1997: L'Horloger
Publié : 03 mars 2008, 01:55
-Qu'en penses-tu, Armand? Est-il assez fort? Je ne vois pas l'aura des glorieux sur son front... ni même le génie salvateur en ses yeux... seulement de..
-... seulement de l'excentrisme.
-Oui. Ça et rien d'autre.
-Alors... peut-être est-il vraiment celui que j'attends.
-Que «tu» attends?
-Nous avons tous les messie que nous désirons, Larg.
________________________________________________
Lorsque le sommeil nous abandonne, seul l'Absolu nous est perceptible de par la faiblesse de ces premiers instants de conscience. Comme toujours, le «nous», appelation de la communauté et du mouvement de groupe, me vient naturellement... malgré leur inexistence, malgré leur absence après toutes ces années...
Me lever dans le plus pur et le plus déliçieux des silence reste pour moi un de ces moments magiques qui marquent ma vie... Ce fut toujours, en fait, une de mes «excentries» si particulière qui me caractérisaient...
Mais j'étais ainsi: Passionné par tant de chose, tant de possibilitées... Un garçon rêveur dont le plus grand plaisir était d'écouter les histoires de son grand-père, pénétrer dans les légendes de la famille et revivre à moindre échelle ces contes rocambolesques de rois, de princes et de sombres assassins...
La crédulité de l'enfance était passé, mais restait encore cet amour du passé... non pas que le futur ou le présent me soit lourd, mais leur omniprésence m'a toujours convaincu qu'atteindre le futur, c'était atteindre l'union du tout et, ainsi, l'Intemporalité.
Fol concept, pour un jeune homme, n'est-ce pas? Mais j'aimais ces folles élucubration de mon esprit, ces démonstrations de créativités...
Mais revenons à cette journée qui commence... Sortir de mes draps, m'habiller et reprendre ma sempiternelle routine qui, étrangement, m'apporte cette sensation de plénitude qu'un matin bien particulier mon grand-père m'apprit être du bonheur.
Car rien ne changeait: Je vivais toujours dans cette même demeure où seul mon esprit et ses créations n'étaient point simplicité... Simplicité bourgeoise, certes, mais tout de même aride simplicité.
Parlons de cette demeure, d'ailleurs, car elle est et restera toujours un symbole de ma nature: C'était un habitation de taille moyenne du quartier des Roseliens, créé dans le but même de présenter une discrète finesse à la face du monde... Bien sûr, les termes «quartier des Roseliens» ne sont plus de mises depuis les changements.
Par «changements», ceux-ci sont en fait les limitations et les arrondissements considérés comme «véritables» de Liventa. Effectivement, j'avais le plaisir de vivre hors des murs, en ces lambeau de civilisation, inspiré par les décombres...
Effectivement, je n'avais aucune raison de ne point vivre en ces lieux de par la «non-solvabilité» de ces lieux. Oui, l'absence totale d'alimentation en eau, en nourriture et, surtout, en cachette pour voyous me protêgeait adéquatement: Nul ne venait jamais, que cela soit des membres des forces de l'ordre ou des «terroristes anti-social désirant affaiblir la brave et victorieuse nation de Lievanta».
Ah, oui, j'oubliais...
Les clients.
Deux fois par années, parfois plus, ils venaient à moi. Leurs «protections» étaient dérangeante, sinon sans réelle intelligence, mais ils m'alimentaient en vivre, en eau potable et en matériaux... Leur richesse, leur arrogance et, surtout, leur désir m'était profitable, nourissant mon petit paradis personnel.
Car j'étais içi par choix: Je possédait un passeport légalement sans faille et, surtout, une fortune personnelle suffisante pour m'établir comme brillant «artiste de la république»... «symbole de l'éternelle sagesse de la cité»...
Non, j'étais Holcar, l'Horloger...
J'étais... non, je suis Holcar...
...et libre est mon esprit.
Mais aujourd'hui, il n'y avait que le plaisir... nulle désagréable personne ne doit venir s'interposer entre moi et mes oeuvres... Alors je me mets au travail, écoutant les harmoniques du silence et les sonorités de l'Absolu...
... et quand il n'eut plus que moi et l'Imtemporel, alors je ne fut plus qu'un, comme toujours.
Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic...
-... seulement de l'excentrisme.
-Oui. Ça et rien d'autre.
-Alors... peut-être est-il vraiment celui que j'attends.
-Que «tu» attends?
-Nous avons tous les messie que nous désirons, Larg.
________________________________________________
Lorsque le sommeil nous abandonne, seul l'Absolu nous est perceptible de par la faiblesse de ces premiers instants de conscience. Comme toujours, le «nous», appelation de la communauté et du mouvement de groupe, me vient naturellement... malgré leur inexistence, malgré leur absence après toutes ces années...
Me lever dans le plus pur et le plus déliçieux des silence reste pour moi un de ces moments magiques qui marquent ma vie... Ce fut toujours, en fait, une de mes «excentries» si particulière qui me caractérisaient...
Mais j'étais ainsi: Passionné par tant de chose, tant de possibilitées... Un garçon rêveur dont le plus grand plaisir était d'écouter les histoires de son grand-père, pénétrer dans les légendes de la famille et revivre à moindre échelle ces contes rocambolesques de rois, de princes et de sombres assassins...
La crédulité de l'enfance était passé, mais restait encore cet amour du passé... non pas que le futur ou le présent me soit lourd, mais leur omniprésence m'a toujours convaincu qu'atteindre le futur, c'était atteindre l'union du tout et, ainsi, l'Intemporalité.
Fol concept, pour un jeune homme, n'est-ce pas? Mais j'aimais ces folles élucubration de mon esprit, ces démonstrations de créativités...
Mais revenons à cette journée qui commence... Sortir de mes draps, m'habiller et reprendre ma sempiternelle routine qui, étrangement, m'apporte cette sensation de plénitude qu'un matin bien particulier mon grand-père m'apprit être du bonheur.
Car rien ne changeait: Je vivais toujours dans cette même demeure où seul mon esprit et ses créations n'étaient point simplicité... Simplicité bourgeoise, certes, mais tout de même aride simplicité.
Parlons de cette demeure, d'ailleurs, car elle est et restera toujours un symbole de ma nature: C'était un habitation de taille moyenne du quartier des Roseliens, créé dans le but même de présenter une discrète finesse à la face du monde... Bien sûr, les termes «quartier des Roseliens» ne sont plus de mises depuis les changements.
Par «changements», ceux-ci sont en fait les limitations et les arrondissements considérés comme «véritables» de Liventa. Effectivement, j'avais le plaisir de vivre hors des murs, en ces lambeau de civilisation, inspiré par les décombres...
Effectivement, je n'avais aucune raison de ne point vivre en ces lieux de par la «non-solvabilité» de ces lieux. Oui, l'absence totale d'alimentation en eau, en nourriture et, surtout, en cachette pour voyous me protêgeait adéquatement: Nul ne venait jamais, que cela soit des membres des forces de l'ordre ou des «terroristes anti-social désirant affaiblir la brave et victorieuse nation de Lievanta».
Ah, oui, j'oubliais...
Les clients.
Deux fois par années, parfois plus, ils venaient à moi. Leurs «protections» étaient dérangeante, sinon sans réelle intelligence, mais ils m'alimentaient en vivre, en eau potable et en matériaux... Leur richesse, leur arrogance et, surtout, leur désir m'était profitable, nourissant mon petit paradis personnel.
Car j'étais içi par choix: Je possédait un passeport légalement sans faille et, surtout, une fortune personnelle suffisante pour m'établir comme brillant «artiste de la république»... «symbole de l'éternelle sagesse de la cité»...
Non, j'étais Holcar, l'Horloger...
J'étais... non, je suis Holcar...
...et libre est mon esprit.
Mais aujourd'hui, il n'y avait que le plaisir... nulle désagréable personne ne doit venir s'interposer entre moi et mes oeuvres... Alors je me mets au travail, écoutant les harmoniques du silence et les sonorités de l'Absolu...
... et quand il n'eut plus que moi et l'Imtemporel, alors je ne fut plus qu'un, comme toujours.
Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic...