Incompréhension
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Re: Incompréhension
« Bravo bravo ! Je m’incline devant de tel propos teintés de sincérité et d’émotion ! » S’exclama une voix derrière l’assemblée.
Au même moment Pandora accompagnée de son fauve étincelant, arriva, tout en applaudissant et fixant de façon perçante la dirigeante de l’Olympe.
« Je n’ai pas l’honneur de te connaître mais ta réputation dans notre univers semble d’ores et déjà forgée… Il semblerait, tout au moins…. » Marmona-t-elle.
« Alors comme cela, on vient claironner son mea culpa ? Brave petit animal domestique ! »
A l’écho de ses propos, tous les regards de l’auditoire se tournèrent vers la Grande Conseillère. Comme à son habitude, celle-ci était vêtue d’une tenue sophistiquée et provocante à la fois. D’un pas preste mais léger, elle commença son cheminement vers Athéna, son lion restant dans son ombre.
«Une myriades de pensées et sentiments se bousculent en ce moment dans mon esprit… De l’amusement, du dédain, une pointe de pitié…. La liste n’est pas exhaustive, cependant ces trois expressions peuvent se targuer de refléter habillement le fond de mes réflexions. » Elle s’arrêta quelques instants puis reprit :
« Il y a quelques temps, en accédant au Grand Conseil, j’ai fait le serment de corriger certains actes, certains comportements, certaines pensées… Et aujourd’hui quel exécrable acte mes officiers se sont empressés de m’apprendre! » S'insurgea-t-elle.
Ses yeux s’embrumèrent de colère, son visage aux traits si doux se durcit, elle sera l’étreinte de son poignet sur son éventail. L’objet craquela avant de se briser, puis il disparut comme évaporé, ne laissant comme vestige de sa présence qu’un filet de brume, qui désormais tournoyait autour de Sa Majesté.
« De la pure lâcheté travestie derrière de l’incompétence…. D'ailleurs, je ne sais pas quel défaut est le pire… Etre incapable d’appréhender et d'analyser un rapport correctement ? Ou être assez stupide pour penser que nous nous gaverons d’un tel prétexte? Assume plutôt ta barbarie et ? Ou ? Ton incapacité à être clairvoyante sur ce qui représente une menace ou non. Un si frêle état... Réalises-tu réellement ton geste? » Conclut-elle au sujet d’Athéna.
Son attention se porta ensuite sur la cheffe suprême de Guernica. Le serpentin vaporeux continuait à s’enrouler négligemment autour des ses épaules, sa taille…
« Enfin nous nous rencontrons… Pour commencer, je te somme de ne jamais plus ternir et dénigrer le courage de mes membres en général, et celui du dirigeant du Xhimo en particulier. Qui es-tu pour t’octroyer un tel droit de jugement ? Rien, si ce n’est qu’une poussière dans cette galaxie. Triste mais réelle vérité… Nous ne sommes qu’hôtes de Dame Nature, certains semblent l’oublier trop souvent, sans viser personne bien entendu…
Concernant ta requête, puisque tu en parles, sache que ma position est claire, je soutiens corps et âmes les faits et gestes de mes lapins. J'ai confiance en eux, comme eux ont confiance en moi. De ce fait, je ne vois point en quoi les pillages de Sir Sarkisian peuvent être condamnables d’un… »
Pandora s’arrêta brusquement, la pensée du mot qu’elle s’apprêtait à prononcer, lui torturait les entrailles. L’image de son défunt cousin venait la hanter. Une part de haine refoulée resurgit sans sommation, diffusant dans son être des frissons colériques.
« Condamnable d’un RASAGE, alors que ses adversaires trônent non loin de sa position d'après les registres de la Corporation! » S’emporta-t-elle.
Le félin rugit puissamment, comme pour approuver les dires de sa maitresse. Les vitres de la salle tremblèrent, et l’assemblée sembla s’agiter sommairement.
« Avoir le droit de vie ou de mort sur des milliers et des millions de personnes n’est-ce pas enivrant, envoutant, jouissif ? Si tu oses t’approcher, toi ou tes chiens de nos pâturages verdoyants, sans y avoir était convié, je ne me contenterais pas de te "rosser", mais bien de déverser des torrents apocalyptiques sur l’ensemble de vos contrées. Nous ne sommes pas de nature violente mais savons sortir les griffes lorsque cela est nécessaire. Vociférer des menaces comme tu viens de le faire, peut être lourd de conséquences… Mais ceci est une autre histoire »
La Conseillère sortit de cet éphémère emportement.
« Je sais, j’ai tendance à prendre trop à cœur certains évènements, mais les circonstances présentes me frustrent… Comment peut-on jouer au jeu de la sangsue vis-à-vis de si jeunes peuples, et implorer leur pardon à coup de millions ? Trop facile ! Les faits et gestes, plus encore que les paroles, doivent être murement réfléchis, sans quoi ils nous plongent dans des situations semblables. Guernica j’espère que vous prendrez bien en considération mes propos et qu’à l’avenir vous surveillerez d’une part vos discours envers les Brumes et d’autre part vos membres… » Elle était redevenue complètement calme, sereine.
« Quand à toi Etxebarrieta, méfie-toi de ta langue un peu trop pendante et pédante, elle pourrait se voir raccourcir. Cependant, ton intervention aura le mérite de me renseigner sur une caractéristique de ta personnalité… Il t’en faut peu pour être heureux, puisqu’à tes yeux un remboursement saupoudré d’un mea culpa, suffisent à souffler les horreurs commises.
Bref. Ainsi soit-il, puisque même le principal concerné accepte cette mascarade. »
Pandora s’assit non pas sur un siège, mais en amazone sur son fauve. La brume qui jouait avec elle se dissipa. Sa Majesté adressa ensuite à tous les lapins présents un sourire.
Au même moment Pandora accompagnée de son fauve étincelant, arriva, tout en applaudissant et fixant de façon perçante la dirigeante de l’Olympe.
« Je n’ai pas l’honneur de te connaître mais ta réputation dans notre univers semble d’ores et déjà forgée… Il semblerait, tout au moins…. » Marmona-t-elle.
« Alors comme cela, on vient claironner son mea culpa ? Brave petit animal domestique ! »
A l’écho de ses propos, tous les regards de l’auditoire se tournèrent vers la Grande Conseillère. Comme à son habitude, celle-ci était vêtue d’une tenue sophistiquée et provocante à la fois. D’un pas preste mais léger, elle commença son cheminement vers Athéna, son lion restant dans son ombre.
«Une myriades de pensées et sentiments se bousculent en ce moment dans mon esprit… De l’amusement, du dédain, une pointe de pitié…. La liste n’est pas exhaustive, cependant ces trois expressions peuvent se targuer de refléter habillement le fond de mes réflexions. » Elle s’arrêta quelques instants puis reprit :
« Il y a quelques temps, en accédant au Grand Conseil, j’ai fait le serment de corriger certains actes, certains comportements, certaines pensées… Et aujourd’hui quel exécrable acte mes officiers se sont empressés de m’apprendre! » S'insurgea-t-elle.
Ses yeux s’embrumèrent de colère, son visage aux traits si doux se durcit, elle sera l’étreinte de son poignet sur son éventail. L’objet craquela avant de se briser, puis il disparut comme évaporé, ne laissant comme vestige de sa présence qu’un filet de brume, qui désormais tournoyait autour de Sa Majesté.
« De la pure lâcheté travestie derrière de l’incompétence…. D'ailleurs, je ne sais pas quel défaut est le pire… Etre incapable d’appréhender et d'analyser un rapport correctement ? Ou être assez stupide pour penser que nous nous gaverons d’un tel prétexte? Assume plutôt ta barbarie et ? Ou ? Ton incapacité à être clairvoyante sur ce qui représente une menace ou non. Un si frêle état... Réalises-tu réellement ton geste? » Conclut-elle au sujet d’Athéna.
Son attention se porta ensuite sur la cheffe suprême de Guernica. Le serpentin vaporeux continuait à s’enrouler négligemment autour des ses épaules, sa taille…
« Enfin nous nous rencontrons… Pour commencer, je te somme de ne jamais plus ternir et dénigrer le courage de mes membres en général, et celui du dirigeant du Xhimo en particulier. Qui es-tu pour t’octroyer un tel droit de jugement ? Rien, si ce n’est qu’une poussière dans cette galaxie. Triste mais réelle vérité… Nous ne sommes qu’hôtes de Dame Nature, certains semblent l’oublier trop souvent, sans viser personne bien entendu…
Concernant ta requête, puisque tu en parles, sache que ma position est claire, je soutiens corps et âmes les faits et gestes de mes lapins. J'ai confiance en eux, comme eux ont confiance en moi. De ce fait, je ne vois point en quoi les pillages de Sir Sarkisian peuvent être condamnables d’un… »
Pandora s’arrêta brusquement, la pensée du mot qu’elle s’apprêtait à prononcer, lui torturait les entrailles. L’image de son défunt cousin venait la hanter. Une part de haine refoulée resurgit sans sommation, diffusant dans son être des frissons colériques.
« Condamnable d’un RASAGE, alors que ses adversaires trônent non loin de sa position d'après les registres de la Corporation! » S’emporta-t-elle.
Le félin rugit puissamment, comme pour approuver les dires de sa maitresse. Les vitres de la salle tremblèrent, et l’assemblée sembla s’agiter sommairement.
« Avoir le droit de vie ou de mort sur des milliers et des millions de personnes n’est-ce pas enivrant, envoutant, jouissif ? Si tu oses t’approcher, toi ou tes chiens de nos pâturages verdoyants, sans y avoir était convié, je ne me contenterais pas de te "rosser", mais bien de déverser des torrents apocalyptiques sur l’ensemble de vos contrées. Nous ne sommes pas de nature violente mais savons sortir les griffes lorsque cela est nécessaire. Vociférer des menaces comme tu viens de le faire, peut être lourd de conséquences… Mais ceci est une autre histoire »
La Conseillère sortit de cet éphémère emportement.
« Je sais, j’ai tendance à prendre trop à cœur certains évènements, mais les circonstances présentes me frustrent… Comment peut-on jouer au jeu de la sangsue vis-à-vis de si jeunes peuples, et implorer leur pardon à coup de millions ? Trop facile ! Les faits et gestes, plus encore que les paroles, doivent être murement réfléchis, sans quoi ils nous plongent dans des situations semblables. Guernica j’espère que vous prendrez bien en considération mes propos et qu’à l’avenir vous surveillerez d’une part vos discours envers les Brumes et d’autre part vos membres… » Elle était redevenue complètement calme, sereine.
« Quand à toi Etxebarrieta, méfie-toi de ta langue un peu trop pendante et pédante, elle pourrait se voir raccourcir. Cependant, ton intervention aura le mérite de me renseigner sur une caractéristique de ta personnalité… Il t’en faut peu pour être heureux, puisqu’à tes yeux un remboursement saupoudré d’un mea culpa, suffisent à souffler les horreurs commises.
Bref. Ainsi soit-il, puisque même le principal concerné accepte cette mascarade. »
Pandora s’assit non pas sur un siège, mais en amazone sur son fauve. La brume qui jouait avec elle se dissipa. Sa Majesté adressa ensuite à tous les lapins présents un sourire.

Re: Incompréhension
« Hum hum. »
Hatshupo daigna une toux afin d’attirer l’attention des autres et se lève sur sa chaise.
« S’il vous plait ?
Pour vous éclairer Pandora, j'accepte seulement * haussement de ton * cette partie du problème.
Nous avons tous remarqués que ce problème en fait apparaitre un nouveau...
On vient d'ailleurs de m’informer que mon Etat s’est de nouveau fait attaquer.
Et pas par n’importe qui… par le dirigeant d’Abysse, encore un de l’alliance Guernica soit dit en passant.
Mais le pire reste que mes messagers m’ont assuré qu’il lui avait demandé le retrait de sa flotte avant qu’il passe à l’attaque et ils sont persuadés qu’il a reçu le message…
Et il s'apprête apparemment à le refaire... Une nouvelle flotte est en approche.
Est-ce une provocation ? un acte d'insolence ? En tout cas ce n’est sûrement pas une coïncidence de plus… »
Puis il se rassit. Tout simplement...
Hatshupo daigna une toux afin d’attirer l’attention des autres et se lève sur sa chaise.
« S’il vous plait ?
Pour vous éclairer Pandora, j'accepte seulement * haussement de ton * cette partie du problème.
Nous avons tous remarqués que ce problème en fait apparaitre un nouveau...
On vient d'ailleurs de m’informer que mon Etat s’est de nouveau fait attaquer.
Et pas par n’importe qui… par le dirigeant d’Abysse, encore un de l’alliance Guernica soit dit en passant.
Mais le pire reste que mes messagers m’ont assuré qu’il lui avait demandé le retrait de sa flotte avant qu’il passe à l’attaque et ils sont persuadés qu’il a reçu le message…
Et il s'apprête apparemment à le refaire... Une nouvelle flotte est en approche.
Est-ce une provocation ? un acte d'insolence ? En tout cas ce n’est sûrement pas une coïncidence de plus… »
Puis il se rassit. Tout simplement...
Dernière modification par Hatshupo le 13 nov. 2008, 21:50, modifié 3 fois.
- Sursum Corda
- Messages : 45
- Inscription : 28 sept. 2008, 14:42
Re: Incompréhension
Sursum Corda écoutait sereinement la suite des débats.
Assis aux cotés d’Etxebarrieta, Il arborait un air des plus décontractés, ses longues jambes allongées sous le siège placé devant le sien.
Seul un geste de sa main caressant tour à tour son menton râpeux d’une barde de trois jours et le cuir du fouet qui pendait à son coté attestait qu’il ne dormait pas.
L’arrivée de Pandora lui fit néanmoins ouvrir les yeux et son regard vert se posa sur la souveraine.
Tiens se dit-il après Mademoiselle « plus ou moins » et son numéro de clowns, voilà Pandora et sa ménagerie !
Quel lapin cette superbe créature allait-elle sortir de son chapeau ?
Il assista avec amusement aux débordements d’autorité de la Grande Conseillère.
On y croirait presque se dit-il ! On en serait presque impressionné !
Elle avait le mérite d’appeler un chat un chat comme lui l’avait eu, un moment avant, d’appeler un couard un couard.
Il ne pu toutefois réprimer un éclat de rire quand la belle Pandora s’adressa à lui comme s’il était une femme.
Jusqu’à présent personne ne s’était plaint de sa virilité !
La grande conseillère avait elle un problème de vue ou est ce que ses nouvelles fonctions lui étaient montées à la tête au point de ne plus distinguer au delà de ce qui jouxtait son nombril ?
Il se leva paresseusement de son fauteuil et vint se placer entre Pandora et Athéna, face à l’égérie des brumes oniriques.
Sa haute stature lui permettait sans difficulté de planter son regard dans celui de la suzeraine toujours perchée sur sa bestiole.
Je suis heureux chère amie que vous nous fassiez l’honneur de votre présence dit-il un sourire carnassier aux lèvres.
Je trouve que c’est une excellente occasion de mettre un certain nombre de choses au point.
Vous vous présentez en ces lieux auréolée de vos titres et vous n’hésitez pas à nous les rabâcher, vos séides se présentent ici pour insulter les dalliens sans la moindre provocation se comportant ainsi comme les petits barons de cette galaxie !
Vous vous permettez même de menacer les dalliens ? Et de leur expliquer par le menu ce qu’ils ont le droit de faire et de ne pas faire.
Qui êtes vous donc pour ça ? Vous n’avez strictement rien à nous interdire car nous sommes des Etats souverains et je l’affirmerai, ici ou ailleurs, chaque fois que ce sera nécessaire.
Rapprochant son visage un peu plus de celui de la jeune femme, il scanda, d’une voix de basse proche du feulement, me suis-je bien fait comprendre Pandora ?
Puis il reprit d’une voix dont la douceur était en soi une menace,
Qu’ont donc les brumes oniriques de plus que les autres pour venir juger le fonctionnement dallien sans en avoir la moindre connaissance ?
Mis à part bien sûr un ego surdimensionné !
Il est patent qu’ils n’y ont strictement rien compris ! Devrions-nous nous en étonner ? La plupart d’entre eux affichent effrontément un comportement manifestement mono neuronal !
Mais bref, je ne suis pas ici pour les instruire, je n’aime d’ailleurs pas perdre mon temps.
Et bien puisque vous en avez pris vous-même l’initiative, je me reconnais la liberté de porter un jugement sur votre fonctionnement et c’est vous qui avez rendu ceci légitime, alors évitez de venir vous en plaindre, ce serait fort mal venu.
Qu’avez-vous accompli Brumes oniriques ? Mise à part de reproduire d’anciens errements.
Vous n’avez rien bâti, rien construit de nouveau, rien essayer de mieux, vous avez fait la seule chose que vous sachiez faire : agglomérer quelques électrons libres et proclamer que vous déteniez une alliance. Vous n’êtes pas crédible !
On nous a donné une seconde chance et vous vous révélez incapable de la saisir.
Vous ne savez que critiquer et salir ceux qui ont la volonté et la détermination de tenter autre chose.
Vous aviez mon respect et vous êtes en train de gagner mon mépris et ce de haute lutte !
Cette nouvelle chance, cette nouvelle société vous y occupez une place de choix ! Hé oui Brumes Oniriques ! Vous en êtes le chainon manquant !
Puis se retournant vivement vers Hatshupo, il le prit à partie.
Maintenant j’ai assez entendu de pleurnicheries et vous commencez à me chauffer les oreilles avec vos gémissements.
Nous avons tous géré de petits États ! Nous nous sommes tous fait attaqués par de plus gros ! Pour autant nous ne sommes pas allés ouvrir une salle à la confédération pour y verser des larmes de crocodiles.
C’est dans la dignité que nous avons cherché des solutions et nous les avons trouvées, faites donc de même ! Les alliances sont faites pour ça aussi ! Même si certains l’ignorent !
Sursum Corda se rassit aussi tranquillement que s'il ne s'était rien passé.
Assis aux cotés d’Etxebarrieta, Il arborait un air des plus décontractés, ses longues jambes allongées sous le siège placé devant le sien.
Seul un geste de sa main caressant tour à tour son menton râpeux d’une barde de trois jours et le cuir du fouet qui pendait à son coté attestait qu’il ne dormait pas.
L’arrivée de Pandora lui fit néanmoins ouvrir les yeux et son regard vert se posa sur la souveraine.
Tiens se dit-il après Mademoiselle « plus ou moins » et son numéro de clowns, voilà Pandora et sa ménagerie !
Quel lapin cette superbe créature allait-elle sortir de son chapeau ?
Il assista avec amusement aux débordements d’autorité de la Grande Conseillère.
On y croirait presque se dit-il ! On en serait presque impressionné !
Elle avait le mérite d’appeler un chat un chat comme lui l’avait eu, un moment avant, d’appeler un couard un couard.
Il ne pu toutefois réprimer un éclat de rire quand la belle Pandora s’adressa à lui comme s’il était une femme.
Jusqu’à présent personne ne s’était plaint de sa virilité !
La grande conseillère avait elle un problème de vue ou est ce que ses nouvelles fonctions lui étaient montées à la tête au point de ne plus distinguer au delà de ce qui jouxtait son nombril ?
Il se leva paresseusement de son fauteuil et vint se placer entre Pandora et Athéna, face à l’égérie des brumes oniriques.
Sa haute stature lui permettait sans difficulté de planter son regard dans celui de la suzeraine toujours perchée sur sa bestiole.
Je suis heureux chère amie que vous nous fassiez l’honneur de votre présence dit-il un sourire carnassier aux lèvres.
Je trouve que c’est une excellente occasion de mettre un certain nombre de choses au point.
Vous vous présentez en ces lieux auréolée de vos titres et vous n’hésitez pas à nous les rabâcher, vos séides se présentent ici pour insulter les dalliens sans la moindre provocation se comportant ainsi comme les petits barons de cette galaxie !
Vous vous permettez même de menacer les dalliens ? Et de leur expliquer par le menu ce qu’ils ont le droit de faire et de ne pas faire.
Qui êtes vous donc pour ça ? Vous n’avez strictement rien à nous interdire car nous sommes des Etats souverains et je l’affirmerai, ici ou ailleurs, chaque fois que ce sera nécessaire.
Rapprochant son visage un peu plus de celui de la jeune femme, il scanda, d’une voix de basse proche du feulement, me suis-je bien fait comprendre Pandora ?
Puis il reprit d’une voix dont la douceur était en soi une menace,
Qu’ont donc les brumes oniriques de plus que les autres pour venir juger le fonctionnement dallien sans en avoir la moindre connaissance ?
Mis à part bien sûr un ego surdimensionné !
Il est patent qu’ils n’y ont strictement rien compris ! Devrions-nous nous en étonner ? La plupart d’entre eux affichent effrontément un comportement manifestement mono neuronal !
Mais bref, je ne suis pas ici pour les instruire, je n’aime d’ailleurs pas perdre mon temps.
Et bien puisque vous en avez pris vous-même l’initiative, je me reconnais la liberté de porter un jugement sur votre fonctionnement et c’est vous qui avez rendu ceci légitime, alors évitez de venir vous en plaindre, ce serait fort mal venu.
Qu’avez-vous accompli Brumes oniriques ? Mise à part de reproduire d’anciens errements.
Vous n’avez rien bâti, rien construit de nouveau, rien essayer de mieux, vous avez fait la seule chose que vous sachiez faire : agglomérer quelques électrons libres et proclamer que vous déteniez une alliance. Vous n’êtes pas crédible !
On nous a donné une seconde chance et vous vous révélez incapable de la saisir.
Vous ne savez que critiquer et salir ceux qui ont la volonté et la détermination de tenter autre chose.
Vous aviez mon respect et vous êtes en train de gagner mon mépris et ce de haute lutte !
Cette nouvelle chance, cette nouvelle société vous y occupez une place de choix ! Hé oui Brumes Oniriques ! Vous en êtes le chainon manquant !
Puis se retournant vivement vers Hatshupo, il le prit à partie.
Maintenant j’ai assez entendu de pleurnicheries et vous commencez à me chauffer les oreilles avec vos gémissements.
Nous avons tous géré de petits États ! Nous nous sommes tous fait attaqués par de plus gros ! Pour autant nous ne sommes pas allés ouvrir une salle à la confédération pour y verser des larmes de crocodiles.
C’est dans la dignité que nous avons cherché des solutions et nous les avons trouvées, faites donc de même ! Les alliances sont faites pour ça aussi ! Même si certains l’ignorent !
Sursum Corda se rassit aussi tranquillement que s'il ne s'était rien passé.
Re: Incompréhension
Tant de paroles échauffées, tant de jugements, tant de véhémence …
Durant les interventions, Athéna n’avait jamais détourné le regard de chaque orateur, ses yeux pétillaient d’une étrange sérénité, encaissant chaque insulte, chaque attaque, chaque parole …
Après l’intervention de Pandora, son regard s’égara dans le vague, dans des souvenirs … pas si lointains en fait …
Elle était bien jeune et frivole quand son père, mort en combat, lui avait laissé le trône de l’Olympe. Elle avait écouté les besoins de son peuple et tentait de régner dans la paix.
Puis des chasseurs étaient venus, et des croiseurs, … des vaisseaux toujours plus grands et plus dangereux …
Elle se souvient d’aurores sanglantes, et de l’odeur de chair brûlée que véhiculaient les officiers rapportant les attaques dévastatrices.
Cela ne pouvait se passer ainsi, de nombreuses tourelles furent bâties sur les pentes de l’Olympe, et c’est avec rigueur qu’elle avait rassemblé une armée.
Des soldats qu’il fallait nourrir et former, des vaisseaux qu’il fallait construire.
Les besoins se faisant toujours plus fort, il fallait à tout prix trouver le moyen de survivre… Alors elle fit ce que tout le monde faisait dans cet univers de guerre … elle pilla.
Un sifflement vint la tirer de ses pensées, elle ferma instinctivement les yeux s’apprêtant à écouter la neuro-transmission.
« Dame Athéna, le virement vient d’être effectué sur le compte de l’état Enies Lobby »
Un sourire se dessina doucement sur ses fines lèvres.
Ses yeux s’ouvrirent et elle vit l’imposante stature de Sursum qui s’imposa entre elle et Pandora.
Elle écouta avec attention son intervention qui fit naître en elle une profonde chaleur et une confiance solide. Cette même confiance qui l’avait emportée quand Sursum lui avait proposée d’entrer dans l’alliance Guernica.
Je n’ai jamais connu alliance plus soudée et riche de ses opinions. Une diversité payante et forte de ses convictions.
Qu’avons-nous donc à craindre des Brumes oniriques ? Aucun rêve, malgré leur nom, ne semble guider leur pas … que de longues fantasmagories fumeuses et enfumantes qui étouffent l’esprit.
Une vieillarde prenant l’aspect d’une gamine. Incapable d’assumer les rides signes du temps et de sagesse, préférant la perfidie de jeunes traits insolents et sans mémoire.
Un être décharné encore poussiéreux, apparemment avides d’insultes en tout genre et reprochant la non cohésion de Guernica … S’il savait …
Votre intervention, chère Pandora, a le plus marqué ma mémoire. Quelle tristesse de ne pas savoir contrôler tant de colère en soi et quelle rancœur vous avez déchaînée … Comment pouvez vous contenir autant de haine ?
Vous avez parlé de l’état du Xhimo et de son courage ? …
Je me souviens d’une missive de Xriss de Xhimo qui m’affirmait qu’il ne traiterait avec moi que pour entamer des relations commerciales. Je me souviens aussi d’une attaque sournoise de sa part, et d’un pillage sans courage subi quelques jours plus tard …. Pour toute réponse à mes interrogations, Xriss de Xhimo avait soudain fait place à Sarkisian le sanglant … quelle pauvre justification …
D’ailleurs, c’est sans surprise que je n’ai vu personne de ce nom passer la porte de la salle de réunion …
On est lâche jusqu’au bout.
Non, je ne vous crains pas.
Vous semblez tellement sûrs de vous et de vos jugements, vous pensez me connaître sur le bout des doigts et avoir fixé le sort de l’alliance Guernica ….
Vous ne tarderez peut-être pas à être surpris…
Durant les interventions, Athéna n’avait jamais détourné le regard de chaque orateur, ses yeux pétillaient d’une étrange sérénité, encaissant chaque insulte, chaque attaque, chaque parole …
Après l’intervention de Pandora, son regard s’égara dans le vague, dans des souvenirs … pas si lointains en fait …
Elle était bien jeune et frivole quand son père, mort en combat, lui avait laissé le trône de l’Olympe. Elle avait écouté les besoins de son peuple et tentait de régner dans la paix.
Puis des chasseurs étaient venus, et des croiseurs, … des vaisseaux toujours plus grands et plus dangereux …
Elle se souvient d’aurores sanglantes, et de l’odeur de chair brûlée que véhiculaient les officiers rapportant les attaques dévastatrices.
Cela ne pouvait se passer ainsi, de nombreuses tourelles furent bâties sur les pentes de l’Olympe, et c’est avec rigueur qu’elle avait rassemblé une armée.
Des soldats qu’il fallait nourrir et former, des vaisseaux qu’il fallait construire.
Les besoins se faisant toujours plus fort, il fallait à tout prix trouver le moyen de survivre… Alors elle fit ce que tout le monde faisait dans cet univers de guerre … elle pilla.
Un sifflement vint la tirer de ses pensées, elle ferma instinctivement les yeux s’apprêtant à écouter la neuro-transmission.
« Dame Athéna, le virement vient d’être effectué sur le compte de l’état Enies Lobby »
Un sourire se dessina doucement sur ses fines lèvres.
Ses yeux s’ouvrirent et elle vit l’imposante stature de Sursum qui s’imposa entre elle et Pandora.
Elle écouta avec attention son intervention qui fit naître en elle une profonde chaleur et une confiance solide. Cette même confiance qui l’avait emportée quand Sursum lui avait proposée d’entrer dans l’alliance Guernica.
Je n’ai jamais connu alliance plus soudée et riche de ses opinions. Une diversité payante et forte de ses convictions.
Qu’avons-nous donc à craindre des Brumes oniriques ? Aucun rêve, malgré leur nom, ne semble guider leur pas … que de longues fantasmagories fumeuses et enfumantes qui étouffent l’esprit.
Une vieillarde prenant l’aspect d’une gamine. Incapable d’assumer les rides signes du temps et de sagesse, préférant la perfidie de jeunes traits insolents et sans mémoire.
Un être décharné encore poussiéreux, apparemment avides d’insultes en tout genre et reprochant la non cohésion de Guernica … S’il savait …
Votre intervention, chère Pandora, a le plus marqué ma mémoire. Quelle tristesse de ne pas savoir contrôler tant de colère en soi et quelle rancœur vous avez déchaînée … Comment pouvez vous contenir autant de haine ?
Vous avez parlé de l’état du Xhimo et de son courage ? …
Je me souviens d’une missive de Xriss de Xhimo qui m’affirmait qu’il ne traiterait avec moi que pour entamer des relations commerciales. Je me souviens aussi d’une attaque sournoise de sa part, et d’un pillage sans courage subi quelques jours plus tard …. Pour toute réponse à mes interrogations, Xriss de Xhimo avait soudain fait place à Sarkisian le sanglant … quelle pauvre justification …
D’ailleurs, c’est sans surprise que je n’ai vu personne de ce nom passer la porte de la salle de réunion …
On est lâche jusqu’au bout.
Non, je ne vous crains pas.
Vous semblez tellement sûrs de vous et de vos jugements, vous pensez me connaître sur le bout des doigts et avoir fixé le sort de l’alliance Guernica ….
Vous ne tarderez peut-être pas à être surpris…

Re: Incompréhension
Sarkisian fit son entrée dans la salle, toisa du regard tous les dignitaires qui se trouvaient en ces lieux, puis se dirigea vers l’estrade.
Arrivé au pied des marches il ne put s’empêcher de se retourner pour adresser un sourire narquois au maitre de l’amnésie qui faisait office de leader de Guernica.
Tu m’as fait abandonner une fête ou le Bérry champagne coulait à flot. Accroches toi à ton siège tu risques de sentir passer le souffle de la vérité.
Une fois chose faite, il se détourna du triste spectacle de la lâcheté pour gravir les quelques marches qui le séparaient de son but.
Bonjour à tous, je suis Sarkisian, régent du Xhimo, fossoyeur des adeptes du négationnisme, défenseur des préceptes de Stozec.
Je viens en ces lieux suite aux propos empreints de modération tenu par le névropathe de Volcano, vil usurpateur suffisant qui se fait passer pour l’honorable guide de l’alliance Guernica.
Il adressa un furtif clin d’œil à un membre de Guernica tapis dans l’ombre. La réponse fut un sourire dissimulé. Ils savaient tous deux que cette pâle imitation n'était que du vent. Il reprit son discours.
Dis moi, machin chose corda, alors comme cela ta fidèle compagne dame couardise m'a conduit dans un terrier ? Tu dois vraiment avoir des problèmes de compréhension pour imaginer une seule seconde que je crains pour mon peuple. Sache que les héritiers de Stozec sont au dessus des sans âmes que tu incarnes à merveille.
Il s’interrompit brusquement pour interpeler une hôtesse qui se trouvait là.
Hey! ma belle, tu ne crois tout de même pas que je vais m’écorcher le gosier avec ce liquide infâme posé devant moi. Va donc me chercher une bouteille de Berrychamp'.
La belle s’exécuta. Sarkisian repris son laïus.
Bon j’en étais où… Ah oui, je te disais toi le pantin, que la peur ta comparse, n'est point de mes fréquentations.Trop de larmes mon corps a versé pour que je puisse encore craindre le souffle des pures.
Maintenant parlons de choses plus sérieuses. Tu oses te faire passer pour un notable respectueux, respectable. Défendre les requins sans honneurs avec l’arme de la négation en plus, de faire simuler les regrets au dyslexique de l’Olympe.
Regardes un peu mieux les composantes de ta mansarde avant de nous interpréter le fameux couplet de la victimisation.
Qu’avons-nous de beau dans cette « superbe » alliance? Des pilleurs qui n’assument pas et qui, à la moindre contrariété viennent pleurer comme des mômes. Il y a bien quelques dirigeants pour qui j’ai le plus grand respect. Malheureusement, ils sont aussi rare que la franchise.
L’hôtesse réapparut dans la salle avec une bouteille du nectar tant désiré.
Merci ma grande, sert m’en un verre et laisse la bouteille à proximité.
Bon, poursuivons l’état des lieux de cette grande maison qu’est Guernica. Au suivant de ces grands seigneurs, rien de moins que le despote de l’Abysse. Célèbre maitre chanteur que nombre d’états victimes portent dans leur cœur pour la famine et la désolation qu'il a engendré sur leur sol.
Il s'adressa de nouveau au néant de Volcano.
Vous rendez-vous compte du ridicule de vos propos quand on voit qui vous venez de recruter ! Un serpent des plus infâme qui passe son temps à dépouiller les faibles pour satisfaire sa cupidité. Une contradiction de plus à mettre à l'actif de cette grande famille. Mais poursuivons donc l'étude de la longue liste des cas sociaux qui composent votre maison de passe.
Au tour d’un cas d’école, la fameuse grande autiste de l’Olympe qui faute de savoir lire, sait parfaitement pleurer et, envoyer des flottes se faire exploser par mes officiers. Encore une artiste de la sincérité à n’en pas douter. Comment peut-elle nous faire croire qu’elle ne s'est pas aperçue de sa pseudo erreur après quatre attaques ? Assumez donc vos actes au lieu de vous poser en victime d’un regrettable accident. Vous n’êtes qu’un petit pilleur de seconde zone. Remerciez votre cher et tendre de n’avoir pas eu à croiser le fer, pour mon sang. Votre mal vous pousse même à en oublier que Xriss n'est plus...pauvre créature, si jeune et déjà sénile.
Le lapin noir s’arrêta un bref moment pour reprendre son souffle, avant de prendre une lampé du délice de Stozec, puis il entama sa conclusion.
Je terminerais par ces quelques phrases. Vous machin chose corda, vous n’êtes qu’un couard réfugié derrière un mur de haine. Vos propos à mon encontre sont la parfaite définition de votre alliance. Regardez vous donc dans une glace, vous y verrez peut être le reflet de la vérité.
Je m’adresse maintenant au véritable guide de Guernica, non pas à cette marionnette qui pour moi n’est que du vent.
Comme vous l'a certifié la Grande Pandora, j’ai accepté de laisser vos laquais en paix. Ne pensez pas une seule seconde que cela est du à la peur d’une alliance qui a besoin du nombre pour affronter l’unique.
Ne laissez plus votre pantin jouer au dictateur, son incompétence liée à son manque de contrôle est un risque pour les vôtres. Apprenez lui donc à modérer ses propos, on ne peut éternellement masquer sa lâcheté derrière la haine.
Sur ses mot, Sarkisian termina son verre, descendit les marches, passa devant ses frères un sourire aux lèvres puis, quitta la pièce.
Arrivé au pied des marches il ne put s’empêcher de se retourner pour adresser un sourire narquois au maitre de l’amnésie qui faisait office de leader de Guernica.
Tu m’as fait abandonner une fête ou le Bérry champagne coulait à flot. Accroches toi à ton siège tu risques de sentir passer le souffle de la vérité.
Une fois chose faite, il se détourna du triste spectacle de la lâcheté pour gravir les quelques marches qui le séparaient de son but.
Bonjour à tous, je suis Sarkisian, régent du Xhimo, fossoyeur des adeptes du négationnisme, défenseur des préceptes de Stozec.
Je viens en ces lieux suite aux propos empreints de modération tenu par le névropathe de Volcano, vil usurpateur suffisant qui se fait passer pour l’honorable guide de l’alliance Guernica.
Il adressa un furtif clin d’œil à un membre de Guernica tapis dans l’ombre. La réponse fut un sourire dissimulé. Ils savaient tous deux que cette pâle imitation n'était que du vent. Il reprit son discours.
Dis moi, machin chose corda, alors comme cela ta fidèle compagne dame couardise m'a conduit dans un terrier ? Tu dois vraiment avoir des problèmes de compréhension pour imaginer une seule seconde que je crains pour mon peuple. Sache que les héritiers de Stozec sont au dessus des sans âmes que tu incarnes à merveille.
Il s’interrompit brusquement pour interpeler une hôtesse qui se trouvait là.
Hey! ma belle, tu ne crois tout de même pas que je vais m’écorcher le gosier avec ce liquide infâme posé devant moi. Va donc me chercher une bouteille de Berrychamp'.
La belle s’exécuta. Sarkisian repris son laïus.
Bon j’en étais où… Ah oui, je te disais toi le pantin, que la peur ta comparse, n'est point de mes fréquentations.Trop de larmes mon corps a versé pour que je puisse encore craindre le souffle des pures.
Maintenant parlons de choses plus sérieuses. Tu oses te faire passer pour un notable respectueux, respectable. Défendre les requins sans honneurs avec l’arme de la négation en plus, de faire simuler les regrets au dyslexique de l’Olympe.
Regardes un peu mieux les composantes de ta mansarde avant de nous interpréter le fameux couplet de la victimisation.
Qu’avons-nous de beau dans cette « superbe » alliance? Des pilleurs qui n’assument pas et qui, à la moindre contrariété viennent pleurer comme des mômes. Il y a bien quelques dirigeants pour qui j’ai le plus grand respect. Malheureusement, ils sont aussi rare que la franchise.
L’hôtesse réapparut dans la salle avec une bouteille du nectar tant désiré.
Merci ma grande, sert m’en un verre et laisse la bouteille à proximité.
Bon, poursuivons l’état des lieux de cette grande maison qu’est Guernica. Au suivant de ces grands seigneurs, rien de moins que le despote de l’Abysse. Célèbre maitre chanteur que nombre d’états victimes portent dans leur cœur pour la famine et la désolation qu'il a engendré sur leur sol.
Il s'adressa de nouveau au néant de Volcano.
Vous rendez-vous compte du ridicule de vos propos quand on voit qui vous venez de recruter ! Un serpent des plus infâme qui passe son temps à dépouiller les faibles pour satisfaire sa cupidité. Une contradiction de plus à mettre à l'actif de cette grande famille. Mais poursuivons donc l'étude de la longue liste des cas sociaux qui composent votre maison de passe.
Au tour d’un cas d’école, la fameuse grande autiste de l’Olympe qui faute de savoir lire, sait parfaitement pleurer et, envoyer des flottes se faire exploser par mes officiers. Encore une artiste de la sincérité à n’en pas douter. Comment peut-elle nous faire croire qu’elle ne s'est pas aperçue de sa pseudo erreur après quatre attaques ? Assumez donc vos actes au lieu de vous poser en victime d’un regrettable accident. Vous n’êtes qu’un petit pilleur de seconde zone. Remerciez votre cher et tendre de n’avoir pas eu à croiser le fer, pour mon sang. Votre mal vous pousse même à en oublier que Xriss n'est plus...pauvre créature, si jeune et déjà sénile.
Le lapin noir s’arrêta un bref moment pour reprendre son souffle, avant de prendre une lampé du délice de Stozec, puis il entama sa conclusion.
Je terminerais par ces quelques phrases. Vous machin chose corda, vous n’êtes qu’un couard réfugié derrière un mur de haine. Vos propos à mon encontre sont la parfaite définition de votre alliance. Regardez vous donc dans une glace, vous y verrez peut être le reflet de la vérité.
Je m’adresse maintenant au véritable guide de Guernica, non pas à cette marionnette qui pour moi n’est que du vent.
Comme vous l'a certifié la Grande Pandora, j’ai accepté de laisser vos laquais en paix. Ne pensez pas une seule seconde que cela est du à la peur d’une alliance qui a besoin du nombre pour affronter l’unique.
Ne laissez plus votre pantin jouer au dictateur, son incompétence liée à son manque de contrôle est un risque pour les vôtres. Apprenez lui donc à modérer ses propos, on ne peut éternellement masquer sa lâcheté derrière la haine.
Sur ses mot, Sarkisian termina son verre, descendit les marches, passa devant ses frères un sourire aux lèvres puis, quitta la pièce.

Re: Incompréhension
Vendetta n'avait pas écouté l'ensemble des débats.
Ces grandes réunions dans des grandes salles, pleines de protocole et de futilité l'ennuyaient la plupart du temps. D'ailleurs elle trainait peu dans ces assemblées et préférait largement être aux commandes de ses flottes. Elle préférait le combat au discours, les ambiances militaires aux salons feutrés... le pillage et l'odeur du sang à celle des parfums.
Elle était une femme mais plus farouche au combat que de nombreux guerriers.
Cependant, comme son état avait été mentionné à plusieurs reprises, elle se devait de prendre la parole
Mes Amis, doit on sincèrement prendre tout ce temps à débattre du cas de ce tout petit Etat: Enies Lobby ?
Au sein de votre alliance comme de la notre, je pense que nous avons d'autres sujets bien plus préoccupants, ne croyez vous pas ?
Hier par exemple, vos flottes ont tenté une attaque en force sur mon état, Abysse. Tentative qui s'est soldé par de lourdes pertes d'ailleurs. Même 50 pillages sur Enies Lobby resteraient encore inférieurs aux pertes de cette bataille. Enies Lobby n'est rien... et je ne vois pas pourquoi mobiliser tant de dirigeants dans cette réunion sans intérêt. Enfin, en tout cas c'est mon avis.
Pour revenir à Enies Lobby, je me demande d'ailleurs pourquoi il se plaint. Les pillages ? Mais les pillages sont dans l'ordre des choses dans ce monde. S'il ne veut plus être pillé, qu'il se défende... ou qu'il change d'alliés. S'il y a une leçon à tirer de ces pillages répétitifs c'est l'incapacité des Brumes Oniriques à protéger ses membres.
Messieurs Dames des Brumes Oniriques, vous me semblez tous très forts en discours.... Mais pour ce qui est des affaires militaires, il me semble que vous pleurnicher beaucoup.
Vendetta était satisfaite de son intervention.
Inutile de faire de longs discours, de toute façon elle estimait ne rien devoir aux Brumes Oniriques. derrière leur pseudo diplomatie ils ne recherchaient qu'une seule chose : Le contrôle de l'univers. Les discours ne servaient qu'à enrober cette ambition. Vendetta en était persuadée: entre eux et Guernica, l'affrontement était inévitable.
Ces grandes réunions dans des grandes salles, pleines de protocole et de futilité l'ennuyaient la plupart du temps. D'ailleurs elle trainait peu dans ces assemblées et préférait largement être aux commandes de ses flottes. Elle préférait le combat au discours, les ambiances militaires aux salons feutrés... le pillage et l'odeur du sang à celle des parfums.
Elle était une femme mais plus farouche au combat que de nombreux guerriers.
Cependant, comme son état avait été mentionné à plusieurs reprises, elle se devait de prendre la parole
Mes Amis, doit on sincèrement prendre tout ce temps à débattre du cas de ce tout petit Etat: Enies Lobby ?
Au sein de votre alliance comme de la notre, je pense que nous avons d'autres sujets bien plus préoccupants, ne croyez vous pas ?
Hier par exemple, vos flottes ont tenté une attaque en force sur mon état, Abysse. Tentative qui s'est soldé par de lourdes pertes d'ailleurs. Même 50 pillages sur Enies Lobby resteraient encore inférieurs aux pertes de cette bataille. Enies Lobby n'est rien... et je ne vois pas pourquoi mobiliser tant de dirigeants dans cette réunion sans intérêt. Enfin, en tout cas c'est mon avis.
Pour revenir à Enies Lobby, je me demande d'ailleurs pourquoi il se plaint. Les pillages ? Mais les pillages sont dans l'ordre des choses dans ce monde. S'il ne veut plus être pillé, qu'il se défende... ou qu'il change d'alliés. S'il y a une leçon à tirer de ces pillages répétitifs c'est l'incapacité des Brumes Oniriques à protéger ses membres.
Messieurs Dames des Brumes Oniriques, vous me semblez tous très forts en discours.... Mais pour ce qui est des affaires militaires, il me semble que vous pleurnicher beaucoup.
Vendetta était satisfaite de son intervention.
Inutile de faire de longs discours, de toute façon elle estimait ne rien devoir aux Brumes Oniriques. derrière leur pseudo diplomatie ils ne recherchaient qu'une seule chose : Le contrôle de l'univers. Les discours ne servaient qu'à enrober cette ambition. Vendetta en était persuadée: entre eux et Guernica, l'affrontement était inévitable.
Re: Incompréhension
Luos, entendant ces propos, ouvrit de grands yeux. Ne croyant pas ce qu’il venait d’entendre. Il n’aimait pas avoir de préjugé, mais cette femme était vraiment exceptionnelle. Mais d’un seul coup, il devint rouge mais d’un rouge et... il éclata de rire :
Ahahahah ! ahah ! ahahahahahahahah ! ! !
*se reprenant*
Hum ! Hum… Excusez-moi.
Merci pour ces répliques qui j’en suis sur resteront dans les annales, vous n’aurez aucun problème à rejoindre les perles de ce monde.
Je ne sais pas par quoi commencer…
Tout d’abord vous n’avez rien, mais rien du tout écouté sur ce qui se passait ici, il n’y a pas de mal, non, ce qui est mal, c’est plutôt d’oser déballer tout un tas d’absurdité alors que vous ne savez rien. Pardonnez moi l’expression mais un de mes amis dit toujours qu’il vaut mieux fermer sa gueule et passer pour un con que de l’ouvrir et de le confirmer. Je crois que vous êtes la preuve vivante de cette affirmation sans vouloir vous offenser, enfin si quand même un peu.
Déjà le problème concernant Hatshupo est en parti réglé, la conversation s’est détourné du sujet initiale et ne concerne plus du tout son état. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué mais Enies Lobby n’a pas d’alliance et donc n’a aucun rapport avec les Brumes Oniriques. Vous êtes complètement à côté de la plaque Vendetta, de prénom Mickael, je me trompe ? Drôle de prénom pour une dame...
Retournez combattre vu qu’il n’y a que là où vous semblez doué d’une quelconque capacité.
Si Gernica recrutes des dirigeants aussi malin, c’est qu’ils ne voient que l’avantage militaire, je ne rejoindrais jamais ce type d’alliance même si c’était la dernière au monde. A moins que ce dirigeant ai été une erreur de la commission chargé du recrutement. Dans ce cas, je m'excuserais auprès de cette alliance de les avoir dénoncé à tord.
Mon but en disant ça n’est pas du tout de vous rabaisser, hum… en faite si, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Il alla s’assoir, sans s’empêcher de sourire à nouveau mais en essayant d’être plus discret.
Ahahahah ! ahah ! ahahahahahahahah ! ! !
*se reprenant*
Hum ! Hum… Excusez-moi.
Merci pour ces répliques qui j’en suis sur resteront dans les annales, vous n’aurez aucun problème à rejoindre les perles de ce monde.
Je ne sais pas par quoi commencer…
Tout d’abord vous n’avez rien, mais rien du tout écouté sur ce qui se passait ici, il n’y a pas de mal, non, ce qui est mal, c’est plutôt d’oser déballer tout un tas d’absurdité alors que vous ne savez rien. Pardonnez moi l’expression mais un de mes amis dit toujours qu’il vaut mieux fermer sa gueule et passer pour un con que de l’ouvrir et de le confirmer. Je crois que vous êtes la preuve vivante de cette affirmation sans vouloir vous offenser, enfin si quand même un peu.
Déjà le problème concernant Hatshupo est en parti réglé, la conversation s’est détourné du sujet initiale et ne concerne plus du tout son état. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué mais Enies Lobby n’a pas d’alliance et donc n’a aucun rapport avec les Brumes Oniriques. Vous êtes complètement à côté de la plaque Vendetta, de prénom Mickael, je me trompe ? Drôle de prénom pour une dame...
Retournez combattre vu qu’il n’y a que là où vous semblez doué d’une quelconque capacité.
Si Gernica recrutes des dirigeants aussi malin, c’est qu’ils ne voient que l’avantage militaire, je ne rejoindrais jamais ce type d’alliance même si c’était la dernière au monde. A moins que ce dirigeant ai été une erreur de la commission chargé du recrutement. Dans ce cas, je m'excuserais auprès de cette alliance de les avoir dénoncé à tord.
Mon but en disant ça n’est pas du tout de vous rabaisser, hum… en faite si, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Il alla s’assoir, sans s’empêcher de sourire à nouveau mais en essayant d’être plus discret.
La personne que l'on craint le plus, c'est nous...


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Re: Incompréhension
Slotan Hidrovich faisait sa première visite du beau bâtiment qu'est la Corporation. Déjà bien connu de certains, détesté de beaucoup d'entre eux pour ses paroles macabres, souvent bien plus poussées que ses propres actes, il venait voir de quoi avait l'air un débat à la Corporation. Une façon de montrer aussi ce pourquoi il saignait tant de pauvres malheureux, des dirigeants sans politesse aucune, ayant toutes les peines à gagner un peu de notoriété et encore plus d'espace. Malheureusement, ceux ci n'étaient point là. Il errait donc avec ses chiens, certains cyborgs par la volonté et le savoir faire d'Ayàt, d'autres plus naturels, hormis une tête en plus et une armure métallique scintillante.
Voila la salle qu'il cherchait. Waouh. Que du beau monde. Des amis, des connaissances, des inconnus aussi siégeaient et débattaient d'une querelle entre un jeune dirigeant, Hatshupo, et une alliance, Guernica.
L'estrade était libre. L'occasion de se présenter.
"Bonjour à toutes et à tous, Komdu Saell, comme on disait par chez nous jadis". La voix tremblante, quoique sèche et rocailleuse, Slotan poursuivit en se grattant le crâne qu'il avait chevelu.
"Mon ami Luos m'a parlé d'un débat, je viens voir comment ça se passe. Hum. Bon ben, je vais commencer par me présenter à vous. Je suis Slotan Hidrovich, Roi de Frijh, ..., euh, j'aime les chiens, les bains dans les fjords, euh..., ma copine s'app...
ON S'EN FOUT. Sans savoir d'où ça venait, cette injonction lui demandant clairement d'abréger le rendit plus direct, agressif.
Ah ouais, ben c'est bien. Celui qui a dit ça qu'il vienne me voir quand je sortirai, mes chiens raffole de la viande des ploucs. Merde. Alors on attaque des états de 3 jours, bravo, qu'elle fierté cela doit procurer. Qui ça? Abysse? Ce cher Vendetta qui missive ces proies en proposant son aide puisque ce monde est le sien... Ha ha. Quel bonne blague. Sa seule aide est de pouvoir se faire des commandants plus rapidement m'a t-on dit. En bourrinant ses flottes. Pourquoi est-il venu chez vous Guernicains? Je vais vous le dire moi. Pas pour faire partie d'une alliance de choix, vous ne semblez pas l'être. Sinon autant allez chez les Brumes Oniriques, ceux qui savent parler et combattre, pas chez vous. Je ne vous offense pas, je vous dis juste que Vendetta se réfugie chez vous, derrière le PNA qui nous lie, pour qu'Ayat ne se fasse pas un commandant de plus sur ses flottes. Perdre 20 places dans un classement d'espace, suite à la perte de plusieurs dizaines, voire centaines d'unité de type croiseurs, chasseurs, bombardiers. Ha oui, c'est aussi cet Abysse la qui dit devoir piller au bombardier, c'est plus classe. Avec une portance de 0, une attaque du même ordre, c'est vrai que c'est utile, le bombardier. Un rire gras, glauque sortit de la gueule de Slotan, en sueur à force de gesticuler comme un abruti sur la scène. Il reprit ses esprits et conclu.
Bien. Avant que je ne fasse une bourde diplomatique, je me casse de cette scène. Ceux qui veulent me parler, c'est chez moi, en mes terres que ça se passera.
Voila la salle qu'il cherchait. Waouh. Que du beau monde. Des amis, des connaissances, des inconnus aussi siégeaient et débattaient d'une querelle entre un jeune dirigeant, Hatshupo, et une alliance, Guernica.
L'estrade était libre. L'occasion de se présenter.
"Bonjour à toutes et à tous, Komdu Saell, comme on disait par chez nous jadis". La voix tremblante, quoique sèche et rocailleuse, Slotan poursuivit en se grattant le crâne qu'il avait chevelu.
"Mon ami Luos m'a parlé d'un débat, je viens voir comment ça se passe. Hum. Bon ben, je vais commencer par me présenter à vous. Je suis Slotan Hidrovich, Roi de Frijh, ..., euh, j'aime les chiens, les bains dans les fjords, euh..., ma copine s'app...
ON S'EN FOUT. Sans savoir d'où ça venait, cette injonction lui demandant clairement d'abréger le rendit plus direct, agressif.
Ah ouais, ben c'est bien. Celui qui a dit ça qu'il vienne me voir quand je sortirai, mes chiens raffole de la viande des ploucs. Merde. Alors on attaque des états de 3 jours, bravo, qu'elle fierté cela doit procurer. Qui ça? Abysse? Ce cher Vendetta qui missive ces proies en proposant son aide puisque ce monde est le sien... Ha ha. Quel bonne blague. Sa seule aide est de pouvoir se faire des commandants plus rapidement m'a t-on dit. En bourrinant ses flottes. Pourquoi est-il venu chez vous Guernicains? Je vais vous le dire moi. Pas pour faire partie d'une alliance de choix, vous ne semblez pas l'être. Sinon autant allez chez les Brumes Oniriques, ceux qui savent parler et combattre, pas chez vous. Je ne vous offense pas, je vous dis juste que Vendetta se réfugie chez vous, derrière le PNA qui nous lie, pour qu'Ayat ne se fasse pas un commandant de plus sur ses flottes. Perdre 20 places dans un classement d'espace, suite à la perte de plusieurs dizaines, voire centaines d'unité de type croiseurs, chasseurs, bombardiers. Ha oui, c'est aussi cet Abysse la qui dit devoir piller au bombardier, c'est plus classe. Avec une portance de 0, une attaque du même ordre, c'est vrai que c'est utile, le bombardier. Un rire gras, glauque sortit de la gueule de Slotan, en sueur à force de gesticuler comme un abruti sur la scène. Il reprit ses esprits et conclu.
Bien. Avant que je ne fasse une bourde diplomatique, je me casse de cette scène. Ceux qui veulent me parler, c'est chez moi, en mes terres que ça se passera.
Re: Incompréhension
Pandora pouffa elle aussi de rire lorsque Vendetta clôtura sa scabreuse intervention.
«Voila encore une preuve de l’incapacité notoire des dalliens à apprécier les renseignements délivrés par les registres de la Corporation ! Guernica seriez-vous tous rongés par un nouve*u mal inconnu ? Même si le principal concerné nous a d’ores et déjà fait remarquer cette tâche, je ne peux m’empêcher de déposer une seconde couche !» S’exclama-t-elle.
« Dirigeante de l’Abysse, ton discours dépeint une réalité qui n’existe que dans tes songes ! Depuis quand le régent de l’Enie Lobby jouit-il de notre blason ? Jamais ! Alors avant de déblatérer des tissus oratoires parfumés de fabulations, fais-moi l’insigne plaisir de vérifier la véracité de tes sources fumeuses ! A l’avenir, contente-toi donc de t’abreuver de la rhétorique de tes pères. Il sied de tenir sa langue lorsque l’on ne maîtrise point les subtilités acrobatiques de celle-ci. Quand à nos facultés militaires… » Pandora afficha un sourire narquois qui en disait long, cependant elle ne conclut sa phrase.
Elle et sa monture se dirigèrent ensuite vers la frêle Athéna qui brillait quelque peu par ses interventions insolentes.
« Je me permets de te citer ma douce « Je n’ai jamais connu alliance plus soudée et riche de ses opinions ». Par Stozec, comment pourrait-il en être autrement puisque depuis les premiers soubresauts de notre univers, tu arbores ce blason et que par conséquent, tu n’as pu apprécier ce qui se jouait en silence au sein des autres entités de Galactica ? Ton cas me semble désespéré… Ma pauvre fille… Tu devrais prôner le silence et nous alléger de ta présence au lieu de déglutir pareilles absurdités…
De plus, mon petit chat, toi aussi tu as un don insoupçonné pour l’humour, en es-tu consciente ? Donc selon toi, sagesse doit rimer avec vieillesse ? Je commence réellement à me demander si je n’assiste pas à un quelconque concours humoristique vaseux, plutôt qu’à un débat constructif… Tous les dirigeants ici présents pourront acquiescer ce que je m’apprête à t’enseigner. Une enveloppe charnelle fraîche et délicate séduira et captera l’attention bien plus qu’un corps où le temps aura apposé sa mortelle marque. Vivrais-tu dans tes rêves pour te bercer de pareilles illusions?
Pour conclure avec toi, sache que je contrôle parfaitement ma colère, s’il en était autrement, tu ne serais plus ici pour en parler. »
La Grand Conseillère s’approcha de Sursum Corda fixant le fouet de cuir qui juxtaposait le dirigeant.
« Voila un bel instrument mon cher, peut-être devrais-tu t’en servir plus souvent pour mater tes subordonnés et leurs prestations… Je vais prestement t’enquérir d’une nouvelle dont je suis certaine que tu feras bon usage… » Elle marqua une pause afin d’acquérir l’attention la plus complète de l’auditoire.
« La comique Vendetta s’égosille à proclamer et s’encenser, d’une victoire sur les troupes de mon lapin qui dirige le Takalane. Or, cette perte notable n’aurait jamais du être. En effet, tes fourbes et séniles membres ont usé d’un système de protection auparavant fortement déconseillé et maintenant proscrit par le Grand Conseil lui-même, et ceci en raison de son instabilité et du danger qu'il représente. » *(cf note à la fin)
Des bruissements de voix parcoururent l’assemblée. Le félin de Sa Majesté ronronnait tel un chat, se délectant vraisemblablement de l’assurance sans faille de sa maitresse et du plaisir qu’elle prenait à rabaisser ces orateurs novices.
« En conséquent, quiconque usera à nouve*u d’un tel procédé se verra sévèrement réprimander par le Conseil. Que ceci s’inscrive de façon indélébile dans vos mémoires. »
« Ha et autre chose, une petite leçon de physique désormais, ton histoire abracadabrantesque sur les électrons libres véhicule une horreur scientifique. En effet, excuse-moi de briser tes croyances, mais il est quasiment impossible d’agglutiner de façon stable des électrons en un même point. Les forces mises en jeu étant répulsives à l’extrême… »
« Donc, si d’aventure il te faut métaphorer, octroie-moi le plaisir de le faire avec des éléments corrects. Par contre, tu as raison sur une chose… Mon égo est surdimensionné, aiguisé à l’extrême… Surtout lorsque mes interlocuteurs possèdent trois jambes. » Ironisa-t-elle.
Pandora souleva la manche gauche de son kimono impérial, tout en psalmodiant une incantation. Dans sa main droite se matérialisa une dague à la lame diamantine. Elle s’entailla ensuite le bras avec. Un filet sanguinolent suinta de la plaie.
« Par ce présent sacrifice, je te jure que tôt ou tard se déversera sur les terres de tous les dalliens leur propre sang. Guernica vous avez semé les germes d’une tempête mais dans un futur proche ou non, c’est un ouragan brumeux que vous allez récolter.»
*Note: L'attaque dont Vendetta fait mention s'est déroulée sous le couvert d'un bug. En effet, la flotte Takalane s'est faite détruire par une flotte qui était en hangar (la flotte en hangar a attaqué depuis ces dits hangars, faisant perdre par conséquent, le bonus attaquant à la flotte Takalane, bonus indispensable pour une flotte composée en majorité de MM). Le bug a été rapporté, et son utilisation est donc désormais interdite.
«Voila encore une preuve de l’incapacité notoire des dalliens à apprécier les renseignements délivrés par les registres de la Corporation ! Guernica seriez-vous tous rongés par un nouve*u mal inconnu ? Même si le principal concerné nous a d’ores et déjà fait remarquer cette tâche, je ne peux m’empêcher de déposer une seconde couche !» S’exclama-t-elle.
« Dirigeante de l’Abysse, ton discours dépeint une réalité qui n’existe que dans tes songes ! Depuis quand le régent de l’Enie Lobby jouit-il de notre blason ? Jamais ! Alors avant de déblatérer des tissus oratoires parfumés de fabulations, fais-moi l’insigne plaisir de vérifier la véracité de tes sources fumeuses ! A l’avenir, contente-toi donc de t’abreuver de la rhétorique de tes pères. Il sied de tenir sa langue lorsque l’on ne maîtrise point les subtilités acrobatiques de celle-ci. Quand à nos facultés militaires… » Pandora afficha un sourire narquois qui en disait long, cependant elle ne conclut sa phrase.
Elle et sa monture se dirigèrent ensuite vers la frêle Athéna qui brillait quelque peu par ses interventions insolentes.
« Je me permets de te citer ma douce « Je n’ai jamais connu alliance plus soudée et riche de ses opinions ». Par Stozec, comment pourrait-il en être autrement puisque depuis les premiers soubresauts de notre univers, tu arbores ce blason et que par conséquent, tu n’as pu apprécier ce qui se jouait en silence au sein des autres entités de Galactica ? Ton cas me semble désespéré… Ma pauvre fille… Tu devrais prôner le silence et nous alléger de ta présence au lieu de déglutir pareilles absurdités…
De plus, mon petit chat, toi aussi tu as un don insoupçonné pour l’humour, en es-tu consciente ? Donc selon toi, sagesse doit rimer avec vieillesse ? Je commence réellement à me demander si je n’assiste pas à un quelconque concours humoristique vaseux, plutôt qu’à un débat constructif… Tous les dirigeants ici présents pourront acquiescer ce que je m’apprête à t’enseigner. Une enveloppe charnelle fraîche et délicate séduira et captera l’attention bien plus qu’un corps où le temps aura apposé sa mortelle marque. Vivrais-tu dans tes rêves pour te bercer de pareilles illusions?
Pour conclure avec toi, sache que je contrôle parfaitement ma colère, s’il en était autrement, tu ne serais plus ici pour en parler. »
La Grand Conseillère s’approcha de Sursum Corda fixant le fouet de cuir qui juxtaposait le dirigeant.
« Voila un bel instrument mon cher, peut-être devrais-tu t’en servir plus souvent pour mater tes subordonnés et leurs prestations… Je vais prestement t’enquérir d’une nouvelle dont je suis certaine que tu feras bon usage… » Elle marqua une pause afin d’acquérir l’attention la plus complète de l’auditoire.
« La comique Vendetta s’égosille à proclamer et s’encenser, d’une victoire sur les troupes de mon lapin qui dirige le Takalane. Or, cette perte notable n’aurait jamais du être. En effet, tes fourbes et séniles membres ont usé d’un système de protection auparavant fortement déconseillé et maintenant proscrit par le Grand Conseil lui-même, et ceci en raison de son instabilité et du danger qu'il représente. » *(cf note à la fin)
Des bruissements de voix parcoururent l’assemblée. Le félin de Sa Majesté ronronnait tel un chat, se délectant vraisemblablement de l’assurance sans faille de sa maitresse et du plaisir qu’elle prenait à rabaisser ces orateurs novices.
« En conséquent, quiconque usera à nouve*u d’un tel procédé se verra sévèrement réprimander par le Conseil. Que ceci s’inscrive de façon indélébile dans vos mémoires. »
« Ha et autre chose, une petite leçon de physique désormais, ton histoire abracadabrantesque sur les électrons libres véhicule une horreur scientifique. En effet, excuse-moi de briser tes croyances, mais il est quasiment impossible d’agglutiner de façon stable des électrons en un même point. Les forces mises en jeu étant répulsives à l’extrême… »
« Donc, si d’aventure il te faut métaphorer, octroie-moi le plaisir de le faire avec des éléments corrects. Par contre, tu as raison sur une chose… Mon égo est surdimensionné, aiguisé à l’extrême… Surtout lorsque mes interlocuteurs possèdent trois jambes. » Ironisa-t-elle.
Pandora souleva la manche gauche de son kimono impérial, tout en psalmodiant une incantation. Dans sa main droite se matérialisa une dague à la lame diamantine. Elle s’entailla ensuite le bras avec. Un filet sanguinolent suinta de la plaie.
« Par ce présent sacrifice, je te jure que tôt ou tard se déversera sur les terres de tous les dalliens leur propre sang. Guernica vous avez semé les germes d’une tempête mais dans un futur proche ou non, c’est un ouragan brumeux que vous allez récolter.»
*Note: L'attaque dont Vendetta fait mention s'est déroulée sous le couvert d'un bug. En effet, la flotte Takalane s'est faite détruire par une flotte qui était en hangar (la flotte en hangar a attaqué depuis ces dits hangars, faisant perdre par conséquent, le bonus attaquant à la flotte Takalane, bonus indispensable pour une flotte composée en majorité de MM). Le bug a été rapporté, et son utilisation est donc désormais interdite.

Re: Incompréhension
Quel cirque décidément.
Vendetta se doutait bien avant de venir que les costumes, le fard et les apparences étaient de mise dans cette enceinte. On pouvait s'accusait de tout, s'insulter mais poliment, jouer avec des armes mais sans se menacer. Elle se disait qu'à ce stade des interventions, elle aurait bien sorti un pistolet laser et dézingué sur place cette grosse pétasse de Pandora... C'est vrai l'atmosphère était irrespirable de mauvaise foi... Mais elle devait reconnaitre qu'elle craignait de ne pas pouvoir sortir vivante du guêpier si elle se laissait aller à ses instincts. Quant à Ayat, elle l'avait apprécié lorsqu'il avait de l'humour... mais dernièrement on sentait une rancune amère qu'elle ne comprenait pas... C'est peut-être cette assemblée qui lui monte à la tête, l'ivresse du pouvoir tout à coup dans ce théâtre... Ayat, Encore un mythe fissuré, elle ne regrettait plus d'avoir abattu son chasseur en blocus avant de remettre un assaut sur Enies Lobby... c'était quelques heures plus tôt... Elle n'avait pas résisté à un petit feu d'artifice comme ils aimaient en faire tous les deux il y a quelques jours encore.
Elle n'avait plus rien à faire ici.
Vous savez, tout ça n'est que du grand cirque. Pendant que vous vous exprimez poliment entre mondains, des milliers d'hommes meurent dehors dans des combats. Des hommes que vous envoyer à la boucherie avec vos politesses.
Ces hommes, et les miens, je les vois mourrir tous les jours alors que vous vous gavez de Berry Champagne.
Tout ceci n'est que décadence.
La vie est à l'extérieur. La vérité est à l'extérieur.
Vous pouvez parler pendant des heures... c'est le feu du combat qui fait les décisions.
Pour l'heure j'ai à faire, mes flottes m'attendent.
Nous nous reverrons mes Amis.
Et elle quitta les lieux
Vendetta se doutait bien avant de venir que les costumes, le fard et les apparences étaient de mise dans cette enceinte. On pouvait s'accusait de tout, s'insulter mais poliment, jouer avec des armes mais sans se menacer. Elle se disait qu'à ce stade des interventions, elle aurait bien sorti un pistolet laser et dézingué sur place cette grosse pétasse de Pandora... C'est vrai l'atmosphère était irrespirable de mauvaise foi... Mais elle devait reconnaitre qu'elle craignait de ne pas pouvoir sortir vivante du guêpier si elle se laissait aller à ses instincts. Quant à Ayat, elle l'avait apprécié lorsqu'il avait de l'humour... mais dernièrement on sentait une rancune amère qu'elle ne comprenait pas... C'est peut-être cette assemblée qui lui monte à la tête, l'ivresse du pouvoir tout à coup dans ce théâtre... Ayat, Encore un mythe fissuré, elle ne regrettait plus d'avoir abattu son chasseur en blocus avant de remettre un assaut sur Enies Lobby... c'était quelques heures plus tôt... Elle n'avait pas résisté à un petit feu d'artifice comme ils aimaient en faire tous les deux il y a quelques jours encore.
Elle n'avait plus rien à faire ici.
Vous savez, tout ça n'est que du grand cirque. Pendant que vous vous exprimez poliment entre mondains, des milliers d'hommes meurent dehors dans des combats. Des hommes que vous envoyer à la boucherie avec vos politesses.
Ces hommes, et les miens, je les vois mourrir tous les jours alors que vous vous gavez de Berry Champagne.
Tout ceci n'est que décadence.
La vie est à l'extérieur. La vérité est à l'extérieur.
Vous pouvez parler pendant des heures... c'est le feu du combat qui fait les décisions.
Pour l'heure j'ai à faire, mes flottes m'attendent.
Nous nous reverrons mes Amis.
Et elle quitta les lieux