L'Allégorie Vespérale
Publié : 26 janv. 2009, 12:53
La larme peut perler car c’est sur toi qu’elle coule …..Et comme elle a raison, car tu es la tristesse d’une vaine oraison ….
Sursum Corda entra dans les salons de la Source, Temple fédérateur des États composant les Procréateurs de combination, d’un pas pressé, les sourcils froncés, signe d’agacement, la mâchoire serrée comme pour contenir sa colère.
Il s’assit à un bureau et entreprit de rédiger une missive d’une plume nerveuse.
Elle était versée l’infime goutte qui fit déborder le vase de ma patience …..
Quelle impudence ! De la suffisance et de la prétention, les brumes avaient atteint les sommets !
Moi qui croyais que la querelle était éteinte, enterrée sans feinte, je constate aujourd’hui, avec désillusion, que les Brumes s’acharnent sur ceux qu’ils ont vaincus comme de viles hyènes aux carcasses chenues en se faisant passer pour de preux chevaliers gardiens de l’univers, chantres des équilibres !
Nous pensez vous suffisamment sots pour avaler vos dires sans nous être aperçu que jamais aucun argument digne de ce nom n’était venus les étayer ?
Le banquet offert et le berychampagne n’ont manifestement pas scellés la campagne et vous venez les insulter ! Je suis déçu, j’exprime mes regrets.
Je suis vraiment lassé par le bas verbiage que certains d'entre vous laissent sur leur passage, de propos mensongers en justifications, perdant le sens des mots, n’en gardant que le son en caresse jouissive, exultant de fierté, empreints de suffisance, ils éructent des phrases, décrètent des sentences pour porter au pinacle leur malheureuse alliance qui triste de n’avoir ouvert les portes à la nouveauté, à la créativité et à la tolérance s’invente des vertus dont je ferais silence.
Là, dans la tour d’ivoire, ils glorifient l’erreur érigée en principe faisant d’eux des vainqueurs, nantis de certitudes et pétris d’importance, ils assènent au vaincu les dernières souffrances et frappent l’homme à terre avec grande fierté.
Pourquoi donner encore des justifications ? Personne n’en demande ! Pourquoi vouloir des brumes expliquer l’existence ? Elles sont, n’est pas suffisant ? Qui les conteste ?
Personne …
Alors je m’insurge, je me révolte de ce discours verbeux, visant à expliquer que vous êtes parfaits, serviteurs de la tolérance, piliers galactiques, qui viennent, on le voit bien, tirer sur l’ambulance dallienne !
C’est petit et c’est mesquin, c’est vraiment détestable et ça prouve les hauts sentiments de votre alliance !
Justifier vos actes comme si vous en aviez honte … c’est surement le cas vu la cohorte d’arguments facétieux, de bonnes intentions dont il faudrait gober l’ineffable renom !
Moi je veux témoigner de l’erreur et de la fausseté d’un discours imprégné de votre hypocrisie ce que je me suis pourtant, jusqu’alors, interdit !
Mais là, je trouve déplorable que vous n’ayez su tourner dignement cette page. Conspuer les vaincus n’est pas digne d’un chef !
Guernica, le malheur, le diable, les infâmes !!!
Mais que savez-vous d’eux ? Vous ne les connaissez ! Vos arguments ne sont que des présupposés !
Moi je vais parler d’eux car je les connais bien, ce que personne n’a fait jusque là, je sais bien !
Une bande d’amis, par l’envie rassemblés, de tout construire ensemble et de bien prospérer sans nulle hégémonie avec la seule foi de bien grandir cote à cote et de trouver leur voie dans cette vie de raids et de défense fière, sentant contre leur coude celui de leur voisin, en solidarité, ils voulaient voir demain.
Jamais ils n’ont souhaité abattre d’équilibre, simples guerriers du feu sans stratégie inique, point de soif de puissance, nul désir de vengeance, aucun souhait de paraitre n’effleura cette engeance que vous nous décrivez comme une dissonance.
Pour les connaitre bien, les avoir dirigé, ce piètre argumentaire ne saurait m’effleurer car il est manifeste qu’il ne sert qu’à cacher vos propres ambitions ! Qui croyez vous leurrer ?
Vous ne les connaissez pas car au fond vous ne connaissez personne à part vous-même, individus touchés par la grâce galacticaine !!
Vous recueillerez quelques parias bizarres, quelques faux orateurs, quelques dindes farcies venant donner aux vôtres un sentiment de neuf, d’ouverture d’esprit et de diversité qui ne sont au final que les caches sexe de votre sectarisme, faits pour opacifier un désir de puissance en noblesse érigé, simples paravents d’un élitisme qui vous conduit à mélanger le rôle du chef d’Etat et celui du conseiller.
Cessez de vous targuer, personne ne s’y trompe vous êtes des célestes les héritiers réels, forts que sont les anciens de gagner d’autres ciels.
Nulle fleur dans mes mots, nulle envolées lyriques, pas plus d’allégorie, pas non plus de litote, juste un langage simple que vous n’entendez plus, perdus que vous êtes dans un songe éveillé que vous croyez conforme à la réalité.
Je suis souffle des morts, parole des muets, mes mots sont l’instrument de ceux dont le silence nous ferait oublier qu’ils ont une existence. Car gardons à l’esprit que peut être ceux là travaillent au futur avec courage et foi.
Alors respectez les et laissez au placard le mépris compassé de votre désespoir !
Vous vous êtes bercés à la symphonie de vos propres mots et leur douce musique vous a fait oublier qu’ils n’en demeuraient pas moins, de sens chargés. Les liens que les paroles ont tissés ont porté au grand jour et enfin avouées les passerelles dressées entre Brumes Oniriques et les Grands Conseillers, leur faisant ainsi perdre leur crédibilité mais aussi, bien plus grave, leur légitimité !
J’espère que mes mots même s’ils furent durs auront ouvert vos yeux vers un autre futur.
Il signa et ferma l’enveloppe.
Original : Pandora
Copie : Chef d’alliance et archives de la source
Sursum Corda entra dans les salons de la Source, Temple fédérateur des États composant les Procréateurs de combination, d’un pas pressé, les sourcils froncés, signe d’agacement, la mâchoire serrée comme pour contenir sa colère.
Il s’assit à un bureau et entreprit de rédiger une missive d’une plume nerveuse.
Elle était versée l’infime goutte qui fit déborder le vase de ma patience …..
Quelle impudence ! De la suffisance et de la prétention, les brumes avaient atteint les sommets !
Moi qui croyais que la querelle était éteinte, enterrée sans feinte, je constate aujourd’hui, avec désillusion, que les Brumes s’acharnent sur ceux qu’ils ont vaincus comme de viles hyènes aux carcasses chenues en se faisant passer pour de preux chevaliers gardiens de l’univers, chantres des équilibres !
Nous pensez vous suffisamment sots pour avaler vos dires sans nous être aperçu que jamais aucun argument digne de ce nom n’était venus les étayer ?
Le banquet offert et le berychampagne n’ont manifestement pas scellés la campagne et vous venez les insulter ! Je suis déçu, j’exprime mes regrets.
Je suis vraiment lassé par le bas verbiage que certains d'entre vous laissent sur leur passage, de propos mensongers en justifications, perdant le sens des mots, n’en gardant que le son en caresse jouissive, exultant de fierté, empreints de suffisance, ils éructent des phrases, décrètent des sentences pour porter au pinacle leur malheureuse alliance qui triste de n’avoir ouvert les portes à la nouveauté, à la créativité et à la tolérance s’invente des vertus dont je ferais silence.
Là, dans la tour d’ivoire, ils glorifient l’erreur érigée en principe faisant d’eux des vainqueurs, nantis de certitudes et pétris d’importance, ils assènent au vaincu les dernières souffrances et frappent l’homme à terre avec grande fierté.
Pourquoi donner encore des justifications ? Personne n’en demande ! Pourquoi vouloir des brumes expliquer l’existence ? Elles sont, n’est pas suffisant ? Qui les conteste ?
Personne …
Alors je m’insurge, je me révolte de ce discours verbeux, visant à expliquer que vous êtes parfaits, serviteurs de la tolérance, piliers galactiques, qui viennent, on le voit bien, tirer sur l’ambulance dallienne !
C’est petit et c’est mesquin, c’est vraiment détestable et ça prouve les hauts sentiments de votre alliance !
Justifier vos actes comme si vous en aviez honte … c’est surement le cas vu la cohorte d’arguments facétieux, de bonnes intentions dont il faudrait gober l’ineffable renom !
Moi je veux témoigner de l’erreur et de la fausseté d’un discours imprégné de votre hypocrisie ce que je me suis pourtant, jusqu’alors, interdit !
Mais là, je trouve déplorable que vous n’ayez su tourner dignement cette page. Conspuer les vaincus n’est pas digne d’un chef !
Guernica, le malheur, le diable, les infâmes !!!
Mais que savez-vous d’eux ? Vous ne les connaissez ! Vos arguments ne sont que des présupposés !
Moi je vais parler d’eux car je les connais bien, ce que personne n’a fait jusque là, je sais bien !
Une bande d’amis, par l’envie rassemblés, de tout construire ensemble et de bien prospérer sans nulle hégémonie avec la seule foi de bien grandir cote à cote et de trouver leur voie dans cette vie de raids et de défense fière, sentant contre leur coude celui de leur voisin, en solidarité, ils voulaient voir demain.
Jamais ils n’ont souhaité abattre d’équilibre, simples guerriers du feu sans stratégie inique, point de soif de puissance, nul désir de vengeance, aucun souhait de paraitre n’effleura cette engeance que vous nous décrivez comme une dissonance.
Pour les connaitre bien, les avoir dirigé, ce piètre argumentaire ne saurait m’effleurer car il est manifeste qu’il ne sert qu’à cacher vos propres ambitions ! Qui croyez vous leurrer ?
Vous ne les connaissez pas car au fond vous ne connaissez personne à part vous-même, individus touchés par la grâce galacticaine !!
Vous recueillerez quelques parias bizarres, quelques faux orateurs, quelques dindes farcies venant donner aux vôtres un sentiment de neuf, d’ouverture d’esprit et de diversité qui ne sont au final que les caches sexe de votre sectarisme, faits pour opacifier un désir de puissance en noblesse érigé, simples paravents d’un élitisme qui vous conduit à mélanger le rôle du chef d’Etat et celui du conseiller.
Cessez de vous targuer, personne ne s’y trompe vous êtes des célestes les héritiers réels, forts que sont les anciens de gagner d’autres ciels.
Nulle fleur dans mes mots, nulle envolées lyriques, pas plus d’allégorie, pas non plus de litote, juste un langage simple que vous n’entendez plus, perdus que vous êtes dans un songe éveillé que vous croyez conforme à la réalité.
Je suis souffle des morts, parole des muets, mes mots sont l’instrument de ceux dont le silence nous ferait oublier qu’ils ont une existence. Car gardons à l’esprit que peut être ceux là travaillent au futur avec courage et foi.
Alors respectez les et laissez au placard le mépris compassé de votre désespoir !
Vous vous êtes bercés à la symphonie de vos propres mots et leur douce musique vous a fait oublier qu’ils n’en demeuraient pas moins, de sens chargés. Les liens que les paroles ont tissés ont porté au grand jour et enfin avouées les passerelles dressées entre Brumes Oniriques et les Grands Conseillers, leur faisant ainsi perdre leur crédibilité mais aussi, bien plus grave, leur légitimité !
J’espère que mes mots même s’ils furent durs auront ouvert vos yeux vers un autre futur.
Il signa et ferma l’enveloppe.
Original : Pandora
Copie : Chef d’alliance et archives de la source