Des laches?

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Doriane Dark
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Des laches?

Message par Doriane Dark »

Une jeune femme entre dans le Sénat. elle regarde toute la salle et vient prendre la parole.

- Bonjour à tous, mon noms est Lady Doriane Dark grand monarque de l'état Triadus. Je ne viens pas me plaindre mais démontrer qu'il existe une sorte de lâcheté au sein de l'univers.
Je suis dans cette univers depuis trois jours, et déjà l on est venue piller mon état. Vous me direz, c est normale!!! Mais se qui l'ai moins c est que se soit l un des plus fort de cette univers qui vienne piller un petit état comme le mien.
Comment trouvez vous cette acte???

Doriane regarde tous le monde en posant cette question.

Le fait que je sois une femme donne t il le droit a un homme de piller un état petit comme le mien???
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Atéléïde
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Re: Des laches?

Message par Atéléïde »

    Alors qu'une salle s'animait au sénat, les pas du Grand Conseiller résonnaient contre les murs d'un couloir. L'atmosphère s'échauffait tout autour du Saint Dynaste et dans ses orbites, obscurcies par la frange que formaient ses cheveux au dessus de son front, une lueur orangée venait contraster avec la noirceur de sa pupille. Étonnés par la présence de l'Archimage, quelques groupes de personnes s'adonnaient au sport préféré de ceux qui fréquentent la corporation, le commérage.

    Il y a de cela un mois, l'aujourd'hui Lambda du Concile Débonnaire était un parfait inconnu pour la plupart des êtres peuplant le système galacticain mais depuis quelques semaines, rares étaient ceux qui ne le reconnaissaient pas encore et des présentations semblaient futiles. Tous se retournaient à son passage, ravis de pouvoir observer de près celui dont même Théran ne contestait pas le pouvoir. Où allait il, que faisait il ici? Ces questions trouvèrent leur réponse lorsque la silhouette de Drim s'effaça dans l'encadrement de la porte d'où, quelques minutes auparavant, une jeune femme avait fait irruption et s'était appropriée l'estrade ainsi que l'attention du public qui y était, pour on ne sait quelle raison, déjà présent.
Lorsque le Dynaste Eanien se trouva tout en face de celle qui avait tant déconcerté son auditoire, il s'arrêta et porta pour la première fois son regard sur cette dernière.


Lady Dark, vos paroles sont obscures et je sens que la haine ronge peu à peu votre coeur. Cependant, en tant que Grand Conseiller et parce que nous nous devons de faire respecter l'ordre dans ces bâtiments, je ne peux que vous demander de déposer vos armes si vous en possédez ainsi que de vous rendre à l'accueil, d'y ouvrir une salle à votre nom ou de bien vouloir patienter jusqu'à ce qu'une d'entre elles se libèrent. Si vous ne désirez pas coopérer et ne passez pas par les voies administratives légitimes suite à mon intervention auprès de vous, je serai dans l'obligation d'appeler la garde et de vous faire emprisonner.

    Pourtant, je comprend aisément que la situation, dans laquelle vous et votre peuple vous trouvez, soit partiellement responsable de vos agissements et c'est pourquoi je vous propose, en tant que Lambda du Concile Débonnaire, de déposer plainte contre votre agresseur au bureau de la Cabale Juridique. Je peux également vous orienter vers une personne capable de vous aider dans vos démarches et qui sera responsable de votre dossier.
Je n'attendrai pas votre réponse éternellement, n'abusez pas de ma patience. D'ici là, je vous invite à quitter la salle.


    Le Concile Débonnaire avait vu le jour il y a déjà plusieurs lunes mais n'avait pas rencontrer le succès escompté. Méfiance à son encontre, mauvaise interprétation de ses idéaux, peur d'une nouvelle hégémonie... il était temps de montrer à Galactica le vrai visage du Concile.
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! :D
Lehin Duhal

Re: Des laches?

Message par Lehin Duhal »

Le soleil était a sont zénith en cette douce période de l’année ou la nature, reprenait ces droit sur l’hiver dans les jardins du sénat.

Les oiseaux commençaient à revenir de leur voyage vers les terres chaudes du sud, et les champs de fleurs fleurissait a perte de vue. L’herbe sèche et douce caressait la voûte des divins pieds d’Alioah, la douce mais terrible Impératrice du lehin Duhal.

Celle-ci courait, s’allongeait, et joué avec les fleurs, une certaines innocence émané de ces jeux enfantin. Elle était toute vêtue d’or, sa jupe descendait jusque ces chevilles et ses cheveux bouclé de couleur d’or allait de paire avec ces yeux bleue.

Alioah s’arrêta brusquement, puis de sa main canalisa sont énergie Magique, lança vers le ciel sa boule d’énergie pur, et s’amusa a la déplacé au grès de ces envies, un valet lui portant un message celui-ci ayant ces bottes en fer sur la pelouse de l’impératrice, s’inclina, et lui tendit le message.

Celle-ci le lut d’une traite ne regardant ni le garde, ni sa boule d’énergie, déchira le message et fronça ces petits sourcils blond.
Ces yeux devinrent noirs, le sol trembla durant quelques secondes… Le temps semblait s’être arrêté, plus rien autour d’elle ne fit de bruit, un voile sombre tomba sur cette chaude journée.
Le garde ce releva et elle remarqua les bottes, et déclara :


je me rends au plus vite dans cette salle ou la folie semble émerger...
Elle cessa d'invoquer sa boule d'énergie et ce rendit en toute hâte vers la salle.


Qui êtes vous pour nous traiter de lâche ?


Une Femme oui et alors ? Ne croyez pas que vous soyez la seul Reine, Déesse, Magnificence ou encore Impératrice d'un Etat.


Sachez que je suis Alioah Impératrice du Lehin Duhal.

Détentrice de l'âme d'Irzul le démon de la sphère d'ombre. Et qu'il me suffirait d'un simple claquement de doigt pour désintegrer votre âme et l'envoyer dans les lymbes de la mort, sachez que dans cette univers nous sommes tous, et je dis bien tous, des êtres sans foi ni lois, mais surtout certains...


Alioah ce retourna en direction de l'émissaire du Concile.


Quand a vous,

Vous me faites penser a ces prêcheur prêt a bondir et a frapper pour des broutille sur des "infidèles" j'aimerais bien que vous cessiez de vous prendre pour un Grand Conseiller, vous n'en avez ni la carrure ni la jugotte pour ce poste, cessez aussi votre "propagande a deux ronds"personne personne n'a confiance en votre "Concile'' ni dans l'impartialité de certains.

Vous ne comprennez même pas le sens de ces dires, cette personne a peine monté au pouvoir pleure d'être "attaqué" par des etats supérieur, numériquement, et militairement.

Sachez Dirigeante du Triadus que nos diplomate de notre Etat prendra contacte avec vous d'ici peu, et nous verrons ce que nous pourrons faire pour vous aider a vous devellopper.

Cependant, je dois vous laisse, j'ai d'autres choses a faire que de perdre mon temps avec des blabla inutile et puis...


ça sent le sheepacht debonnaire.

Alioah ce dirigea vers la sortie tournicotant ces cheveux blond bouclé un sourire pincé sur ces lèvres, et retourna ce promener dans les jardins du Sénat.
Doriane Dark
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Re: Des laches?

Message par Doriane Dark »

Doriane regarde l'impératrice quitter la salle et sans dire une mot en regardant froidement le Lambda du Concile Débonnaire prends la direction de la sortie.

Au moment de passer la porte elle se retourne et lance:

-Vous voulez vous montrer, mais faite donc, mais je n'aurai jamais penser que le sénat ai pour Conseiller un des compagnons de mon agresseur et en plus il est Lambda tous comme vous!!! Et vous vous permettez de... PFFF !!! Sachez aussi je ne suis pas la pour pleurer, mais démontre la lâcheté de certain qui pille de petit état à peine émergeant. Je ne suis pas prête à remettre les pieds dans ce sénat ou les agresseurs sont aussi les conseillés de celui ci! Et ne dites pas je ne vous ai pas pillé moi, vous êtes Lambda du Concile Débonnaire donc responsable des actes du Concile Débonnaire. Bref je ne suis pas prête a revenir ici, car on y trouve vraiment n'importe quoi, Des conseillés qui veulent calmer des gens alors qu'il fait parti des agresseurs par procuration!!! Sur ceux!!! Adieux!!!

Puis Doriane quitte le sénat d'un pas rapide.
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Atéléïde
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Re: Des laches?

Message par Atéléïde »

Suite à l'incroyable scène qui venait de se dérouler devant ses yeux, Drim restait interloqué.
Tout d'abord, une première femme était venue exposer à quel point le monde qui l'entoure est injuste et à quel point sont lâches ceux qui dominent, tout cela en s'immisçant dans une des salles déjà ouvertes du Sénat.
Alors que Drim venait pour assurer la sécurité des autres diplomates et proposer l'aide du Concile à cette âme en détresse, une nouvelle furie avait fait son apparition.
Dans un tsunami de paroles toutes plus insultantes les unes que les autres, elle aussi s'était insurgée contre on ne sait pas trop quoi tant tout était confus. Après avoir pestiféré comme une enfant capricieuse, elle s'en était allée aussi vite qu'elle était venue, ce qui, par ailleurs, ne laissait plus aucun doute sur la lacheté de cette dernière. Drim se demandait si faire une si courte apparition pouvait offrir la possibilité à quiconque de comprendre le but de son irruption.
Enfin, la première femme était partie dans une dernière intervention incompréhensible.


"A croire que le monde est devenu fou"

Dans l'esprit du Grand Conseiller, les morceaux ne pouvaient pas s'assembler, que ce soit les reproches qui lui étaient fait personnellement ou bien ou à l'encontre du Concile, aucun n'avait de sens.

"C'est à en devenir fou soit même"

Pourquoi cesser de se prendre pour un Grand Conseiller puisqu'il en était un ? Pourquoi ne pas avoir confiance dans le Concile avant qu'il n'est eu l'occasion de prouver sa valeur ? Les mots de la princesse sonnait comme ceux d'un autre, oui, c'était ca, une poupée, une marionnette qu'un autre baladait d'idée en idée jusqu'à ce que son esprit soit si faible qu'il puisse contrôler la moindre de ses paroles. Comme si son cerveau n'était déjà plus tout à fait le sien.


"Puissante Magie noire ou simple manipulation ? Qui pourrait être derrière toute cette rage infondée ?"

Puis l'esprit de Drim s'arrêta sur un mot que Lady Dark avait prononcé.

"Compagnon...compagnon...mais de quoi parle t-elle?"

Alors que l'Impératrice du Lehin Duhal venait d'agresser le Saint Dynaste, comment Lady Dark pouvait encore penser qu'ils étaient complices ? Drim était tout à fait perdu dans cet océan surréaliste.

"Ce ne peut être qu'elle"

S'en retournant à ses activités, il pensa que finalement l'ordre était revenu et que c'était tout ce qui importait.
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! :D
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Althéa
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Re: Des laches?

Message par Althéa »

Depuis la disparition du Troskina, Althéa avait établi ses quartiers dans un luxueux appartement situé au cœur même du siège de la confédération et y déployait une discrétion bien peu en rapport avec sa personnalité.

Il est vrai que chacune de ses sorties déclenchait une véritable émeute parmi la foule de ses admirateurs, laissant la garde confédérale faire étalage de son incompétence, c’était presque lassant …
Les jours s’écoulaient sans qu’il ne se passe rien de plus important qu’une mise de table ou un arrangement floral.

Elle visionnait sans trop d’intérêt les débats sénatoriaux en feuilletant une revue de mode lorsqu’elle eu l’impression d’assister à un numéro de comiques.
La confédération organiserait-elle de faux débats dans le but de retrouver enfin un peu d’audience ?
Ce n’était pas exclu !
En tout cas c’était fort drôle.

Au centre d’une salle à peine peuplée, deux jeunes perruches et un vieux barbon avaient entamé, l’éternelle, la sempiternelle, la récurrente et bégayante ritournelle sur la lâcheté !

Raymond !

Son secrétaire apparu devant elle comme par enchantement.

Milady ?

Veuillez vous renseigner sur ce débat, il est à ce point surréaliste que je me demande si ce n’est pas ce que l’on appelle communément « un fake ».
Soyez efficace et diligent.



Elle n’attendit pas très longtemps (d’ailleurs elle ne l’aurait pas supporté) avant de voir revenir le Sieur Raymond et d’entendre son rapport.

Milady, il ne s’agit pas d’une mise en scène orchestrée par la confédération mais bel et bien d’un véritable débat entre chefs d’Etat.
Nous avons pensé au départ que cela pouvait être une opération publicitaire pour le bureau conciliaire des plaintes qui connait actuellement une fréquentation proche de zéro, mais non !.
Drim l’ancien est bien devenu Grand Conseiller, seul son titre d’archimage laisse quelques doutes car il semblerait qu’il soit un peu, comment dirai-je ? … autoproclamé.


Bien bien … répondit-elle, faites venir ma camériste, je pense que je vais faire au Sénat l’honneur d’une de mes rares apparitions.


Ce pauvre Drim l’ancien n’en était vraisemblablement pas à un tsunami prés et il se remettrait très bien d’une troisième arrivée en fanfare, celle de la grande, de la magnifique, de l’incomparable Althéa, suivie de sa cour, de sa garde rapprochée ainsi que d’une petite foule des dirigeants et diplomates qui l’avait accompagné jusqu’à cette salle suivant, ses courbes gracieuses et son parfum enivrant.

La lady, comme à son habitude, se présentait au Sénat avec une sensuelle élégance, entre ses seins gainés de soie noire brillait un magnifique diamant et lorsqu’elle monta à la tribune on aperçu l’éclat blanc d’une cuisse dont on imaginait facilement la douceur.
Le silence s’était fait dans la salle dés l’arrivée de cette éblouissante apparition, les yeux ne la quittaient plus et l’un des dirigeants assis au premier rang fit preuve de sagesse en enlevant le coussin sur lequel il était assis pour le poser négligemment sur ses genoux.

Althéa adressa un regard circulaire ponctué d’un sourire charmant à l’auditoire.

Bonjour à tous !

Rassurez-vous ! Si ce n’était pas l’usage je ne vous ferai pas l’offense de me présenter mais il y a ici des règles qu’il convient à chacun de respecter.
Je suis Althéa, ancienne codirigeante de feu le Troskina.
Je ne suis pas sortie de ma discrétion pour vous faire d’importantes révélations mais l’ambiance particulière de cette salle m’a donné envie de venir m’y distraire.

Je vous avoue très simplement que je ne suis pas fâchée du départ des deux pinta … Euh des deux princesses car je préfère de beaucoup la compagnie des Messieurs.

Je vais donc m’adresser à vous, Drim l’ancien, puisque vous êtes le seul à rester pour discourir en ces lieux.
Tous les habitués du Sénat connaissent le vieux débat sur la lâcheté des grosses nations à s’acharner sur les petites.
C’est presque ce que l’on appellerait, en langage journalistique, un marronnier.
Tout a été dit au sujet de cela, un nombre incalculable de rhéteurs y ont confronté leurs argumentaires … qui s’en plaint, qui s’en insurge, qui s’en glorifie, qui s’en targue….

Peu importe !

Il en a toujours été ainsi et cela continuera, de la même manière, tant que l’âme humaine restera batailleuse et que la moindre ressource permettra d’assoir un certain pouvoir.
Autant vous dire que ce sont des pratiques qui ont encore de belles heures devant elles.

Mais pourquoi Drim ? Pourquoi votre réponse a-t-elle déclenché l’émoi de ces deux donzelles ?

Je pense pour ma part qu’elle était inappropriée à un double titre.
D’une part elle ne répondait pas aux préoccupations de Doriane Dark et d’autre part parce qu’elle venait de vous.

Je m’explique.

Une jeune dirigeante un peu affolée et révoltée par tant de pillages arrive ici pour s’en offusquer et que faites vous Drim l’ancien ?

Vous lui récitez le règlement d’occupation des salles du sénat !
Elle a du croire qu’elle avait débarqué au beau milieu du conseil d’administration de la sécurité sociale !

A moins bien sûr que l’archimage n’ait décidé de spécialiser ses grands conseillers et vous ait confié le volet « accueil ».
Si c’est le cas je ne saurai trop vous recommander d’aller vous installer derrière le comptoir du grand hall, à la place de la poupée gonflable qui y sommeille à longueur de journée, pour donner les précieuses informations dont vous êtes le solennel dépositaire.

Enfin bref !

Vous auriez pu lui expliquer qu’il ne s’agit absolument pas de lâcheté mais bien de politique.
Quel intérêt peut avoir une grosse nation à piller les petites productions des jeunes Etats ?
Le bonheur de son peuple tout simplement !
Quelques victoires faciles, au petit matin, viennent réchauffer le cœur d’une armée et d’un peuple au bord de la révolte après une longue nuit de défaites financièrement fructueuses.
Ce n’est donc pas très difficile de comprendre qu’il n’y a là, pas plus de lâcheté que de barbarie, mais une sage gestion des hommes qui nécessite quelquefois de faire passer l’honneur au second plan.


Althéa s’interrompit pour tremper ses lèvres dans les bulles légères d’un nectar ambrée embué de fraicheur.
Après avoir gratifié l’assemblée attentive d’un sourire enjôleur, elle se tourna à nouveau vers Drim l’ancien.

Vous avez proposé à Miss Dark, les services de l’une des articulations du concept conciliaire, à savoir le bureau des plaintes (qui on doit bien le reconnaitre prend tout de même la poussière en ce moment) sans vous assurer que les États harceleurs du jeune ….. N’étaient pas des vôtres.

Vu sa réaction il y a fort à parier que c’était le cas !

Vous me direz sans doute que si l’un des vôtres viole les lois du grand conseil ou les quelques règles que vous avez édictées pour votre compte, il devra se plier également à votre justice …. Certes … certes …

Qu’est ce que le concile débonnaire en fin de compte ?

Le justicier galactique ? Le bras armé du Grand Conseil ? Son exécuteur des basses œuvres ?

Il s’agit là d’un vieux rêve, Drim l’ancien, qui effleure les débats du sénat, de temps en temps, depuis bien des années.

Certains chefs d’Etat se sont néanmoins renseignés directement auprès de l’Archimage sur la légitimité de telles fonctions, dont vous conviendrez avec moi qu’elles sont présentées comme presque régaliennes.
Ce dernier les a informés qu’aucune mission officielle ne vous avait été confiée mais que vous étiez parfaitement libres de vous faire un devoir de les assurer et de vous positionner comme admirateurs effrénés de sa magnificence.

Ceci est juste !

Autre aspect intéressant de cette alliance pas tout à fait comme les autres, c’est le fond humaniste de ses objectifs.

Haaaaa l’humanisme comme c’est beau !
Depuis l’inquisitio nous n’en avions plus entendu parler.

Je trouve tout à fait sympathique, ce déploiement de bons sentiments.
Mais reconnaissons que, même drapés dans ce superbe humanisme, certains de vos dirigeants n’arrivent pas à convaincre.

Ils sont le ferment de l’échec d’une théorie louable à la base.
Ils auront beau s’en défendre et venir larmoyer leur bonne volonté, leur désintéressement total, leur foi en la loi, leurs saintes intentions, que tout ceci serait parfaitement inutile, tant est encore plus bruyante la kyrielle de casseroles, qu’ils trainent attachée à leur dos.

Mettre en place une telle politique nécessite le respect qu’inspirent les justes et vous n’avez face à vous que la crainte qu’inspirent les forts.
Le chemin sera fort long et les mots inutiles, mais comme tout un chacun, vous serez jugés sur vos actes.

J’ai conscience de ne pas avoir apporté grand-chose à ce débat mais je suis ravie d’avoir passé avec vous un petit moment fort agréable.
J’espère qu’il aura été distrayant pour vous aussi et que la fraicheur de ma futilité aura décongestionné vos chakras.


Sur ces mots, la voluptueuse peste troskinienne alla s’assoir dans la salle au milieu de la foule de ses admirateurs.
Atéléïde
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Re: Des laches?

Message par Atéléïde »

    Drim avait à peine fait quelques pas qu'il fut stoppé par les soudaines paroles d'un être qui, jusqu'alors, lui était inconnu. Un regard comme un défi et pourtant tant de désinvolture. Son arrivée dans la salle, accompagnée par un groupe d'inconnus plus inconnus encore qu'elle, avait quelque peu ému le Grand Conseiller, les traces d'un passé érodé par les larmes mais aussi celles de vastes rigolades et d'idylliques aventures avec les F13.

    Mais le temps n'était pas aux souvenirs. Pour la première fois depuis le début de ce débat — durant lequel Drim s'était retrouvé héros du scénario mal ficelé d'une comédie plus psychédélique que psychologique — son intérêt avait été piqué par la réplique d'une des actrices.

    Les présentations de cette dernière ne lui avait pas appris grand chose, l'histoire de la galaxie l'intéressait peu et il découvrait encore les ficelles de la sphère politique. Cela dit, apprendre le nom de la rhéteuse était suffisant à son plaisir.

    Dans un souffle, son talon pivota à 180° et sa cheville se chargea de maintenir l'équilibre nécessaire à une parfaite stabilité du corps. Il faisait maintenant face à celle qui l'apostrophait.


— Votre nom est à la hauteur de votre beauté, mademoiselle. Pourtant, vos paroles irritent mes sens et je ressens toute la lassitude qui vous habite sous le manteau d'insouciance dont vous vous parez. Cela ne vous rend que plus adorable mais je ne pense pas qu'il en soit ainsi de votre souhait. Je vais me présenter aussi, puisque vous nous en avez fait l'honneur. Je me nomme Pierre Maximilien de Saint Drim, fils de Vertana et pourtant saint Dynaste Eanien. Je vous ferai grâce des divers autres titres qui m'ont été accordés. La plupart des personnes que je cotois ne m'appellent plus que par mon surnom, Drim l'Ancien, sentez vous libre d'en faire de même.

    J'aurai aimé pouvoir lutter à armes égales avec vous mais je manque cruellement du talent nécessaire à la joute oratoire et je conçois qu'il puisse m'arriver de commettre quelques impairs. Je vous remercie donc pour vos aimables conseils. Seulement, voyez vous, il y a des règles à respecter dans ce monde. Et si, pour vous, la transgression de ces règles est l'apanage de votre quotidien, il n'en va pas de même pour moi. Il est temps de remettre un peu d'ordre dans les pratiques débraillées qui tiennent place de bonnes mœurs au siège de la corporation. Je ne suis pas contre un peu d'excentricité, ni même contre l'originalité mais je ne permettrai pas qu'une personne trouble la paix et l'ordre — qui se doit de régner pour que les êtres se comprennent — sous le seul prétexte qu'elle ressent l'urgent désir de purger ses affects. Cela fait partie du rôle d'un Grand Conseiller que de savoir faire respecter les règles du Grand Conseil ne pensez vous pas? Que vous ne puissiez le comprendre dans l'émulsion de vos propres transports et qu'il ne vous vienne à l'esprit que railleries et impertinences, je n'y peux rien et ne compte rien faire contre cela. Appelez ca l'accueil ou bien même le secrétariat, s'il en va ainsi de vos envies, cela me va.

    Par ailleurs, je prend bonnes notes de vos doctes avis sur la "sage gestion des hommes". Toutefois, les rares discussions dont j'ai eu vent concernant le Trotskina font état de dirigeants esclavagistes dont les esprits manipulés étaient emplis d'une rage insondable, la rancune et la haine les guidant sur les pas de leur propre déchéance. Ils semblent qu'eux aussi faisaient passer l'honneur au second plan. J'ose espérer que vous n'étiez pas de ceux là pour vous permettre d'énoncer ce genre d'avis? Rien ne s'oublie dans les couloirs de la corporation, les murs ont meilleure mémoire que l'on ne pense...


    A ce stade du discours, plus un bruit n'agitait le silence tout autour des deux silhouettes dont l'ombre s'étalait, de plus en plus fines, jusqu'à la base du corps de leur propriétaire respectif, sur le sol maculé de la salle. L'homme de tout à l'heure s'était de nouveau assis sur son coussin.

— Je vous assure, Althéa, que le Concile Débonnaire accepte toutes les plaintes, y comprit celles envers nos propres membres à qui nous demandons la plus grande rigueur. La preuve en est une récente plainte envers le dirigeant du Launell qui a été satisfaite dans la journée. Mais vous ne remettiez pas en doute ce point ci si je ne m'abuse. Vous semblez plus encline à remettre en cause notre légitimité. En effet, vous avez raison, Terluan est au courant de nos revendications mais nous ne sommes en nul point les soldats de sa croisade. Seulement pour expliquer nos ambitions, je vais devoir digresser quelque peu si vous me le permettez. L'univers physique est régit par l'équilibre. Il n'y a pas de cas particulier où une force ne s'oppose pas à une force contraire. Cette opposition crée cet équilibre et maintient la vie, l'espace, les atomes, à la plus grande des échelles comme à la plus petite, à l'état d'existence. Sans cette balance naturelle, il n'y aurait plus aucun contact et la friction qu'elle cause entre ces éléments de la réalité offre l'énergie nécessaire à notre monde pour qu'il évolue sans cesse et qu'un futur puisse exister. Cette balance existe aussi entre le bien et le mal, les besoins et les désirs, les sentiments entre eux et caetera. Il n'y a rien qui soit plus important que cet équilibre. Si une des deux forces venait à prendre le dessus sur l'autre, le lien serait brisé et l'existence des deux serait remise en question. Nous, humains, ne sommes d'aucun pouvoir fasse à l'implacable évidence de la nature qui se fait d'elle même à la perfection mais nous pouvons essayer d'équilibrer les forces dont nous sommes nous mêmes les moteurs. Aujourd'hui, la civilisation s'éveille à la conscience. Nous avançons chaque jour vers un monde qui nous tend les bras. Dans l'adversité, dans la grandeur, dans la victoire comme dans la défaite, dans la déchéance ou le faste, peu importe, il nous faut préserver l'équilibre, la balance. Le Concile veut permettre aux plus faibles d'à leur tour devenir les plus forts et aux plus forts qui seront devenus les plus faibles de reprendre la place qu'ils avaient perdus.
    Vous y voyez divagations oniriques et alors? Qu'y a t-il de mal à courir après un rêve? N'est ce pas ce qui vous a fait vous déplacer jusqu'ici? N'est ce pas ce qui vous fait vous lever tous les matins espérant, un peu plus parfois, un peu moins souvent, qu'un moment de votre journée sera l'instant où vous verrez votre rêve se réaliser? N'est ce pas ce qui a fait qu'au terme de milliers d'années d'évolution de notre espèce, vous êtes aujourd'hui capable de vous tenir droite sur vos pattes antérieures? Capable de mêler à vos phrases jocrissades et paradigmes? N'est ce pas parce que nous poursuivons tous des rêves un peu fous qu'un jour ils se réalisent? Que l'ironie et le sarcasme dont vous êtes capable peuvent faire vibrer en moi indignation ou indifférence? N'y a t-il aucun lien entre l'utopie d'un passé révolu et la réalité d'un futur tangible? A ces questions la réponse est identique.
    Le Concile Débonnaire est d'hier, d'aujourd'hui et de demain, le gardien d'un sentiment inébranlable dans le coeur des hommes. Ce n'est pas la justice, ce n'est pas l'idéalisme, le rêve, c'est l'équilibre, l'équilibre entre l'horreur d'une mort et le bonheur d'une naissance et même si de toute votre volonté vous combattez ce sentiment, il git en vous comme dans celui de tout être. Nous aspirons tous à l'équilibre.

    Mais, je vous l'accorde, seul nos actes pourront faire taire en vous la voix de la défiance. Jamais nous n'obtiendrons la confiance de tous et nous ne la désirons pas car un peu de méfiance et d'esprit critique, dans la mesure où ils sont guidés par la raison et l'intelligence, sont importants à l'équilibre. Ce monde n'a cessé d'être dupé par ceux que vous appelez les justes et rares sont ceux que l'on croit forts avec raison. Notre volonté n'est pas celle de rétablir la vérité mais nous sommes sincères et bien que nos mots soient en tout point semblables aux mots qu'employaient ceux qui vous ont déçus, ils sont, au fond, très différents car ils ne seront jamais plus que le ciment des relations que nous bâtirons avec ceux qui viendront vers nous. Nous ne désirons pas acquérir un quelconque respect par la force des armes car de quelques façons que l'on regarde, ce respect là n'en est pas un. Cela dit, et je pense que vous l'admettrez avec moi, il est inutile de vouloir imposer une sanction s'il vous est impossible de forcer son application. Cependant, le Concile ne sera jamais l'instigateur d'un conflit et ne prendra jamais position dans une guerre opposant les autres entités de notre galaxie sans une bonne raison. Nous ne sommes pas des mercenaires, nous ne sommes pas des justiciers, nous sommes simplement les gardiens de l'équilibre, de la liberté à travers la loi et cette loi n'est pas la nôtre mais celle de l'univers tout entier.

    J'ai prit grand plaisir à vous écouter et, de loin, vous avez été pour moi bien plus qu'une distraction. Je vous remercie de m'avoir écouté à votre tour. Ce fut un plaisir. J'espère enfin vous avoir convaincu de la sincérité de notre démarche.


    Dans le regard de Drim, la flamme de la passion. Les réminiscences d'un passé sans vertu, dépouillé de toute forme d'humilité, de toute forme de limite, avait créé en lui un immense vide appelant désespérément les émotions qu'il avait perdues, une soif insatiable était son horizon et comme un Tantale, jamais il ne pourrait la satisfaire.Il était perdu au milieu d'une foule d'incertitudes et pourtant...il fallait aller jusqu'au bout de son entreprise, de leur entreprise. Ne rien sauver, ne rien détruire, rendre l'équilibre était son seul souhait.
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! :D
Trent Pulse
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Re: Des laches?

Message par Trent Pulse »

Je restais dissimulé dans la foule depuis un moment déjà, prêtant l'oreille aux harangues qui s'étalaient dans l'atmosphère fiévreuse de cette salle. Fiévreuse, en effet ! Et ce tant par l'entremêlement des propos que par l'excès de zèle des admirateurs d'une des personnalités locales. En temps normal, je me serais contenté d'écouter sagement - ou du moins avec toute la sagesse dont je suis capable - sans ouvrir le claque-merde qui me tient lieu de bouche. Ma carte de dirigeant d'Etat me permet de me pavaner dans le sénat sans être inquiété le moins du monde par toute forme d'autorité. Le bonheur !
Cette carte, je l'ai obtenue grâce à la planète déserte dont je suis l'ectoplasmique dirigeant. Il m'arrive encore de pouffer quand je pense aux enveloppe vides et immobiles des drônes qui y siègent seuls.

Je peux ainsi profiter de tous les buffets qui permettent d'appâter l'audience, de tous ces apéritifs diplomatiques qui servent à amollir l'ennemi et de tous ces vendeurs de produits plus ou moins licites soucieux d'avoir des amis haut placés (et, vu la stabilité du métier, on les comprend). De toutes ces choses, j'abuse à la manière du cafard qui s'invite dans votre maison (en suis-je un ?). En revanche, mon passe-temps préféré reste tout de même l'écoute de ces magnifiques débats qui fleurissent pour ceci ou cela dont l'originalité n'égale que le fatalisme de leur inutilité.

Mais ce jour-là, quelle impression étrange ! Je me sens aspirer par le sujet ! Comme une envie de pisser, le besoin de me soulager d'une soudaine incontinence verbale me vient subitement. Est-ce le fruit de cette drogue que j'ai essayé hier ? Possible, je me souviens encore de la réclame que m'a fait le marchand : "Prenez-ça et je vous promets que vos électrons ne sauront même plus s'ils sont chargés positvement ou négativement !". C'est possible en effet que cette drogue qui m'a fait monter à mains nues sur la tour blanche pour connaître le goût de la caillasse dont elle est faite soit aussi responsable de ma fulgurante initiative... mais c'est peu probable, je veux bien croire que la fièvre de la salle ne soit pas la seule responsable de mes discrètes suées, en revanche je doute qu'une quelconque drogue puisse me donner à moi, l'envie de parler. Je crois plutôt que c'est la conséquence d'un manque qui me force à en arriver là. Un manque naturel chez tout être : celui de m'exprimer.

C'est donc pour cela je m'avance vers le centre de la pièce, manifestant de manière de plus en claire mon envie de m'exprimer. Je pourrais m'inquiéter de mon apparence, mais je sais que quelque soit l'impact que les substances ont sur mon intérieur, mon extérieur, lui, reste intact. Seuls mes yeux un peu trop sanguins et mon teint un peu trop pâle sont les preuves de mes folies passagères. Pour le reste, je fais toujours en sorte de ressembler à un chef d'Etat. Même si certains chefs d'Etats ne ressemblent pas à grand chose ...
Le noir est la couleur que j'ai choisie pour représenter le solennel de ma fonction : bottes noires, pantalon noir et chemise noire... Et si ce n'est pas solennel, on me prend au moins pour le croquemort du coin, c'est déjà ça. Je porte aussi une veste longue (noire) à col haut, elle est surmontée de quelques gallons pour donner l'illusion d'un chef de guerre.
A la vue des regards dont je suis la cible, je me dis qu'il est temps de prendre la parole.


Mrrkreu...

Oula ! Ca fait longtemps que ma voix ne m'a pas servie, je me tourne vers le sol avec le poing devant la bouche pour éclaircir tout ça.


Humkrrrogupppppkkrrrraua !

...

...


Mesdames et messieurs,

C'est mieux.

Bonjour !

Permettez-moi de me présenter : je suis Trent Pulse, dirigeant d'un Etat nommé Solea.
Je m'exprime aujourd'hui afin d'apporter ma vision dans le problème évoquer ici. Cette problématique, pour moi, tient du domaine logique. Pas celle faite de 0 et de 1 mais celle qui englobe le domaine de compréhension de tout un chacun, s'il y en a vraiment un.

Donc, pour vous exposer un fragment de ma discutable vision des choses, je fais appel à votre logique !

La monarque Doriane Dark soulève une question intéressante : elle a été attaquée par une flotte d'un Etat beaucoup plus puissant que le sien à peine trois jours après avoir débuté son règne.

Voilà !


Je regarde l'audience et les rares personnes qui m'écoutent encore semblent me jeter un regard incrédule.


Ne le cernez-vous pas ce fameux problème de logique ?

...

Comment une multi-puissance de notre univers a-t-elle réussi à trouver le coin paumé d'une planète perdue dans une galaxie inconnue où se cachent trois bouseux qui viennent de s'autoproclamer Etat alors qu'ils n'ont pas fini de torcher leur misère ? Quel est le trucage ?
Je ne suis pas homme à croire aux miracles et j'aime comprendre.

Je m'adresse d'abord à Drim l'Ancien. Merci à vous d'apporter votre grain à la discussion, c'est toujours un plaisir d'entendre un intégriste. Je ne vous cacherai pas que je considère toutes vos théories sur "l'univers" et "l'équilibre" comme étant aussi intéressante qu'une publicité pour papier peint. Ceci dit, puisque le sujet dont nous discutons nous a placé dans la même conversation il me paraît inévitable de parler avec vous.

Votre certitude me paraît celle d'une diseuse de bonne aventure. Vous prétendez connaître des concepts qui échappent à la plupart des entités de ce monde : l'univers, la nature, l'intelligence...
Mieux : votre capacité à prétendre qu'il existe un équilibre m'épate et concorde parfaitement avec votre prestance d'homme de religion. L'équilibre n'existe pas voyons ! Pas plus que la symétrie, la perfection et toutes ces idées de maniaques ! Tout paraît dissonant, désiquilibré, bâclé ; et j'en suis un "bel" exemple. C'est dans un chaos le plus hasardeux que "l'univers" me semble le plus "naturel".

Mais passons. Je ne suis pas là pour théoriser, philosopher etc.



Je comptais vous donner un exemple pour vous expliquer mon opinion concernant le soucis de notre instigatrice ici pas-présente.


Je dispose mon pouce et mon index pour former un "V".

Le rapace dispose de serres, d'un bec et (généralement) d'une vision hors du commun pour mettre à mal sa proie. Sa proie, généralement un ridicule rongeur incapable de se défendre, de quoi dispose-t-elle ?
Qu'on ne s'y trompe pas, elle a toute sa malice en réserve pour échapper à l'immonde oiseau ! La terre, les arbres, les hautes herbes, la neige... elle dispose de tout un panel de lieux où elle est indénichable.


En expliquant cela, je me suis perdu dans une imitation passablement burlesque d'un rongeur creusant le sol.

La voilà ma logique, si on enlève à ce que vous appelez les "faibles" la possibilité de se cacher et de se terrer, votre "équilibre" est bouleversé !


Quant à vous, ancienne codirigeante Althéa, permettez-moi de vous remercier pour votre prise de parole. Effectivement, vous entendre prononcer les mots "targue", "donzelles", 'kyrielle", "décongestionné" m'a plongé dans une allégresse que je suis loin de mériter. Par contre, comme vous, je reconnais que votre intervention était loin d'être utile (sans doute comme la mienne).
Vous étalez les caractéristiques de l'humain avec peu d'exclusivité, et ce n'est pas vraiment la question qui nous préoccupe ici. Comme vous, je trouve légitime que les grands puissent vadrouiller, massacrer, piller, violer sans être inquiétés puisque la puissance n'octroie, de toute façon, que la possibilité d'écraser les autres. Là où cela pêche, ici, c'est que l'on devrait laisser la possibilité aux petits de passer pour des lâches, de se planquer comme des rats pour survivre, d'avoir recours aux principes les plus détestables sans qu'on parvienne à s'en débarrasser.


Je me mets à lever les bras au ciel et à psalmodier d'une voix tonitruante.

Laissons-leur le droit d'être insultés, damnés et insupportables tout en restant vivant ! Laissons-leur de droit de puer, de salir et de désespérer tout en existant ! Laissons-les occuper les endroits que personne ne veut habiter, la bouffe que personne ne peut regarder, l'eau qui ne servira jamais à les laver ! Laissez-moi être... ?!


Un silence pesant s'installe irrémédiablement. Il semble que j'ai quelques remontées de substances peu élégantes.

...


Hum, hum.

Bref, je crois que j'ai fini pour le moment. Je conclurai sur une note humoristique même si d'ordinaire ce n'est pas trop mon genre.

A l'impératrice Alioah, je dis que mon âme visiterait bien les limbes de la maure !


Oui, la drogue fait encore effet. Je m'apprête à recevoir des huées et à encaisser quelques tomates.
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