L'Allégorie du Crépuscule...
Publié : 24 janv. 2009, 23:58
« Est-ce une frivolité exquisément esquissée sous leurs traits faussement guerriers ou une réelle annihilation psychique qui transpire d’eux ? Je ne saurais, à dire vrai, lequel de ces deux vices les rongent. Tout ces régents sont tels de braves louvete*ux, venant aboyer lorsque que l’orage est passé! Il se parent d’assurance! Nous dénigrent! Mais des vampires sans crocs aucun ne peuvent que cracher. Ce sont des serpents au venin mielleux qui vomissent leurs élucubrations sans chercher le pourquoi de notre unicité, de notre puissance! Oh comme il est aisé de se poser en victimes quant on est passifs… Que m’importe… leur éloquence sifflée ne charmera jamais aucun dirigeant digne de son rang…seuls les faibles seront hypnotisés par les bruits de couloir qui nous assènent...Pourquoi? Parce que ces travers omettent de prendre en considération un élément essentiel… Nous n’orchestrons aucune symphonie pour gifler l’univers de nos convictions profondes et donc encore moins d’hégémonie… J’ai fais le serment, du haut de mon titre de Grande Conseillère, d’apporter toute mon aide afin d’accorder cet instrument céleste qu’est l’univers, et non pour le briser. Cependant, il se trouve que Guernica fut une corde dissonante dans cette harpe astrale… Par conséquent, et en tant qu’humbles ouvriers du cosmos nous nous dûmes de rectifier cette faiblesse musical. Suis-je dans l’erreur? Peut être qu’à vouloir bien faire… »
Pandora envoya valser contre le pan de mur qui lui faisait face, un vase aux motifs exotiques. L’ouvrage se fissura avant d’imploser.
« Je brûle je transpire, ces frêles moutons mériteraient tous d’être saignés à blanc! Tous égorgés et hurlant comme des pucelles qu’on transpercent pour la première fois! Si je m’écoutais, crois moi… Oh Théran je pense que… »
Ses yeux se perdirent dans l’immensité des Brumes qui entouraient la tour d’Ivoire, haut lieu céleste et vertigineux où les oniriques se réunissaient. Son regard se posa ensuite vers son conseiller, son ami, le grand Azhar.
« Je vais t'avouer quelque chose. Je vole au sein de mes songes au vaporeux paraître. Malgré tout, Je saurais faire des ces onirismes factices des réalités ancrées sur notre monde. Je refuse la morosité croissante et épique de ces pirouettes oratoires et caractériellement insipides dont ces idiots se targuent d‘exercer. Berçons nous de l’ivresse dont le temps nous gratifie! Un jour ou l’autre les questions ne jalouseront jamais plus les réponses! Les mots! Nos mots se promèneront sur les trottoirs libres de la rhétorique! Aucun méandre ne se targuera d’être insoluble, infini… Effaçons ensemble, main dans la main mon ami, les limites aux limites! Les étoiles accrochées aux cieux pourront ainsi valser au rythme embrasé de leur fièvre. Elles sauteront telles des ballerines, tourbillonnant sauvagement à la manière d’un alizé déchaîné. Je me fous des pédants et riches seigneurs, de leurs or acre qui orne leurs bijoux pendants… pierreries de pacotille enchevêtrées par hasard! Je peindrai l’univers aux tons qui fleurissent dans mon esprit, faisant fi de leurs regards insolents. Je fus, je suis et serais encore et toujours ce félin fébrilement esquissé, épuisé de chasser l’absurdité d’un univers écorché. Je verse une larme de n’avoir su trouver phrases plus cinglantes. Mais aussi maigres soient-elles, elles sont ma plus redoutable arme, ma transe. Aujourd’hui un glas tinte, il résonne mélancoliquement, ma conscience troublée se noie dans un abysse profond et tourmenté. Ai-je tort d’avoir si souvent raison Théran? Le Savoir, la Connaissance voilà ce que les Brumes leur offre. Aucunement une boite de Pandore, nul cade*u empoisonné, nul stratagème derrière ces enivrantes paroles, juste une vérité abrupte, un peu mécène… et eux ils nous giflent, nous broient…. Cependant, ce qui est éphémère ne peut durer, l’immortel lui n’a jamais cessé d’existé, quant à l’éternel il est sans début, sans fin, à l’image de l’univers. Ce qui ne commence ne peut se conclure. A l’instar de notre alliance qui fût avant même d’exister! Propulsons là au firmament, au panthéon de l'élitisme... loin très loin du pandémonium d'ici bas.
Mon souffle s’essouffle a siffloter ces synopsis simplistes… »
La larme perle…puis…coule….
« D'aussi loin que je me souvienne, jamais larme n‘avait glissé sur mes joues… je m'épuise à me battre contre les vents...» murmura-t-elle en séchant le filet lacrymale qui suintait.
Pandora envoya valser contre le pan de mur qui lui faisait face, un vase aux motifs exotiques. L’ouvrage se fissura avant d’imploser.
« Je brûle je transpire, ces frêles moutons mériteraient tous d’être saignés à blanc! Tous égorgés et hurlant comme des pucelles qu’on transpercent pour la première fois! Si je m’écoutais, crois moi… Oh Théran je pense que… »
Ses yeux se perdirent dans l’immensité des Brumes qui entouraient la tour d’Ivoire, haut lieu céleste et vertigineux où les oniriques se réunissaient. Son regard se posa ensuite vers son conseiller, son ami, le grand Azhar.
« Je vais t'avouer quelque chose. Je vole au sein de mes songes au vaporeux paraître. Malgré tout, Je saurais faire des ces onirismes factices des réalités ancrées sur notre monde. Je refuse la morosité croissante et épique de ces pirouettes oratoires et caractériellement insipides dont ces idiots se targuent d‘exercer. Berçons nous de l’ivresse dont le temps nous gratifie! Un jour ou l’autre les questions ne jalouseront jamais plus les réponses! Les mots! Nos mots se promèneront sur les trottoirs libres de la rhétorique! Aucun méandre ne se targuera d’être insoluble, infini… Effaçons ensemble, main dans la main mon ami, les limites aux limites! Les étoiles accrochées aux cieux pourront ainsi valser au rythme embrasé de leur fièvre. Elles sauteront telles des ballerines, tourbillonnant sauvagement à la manière d’un alizé déchaîné. Je me fous des pédants et riches seigneurs, de leurs or acre qui orne leurs bijoux pendants… pierreries de pacotille enchevêtrées par hasard! Je peindrai l’univers aux tons qui fleurissent dans mon esprit, faisant fi de leurs regards insolents. Je fus, je suis et serais encore et toujours ce félin fébrilement esquissé, épuisé de chasser l’absurdité d’un univers écorché. Je verse une larme de n’avoir su trouver phrases plus cinglantes. Mais aussi maigres soient-elles, elles sont ma plus redoutable arme, ma transe. Aujourd’hui un glas tinte, il résonne mélancoliquement, ma conscience troublée se noie dans un abysse profond et tourmenté. Ai-je tort d’avoir si souvent raison Théran? Le Savoir, la Connaissance voilà ce que les Brumes leur offre. Aucunement une boite de Pandore, nul cade*u empoisonné, nul stratagème derrière ces enivrantes paroles, juste une vérité abrupte, un peu mécène… et eux ils nous giflent, nous broient…. Cependant, ce qui est éphémère ne peut durer, l’immortel lui n’a jamais cessé d’existé, quant à l’éternel il est sans début, sans fin, à l’image de l’univers. Ce qui ne commence ne peut se conclure. A l’instar de notre alliance qui fût avant même d’exister! Propulsons là au firmament, au panthéon de l'élitisme... loin très loin du pandémonium d'ici bas.
Mon souffle s’essouffle a siffloter ces synopsis simplistes… »
La larme perle…puis…coule….
« D'aussi loin que je me souvienne, jamais larme n‘avait glissé sur mes joues… je m'épuise à me battre contre les vents...» murmura-t-elle en séchant le filet lacrymale qui suintait.