- Il y a de ça plusieurs milliers d’année un peuple bien à l’écart des autres a vu le monde. Ce peuple se nommait « Nidavellar » ou Dvergr signifiant « Nain » dans la langue commune. Ils n’étaient guère en harmonies avec les différentes civilisations ni même les Dieux qui pouvaient exister dans cet univers malgré les rares exceptions. A la fois un peuple fier on raconte des Nains qu’ils sont des alliés loyaux et de robustes combattants. Ils excellent dans tout ce qui lie de près ou de loin au domaine de la métallurgie. Créateur et inventeur de génie ils sont la pierre angulaire de certaine technologie aujourd’hui disparu au fil du temps et des guerres. Vivant dans les mondes souterrains et plus précisément sous les monts rocheux ils n’ont pas pour habitudes de se révéler aux grands jours. Certains affirment que si ils se montraient à la lueur du soleil ceci se transformeraient immédiatement en pierre. Rumeur non fondé car aucun des Nains avec qui les Hommes ont combattu ne s’est transformé en pierre et même si, par-dessus tout, leurs ennemies ont miles fois souhaité ça.
Les portes des Nains sont protégées par de puissant sortilège et sont inaccessibles une fois dissimulée. La faculté des Nains à sculpter la roche est à la miner leurs permettent une vie assez longue de plusieurs années voir de plusieurs siècles sous la roche. Ils ne s’aventurent que rarement à l’extérieur se montrant souvent qu’en temps de guerre ou pour commercer. Souvent confondus avec les Jötnar ainsi que les Alfes Noirs avec qui ils partagent le Svartalfheim occupant les profondeurs de l’Yggdrasil. Les Nains s’abstiennent de toute forme de formalité avec les Alfes Noirs. D’après le Roi Nains ; « Leurs cœurs et sombres et leurs humanités aussi empoisonné que leurs armes. » Quant aux Jötnar ne se trouvant pas sur Svartalfheim rien ne les lie directement.
A l’origine du Svartalfheim se trouvait trois royaumes Nains ; Fjǫlsviðr, Nidavellir et Alvíssmál. Parmi les royaumes des Nains en Svartalfheim qui existait, il en était un qui surpassait les autres. Il s’agissait du Nidavellir, la forteresse du plus puissant des seigneurs Nains, le Roi Daín « Marteau tranchant» faisant parti de la grande lignée de Durin. On dit de cette grande cité bâti sous la montagne qu’elle est entièrement en Or. La montagne dans laquelle est bâtie cette cité posséderait aussi une technologie permettant à celle-ci de s’envoler et de voyage à travers l’espace. Aujourd’hui le Nidavellir est la dernière grande Cité des Nains à se dresser à la suite de nombreuses guerres. Sont emplacement est restait secrète au yeux de tous et reste jusqu’à aujourd’hui encore inconnu des autres peuples. Ce qui va suivre et ce qui vous a été révélé n’est qu’une partie de l’histoire des Nains du Nidavellir racontée par quelques membres de ce peuple jadis vigoureux et en ce jour oublié, jusqu’à il y a peu…
— Daín, l’arme est toujours en sureté dans les plaines de Vestri à l’ouest. J’ai remarqué que des Hommes si aventuraient. Ils ont un comportement bien étrange... Enfin plus que d’habitudes.
— Ont-ils remarqué ta présence Nôrin ?
— Non.
— Donc l’arme est en sureté pour l’instant.
— Oui, mais pour combien de temps ?
— Hum… Cela fait presque milles ans que nous gardons précieusement cette arme. Mais le Mjöllnir n’est qu’une des nombreuses clefs. Si le premier d'entre eux est le marteau Mjöllnir, dont les géants du givre et les géants des montagnes le reconnaissent quand il est brandi, et cela n'est pas étonnant car il a fracassé le crâne de mainte de leurs pères, le second objet précieux qu'il possède est excellent. C'est une ceinture de force et lorsqu'il est ceint, sa « force d'Ase » s'accroît du double. Ensuite, le troisième et le dernier objet précieux qu’il doit étayer est de très grande valeur. Ce sont des gants de fer qu’il ne peut en être dépourvu quand il veut saisir le manche du marteau. C’est un passage du Gylfaginning mais ce qu'il ne dit pas c’est qu’une fois les trois objets réunis une seule personne peut brandir le Marteau Mjöllnir. Soit par un descendant d’Odin soit par un Homme qui aura la bravoure et une âme tout aussi pure.
— Connait-on son porteur ?
— Seul l’avenir le dira.
— …Nous devrions nous unir aux Hommes.
— Aux Hommes ? Nos affaires ne les regardent pas.
— Néanmoins seul un Homme ou un Dieu peut brandir le Mjöllnir.
— Ils sont faibles. Ils n’ont plus aucune fierté et dignité. C’est aux Dieux que nous placerons notre espoir.
— Non, ce sont vers les Hommes que nous devrions porter nos espoirs.
— Nous verrons bien qui de nous deux a raison.