Re: Les Récits d'Alteizo
Publié : 05 juil. 2015, 21:16
62 Vertan 3733
L'individu s'était réveillé, lié à un des sièges du cockpit. Althéa avait rebranché le composant dans le croiseur et le courant avait été remis. La chaleur refaisait surface. Le froid commençait à reprendre son rôle dans le solar. Je me présentai devant l'inconnu, et commençai à lui poser des questions. Bien entendu, il fallait pas s'attendre à ce qu'il soit loquace au début. Je lui présentai alors la durite de refroidissement afin de lui montrer que j'étais tout aussi bien prêt à lui congeler un membre pour le lui briser ensuite. D'habitude, je ne me montrai pas aussi froid mais nos vies étaient en jeu. Je ne pouvais pas attendre.
Après quelques minutes, il décida de parler. Au début il n'arrêtait de dire que s’il disait quoi que ce soit à propos de la mission, ces personnes allaient le tuer. Ma foi, je lui prévenais que si ces personnes n'étaient pas làpour l'assassiner, j'étais très bien disposé à le faire, tout en le menaçant avec la canalisation de refroidissement. Même si je jouais la carte du bluff, le vieux bonhomme me croyait assez sérieux pour le faire. Il m'indiqua par un geste de la tête qu'il était prêt à se mettre à table. Je lui demandais alors ce qu'ils étaient venusfaire ici et pourquoi nous nous étions retrouvés dans ces caissons de stases. Il commença à déballer tout ce qu'il savait.
Il dévoila d'une voix rude mais passionnante ce que les siens complotaient. Le véritable but du voyage était de trouver la "Mère", prononça t-il. Althéa et moi avions, apparemment, saboté l'appareil afin que le solar ne termine pas sa mission. Ils nous ont congelé afin que l'on ne puisse plus interférer dans leurs affaires. Ils comptaient nous tuer plus tard. C'est d'ailleurs l'ordre qu'avait reçu cette personne âgée. Il m'avait décongelé en premier afin de s'occuper de moi avant Althéa. Mais ça n'avait pas été aussi simple, confirma t-il. Je répliquai à celle-ci, d'un ton humoristique, "C'est bien de se sentir désirer parfois". Elle n'esquissa aucun sourire, juste un léger sourcillement. Je repris alors l'interrogation, mes bras croisés contre mon torse, tenant encore le tuyau en main. Je lui demandaice qu'était bien cette "Mère" dont t-il me chantait. C'est alors que je fus surpris. Apparemment, le voyage était à seule fin de trouver un corps et de le ramener. Afin de procéder à une expérience scientifique, dans un des astéroïdes d'Alteran. Expérience qui, vraisemblablement, venait de débuter et était presque achevée. Je m'exclamai brusquement afin de lui faire cracher le morceau à propos de cette expérience. Il ne voulait en dire plus. En l'occurrence, ces personnes lui faisaient plus peur que moi. Il rajouta seulement que ce corps était vieux de plusieurs millénaires et qu'il était unique en son genre. Je présentai la durite de refroidissement devant lui, et la lâcha à ses pieds. Celle-ci ne dégageait aucune substance glaciale. Le vieux fit un geste en arrière, levant les jambes comme s’il était en position fœtale sur le siège. Il finit par remarquer qu'il n'avait aucune raison d'avoir peur.
Maintenant que nous avions nos réponses, ou du moins une partie, il fallait qu'on se rende sur cette astéroïde. Mais seulement voilà, depuis 36 ans, la planète volcanique avait dû changer. Il nous fallait trouver un moyen de retrouver la trace de cette météore. Althéa se présenta aussitôt devant l'individu maintenu au siège. Elle lui demanda dans quel poste avait-il reçu l'ordre de nous supprimer. Celui-ci montra l'écran derrière lui, sur lequel était transmi les ordres. Au début je ne voyais pas où elle voulait en venir. Elle m'expliquait avec euphorie que si le message avait été envoyé depuis leur station orbitale, nous pouvions retracer le signal et retrouver leur base. Elle m'impressionnait. Je lui fis une réflexion sur son intelligence. Elle dégagea un "Merci" avec un grand sourire. Elle me fit une toute autre réflexion sur le fait que parfois, il m'arrivait d'être habile. Je lui répondis avec un ample "Merci" sarcastique. Elle commença à tapoter sur le clavier du moniteur, franchissant certaine barrière de sécurité et retraça l'appel.
Nous étions prêts à rentrer chez nous. Les moteurs du croiseur ronflaient et les inhibiteurs inertielles étaient activés afin de prévoir la sortie atmosphérique de la planète glacière. J'enclenchai ma ceinture, Althéa fit de même. J'étais confortablement installé dans le poste du pilotage, Althéa préparait les calculs du bon hyperspatiale à vortex. Les portes du hangar s'ouvrit au dessus de nos têtes, j'inclinai le vaisseau vers la sortie et commençai l'extraction. Nous étions légèrement ballotés dans le croiseur. Je me tournai vers Althéa et lui demandai tout enjoué "Sujet au mal de mer?". Peu après, nous étions dans l'espace. J'empoignais la manette des gaz avec vigueur et la basculait vers l'arrière. Cette fois, nous quittions cette planète en quête d'autres réponses.
L'individu s'était réveillé, lié à un des sièges du cockpit. Althéa avait rebranché le composant dans le croiseur et le courant avait été remis. La chaleur refaisait surface. Le froid commençait à reprendre son rôle dans le solar. Je me présentai devant l'inconnu, et commençai à lui poser des questions. Bien entendu, il fallait pas s'attendre à ce qu'il soit loquace au début. Je lui présentai alors la durite de refroidissement afin de lui montrer que j'étais tout aussi bien prêt à lui congeler un membre pour le lui briser ensuite. D'habitude, je ne me montrai pas aussi froid mais nos vies étaient en jeu. Je ne pouvais pas attendre.
Après quelques minutes, il décida de parler. Au début il n'arrêtait de dire que s’il disait quoi que ce soit à propos de la mission, ces personnes allaient le tuer. Ma foi, je lui prévenais que si ces personnes n'étaient pas làpour l'assassiner, j'étais très bien disposé à le faire, tout en le menaçant avec la canalisation de refroidissement. Même si je jouais la carte du bluff, le vieux bonhomme me croyait assez sérieux pour le faire. Il m'indiqua par un geste de la tête qu'il était prêt à se mettre à table. Je lui demandais alors ce qu'ils étaient venusfaire ici et pourquoi nous nous étions retrouvés dans ces caissons de stases. Il commença à déballer tout ce qu'il savait.
Il dévoila d'une voix rude mais passionnante ce que les siens complotaient. Le véritable but du voyage était de trouver la "Mère", prononça t-il. Althéa et moi avions, apparemment, saboté l'appareil afin que le solar ne termine pas sa mission. Ils nous ont congelé afin que l'on ne puisse plus interférer dans leurs affaires. Ils comptaient nous tuer plus tard. C'est d'ailleurs l'ordre qu'avait reçu cette personne âgée. Il m'avait décongelé en premier afin de s'occuper de moi avant Althéa. Mais ça n'avait pas été aussi simple, confirma t-il. Je répliquai à celle-ci, d'un ton humoristique, "C'est bien de se sentir désirer parfois". Elle n'esquissa aucun sourire, juste un léger sourcillement. Je repris alors l'interrogation, mes bras croisés contre mon torse, tenant encore le tuyau en main. Je lui demandaice qu'était bien cette "Mère" dont t-il me chantait. C'est alors que je fus surpris. Apparemment, le voyage était à seule fin de trouver un corps et de le ramener. Afin de procéder à une expérience scientifique, dans un des astéroïdes d'Alteran. Expérience qui, vraisemblablement, venait de débuter et était presque achevée. Je m'exclamai brusquement afin de lui faire cracher le morceau à propos de cette expérience. Il ne voulait en dire plus. En l'occurrence, ces personnes lui faisaient plus peur que moi. Il rajouta seulement que ce corps était vieux de plusieurs millénaires et qu'il était unique en son genre. Je présentai la durite de refroidissement devant lui, et la lâcha à ses pieds. Celle-ci ne dégageait aucune substance glaciale. Le vieux fit un geste en arrière, levant les jambes comme s’il était en position fœtale sur le siège. Il finit par remarquer qu'il n'avait aucune raison d'avoir peur.
Maintenant que nous avions nos réponses, ou du moins une partie, il fallait qu'on se rende sur cette astéroïde. Mais seulement voilà, depuis 36 ans, la planète volcanique avait dû changer. Il nous fallait trouver un moyen de retrouver la trace de cette météore. Althéa se présenta aussitôt devant l'individu maintenu au siège. Elle lui demanda dans quel poste avait-il reçu l'ordre de nous supprimer. Celui-ci montra l'écran derrière lui, sur lequel était transmi les ordres. Au début je ne voyais pas où elle voulait en venir. Elle m'expliquait avec euphorie que si le message avait été envoyé depuis leur station orbitale, nous pouvions retracer le signal et retrouver leur base. Elle m'impressionnait. Je lui fis une réflexion sur son intelligence. Elle dégagea un "Merci" avec un grand sourire. Elle me fit une toute autre réflexion sur le fait que parfois, il m'arrivait d'être habile. Je lui répondis avec un ample "Merci" sarcastique. Elle commença à tapoter sur le clavier du moniteur, franchissant certaine barrière de sécurité et retraça l'appel.
Nous étions prêts à rentrer chez nous. Les moteurs du croiseur ronflaient et les inhibiteurs inertielles étaient activés afin de prévoir la sortie atmosphérique de la planète glacière. J'enclenchai ma ceinture, Althéa fit de même. J'étais confortablement installé dans le poste du pilotage, Althéa préparait les calculs du bon hyperspatiale à vortex. Les portes du hangar s'ouvrit au dessus de nos têtes, j'inclinai le vaisseau vers la sortie et commençai l'extraction. Nous étions légèrement ballotés dans le croiseur. Je me tournai vers Althéa et lui demandai tout enjoué "Sujet au mal de mer?". Peu après, nous étions dans l'espace. J'empoignais la manette des gaz avec vigueur et la basculait vers l'arrière. Cette fois, nous quittions cette planète en quête d'autres réponses.