Blitzkrieg

[Arma Guédon]

Des mois, cela faisait des mois que cette offensive tournait dans l’esprit d’Arma Guédon. Il y avait dans la création du Concile et dans ses dires quelque chose qui ne revenait pas au Commodore Guédon. Mais une récente activité de pillage et de destruction de la taverne à l’Amer Tume devient la goutte d’urine qui fit déborder les toilettes. Les usines recommencèrent à cracher leur fumées blanche, les droïdes se remettaient au travail et une nouvelle armée s’organisa autour de la taverne. De nombreux vaisseaux et équipage, jusque là neutre, se rassemblèrent autour de la bannière noire au crâne blanc. Personne ne savait quand l’attaque serait lancée, mais tous attendaient, dans les habituelles rixes entre pirates. Il manquait quelques informations et une arme technologique pour que le plan imaginé par le Comodorre soit prêt.

Il était 6h, ce fut au petit jour du 1er vertan que les scientifiques virent annoncer la bonne nouvelle :

- Monsieur ! Monsieur !

Sortant des ses songes Arma Guédon leur répondit avec le timbre de celui qui manquait de rhum, ou qui en avait trop bu :

- Oui, je suis réveille, que se passe-t-il ?
- Nous l’avons, nous l’avons trouvé. Le plan de l’Arme.
- C’est bien, mais qu’attendez vous alors pour lancer la production ?
- Effectivement, je me disais qu’on avait oublié quelque chose.

Avec l’air dépité les scientifiques partirent transmettre les plan de l’Arme et lancer la production. Arma quand à lui prit un morceau de papier et son perroquet pour envoyer un message à un vieux compagnon :

Prépare tes forces, nous passons à l’offensive ce soir à minuit en suivant le plan.

Il ne restait donc que dix-huit heures avant l’attaque et une foule de choses à régler. Le Commodore sortit de sa chambre et alla annoncer la nouvelle aux troupes. Il offrit aussi à tous du rhum pour avoir le courage d’affronter leur ennemi cette nuit.

Il était midi Arma reçu par retour de perroquet une réponse de son ami :

Je serais au rendez vous comme prévu, n’oublie pas le rhum que tu me dois.

Le fait qu’il se rappelle de cette vielle dette fit sourire le Commodore. Il descendit dans la cave sous la taverne pour y prendre une veille bouteille de rhum et la mettre dans son chasseur. Au moins il ne l’oubliera pas cette fois.

Il était quatorze heure, Arma avait profité d’un excellent repas, du saumon fumé et des pommes. Puis il avait prit une bonne bouteille et il s’était posé près de la grande mer qui recouvrait tout Aquablue. Il avait tranquillement bu son rhum avant de commencer à divaguer. Les vagues se transformaient en spirales qui devinrent des sphères. Elles se transformaient à leur tour pour devenir des vaisseaux. Dans un état second le Commodore entrevit la bataille à venir. Il vit les milliers de vies qui étaient entre ses mains, et le nombre incalculable de gens qui allaient mourir.

Mais ce n’était pas un mauvais voyage, plus une prophétie qui se déroulait devant lui. Il vit les milliers de dirigeants se rallier à sa cause. Il vit des milliers de gens se rendre compte que ce n’est pas la taille qui compte. Enfin il vit l’univers libre.

Il était vingt heure, l’Arme était prête, l’armée qui était devant la taverne regroupait beaucoup de vaisseaux venu d’état pas suffisamment puissant pour pouvoir être reconnu au sein du système. Il se sont quand même joints à l’offensive. Un repas fut servir, un immense repas, qui contenait tout ce qu’Aquablue pouvait offrir.

Quelques uns s’entrainaient pour affiner leurs techniques. Il y eu même des essais aériens dans le ciel. Ceux qui avaient vu les chasseurs virevolter ne se sont pas plus posé de questions, il savaient qu’il y avait beaucoup de vas et viens autour de la taverne.

Le plus étrange c’est que tous savait que c’était un assaut suicide, pourtant ils n’avaient pas peur. Aucun ne craignait la mort, pour eux c’était une révolte, un poing levé. L’action importait plus que le résultat.

Il était vingt trois heures cinquante cinq. Le Commodore apparut pour motiver ses troupes. Il portait sont immense chapeau et avait à la main une bannière noir à crâne blanc c’était le même blason qui ornait tous les vaisseaux et tous les soldats. Arma s’adressa à eux avec la voix forte qu’on lui connaissait :

- Mes amis, mes frères, mes camarades, mes Pirates, il est l’heure de partir. Préparez vos vaisseaux, finissez d’embarquer vos hommes et allons attaquer notre ennemi.


Tous écoutèrent le discours. Ce dernier fut interrompu par un message envoyé du Commodore Alcydius, il transmettait les relevés de ses radars concernant les forces protégeant Launell. Devant ce message l’armée d’Arma parue ébranlée. Cependant il ne changea pas son plan. Il donna l’ordre à ses scientifique de lancer l’Arme dès qu’il aurait fini de parler. Il reprit donc avec une voix encore plus forte :

- Je devine la peur dans vos cœurs, elle est aussi présente dans mon pacemaker. Il faut combattre, car ils sont la maladie qui infeste l’univers, et nous somme le suppositoire !

Un cri retentit :

Attention : une attaque nucléaire est un acte grave, irréversible, et totalement contraire à la Charte de Limitation de la Violence Nucléaire de la Corporation Galactique. Etes-vous sûr de vouloir continuer ?

Plus qu'un acquiescement l’Arme décolla juste derrière le Commodore et fini de motiver les troupes c'était un IEM fut lancé pour interrompre toutes les communication de Launell.Le portail de téléportation s'activa et toute l'armée s'y engoufra.

Une fois arrivé en orbite de leur cible le combat commença. Il n'y avait pas beaucoup de défense. Ce fut le Capitaine Kery qui prit la suite de l'opération et qui resta en orbite pour pilonner Launell.

Pendant ce temps le Commodore Alcydius prit se troupe et rasa les quelques unité militaires postés en défense.

Il était deux heures. Arma était au sénat, il avait prit une salle sans demander l’avis à quiconque. Il n’attendait rien. Il venait raconter. Raconter ce qu’il avait fait. Il venait dire aux gens ce qu’ils devaient faire. Pour eux, pour les autres, pour l’univers :

- Vous tous qui m’écoutez, j’ai ce soir sacrifié tout ce que j’avais pour vous montrer qu’il ne faut pas vous laisser abuser par une apparence force. Qu’il faut combattre, non dans le but de vaincre mais dans le but de s’opposer. Et si vous tous vous vous élevez d’une seule voix nous vaquerons. Alors qu’attendez vous ?