Subversion onirique

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Lord Faust
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Re: Subversion onirique

Message par Lord Faust »

Il fut un temps, où la guerre avait une signification.

La jeune femme passa ses mains suaves sur la nuque de Faust, dévoilant de longs doigts aux ongles griffées et rosés. Elle passa devant le grand homme, laissant son poignet chatouiller la moindre parcelle de peau qu’elle trouvait. Son regard accentué d’un pépin fuité se planta sur les deux derniers protagonistes qui se plantèrent face à elle, face à eux, face à une machine qu’ils ne pouvaient arrêter.

Ce temps où détruire, n’avait pas que pour seule conséquence d’enlever, pierre après pierre, les moindres fortifications de nos ennemis. Des guerres où les soldats n’avaient pas que pour unique but, de servir de charnière bestiale à des projets ambitieux et dantesques. Des guerres où la chaire à canon que l’on balançait sans animosité n’étaient faites que de lettres, de syllabes, coupant l’hémistiche de nos vers saillants. Des guerres où les mots avaient autant de sens que la moindre de vos défenses, des guerres où on ne se lassait de se battre, comble du tout, paradoxe du rien, sans arme autre que la langue. Le phrasé moral qui léchait de passion le fruit de nos rhétoriques. La pèche onctueuse de la déliquescence du verbe. Des guerres que l’on pouvait remporter par la seule force de notre imagination….

Elle passa une main dans ses fines mèches brunes, léchant la liqueur qui ruisselait sur ses lèvres.

Mes ces guerres là, vous ne les connaissez pas. Car de ces temps anciens, même perdus dans les méandres du Voile dont vous préférez taire le nom, dans ces précipices arqués sous le soleil putride de Désertica ou dans les phalanges volcaniques des terres de feu, vous n’avez que pour unique valeur, l’argent, et l’armée. Alors que de sot je n’oserais pas vous insulter, il y a des sentiments communs que nous connaissons tous, tel que l’honneur. Et l’honneur, lorsque ni les actes, parmi les nulles victoires que vous comptez à votre effet, et entre la multitude de défaites qui peuplent encore vos songes les plus ténus, vous n’avez que l’éloquence pour l’avoir.

Quoi que vous puissiez dire, Daliens, quoi que vous puissiez entrevoir, et nous affirmer, des plus sottes aux brillantes argumentations, rien ne prévaudra la façon dont les mots vous accusent, et comment ils nous protègent. Car delà les frontières du réel, perdu à jamais dans les méandres de l’éphémère Voile, ni vous ni personne d’autre ne pourraient affirmer que si vous ne pouvez vous appliquer à l’art de la guerre, vous n’en valez pas mieux à celui de la représentation. Et que de la conquête de la légitimité, une nouvelle défaite s’offre à vous.


Agapè s’enfonça dans les bras de Faust, qui recouvrèrent ses hanches. La teinte émeraude qui morfondait son regard fouettait quiconque voulait le soutenir. Elle était faible, c’était une femme. Aux ordres d’un homme, elle devenait soumise. Mais qu’est-ce qu’un esclave pouvait-il dire de plus, lorsque le plus grand des bonheurs venait combler son cœur ?

Du Xhimo, vous n’avez vu qu’un infime partie, de Faust un peu moins encore. D’Agapè, vous ne connaissez encore rien, mais de l’Onirique pensée qui nous habite, des Brumes qui abîment vos âmes, recouvrant les terres amères de Guernica, alors que hier encore les feus s’abattaient sur vous, pour que de reconnu, vous ne passez plus que dans l’anonymat, que connaissez-vous au juste ? Alors puisque de vous à moi vous n’avez aucun savoir, je montrerais du doigt quiconque ose s’acharner sans honneur ni moral sur nous. Parce que d’acharnement, vous nous balancer nos rasages intempestifs.

D’intempestif, Seigneur Alexander et Dame d’Abbyssinie, il n’y a que votre incompréhension pour le mot « guerre ». Que d’un côté comme de l’autre, le rouge qui luit la nuit n’a rien d’exceptionnel, mais celui qui s’abat sur vous, laissant au sol vos milliers de soldats, les carcasses désossées de vos vaisseaux et les fondations de l’une des plus grandes civilisations, elle vous fait perdre la tête. Vous n’êtes mort, et vous ne mourrez jamais, politiciens que vous êtes, mais qu’est-ce qu’un être doué de folie, et pour seule conscience celle de revendiquer l’exacerbante passion qui nous anime lorsque nos flottes et nos missiles déferlent sur vos terres, sinon un animal ?


Elle pointa du doigt Alexander, chose impolie et idiote. Agapè n’avait rien d’adulte, c’était une enfant qui s’amusait dans les bras de son père, avec le plus grand des respects pour son adversaire.

Traiter quelqu’un de traitre, Sieur Alexander, signifierait qu’il ne l’est pas… Mais vous êtes un traître, vous êtes un lâche, vous êtes tout ce que vous prenez pour vous, sans réfléchir au sens de nos mots. Il n’est pas beau de détourner des paroles, Sieur Alexander, de votre traîtrise devons nous parler celle que vous faites subir à votre alliance ? Pensez-vous à ce que vous leur infliger ? Pensez-vous à la honte qui rougit sur leurs joues lorsqu’ils vous entendent parler ?

Elle repoussa doucement Faust un peu derrière elle, et une nouvelle fois, remua sa langue sur sa lèvre inférieure.

Haussons le débat, voulez-vous. Haussons puisque pour nous vous n’avez que moquerie ! Haussez vous donc, Alexander ! Osez rabattre autre chose dans votre bouche que votre singulière violence verbale, dénotant une certaine peur, une crainte. Osez dire haut et fort ici, les valeurs de Guernica, ses valeurs dont n’avons plus entendu les symbales depuis de longs mois déjà ! Rappelez-nous avec quel plaisir vous meublez ce monde ! Je vous écouterais avec passion, et avec respect, pour voir ce qui, autrement que la moquerie et l’insulte, vous permet de vous assumer Alliance, vous a permis, un jour, de vous retrouvez tous sous la même bannière ! Dites-le nous ! J’avais raison, Alexander, vous n’êtes que des bêtes, qui une fois la défaite passée, ne sachant se défendre, deviennent agressive. Que l’on reproche aux Brumes Oniriques leur manque de tact, mais appréciez la forme avec laquelle nous affirmons encore un peu plus notre opulence ! Haussons donc ! Mais n’oubliez pas qu’il ne suffit pas de crier pour se faire entendre. Parce qu’homme qui tend l’oreille ne comprend pas toujours tout. Et à défaut de se faire entendre, Alexander, il faudrait apprendre à se faire écouter. Mais aucune de vos insultes ne sont dignes, ni de nos tympans, ni de la maigre représentation que vous offrez à vos anciens dirigeants.

Elle marqua une pause, essoufflée. Fatiguée parce qu’humaine, avant tout. Son ton reprit une tournure calme et sereine.

Partez, Seigneur Alexander, vous n’avez plus grand-chose à faire ici. Mais n’oubliez pas dans vos rêves, lorsque vous serait seul à dévisager les étoiles, que de notre suspicion à votre égard, vous portez la même sur Gegwyn. Et que si vous n’avez pas à vous expliquez, nous ne nous expliquerons pas non plus.

Le personnage n’avait plus aucun intérêt pour elle. Agapè se retourna alors vers la Dame d’Abbyssinie, et lui sourit vaguement.

Madame de l’Abbyssinie, je suis désolé d’avoir à expliquer cela, ce n’est sûrement pas à moi de le faire, mais sachez qu’il y a bien longtemps de l’Abysse à l’Heiwa les querelles avaient déjà entamées leur plus belle parades. Et que le second, de son unique parole qui nous fait honneur, n’avait sinon d’autres buts que de rectifier ce que le premier avait causé comme torts. Et que de sa parole d’honneur, il se vengea, comme n’importe qui ici, se vengera de celui qui le pillera, ou le détruira. Et du mot lâcheté, je retrouve tout le sens. D’un conflit d’homme à homme, deux Etats parmi les nombreux que nous connaissons, vous avez décidé de ne faire qu’un. Ce n’est pas nous, qui déclenchions cette guerre, Dame des abysses, c’est bien vous. Et si ce conflit était resté du premier au second, jamais peut-être n’en serions nous là. Cependant j’imagine, que comme vos prédécesseurs, vous n’avancez ici, aucune de vos idéologies, aucune parole qui confortera votre honneur, et qui pourrait apporter un semblant de contenu et de légitimité à votre appel international. Parlez donc, à tous ceux ici qui tendent l'oreille, parlez au monde entier, il est vous, répandez votre bonne parole, Dame d’Abbyssinie, il vous entend, peut-être vous écoutera-t-il…

Elle déglutit facilement, puis se remit dans les bras de Faust, toujours de face à son interlocutrice.

Seulement n’oubliez pas de leur préciser, que nous qui sommes un danger pour l’univers, pour le Voile peut-être même, n’oubliez pas de leur préciser que lorsque les Ai refusèrent vos avances, c’est vous qui êtes venu à nous, proposant le contrat permettant la chute d’Ackel et des siens. Et que si aujourd’hui vous tombez et non eux, vous ne pouvez vous en prendre qu’à nous même. Peut-être nierez-vous tout. Nous avons les archives, nous pouvons aisément retrouver ce que nous appelons justesse de la « lâcheté ». N’oubliez pas que, de vous à moi, de nos trois alliances, vous avez été la plus ambitieuse, la plus impertinente.

Et sûrement la moins subtile et la moins intelligente.

Car dans ce jeu de guerre, la diplomatie nous la connaissons. Mais je demande à savoir comment vous pouvez en parler alors que vous la maîtrisez aussi bien que vos flottes. Alors je finirais pas dire « soyez dignes, Daliens, de vos mensonges effacez les torts, et quitte à perdre, révélez au moins votre sens de l’honneur »… Parce que s’il n’y a pas d’heure pour raser et piller, Dame d’Abbyssinie, il n’y en a pas non pour apprendre que dignité ne rime pas avec couardise.


Son sourire s’accentua, dévoilant deux joues rondouillardes.

Qu’elle soit orale ou physique.
Dernière modification par Lord Faust le 12 janv. 2009, 17:27, modifié 7 fois.
Aranimas
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Re: Subversion onirique

Message par Aranimas »

Le temps était venu de prendre la parole, dans cette assemblé avilie par de sombres comploteurs brumeux. Pendant longtemps, Aranimas, conscience ultime de l'état robotique d'Aurora refusa de se livrer au jeu de ceux qui semblent prêts à prendre tous les prétextes pour légitimer leurs actes sanguinaires. Bien que l'alliance Guernica, dont il a le commandement suprême, refuse de participer au vomissement organisé d'insultes et autres âneries, il fallait malgré tout faire comprendre à ces fantaisistes que Guernica restait uni, et parfaitement conscient.

Mis au courant par ses lieutenants, renseigné par les archives de la corporation, et fort des remontés de ses alliés de l'ombre dans toute la galaxie, Aranimas allait couper court aux interrogations de ceux qui se verraient bien porteurs d'auréoles sacrées. Ces gentils éclairés semblent maîtriser leur sujet, alors qu'il n'en est rien.

« Aux dirigeants des états ici représentés, je m'adresse à vous afin de rétablir certaines vérités.
Et ce, sans oublier l'énorme difficulté de garder mon sang froid, et ce que contient mon semblant d'estomac, à la vue de ce dirigeant versatile nommé Gegwyn. »

Le cerveau positronique d'Aranimas faisait parti de la nouvelle génération de circuits hautement sophistiqués, cette même génération qui a rendu possible la copie d'un corps humain dans les moindres détails, incluant (à tort ou a raison), le système digestif mis à mal par la présence de ce dirigeant de pacotille. De plus, cette génération de cerveaux n'était plus fondée sur les trois lois élémentaires de la robotique traditionnelle.

Armé d'une précision exemplaire, Aranimas imposa son discours :
« Nous avons bien reçu votre ultimatum, et dès à présent, nous vous annonçons que nous ne reconnaissons pas sa légitimité !
Les états Daliens refusent de se soumettre à une bande de clowns pensants que l'ingérence et la désinformation seraient des armes efficaces contre nous.

Car au contraire de vos dires, Guernica est organisée, et parfaitement hiérarchisée. Votre pseudo espion pourra vous le confirmer, brumeux, nous avons un comité dirigeant. Votre otarie galeuse en faisait même partie intégrante avant son bannissement de Guernica.

Aussi, et pour vous rassurer, je dirige personnellement cette alliance secondé par l'état de l'Aabsath en qui j'ai placé toute ma confiance. D'autres subalternes font en sorte que les Daliens soient organisés en toutes circonstances, ce qui apparemment n'est pas le cas des Brumes Oniriques. »


Aranimas savait qu'il allait susciter quelques interrogations suite à sa dernière affirmation, et coupa court au suspens :
« En effet, la grande alliance brumeuse maitrise parfaitement l'art de l'humour corporatiste, mais oublie quelques fondements de la diplomatie élémentaire :
Restituons les évènements, et rappelez-vous des justifications avancées par l'alliance brumeuse pour expliquer le rasage de l'état Abysse en Galactica. L'état Heiwa, fort d'une flotte de rasage fortement puissante n'a plus supporté les pillages dont se livraient les flottes du dirigeant Vendetta, et a décidé de son propre chef de se faire justice lui-même.
En fait, l'état Heiwa était irrité par les propos de son adversaire, et a pris le prétexte des pillages pour le raser.
Cependant, je m'interroge sur les points suivants : Si les pillages étaient si gênants, pour quelles raisons les dirigeants brumeux n'ont contacté aucun dirigeant Dalien ? C'est pourtant une règle fondamentale de diplomatie ! La direction Dalienne attend encore les protestations de l'état d'Heiwa.
Mais pire, l'état- major brumeux ignorait l'attaque d'Heiwa sur Abysse, ainsi que ses motivations.
Après avoir contacté officieusement Pandora, j'ai pu constater que chacun pouvait faire ce qu'il voulait chez les brumes oniriques …

Et cette conclusion semble être partagée par nombre de dirigeants !
Le dirigeant Guillaume, habile pantin expert en grasse autosatisfaction et dénué de subtilité, semble être à la source de bien des conflits dans cette alliance, ayant eu pour résultat les départs de certains états excédés par l'instabilité régnante au sein de Takalane.

Car le dirigeant du Takalane semble avoir oublié qu'il pratique quotidiennement des actes qui ont poussé, soit disant, Heiwa à frapper Abysse : le pillage.
Si votre logique devait être suivre, le Takalane serait la cible de chaque état de la galaxie non brumeux. Je n'inclus pas, volontairement, les états liés avec vous par un PNA, car Guillaume s'est montré incapable de respecter celui unissant les lapins aux Daliens. Les armes semblent être la seule justice de ce brigand. Ne nous parlez plus, par pitié, de couardise, de traîtrise, et encore moins de bon sens : vous ne convaincrez que certains faibles d'esprit, tremblants devant vos flottes. Ce n'est pas notre cas.

Vous avez fait état de manœuvres douteuses destinées à vous détruire ? Oui, il y a eu manoeuvre douteuse, et nous le reconnaissons. Mais par votre ami Gegwyn, alors Dalien, toujours à la poursuite de reconnaissance dans cet univers hors de sa portée.
C'est ainsi que Gegwyn a proposé, de son propre chef, une alliance à l'état Ackel de l' Amphictyonie Intertribale . Nous comprenons la démarche d'Ayat, chef de l'Ackel de prévenir ceux qui risquaient de subir les Daliens, si … cette alliance avait été approuvé par les chefs Daliens.
Encore une fois, il n'en était rien : Aucun dirigeant Dalien n'a approuvé l'initiative de Gegwyn.
Aucune décision importante comme une alliance à caractère militaire n'est envisageable sans que j'en sois averti, et que j'y ai consenti. Gegwyn a voulu faire cavalier seul, et pensait faire avancer les choses favorablement pour lui : Ce fut un échec.

Gegwyn, encore lui, est un jeune dirigeant instable, et particulièrement fier de lui.
D'ailleurs, il n'hésite pas à mentir à ses proches. Un jour fin économiste, un autre fin stratège, il nous a promis monts et merveilles … en vain. Il avait même projeté une action éclatante contre les brumes, armé de son puissant triskel de mages. Ce triskel n'existait évidement pas. A chaque action militaire, Gegwyn oubliait de placer des troupes avec ses propres alliés … Avouez qu'il a de quoi fanfaronner. Le seule fois il a pris son fragile courage à deux mains, son joli triskel s'est fait décimer par la flotte de combat Dalienne … »


Aranimas pouvait parler pendant des heures de celui qu'il appelait Gegwyn, mais il ne devait pas oublier que son devoir était de répondre aux accusations risibles de l'ennemi, et continua :

« Animé de doutes, et sur mon autorisation, le dirigeant de l'Aabsath entama une vaste manœuvre destinée à révéler au grand jour le visage de Gegwyn, un visage de traître. Et ce fut un succès.
L'Aabsath a laissé sous entendre qu'une alliance avec les brumes était une bonne chose.
Si nos doutes étaient fondés, Gegwyn ferait du zèle, et nous mettrait en contact avec son ami de toujours, le dirigeant de Takalane. Lorsqu'on cherche la reconnaissance, on est prêt à tout pour briller. En quelques minutes, Aabsath, Thorenyth et Takalane échangeaient des communications : Lascap d'Aabsath avait raison : Gegwyn joue sur plusieurs tableaux. Après rapport aux autres chefs, la décision d'expulser l'état Thorenyth a été prise et mise à exécution.
Suite à cela, cet état s'est allié aux brumes oniriques comme par enchantement, et une copie des discutions avec le Takalane a été transmise à Ayàt. Heureusement, cette tentative de déstabilisation diplomatique a échoué.

Dirigeants et états brumeux, ayez conscience d'une chose : Nous Daliens, debout, à genoux, ou à terre, n'accepterons JAMAIS d'alliance avec l'état Takalane. Ceci sera tant que je serai le dirigeant de Guernica.

Et pour anticiper tout artefact diplomatique, aucun accord, aucune décision, aucune rumeur ne sera valable tant que celle-ci ne sera validée par moi-même, et de manière écrite.

Vous vous posez des questions ? Nos embrassades sont là pour vous permettre d'avoir vos réponses.

Devant tant d'instabilité, et d'amateurisme de votre part, vous les brumeux, je demande votre dissolution immédiate avant que le sang ne coule d'avantage. Vos saltos diplomatiques sont trop dangereux, et risquent de plonger d'autres alliances dans un conflit qui risque d'embraser la galaxie toute entière. De plus, la résistance Dalienne a considérablement affaiblie votre force de frappe, et vous seriez exposé à des frappes tierces. Le bon sens vous fera entendre mes paroles. Renoncez à la guerre, déposez les armes, et disparaissez de ce monde !

Soyez en sûr, les Daliens n'accepteront jamais l'humiliation d'une reddition.
Vous, brumes, n'avez pas les moyens de nous détruire. ! »


En ces mots, Aranimas visiblement las de la situation, ne salua pas les états brumeux, et dans un total désintérêt regagna son croiseur, et quitta la corporation galactique.
Thorenyth
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Re: Subversion onirique

Message par Thorenyth »

Gegwyn était heureux, heureux d'apprendre qu'enfin, le chef des Guernica avait prit la parole.
Gegwyn commença :


" Enfin. Ce n'était pas trop tôt, vous saviez?

Dîtes moi, c'est normal qu' à chaque fois que mon nom est prononcé, votre amour envers moi, s'aggrandit? ( Joke :p )

Que dire? A part que vous vous enfoncez dans vos mauvais renseignements.

Déjà, je tiendrais à dire, que je n'ai jamais contacté le Brumes, avant les soucis que j'ai eu avec les Guernica. Mais nous ne sommes pas là, pour parler de moi, après tout.
Ensuite, qui vous a dit, que j'avais contacté les brumes, sans votre accord? Avant, de proposer quoi que ce soit, je demande l'accord à mon chef hiérarchique, sachez le.
Le dirigeant de l'Aabsath m'avait donné son accord. Je suis donc allé leur proposer ce pacte.
Ensuite, quand je vous ai dis, seigneur de l'Aurora, que les Amphictyonie Intertribale étaient d'accord pour la proposition, vous étiez si heureux, vous ne vous rappelez pas?
Dois - je vous éclaircir la mémoire?

J'ai pour principe, moi, que quand je suis dans une alliance, je fais tout pour elle.

On m'a demandé des conseils à la guerre, je vous ai aidé, si vous devez la victoire sur le Zenob, et l'Aquilonia, à un homme, c'est sans nul doute à moi, qui ait organisé, et motivé les Daliens dans ces combats.
J'ai proposé mes services à l'économie, et en 2 cycles, 2 Milllions du pur crédit, étaient rentrés dans les caisses.
Les idées que j'ai proposé au dirigeant de l'Aabsath, de faire alliance avec les brumes, je les lui ai proposé, avec les Amphictyonie Intertribale c'était la même chose.

Qui a ouvert les ambassades à ces alliances?

M'enfin, je ne vois ici qu'une façon pour vous, de vous protéger, en rejetant la cause du conflit sur mon dos.

Alors je vous en prie, prenez vos responsabilités, arrêtez de mentir à la Corporation, cette organisation, si respectable, pourtant.
Si vous ne le faîtes pas pour moi, faîtes le pour eux, eux qui entendent vos paroles, eux qui à chaque fois que vous parlez s'éloignent de vous.

Pour finir, et si vous ne vous rappeliez plus de certains choses, sachez mon bon monsieur, que tous les faits, agissements, prises de contacts, et discussions du Gegwyn, et de son entourage, est enregistré, et consultable à n'importe quel heure. Vous osez démentir ce que je viens de dire? J'afficherais devant toute la corporation mes écrits.

Gegwyn, qui savait qu'il avait tapé fort, reprit la route, en direction du Thorenyth.
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Cerrsae
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Re: Subversion onirique

Message par Cerrsae »

Les brumes se lèvent enfin un peu. L'onirique prend toute sa place en ces lieux. Enfin, un représentant de l'alliance Guernica avait parlé. Une représentante en fait.
Cerssae était resté dans cette salle pendant toute la durée des débats, afin de se faire une image de l'un et l'autre, y compris ses frères. Il est vrai que dans un conflit, nul ne détient la vérité absolue, celle-ci se déforme au fil du temps, au fil des humeurs, au fil des ressentiments...

Cerssae se leva, s'approcha de l'estrade centrale et tapa de son bâton au sol...un bruit sourd se fit entendre....

Restez donc dans la vérité ennemis Dalliens! rien ne vous horore ainsi, mentir et faire passer les Brumes oniriques pour des monstres, car le monstre c'est vous!
Cerssae se tourna à présent vers la Dame d'Abyssinie...

Madame, avec tout le respect, je ne sais pas d'où vous tenez toutes ses afabulations...regardez plutôt!

Sur un écran qui se trouva au-dessus de l'estrade centrale, un message qui fut envoyé par le Seigneur de l'Ackel quelques jours plus tôt...

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De : Ackel
Date : 03-01-09 21:18
Sujet : Re : Re : ???



En gros, j'estime qu'au travers des conflits, on a appris à se connaitre ; que les amphictyons n'ont nul désir d'envoyer les flottes de destruction et de vider nos silos sur vous. Et que, donc, ce serait bien de cesser les relations "hostiles" pour passer à autre chose.

En passant, les diplomates guernicains sont venus dans notre sanctuaire pour nous proposer une alliance contre vous, juste le temps de vous déglinguer... Ne voyant aucune gloire à gagner à plusieurs contre un et n'aimant pas plus que ça les dalléens, on les a envoyé bouler. Depuis, ils se sont amusés à péter Mariane du Samyaza mais je l'ai vengé au double (y'a encore de la flotte mère qui est tombée...). Donc voilà, petite info bonus pour que vous sachiez ce qui va vous arriver et pour vous prouver nos intentions. En plus, on a plus une seule bouboule.

Ah oui, j'voulais savoir aussi du coup si Guernica ne voulait pas s'allier avec vous pour nous déglinguer (le même plan mais en changeant les acteurs de rôle...) car ça fait un mois que je vois personne chez moi, et d'un seul coup, vos deux alliances débarquent...
[j'ai dû changer le mot forum, utilisé par ackel en QG, pour garder le caractère RP]

Oui, Dame de l'Abyssinie, oui, vous l'avez avoué, mais de grâce arrêtez de nous faire passer pour des bourre*ux. Après avoir lu cela, je ne sais pas ce que les différents dirigeants des autres planètes vont penser, mais en tout cas nous avons pris les devants!
La diplomatie? Oui, certes, mais il aurait fallu pour cela que VOUS veniez nous voir afin de clarifier ces choses, mais non. Par des tergiversations maladroites, vous avez simplement réussi à vous faire deux ennemis; nous et les AI, mais eux d'une manière officieuse.
Franchement Dame de l'Abyssinie, qu'auriez vous fait, si c'était nous qui avions comploté contre vous?

A présent vous faites appel d'une manière subversive, à d'autres alliances, en leur insufflant le fait que nous pourrions nous en prendre à eux! laissez moi rire. Nous ne sommes pas des chevaliers de l'apocalypse, loin de là, non. Comme tout le monde, nous essayons de vivre dans une harmonie relative, avec des hauts et des bas.
Par des bas j'entends les pillages. Je viens à cela maintenant. Le dirigeant de l'Abysse est grand pilleur, comme be*ucoup d'entres-nous et même moi Dame de l'Abyssinie. Mais il est des pillages non tolérables, lirsque ceux-ci se font d'une manière intempestive, et je pèse mes mots.
Moi même suis entré en contact avec ce dirigeant, car plusieurs fois il essaie de piller des états que je protègeais et j'avoue franchement qu'il me répondit d'une manière agréable et polie. Mais après consultation des différents rapports de combat, il s'avèrait que ce dernier passait plus de temps en-dehors de son état que chez lui. Ultimatum et ensuite....vous connaissez la suite.
Il est clair, que nous nous défendons, nous fonctionnons comme UNE unité, avec des différends de temps en temps; cela est normal dans une vie de famille, vous ne croyez pas? Vos alliés peuvent je pense en convenir; notre défense est assez bien installée.

Votre alliance me fait penser à une autre, qui bien des siècles ancestraux, manipulait la population d'une galaxie comme vous le faites. Constatant qu'elle ne pourrait pas gagner la guerre, elle cria haut et fort à l'hégémonie. Malheureusement, les hommes de cette époque furent bernés, la guerre gagnée grâce aux forces réunies, ceux-ci se virent envoyé à l'esclavage. C'est ce que vous essayez! vous avez voulu notre perte, pour l'instant Dame de l'Abyssinie, c'est vous qui êtes perdue, vous et les vôtres! assumez! et n'acourez pas vers d'autres, qui eux, n'ont rien à craindre de nous, absolument pas!

Il est vrai que quand guerre il y a, nulle partie avouera ses fautes d'une manière catégorique, cela fait partie de la propagande. Vous avez votre point de vue nous, le nôtre. Quant au Seigneur du Thorenyth, j'en parlerai pas. Il fait partie de nos frères à présent, mais personnellement, j'aime pas les espions, même si ceux-ci sont à notre service. J'apprendrai donc à le connaître sous une autre forme, si l'occasion se présente un jour. Mais sachez que ceci ne cache pas des mésententes dans notre alliance; comme je vous l'ai dit: nous fonctionnons comme UNE unité.

Notre dissolution? J' ai be*ucoup rit quand j'ai entendu cela! je pense que vous n'êtes pas en position de force ici! mais j'avouerai qu'une dissolution de Guernica ne servirait à rien; cela n'empêchera pas certains cafards qui forment votre alliance de pulluler ailleurs! alors non, restez unis, cela nous rendra la tâche plus facile. Nous savons où vous êtes!

Une négociation de paix? Personellement, je serai d'avis que ceci pourrait se faire...mais pour cela, il faudrait que nos tons mutuels s'estompent. Et si vous pensez que Guillaume du Takalane nous allons le bannir, simplement parceque vous ne l'aimez pas, oubliez! nous pourrions exiger la même chose en fait, mais ceci ne fera pas avancer l'affaire, n'est-ce-pas?

Sachez une dernière chose Dame de l'Abyssinie; votre alliance était promise à un avenir très prometteur, et peut-être que dans un avenir proche ou lointain, celle-ci le sera à nouve*u, mais pour cela il faudrait que vous appreniez à être humble!


Cerssae termina son discours, en sachant que celui-ci sera prit de haut, mais peu importe, il a dit ce qu'il pensait....
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Guillaume
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Re: Subversion onirique

Message par Guillaume »

Triste destinée que l’ironie faite d’un monde ironiquement et auto dérisoirement bridé par cette infini stupidité humaine et socio-culturellement incrustée au plus profond de chacun de ces pathétiques êtres que sont les hommes …
Les hommes … cette race puérilement destructrice, cette espèce honteusement malsaine et salissant tout ce que de sa vue convoite, ces être ragoûtants et vomissant chaque jour faisant leur immonde vomit de déchets toxiques, leurs immondes pensées noires et sournoises …

Les hommes …

Ombre d’un passé déjà fini et bel et bien enterré, le seigneur du Takalane méditait à ce que pourrait être sa belle verte poumon de la galaxie et l’univers tout entier si seulement cette folie humaine n’existait pas. Si seulement …
Les yeux perdus dans le vide que lui procurait la fenêtre en face de son pupitre, il y réfléchissait à ces raisons qui le poussaient lui aussi, chaque jour passant, à piller et se battre … et en vérité il ne le savait que trop bien. La puissance de protéger ou détruire amis ou ennemis était sa réponse et celle-ci ne se lasserait pas de, chaque minutes écoulées, le lui rappeler.

Le pouvoir de pouvoir dominer …

L’Univers est ainsi fait et celui qui le dirige, despote, dictateur ou idéaliste rêveur, celui-là même au final ne sera toujours pour les autres qu’un monstre démoniaque assoiffé de sang, assoiffé d’imposer sa loi, sa vision du monde …

Quelle triste destinée que de ne pas voir ce monde sous un autre jour, sous une autre lune…

Il en ai pourtant ainsi fait et en Vertana, douce planète de verdure respirant la fraîcheur et la vie, un pays s’était, il y à peu, mobilisé afin lui aussi, de tenter de changer cette horrible et pathétique vision du monde que trop déjà voyaient à son sens.
Fait de forêts de résineux, de buissons multicolores, de collines et montagnes, entouré par la foret du Grand Dalph et devenu puissance de cet univers, le pays de Takalane s’en était allé combattre...
Brandissant et pointant du ciel, dans un même crie, les armes, la guerre était désormais devise d’une nation. Elle n’était pas d’une gloire exceptionnelle mais, Guillaume s’y devait d’intervenir car avec le temps, ce qu’avait entrepris ses alliés pourrait finir par gangrené tout le système lui même.




La flotte de combat principale avait été, pour cette guerre, utilisée. Tous au pays le savaient pour l’avoir aperçu partir au loin, elle était pour tout autre état un combat sans issus. Constituée grâce aux actions répétées de Guillaume pour piller des ressources, elle avait l’espace d’un instant réussis à assombrir le ciel de ces chasseurs, croiseurs, cuirassiers et autres machines de guerre en tout genre ne laissant au soleil que le droit d’attendre que le convoie soit passé.
Guillaume, s’était décidé à l’utiliser lorsqu’il compris par les rapports parvenu de la corporation que seules, les paroles en elles même, ne suffiraient pas.
Il s’en souvenait de cette inscription marquée chez le médecin qu’il était allé voir sous peu pour des démangeaisons au coût :

« Mieux vaut prévenir que guérir. »

En soit, elle était une vérité vraie cette phrase exemplaire. Et ce que son état entreprenait se voyait simplement expliqué par cette phrase chez un médecin.

Ainsi la guerre, la destruction, les combats, les morts et leurs pleurants étaient désormais ce qui animait et rythmait le cœur de cet univers devenu quelque peu malsain.

L’onirique s’était engagé dans un combat qui au final n’avait de but que de stopper une contagion. Les Daliens, telle la peste décime sournoisement et sans pitié hommes, femmes et enfants avaient eux aussi tenter de reproduire ce schéma d’attaque en tentant de créer de part et d’autre des semblants de liens théâtral ne servant au final qu’à mieux asservir, servant à plus facilement écraser toute évolution, tout développement possible au seins de la galaxie. Ils en étaient cette même peste et se vantaient de vouloir le rester sous des couverts frauduleux de mensonges tissés par l’habilité des maîtres serpentiers.

Ils avaient tenter de nous tromper nous onirique, de nous bercer par de belles paroles d’alliance et d’association, mais rien n’en était si ce n’est cette vile volonté de réduire par d’abjects moyens leurs futurs ennemis potentiels.
Que de lâcheté, que de honte outrageusement insupportable à tout être qui se distingue par sa volonté de rester fier et digne.
Que de subterfuges utilisés lors des assauts de l’armée du Takalane pour tenter par de frauduleux moyens de l’empêcher de passer outre leur blocus interstellaires. La corporation l’apprendra bien, elle aussi un jour, et sûrement dans un sursaut de bonne volonté tentera de les punir de leurs actions dites interdites par les grands conseillés eux même.

Guillaume, en accord avec les dirigeants de son alliance, avait demandé une dissolution immédiate et une reddition sans violence de l’alliance Guernica. Mais on ne peut se débarrasser si facilement de la peste et celle-ci, armée de ses plus beaux apparats se ventait de résister, de continuer à lancer sa propagande de bon vouloir couvrant ainsi avec une finesse très habile sa réelle monstruosité.

Se fut donc au final avec les armes, que le seigneur Takalanien décida d’intervenir. En douze heures à peine, il avait détruit et rasé assez de défense daliene pour que leur alliance prospère ne devienne plus que faction sans intérêt. Il avait en effet attendu la fin de l’ultimatum pour se faire contrairement à ce que beaucoup disaient, les Guernica n’étaient devenu faction qu’avec la chute du Sylvania le matin même de la fin des quarante huit heures accordées. Sa chute d’ailleurs, se fit au prix d’un lourd tribut mais la guerre n’avait de pitié pour personne et n’épargnait personne ni même les gagnants. Ainsi, oui, il avait combattu toute la nuit, détruisant sans pitié et avec acharnement tout ce qui pouvait ressemblé à un ennemi pour autant, il s’était cependant arrêté lorsqu’il sut que sa prochaine victoire, serait leur chute.

Mais voila que soudainement, et ce justement après cette chute qu’enfin, à l’unique corporation bienveillante, des chefs fantômes daignèrent pointer un bout de leur nez malfamé et surtout, de leur paroles inachevées pour tenter par des arguments sans réalité prouvée, de tourner de nouveau à leur avantage le fait de n’être plus que l’ombre de leurs ombres.

Ce fût lorsqu’il pu voir et entendre, par les dernières retransmissions de la salle des annonces que lui même avait ouverte, les discours outrageants de ces dis politiciens de pailles et pacotilles, que Guillaume s’assombris réellement.
Son visage naguère souriant, restait désormais dans l’ombre de ses cheveux. Ses pensées autrefois optimistes aujourd’hui, broyaient du noir. Ses espoirs de s’épanouir heureux désormais un mythe depuis bien longtemps oublié.
La guerre, la destruction, le mensonge, les morts, le sang, …

Place à la folie dans ce monde de psychose dut à la volonté insatiable de pouvoir et de richesses. La raison semblait depuis bien longtemps elle aussi jetée aux oubliettes.

Alors oui, Guillaume, devenu muet depuis ces annonces, se décida à y retourner, là bas, dans cette sale, dans cet antre du mensonge et de la folie humaine, à la corporation en Galactica.

Revenant d’un combat victorieux contre l’une des flotte du Centre Tersium et du commandant de la flotte le Seigneur Lambax, il se changea rapidement dans son croiseur privé et tenta en vain de calmer ses nerfs, encor à vif, en buvant une coupe de cette fameuse bouteille de Bérichampagne que sa douce et aimante Mila avait eu la bonne idée de lui glisser dans un coin de son salon privé aux hublots donnant vue sur l’espace infini et sa beauté embrasant de son infinité les cœurs les plus tristes.

Il ne lui fallut que peut de temps pour y arriver enfin à se siège de l’univers. Il devait d’ailleurs être en chance en cet après midi ensoleillé car par un miracle non caché, il ne croisa nulle flotte ennemi sur sa route.

Enfin, passant portes et couloirs, il y entra dans cette salle des horreurs. Nulle entrée retentissante, nul tour de magie et pourtant les regards se tournèrent tous vers lui. Beaucoup le dévisageait avec de sombres idées de mort trottinant dans leur cervelle putridement hermétique à tout honneur. D’autres, le respectait pour ce qu’il était tout simplement, un seigneur tentant de vivre et prospérer ave son peuple aussi dignement que le lui accordait les lois régentes de la réalité vraie de la vie.

Il avança alors calmement en direction de l’estrade, la mine sombre, mais le pas sûr pour finalement, se dresser face à cette assemblée spectaculaire rassemblée pour tergiverser encore et encore sur une guerre qui au final était pour partie presque achevée…

Seigneurs, amis et putrides créatures réunis dans cette salle, je pense parler en ces lieux pour la dernière fois quand au sujet d’une guerre qui déjà n’a plus que le goût du passé.

Le passé en effet car déjà un nouveau jour se lève pour le Takalane et les Oniriques mais s’achève pour les Daliens.

Vos accusations non fondées et risibles, je les aie toutes écouté avec un grand intérêt. En effet, je les ai tellement passées et repassées en boucle que mon sourire s’en est allé avec les retransmissions passantes.

J’entends du chef des Guernica qu’il se plaint de ma personne mais a-t-il bien conscience que je ne suis rien comparé aux Brumes Oniriques. Ma tête tombée ne changerait pas leurs épaules de fer mais bien au contraire attiserait leur courroux encore faible d’avoir ainsi tué un frère. Car oui, dans une famille il y a toujours quelques disputes mais au final, la famille reste ce qu’elle est…

Mais vous !

Vous !

Chef des daliens et soit disant Seigneur puissant de l’Aurora, qu’avez-vous fait pour votre alliance ? Qu’avez-vous entrepris et atteint pour le bien des vôtres ? Vous m’accusez ici d’être une infâme personne, un homme digne de mourir par les plus cruels des moyens.
Mais seigneur, … ma cruauté n’a d’égal que votre couardise et celle-ci ne semble avoir de limite dans sa grandeur.

Vous clamez avec une ferveur sans défaut ne jamais vous alliez à moi. Mais seigneur, je ne demande personnellement aucune alliance et de surcroît j’ai une folle envie de vous réduire vous votre langue fourchue et votre faction de frauduleux païens en un tas de cendre que je finirais par mélangé à des fientes animales afin d’y étouffer l’odeur de vos malsaines et honteuse mises en scène pitoyable et ridicules. Vous n’imaginez pas comme leur missives peuvent être pitoyables… Vous devez par contre savoir avec quels subterfuges encor inconnus de la corporation ils usent de blocus magiquement invincibles lors du premier combat.
Peut-être devrais-je ici citer des noms ?

Dame de l’Abyssinie un commentaire sur le magnifique blocus que j’ai observé chez vous cette nuit passée ?
Oh je n’ose déjà imaginé quel mensonge vous tenterez d’inventer le temps de mon discours pour ici vous disculpez mais sachez le daliens. Mes preuves s’accumulent et un jour faisant, c’est à la corporation que j’en référerais et ce comme il se doit de l’être fait par tout seigneur honnête et désireux d’aller de l’avant.

Qu’il est ironique je trouve de tenter ainsi de monopoliser l’attention sur le fait que oui, vous payer très cher le tribus de votre infamie et tentez comme je l’ai déjà dis d’en inverser les rôles.
Mais ne vous y trompez point en ce qui concerne mon rôle. Je l’établis moi-même car dans une famille, personne ne dicte à l’autre ce que sera son futur, mais à l’inverse il le conseil.
Et de grâce je vous en prie, ne me parlez point de l’abysse. Son rasage comme nous l’avons maintes fois répété n’est pas pour nous un point de départ à cette guerre. L’étincelle, vous semblez l’avoir quelque peut et inopinément oubliée, viens de votre langue encor et toujours. La langue de se vil régent de l’Aabsath me contactant afin de m’endormir pour mieux me poignarder moi qui vous fait tant trembler. Car c’est encore par de bien bas procédés que le régent du Milway a tenté moi et d’autres de mes frères de nous endormir par d’alléchantes propositions commerciales.

Mais daliens, on ne pactise pas avec le diable car sinon l’on en connaît tous le tribut…

Je suis loin d’être un exemple je dois bien l’avouer, puisque moi-même sûrement l’un des plus grands voleurs de cet univers pourtant, sachez le, vous me répugnez !

Vous nous parler d’ultimatum non respecté ? Mais encore une fois, veillez à mieux vous transmettre les informations. Votre alliance fétiche n’est belle et bien passée faction qu’à la fin de cet avertissement et par la même de cette magnifique journée que fut celle de votre chute.
C’est encore vous, qui ici tentez de convaincre on ne sais quel niais que nous somme affaiblis mais membres daliens, retenez que les oniriques ne sont ni représentés par moi, par trois membres tels que le Xhimo, la Thorenyth ou même l’Akiollys. L’onirique est une famille et chaque membre faisant partie de cette famille est une menace pour votre misérable faction à lui seul. Vous vous empresser de faire votre si pathétique annonce de soutient la guerre achevée mais seigneur, pourquoi quelqu’un d’autre que vous ne devrait se salir les mains de mon sang ?
Etes vous un pleutre à tel point que la honte de demander ainsi de l’aide ne vous entache guère plus que cela ?
Vous m’accusez personnelement seigneurs, vous osez délibérément pointer le doigt sur moi mais seigneur, le seul ici qui se pavane de sa déchéance, c’est vous. Vous me dites pantin je vous rétorque que le seul pantin pitre ici reste vous et vos semblants de véritées détournées par votre langue si experte dans l’art de se disculpabiliser et pourtant veine tentative lorsque l’on connaît ce que vous tentez de détourner.
Dirigeant de l’Aurora, retenez bien une chose…

C’est moi, Seigneur Guillaume et régent du Takalane qui n’irais jamais m’allier à une vermine telle que vous et votre misérable association de menteurs hypocrites, imbus de leurs personnes ; de leur vie et de surcroît des êtres stupides de penser que les autres sont assez faibles pour entendre vos minables arguments n’ayant aucune conviction ni vérité vraie ?

Que croyez-vous donc ?

Que l’homme n’est pas doué de l’intelligence ? Mais seigneur, sortez donc de votre alliance visiter et parcourir le monde car je crois et pense qu’entre moutons l’on ne se rend pas compte de ce que l’on est que lorsque l’on se retrouve fasse au loup.

Maintenant, je rajouterais que refusant notre ultimatum je m’en vais reprendre la tête des mes flottes pour continuer cette guerre devenue pathétique tel en est aujourd’hui de votre image.
Retenez que je n’aurais moi aussi de répits et de cesse de vous combattre tant qu’enfin, vous n’aurez pas définitivement disparu de ma vue car de votre perte, reviendra le calme paisible de l’univers pour je suppose un jours suivant voir de nouveau votre maladie s’étendre telles gangrène et entacher encor ce monde.

Ne vous inquiétez pas,



Je serais encore là …


Ce discours, Guillaume le savait, était inévitable. En effet, lorsque le marchand de mensonges passe, il faut savoir mettre la main à la patte pour en balayer son sable salissant. Hors, qu’est-il de mieux qu’un balaye armée de la vérité pour balayer ces grains de mensonges.

Il n’était désormais plus question d’ultimatum, nulle question de leur laisser le temps de souffler, car la maladie même affaiblit à lorsque l’on ne la traite pas entièrement, une fâcheuse tendance à regagner en purulence.

Tel il fût entré, Guillaume la mine toujours sombre pris la tangente de la sortie sans oublier de venir embrasser ses frères, alliés et amis ici réunis pour permettre à une vérité sans pareil d’éclater enfin au grand jour.

Montant dans son croiseur, il se retourna une dernière fois face à la toute grande corporation et son regard profond embrassa cette beauté magique désormais envahie par l’immondice d’humains malfaisants réunis sous une bannière qu’ils aimaient à appeler Guernica …


La guerre est finie pour aujourd'hui… mais demain est un autre jour...
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Lambax
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Re: Subversion onirique

Message par Lambax »

Lambax était las de se tenir en ces lieux, il se trouvait mieux chez lui ou dans son chasseur. Toutes ces interventions théâtrales lui donnait limite la nausée. Il alla intervenir une dernière fois avant de s'en retourner vers ces .... quartiers en ruines. Calme et détendu, il gagna avec une grande sérénité l'estrade des orateurs.

Bien tous,comme vous l'avez entendu, l'alliance de Guernica n'est plus que l'ombre d'elle même. Certains diront tant mieux, d'autre s'en attristerons. Lambax, pris le verre d'eau devant lui, bu calmement de bonne georgée avant de reprendre la parole.

Les brunes Oniriques, nous sont damés le pion, nous le reconnaissons, d'abord, notre flotte grouppée, ensuite un à un dans la même nuit, la quasi totalité de nos états et pour terminer notre flotte de destruction.
Oui, les bumes ont gagné toutes ces batailles contre nous, mais ils n'ont pas gagné la guerre, et ne la gagnerons jamais. Encore, de la fourberie, de l'insolence, et la couardise, allez vous dire ... Et bien non, juste une réalité!
Approuvée par la grand conseillère Pandora, le but de la guerre était notre dissolution, le dirigeant de l'état du Takalane, voulais notre annihilation, et bien, non, il ne l'aurons pas. les Daliens sont un peuple unis, ,fier et noble, certes avec des hauts et des bas; avec les points forts et des points faibles; avec des erreurs et des justes comportements.
... Nous sommes des hommes tout simplement, des hommes comme tout le monde, sans prétention particulière sans désir de régence sur cet univers, juste des hommes.

Lambax, descendit maintenant de son pupitre, afin de se tenir devant Guillaume, ce noble guerrier qui à lui tout seul, ou presque avait, réussi en quelques heures à faire passé d'abondance à trépas l'alliance Dalienne.

Oui,seigneur, vous avez gagnez toutes les batailles. Oui nos reconnaissons nos lourdes défaites contre vous. Mais non cette guerre là, nous ne comptons pas la perdre et nous ne la perdrons pas. Nous resterons, ensemble sous le même nom qui vous déplaise et ceci, jusqu'à notre mort et c'est de cette manière que vous aurez perdu la guerre.

Lambax, ce dirigea vers la porte de sortie, afin de rentrer chez lui, mais il eu envie d'ajouter tout de même ceci.

Vous pouvez venir, dix fois, cent fois, mille fois nous raser, nous resterons ici à tout jamais, même infime même risible, nous resterons, car nous estimons que nul dans ce monde ne peux ce permettre de faire disparaître une entité, voilà ce qui nous rend assez fort pour vous faire perdre votre guerre !
Le succès n'est jamais acquis, l'échec n'est pas fatal, seul le courage compte!
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Dox
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Re: Subversion onirique

Message par Dox »

La canne de la lapapapine. L'homme de leur Lullaby. L'ombre de cette alliance, le marionnettiste, qui inaudible tirait les ficelles avec grâce, posant des panne*ux qui guidaient les chemins des plus fervents stozecans de tous les temps. Ils furent auparavant sheptaliens pour certains, puis adorateurs de Tochtli. Mais jamais le divin bérichampagne n'avait connu de si bons crus. Jamais les lapins, n'avaient connu une communauté à la fois diversifiée et fière. Une communauté, soudée et saine.

Les occupations de chacune des entités contenues dans les Brumes Oniriques, faisaient de ce regroupement quelque chose d'insolite, plus conforme à une mosaïque qu'à un véritable table*u peint. Mais aussi solide que la roche et souple que le papier. Le Bérichampagne avait be*u couler à flot, les yeux des lapins voyaient claires comme de l'e*u de roche, jamais ils n'étaient pris à défaut ; toujours leurs caisses restaient pleines et leur taux d'alcool ne descendait jamais en deçà de leur paroxysme. La quintessence de leur philosophie, l'alcool oui, mais les neurones avec. Cette découverte scientifique, qui comme toutes les autres avait émergé de l'Heiwa, avait apporté la satisfaction suivante : si nous conservons une conditions de réflexion identique plus de sept semaines durant, alors nous pouvons atteindre ce que l'on appelle le summum de la pensée, l'eurêka. Depuis ce temps, chaque lapin a le devoir de boire, boire voire même de boire encore. Cette constance leur permet presque de se perdre dans le débat, la politique... Tout ça, tout ça. Certains même s'égaraient dans de la poésie, ou de l'obstination, éperdue de sens ; tellement leurs cœurs parlent pour leurs âmes. Théran était dont lui aussi amoureux de cette philosophie ?

" Oui...oui, oui.

C'est à mon tour je crois. "
Sa canne claquant contre le marbre, sa bure violette déchirée, ses manas en paix. Il marchait sereinement, vers le micro. Sa voix avait déjà captivé celle des derniers rhéteurs. Il s'arrêta, rangea sa canne contre l'intérieure de sa cuisse, il baissa le micro, le dernier des Brumes était décidément grand. Le Lord du Takalane, Conseiller de la lapapapine, scruta son auditoire. Il avait presque horreur de ce rôle de médiateur, il aimerait jouer le houleux, faire briller sa langue et son aura dans des débats chauds bouillant. Mais malheureusement là n'était sa place ; tant que les lapins s'en sortaient seuls.

" Et bien, mes amis et ennemis. Je vous prierai ce soir. Pour clôturer ce débat, de bien vouloir vous asseoir confortablement. De commander chacun votre tour et dans le calme, un grand verre de bérichamp'. Et d'avec moi, philosopher quelques peu. " Il patienta quelques instants, le temps que sa coupe de bérichamp prenne place sur son pupitre, que sa canne soit poser sur celui-ci à l'horizontale. Puis qu'enfin tous lui accordèrent leur yeux.

" Ce soir pour vous... J'ai une question mère. Et plusieurs autres problématiques à consonance bien plus matérielle.

La première et mère, donc, pour échauffer vos esprits.
Qu'est-ce qu'une bataille ?

Voilà bien, selon mes fins souvenirs, des décennies que nos nations, nos planètes et nos idéologies s'entretuent, se battent puis enfin s'affrontent au travers de batailles. Ces mêmes batailles, qui, enorgueillies du prestige qui leur sont accordée, viennent en tête des pièces à conviction de nos débats. Ces même batailles qui sont directement pointées du doigts, comme coupables de ces meurtres. Meurtres que l'on s'accorde tous à qualifier de regrettables. Mais alors... Ces batailles, qui gonflent nos idéaux, tarissent nos belles planètes, assassinent nos peuples, embellissent nos égos. Je clôturerai donc ce premier énoncé par la première problématique construite de la soirée : Qui sont les vrais coupables ?

Passons sur ce passage peu courtois. En voguons directement, vers ce que j'appellerai la suite logique de notre analyse. Les règles de notre promenade seront les suivantes : interdiction de se reposer sur un problème. Et interdiction aujourd'hui d'y oser une réponse. Tout ceci n'est que pure subjectivité. Inutile donc de vouloir poser des actes, des chimères et le lot de médisances qui va avec. Laissez nos pensées loin de ces songes méprisants. Laissez-vous bercer sur cet océan de tranquillité...

Mes amis ! Buvez une gorgée. "
Il en fit de même, bien entendu. Sa voix était claire et bien moins mystérieuse qu'à l'habitude. Il essayait un maximum de calmer les esprits avant une conclusion pacifiste.

" Reprenons, nos gorges fraîches et nos esprits légèrement embrumés, parfait.

Nous disions donc, et je terminerai —déjà— , qui sont les vrais coupables ?

Alors que se cache-t-il derrière ces syllabes sobres et anodines ? La nature... La nature et la culture. Car en effet, nous avons été élevé dans cet univers. Qui lui-même connait sa constitution, sa naissance dans le conflit et la bataille. Alors ces batailles et ces conflits nous entretenons depuis notre venue. Mais... Jouer au chat ou à la souris, quelle infortune. Que ce soit, l'univers qui nous ait créé, ou bien nous qui ayons façonné l'univers... Quelle importance ? Nous sommes tous des guerriers. Nous mourons fiers, seulement dans la bataille. Nous commerçons avec vigueur ? Pour livrer bataille. Nous faisons l'amour ? Pour mieux apprécier la bataille. Même nous aujourd'hui, lapins aux croyances absolues, buvons pour trouver, nous nous battrons pour trouver ; nous buvons pour nous battre.

Mesdames et messieurs. Cet encas fut courtissime. J'aurai aimé vous conter les histoires du Lievanta, vous faire étalage de toute mon infortune et mes connaissances, appuyer mes propos avec le panthéon de notre bel univers ou encore de vous emmener trouver les obscurs raisons de notre animosité au-delà de notre ciel, près du Voile. Malheureusement, le temps nous ai compté. Et j'ai une déclaration à vous faire.

Le temps n'est plus aux pourquoi. Les comment, les cimetières nous le disent. Le sens, vous l'aurez tous compris, reste sous le secret. Mais la conclusion. J'y viens.

C'est plus fort que moi, je dois obligatoirement clarifier quelques points, laissés volontairement à l'ombre. Pourquoi cette guerre ? Ces assauts ? Pour tout vous dire, la communauté en avait marre d'entendre de la bouche de ses contemporains qu'elle empestait la discorde. Alors, elle a prouvé par sa solidité, sa confiance et sa puissance, qu'elle restait à l'image de son Symposium, fière et belle. Pourquoi autant de violence, maintenant ? Souvenez-vous de la flotte du Takalane qui avait été annihilée par les forces de l'Aabsath, par l'intermédiaire d'un procédé que je qualifierai d'obscur. Et bien considérez-nous comme vengés. Je n'épiloguerai pas sur des termes comme lâche ou sournois... Alors que vous traitiez avec les Amphyctions pour nous faire face... Vous comprendrez que je ne préfère vous désabuser encore ; je me tairais donc à ce sujet. Qui à mon grand regret connaît bon nombre de jume*ux capables de vous couper cette jambe de bois tangente. N'est-ce pas ? Vous suivez mon regard... C'est bien. Le silence est d'or, alors.

Maintenant. J'aimerai vous dire ceci. Tout d'abord. Nous sommes fiers d'avoir livrer bataille contre vous. Vous vous êtes révélés être des adversaires brillants, à l'instar de nos pronostics. Nous accordons toute légitimité à votre fierté. Et notre estime ne cessant de croître... Nous revenons sur nos revendications. La Guernica mérite de demeurer. Nous les encourageons même, et leur souhaitons un bon rétablissement. J'espère que des vents plus propices mèneront nos deux coalitions dans un futur calme et plein de bérichamp'. Prenez du bon temps, car Nous, Théran Azhar. Chef des Brumes Oniriques, annonçant au devant de tout fait passés contradictoires la fin des hostilités avec l'alliance de Guernica. Que demain, nos soleils se lèvent lavés de leur sang.

Merci encore de m'avoir accordé toute votre attention. Un buffet se tient actuellement dans les salons privés du siège. Les Daliens sont invités à venir pleurer leurs morts, avec nous autres. Nous comprendrons cependant que vous décliniez cette invitation et ne le prendrons nullement comme un affront. "


Il reprit sa canne, faisant tomber sa coupe, vide. Et marcha en boitant jusqu'aux bras de sa bien-aimée. Dans l'ombre ils s'embrassèrent, avant de disparaître.
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
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