Indescriptible mal.
Publié : 28 mars 2009, 21:33
Une envie me tiraille au plus profond de mon être... De lui susurrer ces doux mots à l'oreille pendant l'un de ces rares moments de complicité absolue. Ce sentiment me ronge et paradoxalement m'enivre. L'amour inexorable qui m'habite est pour le moins inconcevable. Suis je masochiste d'aimer une personne hors d'atteinte ? A son contact, mes sens en éveil, j'entrevois le monde d'une vision indéfinie, ou plutôt infinie... A chacun de ses sourires, je me sens comme propulsé vers l'au delà, catapulté je ne sais où mais dans un lieux où l'apaisement, la sérénité et le bien être sont maîtres. Il y a maintenant longtemps, j'eus une mauvaise passe, ma tête fut gorgée d'idées noires, tellement sombres qu'elles en sont devenues indescriptibles. J'ai vu en elle le bonheur, elle m'apparaissait pourvue d'un halo luminescent. Une ange tombée du ciel... Instinctivement, je m'en suis rapproché, son bonheur exaltant m'envahit peu à peu et fit renaître un sourire à mes lèvres. Quand furent fini les malheurs familiaux, je ne puis décrocher, addicte à cette drogue qu'est le bonheur, j'en suis devenu dépendant... Ne sachant pour qui j'éprouvais cette sensation d'attirance, je me suis octroyé un temps qui n'était mien. Suis je amoureux d'elle ou de son rire ? Les jours filèrent comme des grains de sable s'échappant jalousement d'une poigne pour le moins hospitalière. Au fil du temps, je vit qu'il m'était impossible de renier cet entrain m'acculant dans ses bras. Dès lors, armé de mon moindre courage doublé de mon infinie timidité, je me suis avancé vers elle, déterminé... La voyant dans les bras d'un autre, mon monde s'est écroulé mais je devais le cacher... Voiler mes sentiments pour qu'elle puisse être heureuse, certains d'entre vous diront que c'est tout simplement beau, mais la nature humaine est égoïste... je la préfèrerai à mes côtés...
Je fis donc fi de mes sentiments devant les autres, je me suis éclipsé derrière une façade pour dissimuler le malheur que me procurait cette union... Seul je m'abandonnais dans de folles pensées. Avant de dormir, j'avais une pensée pour elle, elle qui détenait mon cœur. Les nuits, je rêvais d'elle, de moi... de nous... Je me voyais lui voler un baiser, rien qu'un seul, mais qui fasse naître une lueur dans ses yeux. Au réveil fielleux, ce rêve mirifique ne s'estompait pas comme bon nombre, il revint presque chaque nuit me hanter, me lacérer ce que jadis était un cœur. Il s'est même encré dans ma mémoire et ne veut s'y déloger. Efforts insoutenables, envies insatiables, je m'efforçais de refouler tout ceci, repousser cette attraction au tréfonds de l'univers. Je le devais, pour le bien de mon entourage, pour son propre bien... Mais si il y a une chose que j'ai apprise de la vie, c'est bien que rien ne se fait comme on l'entend... Nous avons continué de nous rapprocher, me poignardant du fait qu'elle n'aurait pas voulue de moi auparavant. De ce rapprochement, l'envie de l'embrasser doubla d'intensité, une chaleur m'envahit dès que nos mains se rencontrent, mais également une vision de cet ami qui pour moi ne l'est plus... Plus depuis qu'elle a jeté son dévolu sur lui. Écrasé sous deux vérités, je ne peux que me complaire dans un mutisme profond. Si je lui avoue ce que mon cœur crie désespérément, je me vois dans le risque de la perdre, me condamnant à l'exil de sa joie de vivre. Si je lâche prise... non j'ai déjà essayé, dès le premier sourire, je replonge... Il ne me reste donc que la solution de nourrir en moi cette envie de voir échouer la relation qui unie l'être perfide à ces cheveux couleur d'or.
Qui aurai put me dire que de l'amour né la peur ? Une main pleine d'hypocrisie, un ton faussement amical, je demande comment il va tout en lui serrant la main, sachant éperdument que la réponse n'atteindra pas même les premiers neurones. La peur au ventre qu'il découvre un temps soit peu mes sentiments pour sa dulcinée... Je sais qu'il a des soupçons, par ses paroles, par son regard, par ses gestes, je le sens. Je redoute le moment de la certitude où, dans un élan de colère, il fracturera ma frêle carcasse d'un poing vigoureux... J'appréhende également cet instant, de l'impuissante position dans laquelle je serai si elle était mise au courant. Moi, mis à nu, attendant la sentence prévisible et inéluctable d'un refus catégorique et satirique... Ce pourquoi je travail... J'exécute un corvée bien funeste sur moi-même, j'image l'amour que je lui porte, les larmes roulant sur mes joues, je l'accable de coups tous plus acérés les uns que les autres. Malgré cette fastidieuse besogne que j'ai entrepris depuis déjà un mois étonnamment long... je me sens encore l'âme d'un amoureux incompris. Pour cela, j'use de ma dernière carte...
Non ce n'est pas une erreur de ma part d'écrire ce texte au passé, c'est juste le premier pas du traitement de dernière instance vers les méandres de l'oublie... J'expédie l'amour enraciné en moi aux endroits de mon être qui me sont encore inconnus...
Je fis donc fi de mes sentiments devant les autres, je me suis éclipsé derrière une façade pour dissimuler le malheur que me procurait cette union... Seul je m'abandonnais dans de folles pensées. Avant de dormir, j'avais une pensée pour elle, elle qui détenait mon cœur. Les nuits, je rêvais d'elle, de moi... de nous... Je me voyais lui voler un baiser, rien qu'un seul, mais qui fasse naître une lueur dans ses yeux. Au réveil fielleux, ce rêve mirifique ne s'estompait pas comme bon nombre, il revint presque chaque nuit me hanter, me lacérer ce que jadis était un cœur. Il s'est même encré dans ma mémoire et ne veut s'y déloger. Efforts insoutenables, envies insatiables, je m'efforçais de refouler tout ceci, repousser cette attraction au tréfonds de l'univers. Je le devais, pour le bien de mon entourage, pour son propre bien... Mais si il y a une chose que j'ai apprise de la vie, c'est bien que rien ne se fait comme on l'entend... Nous avons continué de nous rapprocher, me poignardant du fait qu'elle n'aurait pas voulue de moi auparavant. De ce rapprochement, l'envie de l'embrasser doubla d'intensité, une chaleur m'envahit dès que nos mains se rencontrent, mais également une vision de cet ami qui pour moi ne l'est plus... Plus depuis qu'elle a jeté son dévolu sur lui. Écrasé sous deux vérités, je ne peux que me complaire dans un mutisme profond. Si je lui avoue ce que mon cœur crie désespérément, je me vois dans le risque de la perdre, me condamnant à l'exil de sa joie de vivre. Si je lâche prise... non j'ai déjà essayé, dès le premier sourire, je replonge... Il ne me reste donc que la solution de nourrir en moi cette envie de voir échouer la relation qui unie l'être perfide à ces cheveux couleur d'or.
Qui aurai put me dire que de l'amour né la peur ? Une main pleine d'hypocrisie, un ton faussement amical, je demande comment il va tout en lui serrant la main, sachant éperdument que la réponse n'atteindra pas même les premiers neurones. La peur au ventre qu'il découvre un temps soit peu mes sentiments pour sa dulcinée... Je sais qu'il a des soupçons, par ses paroles, par son regard, par ses gestes, je le sens. Je redoute le moment de la certitude où, dans un élan de colère, il fracturera ma frêle carcasse d'un poing vigoureux... J'appréhende également cet instant, de l'impuissante position dans laquelle je serai si elle était mise au courant. Moi, mis à nu, attendant la sentence prévisible et inéluctable d'un refus catégorique et satirique... Ce pourquoi je travail... J'exécute un corvée bien funeste sur moi-même, j'image l'amour que je lui porte, les larmes roulant sur mes joues, je l'accable de coups tous plus acérés les uns que les autres. Malgré cette fastidieuse besogne que j'ai entrepris depuis déjà un mois étonnamment long... je me sens encore l'âme d'un amoureux incompris. Pour cela, j'use de ma dernière carte...
Non ce n'est pas une erreur de ma part d'écrire ce texte au passé, c'est juste le premier pas du traitement de dernière instance vers les méandres de l'oublie... J'expédie l'amour enraciné en moi aux endroits de mon être qui me sont encore inconnus...