons besoin de cette relique, aussi absurde cela puisse paraître …

_ Si seulement cette imbécile n'était pas mort en vain …

_ Naria ne parle pas comme ça de lui, il voulait sauver cette galaxie, seulement il ne pensait pas trouver une flotte si grande face à lui. De toute manière maintenant qu'il est mort nous n'avons plus qu'à tenter de retrouver cette babiole, et si au passage on trouve l'un des 5 sphères non élémentaires, autant en profiter.

_ Quand tu nous parles comme ça, on dirait que tu es nôtres nounou Mara …

_Aller, qu'Elle nous garde !


Naria n'avait pas tord en parlant de nounou, les deux jeunes jumelles n'avaient presque pas connu leur père qui était toujours à la guerre, et leur mère avait disparût comme à son habitude sûrement dans quelque limbe de l'esprit encore une fois. Mara avait prit sur elle d'élever les deux jeunes femmes comme ses enfants, une façon de préserver son savoir tout en apprenant les ficelles à de futures officiers brillant.

Une fois le vaisseau posé sur la planète une horde de soldats d'Eredeen en sortit devancée par Mara Jade, ainsi que Eryia et Naria. Les soldats savaient ce qu'ils avaient à faire, cacher le vaisseau avec des branchages, feuillages, et autres attraits naturelles. Quand aux trois femmes elle partirent en direction d'un village à quelques kilomètres, Eryia et Naria portaient deux abat beige sans distinction aucune de sorte qu'on ne puisse les retracer. Mara elle portait une tenu de combat noir et une grand mallette, toutes les trois mirent en marche leur équipement de communication. Ce dernier était un des derniers bijoux technologique de l'état Eredeen, il s'accrochait à l'oreille pour d'un coté servir d'intercom, mais une lentille venait devant l'œil comme si l'on portait des lunettes, sauf que grâce à un système de mise à jour automatique, toutes les informations nécessaires peuvent être affichées.

Au bout de plusieurs kilomètres le trio pût apercevoir les portes de la ville. Mara se figeât et fît volte face pour briefer une dernière fois les jumelles. Leurs yeux la fixait avec affection et grand respect. Après s'être étirée la Commandant en chef de la flotte d'Eredeen prît la parole.


_ Bon, on y est, vous vous rappeler ce que vous devez faire ? Nous avons besoin de cet artefact, à tout prix. Donc si besoin est utilisez la force. Mais faîtes attention à vous, je téléchargerais les rues dans mon angle de tir dès que je serais en position pour que vous puissiez vous échapper. Cela vous laisse environs 45min. Aller c'est partit.

_ A vos ordres !
Dirent elle, à l'unisson.

Pendant que les deux généraux partaient vers la ville, Mara courrait dans une plaine afin d'atteindre la forêt dans laquelle elle avait aperçut une haute colline qui serait parfaite comme niche pour couvrir Eryia et Naria.


*45 minutes plus tard dans la forêt*

Mara était juchée dans des fourrés sur le point le plus haut de la forêt, ce n'était pas un eldorado comme elle le pensait mais il n'y avait rien de mieux. Elle enleva la lentille de son intercom pour régler la lunette de son fusil de sniper. Cette arme avait été conçu spécialement pour elle, canon rallonger avec un accélérateur magnétique de façon à augmenter la pénétration des balles. De plus le système de tire avait été modifié de façon à pouvoir changer de monde d'une seule pression, passer du mode chargeur, au mode balle par balle. Grâce à l'accélérateur les balles utilisées pour le « gros œuvre » les .50BMGadvanced obtenait une précision quasi optimal et avec la dose d'uranium appauvrie à l'intérieur permettait de tuer une cible à travers un mur.

Une fois les réglages effectué elle envoya les relevés à Eryia et Naria. Et elle fouilla de son viseur la ville pour les retrouver.


*Centre ville de Kara*

_ Tu pense que ça va marcher toi ? Si il dit non ?

_ Eryia, on lui propose 2 millions d'unité de pierre de mana s'il dit non il est fou. Il ne peux pas savoir à quoi peut servir ce bout de métal. Et puis s'il ne veut pas on trouvera un arrangement. Aller viens ma sœur c'est partit.


Les deux femmes dans une ruelle proche du quartier commerçant, enlevèrent leurs abats laissant ainsi voir leurs vêtements blanc et cape de fourrure, on pouvait distinguer deux armes aux ceintures des deux femmes. Elle avancèrent ensuite vers les marchands.

Le marchand était une sorte de vieille homme fauve, ses sourcils très denses montraient son grand age, il lui manquait une oreille et du même coté il avait une énorme cicatrice du haut du front jusqu'au coup. Avec son armure en cuir tanné on pouvait voir immédiatement qu'il ne se laisserait pas faire en cas de désaccord.

Il regardait les généraux de l'Eredeen avec une certaine insistance, cela ressemblait à de l'intimidation, venant d'un guerrier Kelt comme lui cela pouvait vouloir dire un nombre incalculable de choses, mais surtout les pires. Une fois arrivées devant son stand, le marchant sourit et commença à parler aux jeunes femmes.


_ Bonjour Mesdames, je suis J'Skar, je veux de vieilles babioles et reliques trouvés dans tout l'univers. Que puis je vous offrir ?

_ Je me nomme Naria, et cette jeune fille est ma jumelle Eryia, nous nous baladions dans le quartier commerçant, et en passant prêt de vôtre échoppe nous avons remarquez le sabre derrière vous. Nous sommes amatrices des vieilles armes et nous sommes de bonnes payeuses. Combien en voulez vous ?

_ AHAHAH ! De l'or pardis, ici il n'y as que ça qui marche.

_ Malheureusement, nous n'avons pas d'or, mais 2 millions d'unités de pierre de mana qui est une ressource facilement revendable qui pourrait vous apportez un pécule relativement intéressant.

_ Non je ne veux pas de vos cailloux, vous vous que je les transporte comment ? J'ai besoin d'or ou peut être que vous seriez pour quelques plaisirs éphémères avec le vieux J'Skar mesdemoiselles.


*Dans la Forêt*

Mara commençait à trouver le temps long, et bientôt le soleil descendant allait se refléter dans la lunette de son fusil, elles devaient agir et vite. Sur une seule phrase des sœurs une balle viendrait se loger dans la tête du vendeur et l'Aventis tirerait sur la montagne au nord de la ville pour faire une diversion dans la foule les jumelles n'auraient plus qu'à prendre l'arme et partir dans la foule. Le soleil arrivait au zénith, il n'y avait presque plus de temps...

Mara vît Eryia et Naria faire demi tour, et faire le signe de ralliement. Mara rangeât son arme dans sa mallette et partît vers le camps qu'elles avaient monté avant de partir en mission.
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Ellianne
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Ellianne »

Aquablue, le monde-océan… Ben ça faisait beaucoup d‘eau quand même. Bon, d‘accord, il avait déjà visité des mondes tout aussi… humides… mais quand même, c‘était pas vraiment le genre d‘environnement qu‘il préférait. Il était plus à l‘aise dans une bonne vieille jungle-mangrove, tout aussi trempée mais avec des arbres, des plantes mortelles et une atmosphère oppressante qui lui convenait à merveille. Alors que la mer, elle signifiait généralement un moyen de transport, surtout quand il était question de tels distances océaniques. Et devoir se reposer sur du matériel ailleurs que dans l‘espace, ce n‘était pas vraiment sans tasse de thé, pour tout dire. Il était tellement plus plaisant de traquer sa proie dans les bourbiers marécageux, ou même sur un quelconque autre terrain.

Voilà à quoi songeait l‘homme en contemplant le bleu apparemment infini des eaux entourant son navire de toute part. Il était arrivé sur la planète en atterrissant dans l‘État allié de Shar-antaruun, où il n‘avait pas vraiment prit la peine de se signaler aux autorités, d‘ailleurs. Un simple code d‘identification lui avait permis de pouvoir poser son Croiseur sans devoir éviter les tirs de barrages, et de là il avait sans problème débarquer le vaisseau qu‘il avait amené avec lui - avec équipage - pour se mettre à filer sur l‘étendue saline. Il avait embarqué une carte électronique donnant la localisation précise du lieu qu‘il cherchait, mais aussi le tracé d‘une route maritime qui lui avait permis d‘éviter tout risque d‘entrer dans les eaux territoriales d‘un quelconque État belliqueux.

Si les données fournies étaient exactes, et il n‘avait aucune raison de croire que ce ne fût pas le cas - surtout au vue de ce qu‘il avait fait subir à sa source pour être sûr de leur authenticité -, ils ne devraient pas tarder à arriver en vue de l‘île qu‘il cherchait. Trois semaines plus tôt, dans un des bars de la banlieue de Spyréa l‘Éclatante, la Capital Phénix, il avait surprit une conversation d‘ivrogne à propos d‘un marché noir qui se tenait sur une île d‘Aquablue. Un marché noir où on vendait de tout, des articles rares et exotiques. Et donc aussi sans doutes des informations. Les ivrognes avaient été arrêtés quelques minutes plus tard par une escouade de Garde Rouge et remit entre ses mains. Et il avait lui-même « extrait » des informations plus précises des deux ou trois hommes qui savaient vraiment de quoi ils parlaient… Il fallait bien qu’il s’en charge : les Gardes étaient fournis par Lupus après tout…

Et après concertation avec les autorités alwinionaises, il avait reçu l’ordre - ou la permission, question de point de vue - de se rendre sur l’île en question afin de vérifier l’histoire et éventuellement de recueillir des informations sur les trois Reliques… Ou même d’en trouver une là-bas. On pouvait tenter la chance, après tout. Des choses plus étranges étaient déjà arrivées. Pour lui, c’était surtout la curiosité qui le poussait là-bas. Il voulait voir de ses propres yeux ce qu’il en était, et éventuellement en tirer profit. Tout dévoué qu’il était à la cause de l’Oiseau, il n’en restait pas moins l’être vil et roué qu’il avait toujours été et serait sans doutes toujours…

**********************************************************************************************************

Cinq heures plus tard, sur l‘île depuis plus de quatre heure, l‘homme était mitigé. Le lieu pourrait se révéler être intéressant, mais pour l‘instant il n‘avait rien trouvé de ce qu‘il cherchait… Pour la Confrérie. Parce qu‘il avait mit la main sur quelques babioles qu‘il avait fait emmené au bateau. Il savait bien, toutefois, qu‘une telle ville pouvait ne livrer ses secrets qu‘au bout d‘un long moment, et c‘était pourquoi ses agents étaient dispersés sur la partie habitée de l‘île. Une partie était véritablement à lui, rapatriée depuis son propre domaine par les soins des praetoriens. Pas ses fameux Isylioniens, beaucoup trop voyants, mais certains de ses « frères », dotés au passage du même système de déguisement que lui, se fondant ainsi dans la masse. Quant aux autres, ils avaient été fournis par sa nouvelle maîtresse.

Il songea avec un humour ironique que ses Isylioniens devraient reprendre leur premier nom, puisqu’il avait dû se faire lui-même appelé « Isylionis », à présent . Isylionis, Commandant des Chasseurs alwinionais et Capitaine de la Quatrième Flotte, et accessoirement récolteur de renseignement honoraire. Mais il était toujours prêt à tout, sans scrupules, cruel dans sa façon d’exécuter sa tâche la plupart du temps - il l‘avait montré en obtenant ses informations premières. Absolument non-humain malgré les apparences que les autorités d’Alwinion avaient décidés de maintenir, il était également extrêmement vieux, toujours au mépris des apparences maintenues, et doté d’une bonne dose d’expérience.

Comme il l‘avait déjà été sous-entendu, il portait un camouflage portatif, d‘origine Praetorienne. Ainsi, son apparence ne différait pas tellement de la normale. Sa grande silhouette était fine et puissante, et sa démarche souple et déliée avait un côté indéniablement animal tandis qu‘il parcourait les rues de la ville. Quant à ses yeux jaunes, couleur d'ambre vive, tels ceux de quelque fauve impossible, brillant comme deux étoiles jumelles et terribles, ils avaient une vivacité surnaturelle et proprement terrible. Ses longues mains fines et délicates s’en allaient gantées de noir, à présent, leur apparence délicate ne trahissant en rien la force terrible qui les animait, ou de la terrifiante maîtrise avec laquelle il savait l’exercée.

Il portait un uniforme noir et argent, sobre et très militaire, avec un insigne représentant l'Oiseau Pourpre à l'Étoile d'Or, cerclé d'indigo, apporté avec lui de son ancien domaine, le tout agrémenté par une cape, noir elle aussi, brodée d'or et de rouge, retenue par une broche en bronze. Une très ancienne broche en bronze, qui symbolisait beaucoup pour lui... En outre, elle cachait aussi le générateur d'hologramme portatif qui rendait son visage « normal ». Des traits fins, une peau plutôt claire, encadré par des cheveux d'un blanc terne, originaux ceux-là. Il n'y avait d’ailleurs eu que sa face qu'il avait fallu modifier, puisque le reste de sa peau n’était nullement visible, à dessein bien entendu...

Tandis qu’il passait pour la dixième fois au moins devant une échoppe qu’il avait déjà inspecté, une tractation attira son attention. Deux jeunes femmes, des étrangères visiblement, comme presque tous les acheteurs, marchandaient avec l‘homme qui semblait être le propriétaire, et à qui il avait acheté un peu plus tôt quelques objets hétéroclites. Comme il l‘avait déjà fait souvent au cours des heures écoulées, il écouta d‘une oreille la conversation, toujours en quête d‘information. C‘était sa façon habituelle de faire, plus efficace que de poser directement des questions…


« …2 millions d'unités de pierre de mana… »

Deux millions de Pierres de Mana… Ce qui faisait de trois à quatre millions de crédits, au bas mot, ou même plus avec une bonne négociation. Pour… Un sabre ? De quoi aiguiser sa curiosité, surtout qu‘elles repartaient maintenant bredouille… Après un instant d‘hésitation, il se mit à les suivre, aussi discret dans la foule qu‘il le serait un peu plus tard dans la forêt. Au fond, ses gens étaient compétents, et il n‘avait rien de mieux à faire, alors autant voir où tout ça allait le mener. Il était né pour de telles situations, avait grandit dans de telles situations, avait vécu avec de telles situations. Lui. Deux proies… Sauf que cette fois il ne les mangeraient sans doutes pas à la fin. Ou peut-être que si, après tout. Il était, et avait toujours été, un redoutable prédateur pour les Humains… Ou les Humaines…
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"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
Theon Al'Roeg
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Theon Al'Roeg »

Des heures qu'il croupissait ici, tout agenouillé qu'il était à s'échiner dans des manoeuvres désespérées de réparation avec son micro-atelier, capable de véritables prouesses technologiques en opérant des modifications à partir de façonnement instantanée de petits objets tridimensionnels fait d'alliages légers, de céramique ou de plastiques. De sorte à permettre la réutilisation ou la récupération de sujets mécaniques obsolètes, dysfonctionnant ou inapte au redémarrage. Peine perdue aujourd'hui, la flore sauvage alentour qui, à grand renforts de substances chimiques réactives à l'atmosphère saturée de fumée, avait complètement bousillé les circuits et le blindage du véhicule monoplace, son fidèle compagnon de route avec lequel il avait sillonné tant de kilomètres dans les avenues hostiles de la forêt.

Et merde, le véhicule est bel et bien foutu.
s'avoua enfin le lieutenant Al'Roeg d'un ton las en s'abandonnant sur le sol humide, la lippe imperceptiblement désabusée, tandis que, peu à peu, l'ombre épaississait les bois alentour. Quelle calvert cette mission, je l'ai senti dès le début. M'envoyer ici glaner des informations à partir de rumeurs infondées, quelle blague. Le soldat en mission secrète arborait une veste en cuir noir de panthères de Desertica tachetée de jaune fauve, au-dessus d'une chemise ample dont la blancheur appartenait à un lointain passé qu'il valait mieux ne pas se remémorer tant s'en démontrait la déchéance. Aussi, tant qu'à renforcer l'aspect typique d'un autotchone, il s'était également vêtu d'un pantalon noir, rapiécé par endroits avec du tissu gris, ses hautes bottes poussiéreuses lui mordillant jusqu'aux genoux, si râpées qu'elles étaient à même d'évoquer une peau de daim, laquelle on aurait arrachée telle quelle sans se soucier de l'animal mort ou vif et de la nettoyer. Les seules pièces de cet ensemble inconvenant qui paraissaient faire merveille d'entretien étaient l'étui de cuir, accroché à droite sur la ceinture, et le canon power 5 étincelant qu'il contenait aux côtés d'une multitudes de poches.

A ce moment, les frondaisons bruissèrent, et du coin de l'oeil, Theon discerna des mouvements. Des formes se faufilant à travers les bois. En un sursaut, il eut juste le temps d'entr'apercevoir au sein des ténèbres naissantes deux ombres humaines, deux femmes. Al'Roeg plongée dans une intense contemplation, les observa un moment dans le plus grand silence. Loin de sembler égarées ni même insouciantes ou effrayées au coeur de l'obscurité grandissante, les deux inconnues s'y aventuraient volontairement, s'y enfonçaient résolument sans que rien ne semble s'opposer à leur marche déterminée. De toute évidence elle marchaient vers un point fixe, une destination connue d'elles seules. L'instinct d'Al'Roeg mit tous ses sens en alerte, sans hésiter il se releva et s'ébranla dans leur direction. D'une voix forte, il les héla, derrière elle retentissant sa voix limpide. Et levant les mains bien haut pour signifier ses intentions pacifiques, il s'approcha avec l'entrain d'un sportif paradant avec sa médaille, le sourire enjôleur aux lèvres comme pour achever de les apaiser. Tout en affectant une figure intriguée, curieuse et pleine de sympathie, il clama en guise de salutation :

Sacrebleu, et moi qui m'était résigné à passer la nuit tout seul dans cet endroit effroyable, au milieu de tout et nulle part. Et voilà que vous apparaissez soudain comme pour répondre à la détresse implacable qui était la mienne. Merci, vraiment.


L'atmosphère alentour embaumait la végétation, l'humus et des senteurs inextricables de crin chaud et d'air moite. Le parfum même de ces bois semblaient avoir tout autant imprégné le corps entier de l'individu qui se tenait devant elle, comme si depuis qu'il s' était fourré en ces lieux, il s'était confondu, avait fait partie intégrante avec son environnement. Ses yeux d'un blanc neigeux étincelaient d'une intensité étrange pendant qu'ils s' attelaient à les jauger minutieusement, au point d'apparaître vouloir les scruter jusqu'au plus profond de leur être, derrière les comportements de façades et les visages de marbre.

Vous me voyez surpris de voir d'autres individus déployés en rase campagne dans cette forêt, aux portes de l'inconnu sauvage de cette planète, et peut être l'êtes vous tout autant me concernant. Et bien vous savez ce système, tous ces monde vierges comme celui-ci regorgent de richesses et n'attendent que leur prospecteurs corporatistes préférées qui sauront les exploiter comme il se doit.
Il gloussa, sans que nul ne sache ce qui avait déclenché son hilarité, et leur présenta sa main.

Je m'appelle Theon Al'Roeg, j'appartiens à la Holding Assaran Developpement Corporation, financée si j'en crois mes souvenirs par une vingtaine de société d'équipements. Enfin du moins pour cette mission. Toujours les mêmes choses, les mêmes désirs, les mêmes objectifs malgré les temps qui passent, évoluent et changent, vous voyez. Insatiables et sans cesse à l'affût de nouvelles ressources pour parfaire et perfectionner les fabrications qui sortent de leur usines. Ces grosses huiles n'ont jamais rien d'autres en tête malgré toutes les piécettes qu'ils font couler chaque jour dans leur baignoir.

Me voilà donc ici à leur service dans ce coin perdu, à la recherche de quelque objet ou matière intéressante. Mon véhicule m'a toujours juste lâché il y a peu et je me retrouve dénué de la moindre ressource.
Sa couverture établie et ses demi-vérités lancées, Al'Roeg en revint à ce qui faisait l'objet de son attention.

Maintenant si je puis me permettre, que font deux jeunes femmes à s'immiscer seules dans cette foret à la tombée de la nuit ?
Tandis qu'il posait cette question, ses yeux s'abaissèrent sur leur armes à leur ceintures. Ce genre de planète isolée constitue un repaire idéal pour les criminels galactiques, les pirates, sectes et tous ceux souhaitant vivre en marge de la société, surtout dans ces parages épais offrant une vue très limitée aux sondes et autres satellites des flottes militaires.

Mais... je remarque que vous êtes bien plus qu'il n'y parait. Des armes tout sauf standard que les votre, accrochées à vos ceintures, qu'on ne trouverait pas sur n'importe quel marché d'armement. Des armes militaires et de hautes technologies, sans aucun doute. Et je crois volontiers que vous savez vous en servir ...

Alors ? Qui êtes vous et que cherchez vous ? Enfin, quoi qu'il en soit, j'aimerai beaucoup vous accompagner là où vous vous rendez, la solitude me pèse grandement ces temps-ci.
Il leur offrit son plus innocent sourire, et attendit leur réponse.
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Sergent Kami
Soulis de Kalyso
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Sergent Kami »

Kamiiiiiiiiiiiiii !

Triste retour à la réalité. Je m’éveillais dans une petite chambre d’auberge crasseuse à Kara. Il s’agissait d’un confort spartiate, avec le mobilier le plus simple qui soit : un lit double, deux tabourets et une table en bois. L’étroite fenêtre était occultée par un rideau poussiéreux, troué de pars et d’autres.

J’avais une fois de plus abandonné mes recherches personnelles pour partir à la recherche d’artefacts emprunts de magie. J’en avais besoin pour progresser. Convaincre le lieutenant Barok de l’intérêt de cette mission fut extrêmement difficile, sa réticence à me laisser filer sans surveillance la poussait à me mettre des bâtons dans les roues dès qu’elle en avait l’occasion…


Kamiiiiiiiii ! Debout !

Je me relevais difficilement faisant face à ma plus fidèle subordonnée, Naissha Chantereynes. Elle avait pour ordre officiel de rendre compte à Barok de mes agissements mais en réalité elle s’occupait de toute la logistique nécessaire à la récupération de l’artéfact. Une fois de plus j’étais touché par sa loyauté sans failles.

J’ai retrouvé ton jouet… Il s’agit d’un marchant Kelt qui …

Un marchant Kelt ? Coupais-je en haussant un sourcil. J’avais déjà entendu parler de ces redoutables mercenaires postés sur une poignée d’îles. La nouvelle de cette reconversion me laissait perplexe. Encore un imprévu…

Affirmatif. Enfin tu vois de quoi je veux parler. Passer en force ne sera d’aucune utilité ici. Dépêche-toi Kami, tu n’es pas le seul sur l’affaire. L’officier me regardait avec une pointe d’inquiétude. Elle semblait saisir l’importance de cette lame à mes yeux.
J’ai repéré les rues. Tu n’auras pas le choix, aujourd’hui tu sors par la grande porte...

J’écoutais d’une oreille distraite la suite en enfilant une tenue qui quelques vies auparavant devait être d’un blanc immaculé. Je m’approchais d’une table en chêne massif sur laquelle reposait mon équipement : un dispositif miniature de communication, mon revolver, ma lame, deux chargeurs et une grenade à l’uranium appauvri. Je fixais le tout à ma ceinture et me vêtis de mon éternelle cape de voyage gris foncé qui commençait sérieusement à ressentir l’usure du temps. Je m’apprêtais à quitter ce lieu sordide lorsque que la main de Naissha se posa sur mon épaule.

Hé, je sais que tu es en mission, mais tu ne vas sortir comme ça ! Regarde-toi !

Je me tournais vers un grand morceau de verre qui faisait office de miroir. Il s’y trouvait le reflet d’un homme d’une trentaine d’année à la peau hâlée, aux cheveux blonds rebelles et à la carrure athlétique. Bref c’était moi. Je me lançais un regard dédaigneux comme je savais si bien le faire et passais vaguement la main dans mes cheveux pour réorganiser le tout, sans grand succès. Je soupirais en me demandant pourquoi elle me faisait perdre mon temps, elle qui me pressait quelques minutes auparavant.

Nous nous séparâmes au pied de l’auberge sans un mot. La mission débutait réellement. Naissha devait surveiller mes arrières. Nous ne savions pas ce que nous allions trouver mais j’avais comme un pressentiment. Pour ma part je remontais la rue principale jusqu'à la boutique que la kaméene avait indiqué.

La surprise était à son comble quand je me rendis compte que j’arrivais trop tard. En effet à l’intérieur, deux femmes - armées de surcroît – semblaient négocier l’artefact. Je m’adossais contre un mur, l’air négligeant et les observaient en veillant à ne pas attirer l’attention. Je remarquais cependant la présence d’un autre homme à la démarche bestiale. Le fait qu’il passe plusieurs fois devant moi ne relevait plus de la simple coïncidence. Nous étions donc plusieurs en course pour récupérer ce maudit artéfact. Cela s’annonçait plus difficile que prévu.

Tout à coup, un grésillement puis une voix perça mon esprit.


Kami ? C’est Naissha. Il y a un problème de mon coté. De là où je me tiens, j’ai repéré un reflet dans les arbres sur la colline.

Un sniper ? murmurais-je.

C’est possible. Sois sur tes gardes, je la sens pas ton affaire.

De mon côté, ça se passe mal. Il y a un type bizarre qui surveille les deux demoiselles dans l’échoppe. Avec ton sniper ça fait donc quatre prétendants. Il y en a sans doutes d’autres. Je vais devoir foncer. Retourne au point d’extraction et prépare-toi à décoller. Je vole la lame et on s’en va.

Reçu. Fais attention.

Je te contacte dès que possible.

Cela n’allait vraiment pas. C’était la première fois que la mission sentait la merde à plein nez. J’avais l’habitude de ce genre de choses. Mes années dans les forces spéciales m’y avaient préparées mais j’avais toujours apprécié le travail propre et sans accrocs. Et aujourd’hui, le sort semblait jouer en ma défaveur…

Les deux femmes sortirent de la boutique sans le précieux artefact et - chose stupéfiante – firent un geste qui semblait anodin mais qu’on ne ferait pas après ce genre de transactions… Il y avait vraiment quelqu’un là haut. L’homme à l’allure bestiale leur emboîtait le pas se tenant non loin d’elles dans la foule. Pour ma part, je libérais mon aura et pris une forme éthérée quasiment indécelable sauf par un mage extrêmement doué. Je n’étais plus que de la fumée. Je pouvais aisément m'échapper avec l'objet mais ce groupe hétéroclite retenait mon attention. Quelque chose n'allait pas. Je le suivis sans mal alors qu'il s’engouffrait dans la forêt dense autour de Kara.
Dernière modification par Sergent Kami le 06 juil. 2010, 11:02, modifié 1 fois.
Amiral Andrew K. R. Leister, dit le Feu, à votre service.
Un homme éclairé a écrit :Sergent dieu n'aime pas être contredit ! :evil:
Mara Jade
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Mara Jade »

*Lisière de la Forêt de Kara*

L'humidité était abondante dans cette forêt Aquabluéenne, rien à voir avec celle de Vertana, ni de l'Eredeen. Peut importe de toute manière le camps était de l'autre coté de l'île sur le flan de la montagne. Sept hommes les poursuivaient depuis qu'ils avaient entendu parlé d'une cargaison de 2 millions de mana, les fous, sept hommes allaient mourir dans quelques instants.

Trois coups de feu se firent entendre au loin, les balles passèrent prêt des jumelles, si prêt qu'elles entendirent le vent siffler à leurs oreilles. Trois balles, c'est à dire trois morts, c'était le crédo des sniper, et surtout celui de Mara Jade, une balle un cadavre. Les deux jeunes femmes se dispersèrent sur les cotés, chacune se retourna en sortant les deux armes de sa ceinture. Deux pistolets chacune, de même facture, on aurait dit qu'ils étaient en bois et argent, en faite l'armature en argent sur le canon était la pour cacher le mécanisme de propulsion magnétique des armes, de prêt on aurait dit de vrai pistolets pirates, mais en réalité il se trouvait dans leur mains des pistolets next génération très puissant et pratique. Sur la crosse un Loup en argent avait était scellé, l'emblème de l'organisation secrète sous couvert duquel elles recherchaient la sixième...

En regardant vers leurs adversaires, elle remarquèrent les trois cadavres tout d'abords, Mara avait utilisé des balles conventionnelles qui avaient juste eut à traverser les troncs d'arbres. La deuxième chose était une ombre qui les suivait de plus loin, néanmoins elles s'occuperaient de cela plus tard. Les quatre survivants se mirent en position d'attaque, mais à peine était-ils sortit de leur cachette que deux d'entre eux tombèrent tandis que les deux autres trébuchèrent sur leur cadavre, et après deux autres coups de feu lointains les deux agresseurs accroupies ne se relevèrent pas.

Quelques dizaines de minutes plus tard, au plus profond de la forêt, les sœurs s'arrêtèrent pour attendre leur invité qui ne les avait toujours pas lâché. Mais c'était sans compter sur l'arrivé d'un nouvel intervenant. Il faisait de grand signe, peut être se prenait il pour un oiseau, la main de Naria se posa sur son pistolet, mais Eryia lui fît signe de ne rien faire.


_ Alors ? Qui êtes vous et que cherchez vous ? Enfin, quoi qu'il en soit, j'aimerai beaucoup vous accompagner là où vous vous rendez, la solitude me pèse grandement ces temps-ci.

_ Cela ne ce voit donc pas ? Nous sommes des pirates et désormais tu es nôtre esclave.
Eryia éclata de rire et Naria répondit à son tour.

_ Ne t'en fais pas, ma sœur est une excentrique, nous sommes la pour aider une organisation appelé « La Meute » à retrouver son chaton, un de leur membre à perdu sa clef d'entrée, sans cela il ne peut pas assister au réunion. Nous sommes en quelques sorte des mercenaires gentils qui allons secourir les chats en détresse dans tout le système. Mais attend une seconde s'il te plait.

Elles tirèrent toutes deux leurs révolvers et visèrent un arbre dont le tronc était d'une taille relativement respectable.

_ Montrez vous, ne ne vous feront rien, nous ne sommes pas là pour nous battre avec d'autres chercheurs de trésors. De plus, sachez que deux unités mécaniques en camouflage optique vous tiennent en joue. Eryia avait parlé d'une voix forte et rapide, mais déterminé de sorte à ne pas énerver ni non plus paraître trop sobre devant cet individu.

*Fourré à quelques 500 mètres d'Eryia et Naria.*

Mais que font elles ? Faîtes le sortir de derrière l'arbre sinon la balle utilisé pulvérisera totalement le pauvre homme... On as besoin de lui, peut être à -t-il de l'or lui au moins …

Mara était calme comme à son habitude, elle lui avait parlé un peu plus tôt, et il avait affirmer que les trois personnes qui rejoindraient Eryia et Naria dans la forêt seraient des amis, mais pour le moment ils n'étaient que deux. Où était ce fichu troisième membres, cinq gardien, avant le sixième pour la trouver Elle...

Rester Concentrer, nous verrons bien.
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Theon Al'Roeg
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Theon Al'Roeg »

Cela ne se voit donc pas ? Nous sommes des pirates et désormais tu es notre esclave.

Ne t'en fais pas, ma sœur est une excentrique, nous sommes la pour aider une organisation appelé « La Meute » à retrouver son chaton, un de leur membre à perdu sa clef d'entrée, sans cela il ne peut pas assister au réunion. Nous sommes en quelques sorte des mercenaires gentils qui allons secourir les chats en détresse dans tout le système. Mais attend une seconde s'il te plait.


Des pirates ou des mercenaires gentils, hein ?
Après les avoir observé alternativement tous les deux, d'une drôle lippe moqueuse ou intéressé, elles ne sauraient jamais, l'être vif et malicieux qu'était Al'Roeg sortit d'une aisance déconcertante son canon power 5 de son étui et le pointa nonchalamment en direction des demoiselles, avant de le ranger à nouveau, avec un air matois.

Régler le problème des gens, secourir des chatons, sauver l'humeur d'un bougre ou la réunion d'un membre de l'impitoyable meute, vous en faîtes pas les terreurs, c'est dans mes cordes. Permettez que je fasse un petit bout de route avec vous.
Puis sans préambule, prompt comme un animal menacé, les deux femmes tirèrent leur armes et se retournèrent vivement. Quelque chose avait semble t-il attiré leur attention, sans que Theon lui, ne se fut inquiété de quoi que ce soit et n'ait rien découvert, rien vu, rien entendu. Sans doute avaient-elles décelé d'autres présences contrairement à lui, qui invisibles en ce périmètre qu'il avait pourtant inlassablement aussi bien qu'obstinément vérifié des milliers de fois, rôdaient peut être alentour. Les deux terreurs s'en prirent donc à leur environnement et crièrent à l'endroit de cibles cachées dont elles ne doutaient aucunement de l'existence. Mais seul le silence accueillit leur paroles, nul ne se révéla dans les ténèbres. Theon, tourna le dos à ses compagnes et se dirigea vers son véhicule tout en leur clamant d'une voix sucrée qui dissimulait ses véritables intentions :

Bon, je vois que vous êtes très occupées mesdemoiselles, permettez que j'en profite pour m'habiller et m'adapter à la circonstance de votre recherche si importante. Je vous conseille de ne pas miroiter de mon côté pendant que je retire mes vêtements, restez concentré sur nos amis.
lança t-il d'un ton goguenard en riant.

Pendant qu'un véritable round d'observation s'engageait au milieu d'une forêt d'innombrables troncs noirs, capable de cacher sans difficulté tout un régiment dans ces ténèbres, épais et contordus comme des monstres tout droit sortis des pires cauchemars, Al'Roeg nu comme un vers enfilait tranquillement son armure noir d'obsidienne qu'il avait sorti de la soute de son véhicule, avec tout l'équipement qui allait de pair. Environné d'ombres noirs, cela ne semblait pas plus le déranger que ça de pouvoir devenir la cible de gens camouflés. Mais tout en étant imprégné d'un état d'esprit de sérénité, ses mouvements prouvaient que l'ardeur qu'il mettait à s'habiller signifiaient qu'il se tenait prêt à toute situation, toute incartade malgré son apparent air inoffensif. Une seule minute fut suffisante pour qu'il se retrouve soumis au poids d'un lourd blindage, contraint à subir et traîner un puissant agencement de plaques massives, renforcées elles-mêmes par des feuilles de céramiques ablatives.

Une merveilleuse protection techno-guerrière de fantassin qui disposait autre que son blindage lourd d'un système réflexe de barrière cinétique apte à dévier les balles au delà d'une vitesse donnée. Avant de pouvoir l'abattre, il faudrait assurément réduire ses défenses à néant d'abord. Aucune devise, aucun ornement ne relevait son armure de plates tout de noir, rien qui puisse certifier de son appartenance à sa Nation, à son corps d'armée, à son unité d'élite. Très rapidement, un fusil d'assaut à impulsion électro-magnétique, arme d'une puissance folle vint retrouver son canon power 5 standard. Comme tout soldat d'élite, il possédait déjà un processeur de visée oculaire intégré à sa pupille qui lui permettait une précision effroyable avec le fusil d'assaut.

Entièrement équipé, Theon revint auprès des deux jeunes femmes qui attendaient toujours que les présences hostiles ou non, mais en tout cas bougrement habile à se dissimuler, se révèlent. Devant leur interrogations silencieuses, il se justifia de son insouciance habituelle en se massant vaguement la nuque.

Vous vous demandez sans doute, ce que je fais avec tout cet équipement. Vous savez, la prospection est un métier dangereux. Le prospecteur corporatiste pour survivre aux vils pirates, à ces mécréants natifs des planètes ou écologistes et autres mercenaires, doit savoir se battre et connaître tous les protocoles de sécurité. C'est une condition sinéquanon de la Holding developpement corporation. Et puis l'avantage de travailler pour des sociétés d'armements, c'est qu'on a pas besoin de chercher la pointe de la technologie.


Et là-dessus, son regard se faisant pour la première fois concentré et sérieux, il activa l'interface d'un bracelet d'acier rectangulaire parsemé à son long d'une multitude de boutons et accroché sur les plaques d'armures de son avant-bras. Celui-ci émit un bruit de cliquetis tandis que s'ouvraient ses valses d'activation et répondait au signal du code instauré. Un omnitech. Un dispositif portatif intégrant un terminal informatique, un kit d'analyse sensorielle, fiable et polyvalent, servant à analyser toute situation, particulièrement comme celle-ci où l'ennemi tentait de les chasser de manière sournoise. Le scanner thermique intégré fut lancé.

Ainsi donc nous avons des invités ? Permettez que votre esclave vous prouve son utilité, les terreurs.
Deux points rouges apparurent sur son écran, plus petites que deux autres, dansun périmètre donné, calculé. Le quadrillage thermique ne prit que quelques secondes. Vous aviez raison, je les vois, à proximité de vos unités mécaniques en fait. Il y en a un à tout juste 200 mètre, l'autre se trouve tout près, ils sont en face de nous, comme vous vous en doutiez.

Sortez de là les gars, vous êtes grillé. Mon omnitech est capable de repérer toute source de chaleur thermique, visible ou invisible à nos yeux, peu importe. Vous apparaissez gros comme des éléphants sur mon écran. C'est plus la peine de vous cacher, ces dames sont de gentils mercenaires, elles ne vous feront pas de mal. Rejoignez nous si vos intentions sont pacifiques, sinon tirez, qu'on puisse se sortir de cette situation inconfortable.
Ellianne
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Ellianne »

Dès leur entrée dans la forêt, ou presque, il avait sentit que quelque chose n‘allait pas. Il n‘aurait pas pu dire exactement ce que c‘était, mais son instinct presque animal lui disait qu‘il y avait quelque chose. Il se sentait… Observé. Comme s‘il n‘avait pas été seulement prédateur, mais aussi un peu proie. Si ça avait été une créature naturelle, ou même un Humain proche, la sensation aurait été différente, plus précise… C‘était donc quelque chose de lointain. Ou une machine. L‘un dans l‘autre, il n‘y pouvait pas grand-chose pour l‘instant. Tout ce qu‘il pouvait faire, glissant d‘un arbre à un autre avec une aisance inhumaine, c‘était pencher légèrement la tête sur le côté, pour transmettre un message, pour qu‘ils se tiennent prêt. Il n‘était pas sans défense.

Outre ses propres capacités naturelles, déjà fort dangereuse, il portait sa fidèle lame, qui était plus qu‘un simple bout de métal, mais aussi un pistolet laser, de facture étrangère, mais de haute qualité, frappé du symbole de l‘Oiseau Souverain, le Phénix aux ailes largement déployées, comme pour prendre son envol. Il était raisonnablement sûr de pouvoir survivre jusqu‘à l‘arrivée des renforts… Sauf peut-être s‘il était question de Magie. La Magie n‘était pas une chose répandue de là d‘où il venait, à l‘exception de quelques dons que, rétrospectivement, on aurait pu qualifié de « magiques », et il était encore loin de les avoir intégrer à ses données de combat habituelles. Pas que les magiciens lui fassent peur, mais il n‘aimait pas ce genre de cas où il ne comprenait pas toutes les données…

Tout cela ne l‘avait d‘ailleurs pas empêcher de suivre les deux jeunes femmes, sa curiosité plus en alerte que jamais. Ses sens aussi, au passage. Il pu donc assister à la déroute d‘un groupe d‘hommes à l‘air louche et assez peu discrets - si on voulait son avis - qu‘il avait gentiment laissé passé devant lui sans se faire voir ou les arrêter. Cela lui avait permis de confirmer son impression, lui sembla-t-il, à savoir qu‘il était observé. Par un sniper pour être plus précis. Et pire, un sniper doué, qui n‘eu aucun mal à dégommer successivement les sept supposés brigands. Voilà qui était impressionnant, et aussi un brin inquiétant quand même. Assez pour lui faire transmettre un autre message, avec la Parole Sans Mot de son peuple, que les Humains auraient sans doute appelé « télépathie ». Un message qui ordonnait à une demi-douzaine d’entre eux de le rejoindre.

On n’était jamais trop prudent.

Quelques temps plus tard, ses deux proies, puisque c’était toujours ainsi qu’il les voyait, habitude oblige, s’étaient à nouveau arrêtées, pour dialoguer avec un homme qui se trouvait là. Lui ne se fit pas descendre, il devait donc être avec elles, d’une façon ou d’une autre. Il s’arrêta donc à une distance raisonnable du groupe, attendant la suite… À savoir le moment où elles se retournèrent, armes tirées, vers… lui, en fait.


« Montrez vous, ne ne vous feront rien, nous ne sommes pas là pour nous battre avec d'autres chercheurs de trésors. De plus, sachez que deux unités mécaniques en camouflage optique vous tiennent en joue. »

Bon, ça c‘était suspect… Et les deux unités mécaniques finissaient d’expliquer son impression. Il ne répondit pourtant rien, en supposant que ce fût bien à lui qu’on s’adresse. Non seulement il ne tenait pas vraiment à se dévoiler, mais en plus, laisser un peu de temps à ses propres renforts pour arriver ne pouvait pas vraiment faire de mal… Des minutes passèrent, étirées en longueur, jusqu’à ce que le compagnon des deux damoiselles réapparaisse, vêtu d’une armure de combat perfectionnée. Le genre de truc qu’il fallait à ces ridicules Humains pour se sentir assez fort pour se mesurer au danger, ce qui était compréhensible pour des êtres comme eux…

Et quelques petites manipulations plus tard…


« Sortez de là les gars, vous êtes grillé. Mon omnitech est capable de repérer toute source de chaleur thermique, visible ou invisible à nos yeux, peu importe. Vous apparaissez gros comme des éléphants sur mon écran. C'est plus la peine de vous cacher, ces dames sont de gentils mercenaires, elles ne vous feront pas de mal. Rejoignez nous si vos intentions sont pacifiques, sinon tirez, qu'on puisse se sortir de cette situation inconfortable. »

Un détecteur de chaleur, hein ? Plutôt malin comme tactique. Par contre il avait dit « les » gars, ce qui était plus inattendu. Une autre présence… C‘était possible, mais il n‘aurait pas pu en être sûr sans se concentrer dessus, ce qui aurait impliqué qu‘il sache déjà où elle était. Ca puait la Magie à plein nez… Avec un léger soupir, et prenant note au passage de la progression de ses renforts, il attendit encore quelques minutes avant de sortir du couvert des arbres. S’il y avait quelqu’un d’autre qu’il ne repérait pas et eux si, il était sans doutes mieux que celui-ci soit leur cible prioritaire, puisqu’ils ne semblaient pas avoir de mauvaises intentions à son égard.

De toute façon, il préférait un danger connu à une inconnue… Il faudrait vraiment qu‘il voit cette histoire de Magie avec sa nouvelle patronne, qui semblait s‘y connaître en la matière. Il entra dans leur champ de vision « classique », de sa démarche souple et tranquille. Enfin, « tranquille »… Une question d’apparence, sa nonchalance n’étant qu’un masque pour sa bestialité. Ses mains se tenaient à distance raisonnable de ses armes, et un léger sourire un brin ironique étirait son semblant de lèvre.


« Mesdames. Monsieur l’armure ambulante. »

Il les salua d‘un hochement de tête aussi nonchalamment ironique que le reste de sa personne, sans montré le moins du monde une crainte d‘être sous la probable menace de robots invisibles et d‘un sniper qui avait déjà fait sept victimes un peu plus tôt. Mais il était fou, c‘était connu… Chez lui…

« Vous êtes donc de gentilles mercenaires chasseuses de trésor, si j’ai bien comprit vos différentes paroles ? Je suis sûr que nous allons trouver un terrain d’entente… »

Ses pas presque distraits l‘arrêtèrent à quelques mètres du groupe « adverse », histoire de ne pas paraître trop menaçant. Un accident était si vite arrivé, et difficile à rattraper.

« Pourrais-je savoir ce que vous rechercher ? Je ne suis moi-même là que pour des informations… Et peut-être quelques babioles purement symboliques, si j’ai de la chance. »

La dernière partie était un mensonge, mais comme il ne pensait pas vraiment que les Reliques puissent être au bout de ce chemin, cela n‘aurait pas grande importance.

« Peut-être pourrions-nous nous entraider, ou tout du moins ne pas nous gêner mutuellement, avec des robots embusqués ou des snipers, par exemple. »

Un sourire, aussi malsain et plaisant que sa voix - la deuxième caractéristique devant beaucoup au camouflage praetorien - étira ses lèvres. À cette distance, il avait une chance raisonnable de faire tourner l‘histoire en sa faveur si les choses tournaient mal, mais, même s‘il en aurait été tout à fait capable, il n‘avait pas mentit sur sa proposition d‘entente… Pour une fois…
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"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
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Sergent Kami
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Sergent Kami »

Cela faisait bien une petite heure que je suivais sans mal le groupe hétéroclite sans être repéré. A chaque « pas » j’analysais le terrain, cherchant un endroit où me matérialiser tout en m’offrant un avantage. Réflexes de militaire obligent. Cette traque devenait presque une promenade paisible et monotone dans une forêt sinistre. Je commençais à me demander quand cela se terminerai tant la lassitude venait à me gagner. Peut-être aurais-je dû simplement voler cet artefact et m’enfuir, comme il était prévu… Je commençais à laisser de la distance entre le groupe et moi, pour me matérialiser sans être pris au dépourvu et mettre les voiles discrètement. En effet, l’utilisation prolongée de la magie commençait à me fatiguer.

Soudain, je sentis plusieurs auras faibles dans mon dos. Faible signifiant simplement des créatures vivantes n’ayant aucun don pour la magie. Je voyais dans mon esprit leurs déplacements - plutôt rapides en considérant le terrain – et conclu rapidement quant à leur cible actuelle. Cela me donnait le piment nécessaire pour poursuivre cette promenade. Je songeais tout de même à contacter Naissha qui devait s’inquiéter à l’heure actuelle.

Cette pensée fut chassée de mon esprit à l’instant où les sept âmes repérées auparavant passèrent à proximité de moi sans me voir. Ils étaient aussi bruyants que des bleus excités par l’idée d’une première mission et terriblement mal équipés. Encore quelques petites frappes espérant obtenir un butin en prenant leurs cibles au dépourvu… Même l’homme à l’allure animale jugea bon de les laisser passer. Ils faisaient pour nous d’excellents leurres pour juger de l’aptitude au combat de nos amis.

J’attendais à nouveau, calquant mes déplacements sur ceux de l’homme-loup. Au fil du temps, j’avais appris à me méfier des types dans son genre. Je le considérais comme une menace sérieuse.

La promenade se termina un peu plus loin marquée par un changement radical de tactique.
Sept coups de feu pour sept victimes. Le sniper était de retour… Dans un même temps les demoiselles firent volte-face et menaçaient l’étrange personnage caché derrière un fourré.


Montrez-vous, nous ne vous ferons rien, nous ne sommes pas là pour nous battre avec d'autres chercheurs de trésors. De plus, sachez que deux unités mécaniques en camouflage optique vous tiennent en joue.

J’admirais l’intelligence de la manœuvre. Nous – enfin il – était cerné. Je ne pouvais savoir si les unités mécaniques étaient un coup de bluff plutôt ingénieux ou une menace réelle. En effet, mon sixième sens se limitait aux êtres vivants ou éventuellement aux grandes concentrations de mana… En tout cas, j’avais beau être invisible et intangible, il était évident que tôt ou tard j’allais me trouver à mon tour dans une position inconfortable…

Sortez de là les gars, vous êtes grillé. Mon omnitech est capable de repérer toute source de chaleur thermique, visible ou invisible à nos yeux, peu importe. Vous apparaissez gros comme des éléphants sur mon écran. C'est plus la peine de vous cacher, ces dames sont de gentils mercenaires, elles ne vous feront pas de mal. Rejoignez-nous si vos intentions sont pacifiques, sinon tirez, qu'on puisse se sortir de cette situation inconfortable.

Ce rebondissement était plutôt inattendu. Ainsi l’armure vivante possédait un détecteur thermique… Soit, je n’avais plus le choix : si je me matérialisais, le sniper aurait probablement ma peau. Je profitais du répit offert par ma magie pour me concentrer sur la zone, en priant que le fin tireur ne soit pas un androïde ou une sale boite de conserve dans le même genre. Je finissais par le repérer plus loin, derrière le groupe. Chose étonnante, je sentis également six présences se rapprochant rapidement… Et leurs mouvements n’avaient rien à voir avec les novices de tout à l’heure !

Merde… Cela ne me laissait guère le choix. Je n’avais plus qu’à débusquer le sniper avant que la situation ne devienne ingérable. La magie aidant, je courus au travers du groupe sans me soucier de leurs réactions. Au fond, je n’étais encore pour eux qu’une légère brise ou un vulgaire point sur un détecteur…

En une poignée de secondes, je me trouvais derrière le sniper. L’instant d’après je me matérialisais, accroupis à cinq mètres dans le dos de cette dernière et pointait mon revolver ARK 12 en direction de sa tête. D’une pression sur la gâchette, elle volerait en éclats.


Je ne te veux aucun mal, murmurais-je juste assez fort pour qu’il m’entende. Un mouvement de travers et je t’abats. Suis-je clair ?

Bien entendu, je ne pouvais compter sur cette femme. Surtout si d’autres saloperies mécaniques étaient embusquées pour la protéger elle… Aussi, je me tenais prêt à reprendre ma forme éthérée au moindre bruit ou mouvement suspect. N’attendant pas de réponse à ma dernière question, je murmurais à nouveau :

Je t’informe également qu’il y a six hommes qui avancent discrètement vers tes amis. Dans peu de temps je les percevrai assez distinctement pour t’indiquer où tirer… Je pouvais bien sûr me charger personnellement de leur cas, mais cela m’obligeais à quitter le sniper des yeux, ce qui serait évidemment mauvais pour ma santé. Après une dizaine de minutes qui parurent durer une éternité, je repris sur le même ton : Tiens-toi prête, ils approchent.
Amiral Andrew K. R. Leister, dit le Feu, à votre service.
Un homme éclairé a écrit :Sergent dieu n'aime pas être contredit ! :evil:
Mara Jade
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Mara Jade »

*500 mètres au nord d'Eriya et Naria*

Crick

Je ne te veux aucun mal. Un mouvement de travers et je t’abats. Suis-je clair ? Je t’informe également qu’il y a six hommes qui avancent discrètement vers tes amis. Dans peu de temps je les percevrai assez distinctement pour t’indiquer où tirer…Tiens-toi prête, ils approchent.

Les 6 hommes qui arrivent sont les renforts de l'homme à la stature de bête "fluide", si je les abats Naria sera blessé et mon commanditaire me coupera la tête sans autre procè que ses avertissement d'il y à 10 minutes. D'ailleurs en parlant de ça, tu n'était pas censé arriver par là, mais soit t'as magie à du troubler Sa vision. Je t'explique vu que tu doit être troubler, mon commanditaire à reçu un don fabuleux qui le ronge et va le tuer, celui de voir l'avenir, le soucis c'est qu'il doit se trouver en un endroit hautement magique de Desertica, mais il à quand même eût le temps de me donner certaines informations, comme vôtre nombre, et où me placer pour abattre les 7 pauvres voleurs de bas étages, Maintenant que tu sais cela, tu va me laisser me relever et rejoindre mes amies pour négocier.


La jeune femme n'attendit aucune réponse, se leva, mît son fusil aussi imposant soit-il en bandoulière et s'avançât vers le point de ralliement en quelque sorte de la petite compagnie qui se formait en ce jour.

*Dans le lieu d'embuscade*

Eriya et Naria baissèrent en même temps leurs arme, Eriya s'avançât pour scruter d'un peu plus prêt l'homme tandis que Naria semblait taper quelque chose sur un clavier invisible, soudain il eût un bruit dans un fourrée et Mara Jade apparût, son fusil de sniper était de dimension impressionnante mais elle ne semblait pas peiner à le porter, tous virent l'inviter mystère tenant toujours en joue la jeune femme. Mara Jade murmura juste une chose :

Ya hya chouhada

Soudain les arbres semblèrent bouger, et toutes les voies d'accès fur sceller par d'énorme pieuvre mécanique qui enlevèrent leur camouflage optique. Leur corps et leur neuf bras articuler bloquaient entièrement le passage entre les arbres alentours ce qui empêchait les personnes du cercle de sortir, mais surtout quiconque d'y rentrer. Voyant l'excitation monter parmi leurs nouveaux amies Eriya prît la parole.

Ne vous inquiétez pas, c'est une mesure de sécurité contre les hommes d'Isylionis,La surprise grandît encoreNe semblez point surpris, nos chemins étaient destinés à se rejoindre en ce lieu, ou en un autre, nous avons choisit celui-ci car il offrait la meilleure sécurité pour nous tous.

Je vais tous vous expliquer, prenez le temps de bien écouter, je en répéterais pas ni ne m'arrêterais sous peine de passer sur un détails importants.
Eriya prît une grande inspiration, tandis que Mara et Naria s'asseyaient toutes deux un peu plus loin.La femme avec le fusil est Mara Jade, régente de l'Eredeen, et Commandant en chef de la flotte de ce même état, Naria est ma sœur jumelle. Nous sommes entrées en possession d'un sabre de Thorium, il en existerait que deux, le deuxième est celui que nous avons voulu acheter si chèrement, car d'après ce que nous savons, grâce aux deux sabres l'on pourrait ouvrir la porte de la cité perdue d'Atlantis, on raconte que les Atlantes ont créés les 10 sphères, 5 Élémentaires, et 5 autres appelées Fondamentales. Certain le savent peut être, nous l'avons apprit de Lizuriel commandante du Dhara, son ancien Mari Fusion avait l'une des épées et possédait une sphère fondamentale, les 5 fondamentales furent perdu après la destruction des Wizards, nous n'en savons pas plus, mais il existerait une sixième sphère dans ce temple sous-marin, et c'est pour ça que notre commanditaire nous paye.

Ah et en ce qui concerne vôtre présence c'est un choix du destin, notre commanditaire voix plus ou moins l'avenir, et nous à avertit de certain danger, comme le fait qu'il y a 6 gardiens dans la cité, mais nous ne savons pas leur nature, et aussi qu'il y as beaucoup de richesse en plus de la sixième. Donc maintenant c'est à vous de choisir, nous aider et venir vers cette aventure, ou nous laisser y aller à trois...Sachez uniquement que vous n'êtes pas là pour rien.


Eriya ayant finit regardât chacun de ses interlocuteurs quelque peu ahurît devant toutes ses révélations...
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Ellianne
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Re: Recherche de l'Atlantide et fioriture !

Message par Ellianne »

Un coup de vent. Une simple saleté de fichu coup de vent. Et pourtant, par les Flammes de l’Oiseau, il savait que ce n’était pas qu’un coup de vent. Son instinct lui criait, lui hurlait même, qu’il y avait eu quelque chose. Quelque chose qui était passé fort près de lui, mais qu’il n’avait pas pu saisir. Trop tard. C’était trop tard qu’il s’était retourné à demi, réalisant sa lenteur assez vite pour le pas projeter sa main dans le vide, sa mortelle main. Être trop lent à sentir ou à réagir, ce n’était pas dans ses habitudes. C’était encore de la Magie, et il commençait à détester ça. Une fois tout cela fini, il faudrait vraiment qu’il demande à sa nouvelle cheftaine de l’entraîner là-dessus. Il était le prédateur, eux les proies. Et comme toutes les autres armes des proies, telle la technologie, il la maîtriserait, apprendrait à la dépasser, et si besoin était à la retourner contre eux.

Pour le moment, il ne pouvait rien faire qu’attendre. Attendre, parce qu’il allait se passer quelque chose, sans quoi il se serait déjà prit une balle. En l’occurrence, ce « quelque chose » fût l’arrivé d’une nouvelle jeune femme. Visiblement le sniper, au vue de son arme imposante, qu’elle transportait sans difficulté apparente. Une Humaine standard, à première vue, une proie comme toutes les autres proies, même s’il avait vu qu’elle pouvait être très dangereuse. Aussitôt après son arrivé, elle murmura quelques mots, qu’il ne discerna pas clairement, malgré son ouïe naturellement fine, rôdée encore pendant les longues années de sa si longue existences. Des robots lui répondirent, encerclant leur petit groupe. C’était un sale coup. Mais c’était quelque chose qu’il pouvait comprendre, et donc combattre au besoin. C’était juste des machines, et cela il connaissait.

Il avait eu quelques instants pour prendre sa décision quand elles étaient apparue. Il avait choisit de rester, pour voir. Il y avait bien une raison à cela, à cette mise en scène, et puisque l’Oiseau, en ses insondables dessins, avait choisit de le mener jusqu’à celle-ci, il allait attendre, écouter ce qu’avait à dire les trois femmes. Et il ne fût pas déçu. D’abord, elles savaient que ses hommes arrivaient, et savaient que c’étaient les siens. Elles étaient envoyées par un voyant malade, errant au désert enchanté, recherchait une « sphère » dans une citée engloutie et voulaient visiblement leur aide, les appâtant avec la promesse de trésor. Il avait entendu parlé, brièvement, un soir, des Sphères Élémentaires, et ne savait rien du reste de ce qu’elles avaient mentionné.

De la Magie, de la Magie et encore de la saleté de Magie !

Pendant les quelques instants de flottement qui suivit, il eu le temps de penser, ironique comme toujours, que, décidément, il ne comprendrait jamais, mais alors jamais, les dessins du Flamboyant. Entre tous, il ne savait rien de Magie, ou pas grand-chose, entre tous les fils de l’Alwinion. Et pourtant, c’était tombé sur lui. Mais ce furent justes quelques instants, quelques battements de cœur, avant qu’il ne relève la tête, un sourire emprunt d’ironie aux lèvres, et ses yeux comme deux étoiles d’ambre jaune, brillant d’une folie étrangère à l’Humanité.


« Nous avons aussi un troisième choix, damoiselle… »

Sa voix était calme, tranquille, comme alanguie. C’était la même illusion de surface qui était si souvent fatale à ceux qui se fiaient à sa démarche. Ce n’était que l’alanguissement du prédateur qui attend sa proie, et il y avait, comme toujours, une pointe de cruelle ironie.

« Nous pouvons tous mourir ici, si ce doit être la fin d’un conflit contre vous, et ne croyez pas que vous soyez exclus du « tous », mesdames. Je crois moi-même en ma chance, et en la valeur des hommes qui se rapprochent dangereusement. Les robots, ils connaissent, eux aussi. »

Il n’était pas, il n’avait jamais été, facile à perturber. Encore moins pour plus de quelques secondes. L’intimider, c’était carrément impossible - il était bien trop taré pour ça - et le mettre au pied du mur était une mauvaise idée. Parfois, il pouvait être violent. Et complètement inconsidéré. Il le lui avait dit, à sa nouvelle cheftaine, quand elle l’avait prit à son service. Elle s’était contenté de sourire. Et peut-être était-elle plus rusée qu’il n’y paraissait, car c’étaient ici les intérêts de l’Oiseau…

« Toutefois, je ne choisirais pas cette voie. Je ne cherche pas votre sphère, je n’en ais que faire. Je cherche des objets, ou des informations sur eux. Trois objets qui comptent beaucoup pour les miens. Ils ont une valeur purement symbolique, mais cette valeur est grande, bien plus que la valeur marchande de leurs constituantes. »

Ce n’était pas vraiment un mensonge, si ce n’était, peut-être, par omission. Ils avaient encore une troisième valeur, mais ça ils n’avaient pas à le savoir. Le côté symbolique suffirait amplement comme justification. Avant de poursuivre, il pencha légèrement la tête sur le côté, prenant en aparté note de la position de ses renforts - proche - et leur communicant d’attendre… Pour l’instant.

« Je vous laisse votre sphère, vous me laissez tout ce qui pourrait avoir rapport avec eux. Les richesses, j’en veux bien ma part à défaut, mais ce n’est pas mon but premier… Par contre, qu’il soit bien clair que ces trois objets sont mien, sont nôtres. Nous lancerons toutes nos forces dans votre traque, dans tout Galactica et bien au-delà, si vous essayez de les ravir. »

Son regard ne laissait aucune place à une quelconque équivoque. Ce n’était pas une formule, ni un avertissement. C’était une menace, et pas le moins du monde bienveillante. Trouver ces objets, c’était un commandement du Flamboyant, et même s’il y avait bien peu de chance pour que ne fût-ce que l’un d’entre eux se trouve au bout de cette route, il était des choses à poser.

« Cela mit au point, je me joindrai volontiers à vous. Par deux fois déjà je me suis lancé à l’assaut d’une cité marine. Une troisième ne serait pas pour me déplaire… »

Deux fois, oui… Cette fois, il semblait dit qu’il la poursuivrait au-delà des flots, ce qui le changerait, en fait. Cela promettait d’être… intéressant, avec un peu de chance… Et qui savait, si ce n’était l’Oiseau, où tout cela pourrait aboutir…
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"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
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