[Q. Commerçant] -La Voie de l'Éternel-
Publié : 04 mars 2008, 19:55
Après 2 ans, 85 jours, 18 heures et 57 minutes, l'Homme fut retrouvé.
C'était un record, une véritable performance de maître.
Bien sûr, rien de tout ceci n'existe «vraiment», non?
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L'on le nommait «Dieu», car il était, dit-on, partout.
Damien Folenski était un homme tel qu'il en existait des milliers à travers la galaxie. Oui, ce qui était véritablement incroyable en lui, c'était cette nature moyenne et sans histoire, qui pouvait toucher au coeur même des gens dis «normaux». C'était d'ailleurs cette aptitude à, en tout temps, être naturellement naturel et invraisemblablement moyen qui lui permettait de gagner sa vie.
Nous attarder sur sa propre histoire n'est que peu utile, mais il faut bien placer sa réalité... malgré le fait que son histoire, son curicullum vitae, ne soit en aucun détail différent de ce moule instauré par le monde et la société.
Jours après jours, Folenski parcourait le monde, écoutait et, surtout, n'agissait pas. Les jeunes hommes réfléchissant avec fantasmagorie à ce métier qui était le sien auraient trouvés déçevant ce caractère passif, mais c'était dans ces infimes détails de passivité que Folenski trouvait la foi et l'amour de son travail... Nul plaisir n'était pour lui plus grand qu'être une ombre, un simple observateur de ce monde... car tout était dans le détail. Sa vie était une pièce qu'il avait lui même chronomêtré et orchestré.
Il était né d'un père marchand et d'une mère mathématicienne. Cela peut sembler étrange comme formule pour créer un homme de ce type théatrale, mais c'est la vérité. De son père, il acquis la vision du monde, sa diversité. Il eut la possibilité de voir chaque planète, chaques grandes régions de celles-ci... chaque culture...
Il vit ainsi que l'homme était infinité de différences.
Sa mère, elle, aposa sur lui la marque de la perfection... ce perniçieux désir du détail qui allait le suivre toute sa vie. Il devint si précautionneux aux détails que même l'imperfection devait être parfaitement imparfaite.
Quand à ce qui a trait au «comment». par contre, l'histoire de Folenski est plus sombre... plus mystérieuse.
C'est comme si il était apparu du jour au lendemain dans le monde... non pas qu'il soit un mauvais citoyen: Il paie ses impôts, possède une petite maison en ville, un petit travail de consultant...
Une petite vie... Non pas qu'il n'avait pas aisément la possibilité d'en faire une vie faste et débordante d'excès, mais...
C'était un détail, et Folenski adorait les détails.
Ainsi, c'est cet amour du détail qui, en un jour d'Aquan lui permit de faire sa plus mémorable opération de passivité...
Car, après deux années de traque dans les ombres de la galaxie, il avait trouvé l'introuvable...
rejoignant les bas-fondements de la société où souvent il devait devenir un être pitoyable pour trouver des êtres pitoyables... Il avait erré à travers les cinq planètes, de ville en ville, de pays en pays.
Et en ce jour, il devait le trouver.
Lui
Quand il le vit, il su que sa proie était elle-même doué... Qu'elle avait non seulement apprise comment être tout et rien, mais qu'elle était aussi surnaturelle... Mais la magie en elle même n'intéressait que peu Folenski: Ce n'était qu'un détail dont n'avait pas à avoir à craindre une ombre. Un élément qui ne pouvait le perturber car, comme une arme, elle ne peut être pointé que sur un adversaire reconnu...
Et il n'était, lui, qu'un homme, rien de plus.
Un homme parmis les autres.
Son instint sû lui donner l'indice que l'homme était le recherché... mais il devait être sûr.
Le hasard n'est qu'inutilité.
L'instint ne peut qu'aider... mais il n'est pas infaillible.
Et, de toute manière, l'Homme avait une faille.
Quand ses doigts s'activèrent dans une apparente gaïetée, il connaissair déjà le résultat... mais il se devait de jouer la pièce jusqu'au bout. Et quand la machìne à musique en vint à entonner la pièce, il pu regarder directement et franchement sa proie. Il put être véridicte pour la première fois en 7 ans de carrière...
Mais peu importait.
Car, quand fut entonner la sixième mouvement de Darminien, l'homme ne put s'empêcher de raîdir les épaules et de changer le masque qu'était son visage, laissant étinceller sa grandeur passé à travers les pôres de sa peau... Comme si son âme même pupullait entre ses veines.
Oui, il était l'Homme.
Et le travail de Folenski devait alors se terminer sur...
«45,159, 264, Le Ferminiol. Il est là.»
C'était sa vie... et il n'aurait pu en aimer une autre.
Il n'aurait pu en aimer une moins parfaite.
C'était un record, une véritable performance de maître.
Bien sûr, rien de tout ceci n'existe «vraiment», non?
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L'on le nommait «Dieu», car il était, dit-on, partout.
Damien Folenski était un homme tel qu'il en existait des milliers à travers la galaxie. Oui, ce qui était véritablement incroyable en lui, c'était cette nature moyenne et sans histoire, qui pouvait toucher au coeur même des gens dis «normaux». C'était d'ailleurs cette aptitude à, en tout temps, être naturellement naturel et invraisemblablement moyen qui lui permettait de gagner sa vie.
Nous attarder sur sa propre histoire n'est que peu utile, mais il faut bien placer sa réalité... malgré le fait que son histoire, son curicullum vitae, ne soit en aucun détail différent de ce moule instauré par le monde et la société.
Jours après jours, Folenski parcourait le monde, écoutait et, surtout, n'agissait pas. Les jeunes hommes réfléchissant avec fantasmagorie à ce métier qui était le sien auraient trouvés déçevant ce caractère passif, mais c'était dans ces infimes détails de passivité que Folenski trouvait la foi et l'amour de son travail... Nul plaisir n'était pour lui plus grand qu'être une ombre, un simple observateur de ce monde... car tout était dans le détail. Sa vie était une pièce qu'il avait lui même chronomêtré et orchestré.
Il était né d'un père marchand et d'une mère mathématicienne. Cela peut sembler étrange comme formule pour créer un homme de ce type théatrale, mais c'est la vérité. De son père, il acquis la vision du monde, sa diversité. Il eut la possibilité de voir chaque planète, chaques grandes régions de celles-ci... chaque culture...
Il vit ainsi que l'homme était infinité de différences.
Sa mère, elle, aposa sur lui la marque de la perfection... ce perniçieux désir du détail qui allait le suivre toute sa vie. Il devint si précautionneux aux détails que même l'imperfection devait être parfaitement imparfaite.
Quand à ce qui a trait au «comment». par contre, l'histoire de Folenski est plus sombre... plus mystérieuse.
C'est comme si il était apparu du jour au lendemain dans le monde... non pas qu'il soit un mauvais citoyen: Il paie ses impôts, possède une petite maison en ville, un petit travail de consultant...
Une petite vie... Non pas qu'il n'avait pas aisément la possibilité d'en faire une vie faste et débordante d'excès, mais...
C'était un détail, et Folenski adorait les détails.
Ainsi, c'est cet amour du détail qui, en un jour d'Aquan lui permit de faire sa plus mémorable opération de passivité...
Car, après deux années de traque dans les ombres de la galaxie, il avait trouvé l'introuvable...
rejoignant les bas-fondements de la société où souvent il devait devenir un être pitoyable pour trouver des êtres pitoyables... Il avait erré à travers les cinq planètes, de ville en ville, de pays en pays.
Et en ce jour, il devait le trouver.
Lui
Quand il le vit, il su que sa proie était elle-même doué... Qu'elle avait non seulement apprise comment être tout et rien, mais qu'elle était aussi surnaturelle... Mais la magie en elle même n'intéressait que peu Folenski: Ce n'était qu'un détail dont n'avait pas à avoir à craindre une ombre. Un élément qui ne pouvait le perturber car, comme une arme, elle ne peut être pointé que sur un adversaire reconnu...
Et il n'était, lui, qu'un homme, rien de plus.
Un homme parmis les autres.
Son instint sû lui donner l'indice que l'homme était le recherché... mais il devait être sûr.
Le hasard n'est qu'inutilité.
L'instint ne peut qu'aider... mais il n'est pas infaillible.
Et, de toute manière, l'Homme avait une faille.
Quand ses doigts s'activèrent dans une apparente gaïetée, il connaissair déjà le résultat... mais il se devait de jouer la pièce jusqu'au bout. Et quand la machìne à musique en vint à entonner la pièce, il pu regarder directement et franchement sa proie. Il put être véridicte pour la première fois en 7 ans de carrière...
Mais peu importait.
Car, quand fut entonner la sixième mouvement de Darminien, l'homme ne put s'empêcher de raîdir les épaules et de changer le masque qu'était son visage, laissant étinceller sa grandeur passé à travers les pôres de sa peau... Comme si son âme même pupullait entre ses veines.
Oui, il était l'Homme.
Et le travail de Folenski devait alors se terminer sur...
«45,159, 264, Le Ferminiol. Il est là.»
C'était sa vie... et il n'aurait pu en aimer une autre.
Il n'aurait pu en aimer une moins parfaite.