Fleur de Haine devient alliance...

[Kalia]

Un beau matin ensoleillé de l'an 3728, la princesse Néalia jeta son regard sur le lointain horizon déformé par les brumes opaques. Ses cheveux bleuâtres frétillaient au souffle de la brise qui apportait une fraicheur surnaturel au palais de sa majesté, elle se retourna et partie en courant vers la grande salle ou se trouvait le peuple qu’elle avait fait réunir. Le peuple impatient se mourait d’inquiétude de savoir ce qu’ils allaient devenir, certains d’entre eux souhaitèrent discuter avec les gardes mais aucun mot ne sortait de leur bouche, comme si leur bouche était cousue. La princesse Néalia, tant attendue, arriva dans la grande salle et alla s’asseoir dans le fauteuil qui lui était destiné et pris parole auprès du peuple.

Mon peuple réunit aujourd’hui pour écouter la grande nouvelle qui j’ai à vous faire part, nous sommes depuis quelques temps dissimulé au fin fond de la forêt jouxtant le palais, mais aujourd’hui nous allons sortir de cette ombre, nous allons lever les bras et crier au nom de la victoire !
Princesse, quelle est cette nouvelle ? Nous attendons ici depuis des heures afin de savoir quel sort nous réservez-vous, car nous en tremblons, nous sommes terrifiés à l’idée de devoir nous battre !
J’y viens, mon très cher peuple, je vous annonce que notre faction à aujourd’hui pris le titre d’alliance, nous avons donc enfin accompli l’objectif que nous avions et celui grâce à vous tous ! Notre Fleur de Haine qui est en nous ne cessera de grandit de par les attaques que nous subirons. Je vous laisse sur ces quelques mots peuple.

La princesse se retira dans ses quartiers paisibles.

Notre princesse a réussi ! HOURA ! Nous sommes enfin devenu une alliance, nous allons pouvoir commencer notre histoire et faire connaitre la Fleur qui sommeille en nous.

Néalia arriva dans son lieu de repos et s’allongea dans son lit et pensa à l’avenir de son peuple, elle voyait grand dans celui-ci. Son peuple lui avait montré à quel point il se tenait à elle et elle pouvait voir dans leurs regards l’adoration qu’ils avaient.