Ses pas résonnaient dans l'imposant couloir du siège de la corporation. Cela faisait longtemps qu'il n'était plus revenu en ce lieu aux apparences jeunes mais à l'histoire si vieille qu'Assène s'était finalement rompu à l'ignorer. Le jeune homme marchait pourtant fièrement, la mine sereine, quoi que défaite par quelques préoccupations sans grandes importances. Du regard, il salua quelques têtes qui se retournaient parfois lorsqu'on entend ses pieds frapper doucement le sol de marbre, serra quelques mains puissantes, d'autres mal habiles et remplit ses yeux de l'espoir de rencontrer toutes les autres, plus grandes, plus hautes. Dans ce monde jeune, lui n'était qu'un poux. Un poux qui siégeait au milieu d'une assemblée de poux, c'était ça, leur force. Et pourtant, on lui avait appris qu'il y avait certains de ses camarades, amis, ennemis, peu importaient ; certains de ses collègues qui s'amusaient à s'additionner, à s'additionner et à s'additionner encore pour former un poux plus grand que les autres. Assène était le diplomate d'une puissance jeune, mais toutes celles qui l'entouraient n'étaient guère plus âgées et pourtant, il y en avait déjà des puissantes, des faibles, des lâches et des courageuses. De grande guerre, il n'en avait pas vécu. A cela, il ignorait donc tout du glas de la défaite, de l'humiliation, de la victoire et de cette adrénaline qui envahissait le corps des hommes vivants.
Assène, comme tous les autres au Siège de la Corporation, était un diplomate, un homme de politique, un homme qui n'avait pas besoin d'arme pour survivre et qui faisait de lui quelqu'un, finalement, d'assez protégé pour naviguer dans les eaux troubles de la corporation.
La salle n'était pas pleine. Il y avait de multiples sièges. Un chaque pour état, et d'autres, au fond, adressés à tous ceux qui désiraient s'assoir et écouter. C'était un petit hémicycle formidablement sculpté dans le marbre et ils s'y retrouvaient, chaque semaine, pour parler de choses et d'autres, intéressantes ou non. La corporation était cette fédération d'Etats regroupés, contrôlés, maîtrisés par les Grands Conseillers. Mais finalement, ces gens-là ne prenaient pas que trop rarement part à leurs problèmes et les laissaient s'entremêler dans leurs problèmes. Comme s'il fallait penser que l'homme était assez bon pour prendre le recul nécessaire et céder de lui-même ce qu'il n'aurait jamais céder si un autre ne lui avait pas mis ce qu'il y avait à céder sous le nez. Assène n'était pas un fataliste. Il demandait ... simplement à voir.
" Messieurs, Mesdames. Mon nom est Assène Nadej, diplomate d'un Etat dont je tairais le nom aujourd'hui, n'ayant nulle besoin de le révéler. Je ne me ferais pas porte parole de la foule, mais en l'absence d'argument liant directement ma prestation à mes origines, je ne me sentirais nullement obligé de lier à mon identité un quelconque nom ... autre que le mien. "
Il toussota et passa une main métisse dans ses cheveux bruns. Il s'empara du micro et dévisagea la petite assistance qui l'entourait. Sans se lever du micro, il posa ses yeux sur le papier placée juste devant lui, l'espace d'une seconde puis les releva vers eux.
" Notre monde est neuf. Ou presque. Il est ce que nous avons de plus précieux, le passé nous l'a démontré. Il nous a démontré à quel point il est friable, fragile et à quel point nous sommes faibles. Avec quelle facilité, finalement, il a été possible à nos prédécesseurs de le mettre danger et avec quelle rapidité il nous serait aisé de répéter ces actions. Nous monde est neuf et pour cette raison, il me parait important de le conserver assez longtemps afin d'en jouir pleinement jusqu'à ce que, finalement, nous ne puissions contrôler notre hâlant et que l'un d'entre nous, finisse par céder et par tout emporter avec lui.
La raison de mon discours est simple : il y a peu, le Temps et toute sorte d'autres choses nous a donné l'occasion de rassembler nos peuples et d'en faire des Etats. Les Grands Conseillers et leur incommensurable puissance nous ont à nouveau laissé ce majestueux temple de la rhétorique et de la diplomatie pour agir comme nous le désirons. Nous sommes aussi jeunes que ce monde et nous sommes tous partis sur ce pied d'égalité qu'était notre âge. Il me semble, mais cela ne concerne peut-être que moi, que ce pied d'égalité-là était bien assez conséquent pour qu'il n'y en ait besoin d'aucun autre et que nous étions tous, à quelques choses près, alignés sur la ligne de craie blanche du départ. Que, de nos oreilles tendues, nous avons tous entendus le coup de feu au même moment. "
Assène se leva, passa un doigt sous ses yeux émeraudes et lécha sa paupière inférieure machinalement. Il fronça quelques secondes les sourcils, sourit intérieurement puis sa voix douce et mélancolique reprit d'assommer le silence.
" Je pensais que, égaux, chacun de notre côté, la puissance de l'un serait justifié par son courage et que la faiblesse de l'autre serait expliquée par sa lâcheté. Il va sans dire que si, aujourd'hui le premier possède une armée plus grande que le second et que son territoire s'étend bien plus loin encore, hier, ils avaient tous deux la même bourse remplie d'argent. Et qu'entre aujourd'hui et hier, donc, l'un aura usé de courage, l'autre de lâcheté. Et qu'en ce sens, la nature me semblait juste.
Ce matin, quelques patrouilles de reconnaissances m'ont affirmé la création de plusieurs, nous en avons compté deux, coalitions. Je n'aime pas tellement ce mot, parce qu'il n'est défini que sommairement et qu'il porte en lui une parte de secret qui m'effraie. Rien d'officiel, en somme. L'idée m'est finalement apparut qu'un homme courageux pouvait être puissant et logiquement trépassé du lâche, mais que, pouvait-il l'être encore davantage, il perdrait toujours face à quatre lâches l'attaquant de tout bord. Et cela, messieurs, je le trouve à la fois indigne, injuste et ... finalement d'autant plus lâche. Le passé nous a démontré maintes et maintes fois que des hommes arborant le même drapeau montraient les mêmes objectifs et que la grande majeure partie du temps, ceux de morts mettent à bas ceux de vie. Je n'ai pas peur de la cruauté du monde dans lequel nous vivons. Je n'ai pas peur de commander mes troupes et de les envoyer sur le champ de bataille. Mais j'ai déjà peur de ce que peuvent faire dix lâches assemblés, alors je n'essaye pas d'imaginer ce que peuvent faire dix hommes courageux. "
Une petite brise pénétra par les fenêtres qu'on avait laissées ouvertes pour l'occasion. Le grand manteau noir d'Assène virevolta dans les airs, quoi que discrètement encore, et, toujours très calmement, le diplomate continua.
" Mes amis, la défaite ne m'effraie pas. Mais quitte à perdre, je préfèrerais encore voir mon adversaire gagner par son courage plutôt que par le nombre de ses alliés. Les coalition, au nombre de deux aujourd'hui - sinon plus - sont un danger pour l'équilibre de ce monde. Ils menacent l'intangible légitimité de l'unité. Je viens porter cette menace à vos oreilles, vous qui n'en avez encore jamais entendu parler, ou vous qui, bien au contraire, contribuez à cette menace. Les coalitions ont détruit notre monde, une fois au moins. Il y a fort à parier qu'elles seront capable de réitérer cela encore, et encore. Dans la jeunesse de notre vie, et de nos nations, elles sont de grands nuages sombres qui couvrent nos ciels dont le bleu azur me manque déjà.
Les coalitions apportent la mort et l'injustice. Réparez ce malheur. "
Ou nous le réparerons nous-même, chuchota-t-il, si bas qu'il crut même ne l'avoir jamais dit.
Des alliances et de leur danger
Modérateur : Modérateurs
Re: Des alliances et de leur danger
Au même moment, alors qu'Asséne mettait fait à son réquisitoire, un membre de la corporation se laissait aller à de vagues réflexions ...
"Quel drôle de personnage, cet Assène Nadej.
Non, pas qu'il aie tort, mais tout de même ...
Je ne comprends pas le but de son intervention, ni même la stratégie qu'il utilise.
Cet inconnu se présente au siège de la corporation et y trouve tribune.
Comment est ce possible ? comment est ce possible, que dans une assemblée politique, un diplomate puisse s'exprimer sans décliner son identité ?
L'histoire prouve qu'une entité identifiée a bien plus de chance d'etre écoutée. Qui peut oser croire que ce play boy, aux mimiques holliwoodiennes, puisse trouver en ce lieu, un public attentif.
Allons bon, le retour à la prospérité plonge la galaxie dans une euphorie sans précèdent. La tragédie prédite par Harry Seldon est un lointain souvenir. Les chaumières se repeuples : les enfants jouent de nouveaux aux cybers mondes, les femmes se font belles dans un bain de lait de Benta, les hommes déboutonnent leurs pentalons ... Ainsi va la nouvelle vie ... les credits circulent en Galactica, les lupanards grouillent de nouveaux riches, les mines de Volcano et de Desertica tournent à plein régime. Vertana la pure attire toujours autant les fanatiques religieux, et Aquablue degueule d'hydrocarbure. Que demander de plus ?
D"autant que ... Assène semble s'insurger et s'inquieter de l'apparition de deux factions ... Mais quel est son but ?
A croire qu'il voudrait que les états se dressent contre ce retour en arrière !
Oui mais, si la seule façon de parvenir à ses fins, l'ultime moyen, était de créer une faction, voué à annihiler les deux autres ...
Intéressant ...
Il est à présent temps de quitter ces lieux.
J'ai encore rêvé d'elle cette nuit, et la nuit précédente. Quand la révérais je ?
Qui est elle d'ailleurs ? Juste foudroyé net par son charme infini ...
Quand la reverrais je ? et où ?
Rentrons
"
Et il quitta le siège.
"Quel drôle de personnage, cet Assène Nadej.
Non, pas qu'il aie tort, mais tout de même ...
Je ne comprends pas le but de son intervention, ni même la stratégie qu'il utilise.
Cet inconnu se présente au siège de la corporation et y trouve tribune.
Comment est ce possible ? comment est ce possible, que dans une assemblée politique, un diplomate puisse s'exprimer sans décliner son identité ?
L'histoire prouve qu'une entité identifiée a bien plus de chance d'etre écoutée. Qui peut oser croire que ce play boy, aux mimiques holliwoodiennes, puisse trouver en ce lieu, un public attentif.
Allons bon, le retour à la prospérité plonge la galaxie dans une euphorie sans précèdent. La tragédie prédite par Harry Seldon est un lointain souvenir. Les chaumières se repeuples : les enfants jouent de nouveaux aux cybers mondes, les femmes se font belles dans un bain de lait de Benta, les hommes déboutonnent leurs pentalons ... Ainsi va la nouvelle vie ... les credits circulent en Galactica, les lupanards grouillent de nouveaux riches, les mines de Volcano et de Desertica tournent à plein régime. Vertana la pure attire toujours autant les fanatiques religieux, et Aquablue degueule d'hydrocarbure. Que demander de plus ?
D"autant que ... Assène semble s'insurger et s'inquieter de l'apparition de deux factions ... Mais quel est son but ?
A croire qu'il voudrait que les états se dressent contre ce retour en arrière !
Oui mais, si la seule façon de parvenir à ses fins, l'ultime moyen, était de créer une faction, voué à annihiler les deux autres ...
Intéressant ...
Il est à présent temps de quitter ces lieux.
J'ai encore rêvé d'elle cette nuit, et la nuit précédente. Quand la révérais je ?
Qui est elle d'ailleurs ? Juste foudroyé net par son charme infini ...
Quand la reverrais je ? et où ?
Rentrons
"
Et il quitta le siège.
Proverbe africain :
Attends d'avoir traversé la rivière avant de dire que le crocodile à une sale gueule !
Attends d'avoir traversé la rivière avant de dire que le crocodile à une sale gueule !
Re: Des alliances et de leur danger
Gnomette, c’est ainsi qu’elle aimait être décrite. Lizuziel souffrait d’une taille exceptionnellement petite en raison d’une déformation génétique. Elle était coiffée de deux couettes roses, et était une excellente manieuse de sortilège. Elle était aussi diplômée de l’université Inter-Etat de Galactica en ingénierie.
Ingéniosité qui lui avait valut un brevet sur ce nouveau Jet qu’elle était entrain de tester, avec ses petites lunettes vertes sur les yeux. Sa robe de mage volait au vent, alors que la Gnomette profitait des sensations procuré par le vent dans ses cheveux rose. Le jet aux allures de planches de surf n’était serte pas très utiles comparé à d’autre moyen de transport… Mais il avait l’avenage d’être le seul à aller si vite, en volant, sans armature d’acier. Et il permettait aussi de s’aventurer presque l’également sur un appareil motorisé dans les couloirs de la Corporation Galactique.
Alors qu’elle passait devant le comptoir de l’accueil, en lançant un petit cri du genre « bwaaaa » qui lui donnait l’allure d’une débile, Lizuriel passa une main sur sa robe. Et elle comprit alors pourquoi tous les mages portaient une robe, et compris que, comme elle, la plupart ne devaient pas porter de sous-vêtement. On se sentait bien plus frai à l’air libre (un voile d’ombre magique évitant toutes exhibitions mal venu).
Faisant pivoter son appareil tel une planche de surf volant, elle entra aussi discrètement que peut l’être un troupeau de mammouth du Jumanji en pleine charge. Mais Lizuriel n’avait coupé la parole de personne d’autre que le silence. Sautant avec la grâce d’une grand-mère asthmatique a qui on aurait brisé les genoux, la gnomette atterrie avec lourdeur sur le pupitre… MAIS sur ses deux jambes, s’il vous plait.
L’assemblé ne savait pas trop si elle s’était posté sur le pupitre pour ne pas être caché par se dernier, ou juste pour être a un pas dans les airs, sur sa planche étrange et venu d’ailleurs. Lorsqu’elle prie la parole, se fut en faisant de grand mouvement de (petits) bras, comme pour chasser des mouches de toutes façons hors de porté. Elle s’exprimait d’une petite voix fluette, enfantine… Agaçante.
« Bonjours bonjours !
Loin de moi l’envie de faire la promotion d’une quelconque babiole inutiles produisant la richesse des déjà riche, mais sachez que l’appareil qui flotte dans les airs à coté de moi est un petit bijou de technologie. Silencieux, écologique, maniable. Utile pour vos assassins, comme pour votre plaisir personnel, il est vendu avec son délicat papier en peau de chameau pour un lustrage parfait.
Vous pouvez aussi l’acquérir grâce au mensuel a 17 crédit l’unité, en pièce détaché a monté en 12 857 numéros. »
Lorsque le silence se fit, un soulagement profond était presque perceptible, et tout le monde espérait que ce n’était qu’une très désagréable publicité. Mais :
« D’ailleurs, il a une fonction holographique intégré, tres pratique. Voyez, j’aurais put apparaitre ici, sous la forme holo, en étant dans les airs. Et par corrélation, j’ai suivis le discourt de notre ami ici présent, d’un état inconnu. »
Lizuriel montra d’un signe de main le sieur Assène, avec un petit sourire. La pause a la torture sonore n’aura été que de courte durée :
« J’admire votre ferveur. Vous défendez une noble cause, en afrontant le monde seul.
Vous le faite sans le soutiens de votre état, puisque vous gardez l’anonyma. Je vois d’ici les chefs d’état couard et stupide vous reprochez votre « Coalition de sans-coalition », mais se genre d’attaque prennent fin, dès lors que vous continuerez de vous battre seul.
Je vous admire pour cela.
Personne ne pourra prendre les armes a vos cotés tel que le feraient des collaborateurs féodé. Personne ne se rangera derrière la bannière flamboyante de votre état. Celui-ci reste inconnu. Et pourtant soyez sur que d’autre se battrons avec la même ardeur que vous contre les Coalitions. Peut être que nos armées se croiserons dans le futur, mais puisse cette batail se livré a la force, au courage, et a l’honneur, plutôt qu’au nombre de nos frères, l’ami. »
Le supplice était terminé. Se getant dans le vide que devait représenter pour elle la hauteur du pupitre au sol, Lizuriel se dirigea vers l’une des places anonyme du fond de la salle, pour respecter le vœux de silence de son nouvel ami sans visage, sa planche étrange la suivant de pret, comme un petit chien des prairies de la plaine de Sangokrukotfusa où se trouvait son village natale.
Ingéniosité qui lui avait valut un brevet sur ce nouveau Jet qu’elle était entrain de tester, avec ses petites lunettes vertes sur les yeux. Sa robe de mage volait au vent, alors que la Gnomette profitait des sensations procuré par le vent dans ses cheveux rose. Le jet aux allures de planches de surf n’était serte pas très utiles comparé à d’autre moyen de transport… Mais il avait l’avenage d’être le seul à aller si vite, en volant, sans armature d’acier. Et il permettait aussi de s’aventurer presque l’également sur un appareil motorisé dans les couloirs de la Corporation Galactique.
Alors qu’elle passait devant le comptoir de l’accueil, en lançant un petit cri du genre « bwaaaa » qui lui donnait l’allure d’une débile, Lizuriel passa une main sur sa robe. Et elle comprit alors pourquoi tous les mages portaient une robe, et compris que, comme elle, la plupart ne devaient pas porter de sous-vêtement. On se sentait bien plus frai à l’air libre (un voile d’ombre magique évitant toutes exhibitions mal venu).
Faisant pivoter son appareil tel une planche de surf volant, elle entra aussi discrètement que peut l’être un troupeau de mammouth du Jumanji en pleine charge. Mais Lizuriel n’avait coupé la parole de personne d’autre que le silence. Sautant avec la grâce d’une grand-mère asthmatique a qui on aurait brisé les genoux, la gnomette atterrie avec lourdeur sur le pupitre… MAIS sur ses deux jambes, s’il vous plait.
L’assemblé ne savait pas trop si elle s’était posté sur le pupitre pour ne pas être caché par se dernier, ou juste pour être a un pas dans les airs, sur sa planche étrange et venu d’ailleurs. Lorsqu’elle prie la parole, se fut en faisant de grand mouvement de (petits) bras, comme pour chasser des mouches de toutes façons hors de porté. Elle s’exprimait d’une petite voix fluette, enfantine… Agaçante.
« Bonjours bonjours !
Loin de moi l’envie de faire la promotion d’une quelconque babiole inutiles produisant la richesse des déjà riche, mais sachez que l’appareil qui flotte dans les airs à coté de moi est un petit bijou de technologie. Silencieux, écologique, maniable. Utile pour vos assassins, comme pour votre plaisir personnel, il est vendu avec son délicat papier en peau de chameau pour un lustrage parfait.
Vous pouvez aussi l’acquérir grâce au mensuel a 17 crédit l’unité, en pièce détaché a monté en 12 857 numéros. »
Lorsque le silence se fit, un soulagement profond était presque perceptible, et tout le monde espérait que ce n’était qu’une très désagréable publicité. Mais :
« D’ailleurs, il a une fonction holographique intégré, tres pratique. Voyez, j’aurais put apparaitre ici, sous la forme holo, en étant dans les airs. Et par corrélation, j’ai suivis le discourt de notre ami ici présent, d’un état inconnu. »
Lizuriel montra d’un signe de main le sieur Assène, avec un petit sourire. La pause a la torture sonore n’aura été que de courte durée :
« J’admire votre ferveur. Vous défendez une noble cause, en afrontant le monde seul.
Vous le faite sans le soutiens de votre état, puisque vous gardez l’anonyma. Je vois d’ici les chefs d’état couard et stupide vous reprochez votre « Coalition de sans-coalition », mais se genre d’attaque prennent fin, dès lors que vous continuerez de vous battre seul.
Je vous admire pour cela.
Personne ne pourra prendre les armes a vos cotés tel que le feraient des collaborateurs féodé. Personne ne se rangera derrière la bannière flamboyante de votre état. Celui-ci reste inconnu. Et pourtant soyez sur que d’autre se battrons avec la même ardeur que vous contre les Coalitions. Peut être que nos armées se croiserons dans le futur, mais puisse cette batail se livré a la force, au courage, et a l’honneur, plutôt qu’au nombre de nos frères, l’ami. »
Le supplice était terminé. Se getant dans le vide que devait représenter pour elle la hauteur du pupitre au sol, Lizuriel se dirigea vers l’une des places anonyme du fond de la salle, pour respecter le vœux de silence de son nouvel ami sans visage, sa planche étrange la suivant de pret, comme un petit chien des prairies de la plaine de Sangokrukotfusa où se trouvait son village natale.
Re: Des alliances et de leur danger
C'était une grande première pour Loki, ce petit être frêle, à l'air fragile, et qu'on pourrait certainement casser en deux d'une main. Pourtant la taille de son cortex cérébral pouvait faire penser à un être très intelligent et forçait parfois au respect, voir même à la peur de l'attaquer physiquement. Sait-on jamais, peut être a-t-il des capacités psychiques plus importantes qu'un simple mortel.
Il n'était visiblement pas seul dans ce cas puisqu'il était suivi de toute une délégation, au nombre de six personnes pour être précis. Chaque être lui ressemblait trait pour trait, il serait difficile pour n'importe quelle personne ne connaissant pas leur caractère de les distinguer.
En descendant du Beliskner, croiseur personnel de Thor, la première chose les marquant était la diversité des êtres présents, tous différents les uns des autres, des grands, des petits, des simples d'esprit, des mages, des soldats... Au vue de leur délégation, il n'était pas difficile de comprendre qu'ils ne connaissaient pas, ou en tout cas très peu, une telle diversité sur leur état.
Leur pas était lent, ils semblaient tous pensifs et observateur, il faut dire que c'était l'effervescence à la corporation depuis la grande reconstruction ce qui ne manquait pas de les intimider mais il fallait y aller, les premiers débats allaient avoir lieu sans nul doute, il fallait absolument se présenter.
Tous les six s'assirent ensemble, côte à côte pour écouter ce qu'il se disait sans un mot. Une être quelque peu extravagante pas beaucoup plus petite qu'eux venait de finir sa représentation ressemblant plus à un spot publicitaire qu'à un discours officiel, il était surement temps de prendre la parole. Loki se leva et avança de son pas toujours aussi lent vers l'endroit où avaient lieu les discours. Il commença son discours d'une très petite voix:
Bonjour à tous,
Je répond au nom de Loki, siégeant au haut conseil de l'état que je représente, et dont vous connaitrez le nom bien assez tôt. Ne vous y trompez pas, le haut conseil n'est pas une quelconque branche du grand conseil que vous connaissez surement tous, il s'agit du rassemblement des dirigeants de notre état, chacun y a un rôle bien défini, tous se sont démarqués dans leur domaine. Seul six se sont présentés ici à ce jour, les six auxquels vous aurez à faire individuellement lors des prochains débats, cependant nous sommes actuellement sept membres siégeant au haut conseil mais nous n'excluons pas l'inclusion de nouveaux membres à l'avenir.
Il commença à pointer de son petit doigt chacun de ses confrères un à un pour les présenter, chacun se leva quand s'était son tour, même si la différence était relativement faible étant donné la hauteur des fauteuils.
Thor, Commandant suprême des flottes de notre état.
Penegal, Officier supérieur de nos flottes, adjoint de Thor.
Hermiod, Cortexa supérieure, responsable des recherches scientifique.
Heimdall, Magicienne suprême, déléguée à la recherche magique.
Freyr, Marchandeur, chargé du commerce intra et inter état.
Enfin moi-même, Loki, diplomate de notre état.
Le septième n'est autre que le Dirigeant suprême du haut-conseil et grand-conseillé à la corporation, que certains connaissent sous le nom de Lord Yu. Cependant, il est bien trop occupé pour intervenir directement ici, ses interventions ne seront donc que très rare.
Nous n'étions à la base que de simples êtres identifiés par des numéros, seulement nos capacités hors du commun, pour notre état en tout cas, nous ont permis d'accéder au rang de haut conseillers, la population a ainsi commencé à nous nommer par des noms de dieux d'anciennes mythologies oubliées, noms que nous avons adoptés.
Maintenant les présentations faites, venons en aux fait. Le haut conseil a voté à l'unanimité que ces coalitions sont dans l'immédiat néfastes pour le développement de tous et principalement des états indépendants. Ainsi, nous avons décidé d'interdire toute relation avec celles-ci au sein de notre état qu'elles soient commerciales ou militaires.
Il laissa la parole à Thor qui resta à sa place, le chemin vers Loki aurait été bien trop long pour que ses paroles conservent leur intensité.
Celles-ci, au moindre signe de tentative de domination, devront être détruites le plus rapidement possible afin de les empêcher de nuire. La seule solution sera en effet la création de coalitions, mais elles seront détruites immédiatement une fois notre objectif atteint.
Ainsi, le ton était donné, Loki reparti en direction de ses compagnons, chacun acquiescèrent ses paroles d'un signe de tête.
Il n'était visiblement pas seul dans ce cas puisqu'il était suivi de toute une délégation, au nombre de six personnes pour être précis. Chaque être lui ressemblait trait pour trait, il serait difficile pour n'importe quelle personne ne connaissant pas leur caractère de les distinguer.
En descendant du Beliskner, croiseur personnel de Thor, la première chose les marquant était la diversité des êtres présents, tous différents les uns des autres, des grands, des petits, des simples d'esprit, des mages, des soldats... Au vue de leur délégation, il n'était pas difficile de comprendre qu'ils ne connaissaient pas, ou en tout cas très peu, une telle diversité sur leur état.
Leur pas était lent, ils semblaient tous pensifs et observateur, il faut dire que c'était l'effervescence à la corporation depuis la grande reconstruction ce qui ne manquait pas de les intimider mais il fallait y aller, les premiers débats allaient avoir lieu sans nul doute, il fallait absolument se présenter.
Tous les six s'assirent ensemble, côte à côte pour écouter ce qu'il se disait sans un mot. Une être quelque peu extravagante pas beaucoup plus petite qu'eux venait de finir sa représentation ressemblant plus à un spot publicitaire qu'à un discours officiel, il était surement temps de prendre la parole. Loki se leva et avança de son pas toujours aussi lent vers l'endroit où avaient lieu les discours. Il commença son discours d'une très petite voix:
Bonjour à tous,
Je répond au nom de Loki, siégeant au haut conseil de l'état que je représente, et dont vous connaitrez le nom bien assez tôt. Ne vous y trompez pas, le haut conseil n'est pas une quelconque branche du grand conseil que vous connaissez surement tous, il s'agit du rassemblement des dirigeants de notre état, chacun y a un rôle bien défini, tous se sont démarqués dans leur domaine. Seul six se sont présentés ici à ce jour, les six auxquels vous aurez à faire individuellement lors des prochains débats, cependant nous sommes actuellement sept membres siégeant au haut conseil mais nous n'excluons pas l'inclusion de nouveaux membres à l'avenir.
Il commença à pointer de son petit doigt chacun de ses confrères un à un pour les présenter, chacun se leva quand s'était son tour, même si la différence était relativement faible étant donné la hauteur des fauteuils.
Thor, Commandant suprême des flottes de notre état.
Penegal, Officier supérieur de nos flottes, adjoint de Thor.
Hermiod, Cortexa supérieure, responsable des recherches scientifique.
Heimdall, Magicienne suprême, déléguée à la recherche magique.
Freyr, Marchandeur, chargé du commerce intra et inter état.
Enfin moi-même, Loki, diplomate de notre état.
Le septième n'est autre que le Dirigeant suprême du haut-conseil et grand-conseillé à la corporation, que certains connaissent sous le nom de Lord Yu. Cependant, il est bien trop occupé pour intervenir directement ici, ses interventions ne seront donc que très rare.
Nous n'étions à la base que de simples êtres identifiés par des numéros, seulement nos capacités hors du commun, pour notre état en tout cas, nous ont permis d'accéder au rang de haut conseillers, la population a ainsi commencé à nous nommer par des noms de dieux d'anciennes mythologies oubliées, noms que nous avons adoptés.
Maintenant les présentations faites, venons en aux fait. Le haut conseil a voté à l'unanimité que ces coalitions sont dans l'immédiat néfastes pour le développement de tous et principalement des états indépendants. Ainsi, nous avons décidé d'interdire toute relation avec celles-ci au sein de notre état qu'elles soient commerciales ou militaires.
Il laissa la parole à Thor qui resta à sa place, le chemin vers Loki aurait été bien trop long pour que ses paroles conservent leur intensité.
Celles-ci, au moindre signe de tentative de domination, devront être détruites le plus rapidement possible afin de les empêcher de nuire. La seule solution sera en effet la création de coalitions, mais elles seront détruites immédiatement une fois notre objectif atteint.
Ainsi, le ton était donné, Loki reparti en direction de ses compagnons, chacun acquiescèrent ses paroles d'un signe de tête.
Je suis le plus gentil des soulis ! Aha !
-
Lord Faust
- Messages : 419
- Inscription : 26 avr. 2008, 14:48
Re: Des alliances et de leur danger
Loki ...
" Ce n'est pas la seule solution ... "
L'espace d'un instant, Assène se crut vaincu.
" Mais elle m'intéresse. "
Le jeune homme, d'une haute et fine stature, se laissa convaincre par le paradoxe de ce qu'il venait d'engendrer. Une coalition, pour rétablir l'unité et l'équilibre dans le monde. Une coalition pour détruire toutes les autres. Une coalition policière, une coalition justicière ... Le peuple n'accepterait pas cela. Les autres gouvernements non plus. Et pourtant, ils étaient déjà deux à ne pas avoir omis cette idée. Une idée qu'Assène n'avait jamais, ne serait-ce qu'imaginer, mais qui poussait lentement dans son âme, et, telles les branches d'un arbre, comblaient le vide important de l'incertitude sur sa venue ici. Il ne demandait pas de solutions, même s'il en avait bien une en tête, il demandait à ce qu'on ouvre les yeux sur les déliquescences de l'histoire et sur les fausses conclusions qu'on avait fait. Elle était terminée, la candide histoire des mondes imaginaires. Raccourcis à la stricte réalité. Il y avait bien longtemps que les alliances n'avaient pas cheminé sur Galactica, bien longtemps que les gouvernements s'occupaient de leur propre chef de leurs propres affaires pour leur propre compte. Aux dépends de nombreux autres.
Il y avait toujours eu un fort et un faible. Et plein d'autres pions au milieu qui s'alliaient tantôt à l'un, tantôt à l'autre, mais que l'occasion, le hasard, le destin ... la nature faisait réapparaitre le lendemain de l'autre côté de la ligne fantastique du champ de bataille.
Assène n'était pas un homme déçu par la politique, par ses méandres boueuses et ses manipulations crasseuses. Il en avait joué et il se savait fier d'en avoir tiré le meilleur parti. Le Parti de l'Ordre l'avait élu, avant d'être élu par le peuple. Le Parti de l'Ordre n'est rien d'autre qu'une fausse entité politique qui prend les populations lorsqu'il leur semble juste de se soulever, de rétablir la justice, de monter leur constitution sur la précédente et d'en jouir assez longtemps pour l'essouffler et pour en écrire une autre. Comme une vulgaire page d'un vieux livre poussiéreux. Assène était un homme politique, et comme beaucoup d'autres, il savait ce que la puissance avait de mauvais. C'était pour cela, aussi, qu'il désapprouvait ces regroupements. Parce que deux puissances côtes à côtes ne seront jamais, jamais plus influente qu'une seule et unique.
Deux fois plus grande.
" Il me semble important, et il semble important à mon peuple, à nos peuples, que dans la crainte de la mort qui nous tenaille chaque jour, il faille se résoudre à combattre. Ce à quoi j'aspire est simple, et ce n'est pas la paix. Parce que mon gouvernement, et ceux qui ne sont pas sots, a besoin de ses créances, de ses terres, de son orgueil, de son honneur et d'un tant soit peu de dignité, il est dans l'ordre des choses de se battre. Mais il n'est pas juste ... Il appuya ce mot. Il n'est pas juste que le magnifique Haegemonia jouisse de la puissance de l'Ordre de l'Aube pour sa propre gloire. Il n'est pas juste que les minuscules Bentica, Dros Delncoh et Salut, dans leur purulente et méprisante décadence, jouisse de la protection des Dagor. Messieurs, vous qui vous conciliez dans de telles facilités, vous semble-t-il juste que nous, de toutes terres, de toute planète, ne nous défendions que par nous-même ? N'est-ce pas lâcheté ? N'est-ce pas manipulation ? Quelles que soient vos motivations, la paix n'a pas de raisons d'être mieux défendue que la guerre. Vous désirez la paix ? Obtenez-là par vous même. Vous recherchez la beauté de l'art ? Débrouillez-vous seuls face à la science. Vous voulez simplement tuer ? Tuer solitairement. Parce que nous avons tous nos objectifs, et qu'il n'est pas juste que vous ayez le privilège d'y parvenir à plusieurs là où chacun de nous sommes seuls. "
Il se releva à nouveau, presque emporté, et se courba jusqu'à son micro. Assène leva les bras vers des visages invisibles, puisqu'aucun ici n'avait pris le parti de défendre une cause différente de la sienne. Il ironisait sur l'étrange et comique situation. Ils s'étaient regroupés pour survivre - ou pour une autre raison qu'apparemment personne ne leur expliquera jamais - et aucun d'eux ne venaient se défendre de cela.
" Ces gens-là sont une menace pour l'humanité. Ils représentent le chaos et la destruction. Parce qu'ils n'ont que faire de ce qui les motive, au final, il se battent toujours pour cela. Ce n'est qu'une bonne raison, une bonne raison parmi tant d'autres pour nous faire taire.Messieurs, si vous ne comprenez pas cela, alors je ne nous prédis pas un grand avenir. "
La tactique était simple. Provoquer à la fois ceux qui se groupaient dans ces alliances qu'Assène craignait et méprisait presque autant, sinon plus, et faire réagir ceux qui jusque là l'avait écoutés sans rien dire. Mettre la réalité des choses devant leurs yeux ébahis.
Assène se calma aussitôt, puis, lentement, se tourna vers Loki avec un bref sourire poli.
" Dans ces conditions, il y a certaines choses que nous pouvons faire. Je m'adresse à vous, Loki, et à ceux qui pensent que combattre le mal par le mal est une bonne idée, qu'il faut user le système pour le faire céder, en vous disant que cette idée, aussi alléchante soit-elle, me fait peur. C'est un moyen organisé, intelligent et puissant de remédier à ce problème. Mais ne l'est-il pas trop ? "
Il se rassit tranquillement et ponctua son discours par une gorgée d'eau qu'il vola à un verre d'eau qu'on avait posté sur la table, juste à côté du micro. Assène afficha le même sourire poli, agrémenté d'une petite touche de frayeur. Juste assez petite pour qu'elle soit sensible à ceux qui l'entouraient.
" J'ai peur qu'un tel projet nous dépasse. Qu'il engendre ce contre quoi nous nous aurons alors battu et que nous créions alors une des plus grandes armes que le monde n'ait porté. Que face à elle, d'autres alliances se lèvent et que, dans notre volonté de rétablir l'ordre et la justice juste de la nature, celle du plus fort, nous rétablissions plutôt celui de la dictature du plus manipulateur. Je vois déjà les esprits malins, les couards, les mêmes lâches contre qui nous nous opposerions se lever, parcourir nos rangs et les corrompre lorsque la bataille sera terminée. Je vois les politiciens avides de pouvoir, les militaires qui jouissent des bains de sang et les dictateurs, amoureux de la richesse, se pavaner de leur sagesse légitime devant nous pour mieux nous trépasser notre oeuvre accomplie. Ne ferions-nous pas qu'accélérer le processus ? Ne pouvons-nous pas tous resté chacun sous notre drapeau national, chacun avec nos gouvernements et nos mots d'ordres, de notre côté propre, pour triompher de ces maux ? Et ainsi éviter le répugnant, involontaire et incontrôlable avenir que je vois naitre dans ces dessins ? "
" Ce n'est pas la seule solution ... "
L'espace d'un instant, Assène se crut vaincu.
" Mais elle m'intéresse. "
Le jeune homme, d'une haute et fine stature, se laissa convaincre par le paradoxe de ce qu'il venait d'engendrer. Une coalition, pour rétablir l'unité et l'équilibre dans le monde. Une coalition pour détruire toutes les autres. Une coalition policière, une coalition justicière ... Le peuple n'accepterait pas cela. Les autres gouvernements non plus. Et pourtant, ils étaient déjà deux à ne pas avoir omis cette idée. Une idée qu'Assène n'avait jamais, ne serait-ce qu'imaginer, mais qui poussait lentement dans son âme, et, telles les branches d'un arbre, comblaient le vide important de l'incertitude sur sa venue ici. Il ne demandait pas de solutions, même s'il en avait bien une en tête, il demandait à ce qu'on ouvre les yeux sur les déliquescences de l'histoire et sur les fausses conclusions qu'on avait fait. Elle était terminée, la candide histoire des mondes imaginaires. Raccourcis à la stricte réalité. Il y avait bien longtemps que les alliances n'avaient pas cheminé sur Galactica, bien longtemps que les gouvernements s'occupaient de leur propre chef de leurs propres affaires pour leur propre compte. Aux dépends de nombreux autres.
Il y avait toujours eu un fort et un faible. Et plein d'autres pions au milieu qui s'alliaient tantôt à l'un, tantôt à l'autre, mais que l'occasion, le hasard, le destin ... la nature faisait réapparaitre le lendemain de l'autre côté de la ligne fantastique du champ de bataille.
Assène n'était pas un homme déçu par la politique, par ses méandres boueuses et ses manipulations crasseuses. Il en avait joué et il se savait fier d'en avoir tiré le meilleur parti. Le Parti de l'Ordre l'avait élu, avant d'être élu par le peuple. Le Parti de l'Ordre n'est rien d'autre qu'une fausse entité politique qui prend les populations lorsqu'il leur semble juste de se soulever, de rétablir la justice, de monter leur constitution sur la précédente et d'en jouir assez longtemps pour l'essouffler et pour en écrire une autre. Comme une vulgaire page d'un vieux livre poussiéreux. Assène était un homme politique, et comme beaucoup d'autres, il savait ce que la puissance avait de mauvais. C'était pour cela, aussi, qu'il désapprouvait ces regroupements. Parce que deux puissances côtes à côtes ne seront jamais, jamais plus influente qu'une seule et unique.
Deux fois plus grande.
" Il me semble important, et il semble important à mon peuple, à nos peuples, que dans la crainte de la mort qui nous tenaille chaque jour, il faille se résoudre à combattre. Ce à quoi j'aspire est simple, et ce n'est pas la paix. Parce que mon gouvernement, et ceux qui ne sont pas sots, a besoin de ses créances, de ses terres, de son orgueil, de son honneur et d'un tant soit peu de dignité, il est dans l'ordre des choses de se battre. Mais il n'est pas juste ... Il appuya ce mot. Il n'est pas juste que le magnifique Haegemonia jouisse de la puissance de l'Ordre de l'Aube pour sa propre gloire. Il n'est pas juste que les minuscules Bentica, Dros Delncoh et Salut, dans leur purulente et méprisante décadence, jouisse de la protection des Dagor. Messieurs, vous qui vous conciliez dans de telles facilités, vous semble-t-il juste que nous, de toutes terres, de toute planète, ne nous défendions que par nous-même ? N'est-ce pas lâcheté ? N'est-ce pas manipulation ? Quelles que soient vos motivations, la paix n'a pas de raisons d'être mieux défendue que la guerre. Vous désirez la paix ? Obtenez-là par vous même. Vous recherchez la beauté de l'art ? Débrouillez-vous seuls face à la science. Vous voulez simplement tuer ? Tuer solitairement. Parce que nous avons tous nos objectifs, et qu'il n'est pas juste que vous ayez le privilège d'y parvenir à plusieurs là où chacun de nous sommes seuls. "
Il se releva à nouveau, presque emporté, et se courba jusqu'à son micro. Assène leva les bras vers des visages invisibles, puisqu'aucun ici n'avait pris le parti de défendre une cause différente de la sienne. Il ironisait sur l'étrange et comique situation. Ils s'étaient regroupés pour survivre - ou pour une autre raison qu'apparemment personne ne leur expliquera jamais - et aucun d'eux ne venaient se défendre de cela.
" Ces gens-là sont une menace pour l'humanité. Ils représentent le chaos et la destruction. Parce qu'ils n'ont que faire de ce qui les motive, au final, il se battent toujours pour cela. Ce n'est qu'une bonne raison, une bonne raison parmi tant d'autres pour nous faire taire.Messieurs, si vous ne comprenez pas cela, alors je ne nous prédis pas un grand avenir. "
La tactique était simple. Provoquer à la fois ceux qui se groupaient dans ces alliances qu'Assène craignait et méprisait presque autant, sinon plus, et faire réagir ceux qui jusque là l'avait écoutés sans rien dire. Mettre la réalité des choses devant leurs yeux ébahis.
Assène se calma aussitôt, puis, lentement, se tourna vers Loki avec un bref sourire poli.
" Dans ces conditions, il y a certaines choses que nous pouvons faire. Je m'adresse à vous, Loki, et à ceux qui pensent que combattre le mal par le mal est une bonne idée, qu'il faut user le système pour le faire céder, en vous disant que cette idée, aussi alléchante soit-elle, me fait peur. C'est un moyen organisé, intelligent et puissant de remédier à ce problème. Mais ne l'est-il pas trop ? "
Il se rassit tranquillement et ponctua son discours par une gorgée d'eau qu'il vola à un verre d'eau qu'on avait posté sur la table, juste à côté du micro. Assène afficha le même sourire poli, agrémenté d'une petite touche de frayeur. Juste assez petite pour qu'elle soit sensible à ceux qui l'entouraient.
" J'ai peur qu'un tel projet nous dépasse. Qu'il engendre ce contre quoi nous nous aurons alors battu et que nous créions alors une des plus grandes armes que le monde n'ait porté. Que face à elle, d'autres alliances se lèvent et que, dans notre volonté de rétablir l'ordre et la justice juste de la nature, celle du plus fort, nous rétablissions plutôt celui de la dictature du plus manipulateur. Je vois déjà les esprits malins, les couards, les mêmes lâches contre qui nous nous opposerions se lever, parcourir nos rangs et les corrompre lorsque la bataille sera terminée. Je vois les politiciens avides de pouvoir, les militaires qui jouissent des bains de sang et les dictateurs, amoureux de la richesse, se pavaner de leur sagesse légitime devant nous pour mieux nous trépasser notre oeuvre accomplie. Ne ferions-nous pas qu'accélérer le processus ? Ne pouvons-nous pas tous resté chacun sous notre drapeau national, chacun avec nos gouvernements et nos mots d'ordres, de notre côté propre, pour triompher de ces maux ? Et ainsi éviter le répugnant, involontaire et incontrôlable avenir que je vois naitre dans ces dessins ? "
Re: Des alliances et de leur danger
Un ronflement assourdissant se fit entendre dans la salle. La tête contre l’un des accoudoirs de son fauteuil, les jambes en l’air appuyer contre le deuxième accoudoir, Lizuriel donnait des coups de pied dans le vide, en se retournant.
« groumfrrr gnanagna ».
Alors que tout le monde la regardait, un garde avisé vint la réveiller. Elle se redressa poliment, et souri a l’assemblé comme pour bien montrer son indifférence vis-à-vis de la gène occasionnée. Tout le monde peut prendre un peut de repos de temps en temps.
Quelques minutes plus tard, la gnomette aux couettes roses s’avança vers le pupitre. Pendant qu’elle se faufilait, l’auditoire se préparait a subir une nouvelle flagellation acoustique.
Mais au moment précis où elle arriva au pupitre, toute la salle changea, décoré soudains de diverses choses de couleurs, comme des guirlandes électrique très moches, des lampions de multiples couleurs douteuses, ou encor des fanfreluches qui apparurent un peut partout autour des diplomates présent.
A se moment là, une « troupe » d’ « artiste » pour le moins étrange fit irruption dans la salle donnant une courte mais intense représentation spéctaclographique grotesque composé de diverses clownerie et acrobatie, non spectaculaire. Le regard médusé de la foule se posait sur les saltimbanques probablement chômeur, et sur le sourire satisfait de la gnomette.
Et, aussi subitement qu’ils apparurent… Ils se getèrent sur toutes les décorations comme si leurs vies en dépendaient. Puis ils fuirent par la porte, brutalement. Lizuriel prit alors la parole, affin de déverser son flot d’ânerie :
« Ce spectacle divertissant vous a été proposé GRATUITEMENT par nos amis de la troupe du cirque Vladimir Birdenkopff. »
Elle marqua une courte pose, puis repris :
« Un panier est entrain de tourné dans la salle, affin d’offrir rémunération a qui de droit. Bien entendu, 50% de la quête sera reversé a Lizublast&co. »
Voyant une once de dégout dans la plupart des yeux, elle ajouta rapidement :
« Donnez comme si votre voisin vous regardais »
Et la technique fonctionna à merveille, le panier se remplissait rapidement. Lizuriel invita les Auditeurs a ce rendre au chapiteau du cirque dans l’après midi pour une représentation, pensant plus a son nouveau gratte mollet en peau de Trotteur de Vertana. Et, comme après chaque page publicitaire, elle prit la parole :
« Amis.
Sachez que nos servisses d’espionnages nous ont apporté des informations intéressante, en provenance de l’alliance Dagor. Tout d’abord, sachez que se sont de glorieux pignouf, qui ne savent pas protéger leurs locaux contre les attaques informatiques Virales.
Notre sonde Eve (Extracteur vindicatif extra planaire) nous a rapporté des informations très inquiétantes à leur sujet. Pour exemple, voilà un résumé de l’un des rapports de la sonde :
Inquiétant, n’est-il pas ? Voilà un deuxième rapport :
Il me semblait donc bon de vous prévenir publiquement des agissements de cette faction douteuse. Voyez plutôt ! Dagor réprimes toutes actions commercial, et cherche a endoctriné par la force ! Quelque soit notre position, vis-à-vis de cette faction, il serait temps de prendre les armes. »
Laissant flotter dans l’air le doux parfun de la transpiration des Saltimbanques, Lizuriel retourna s’assoir et profita de la fumée d’un délicieux cône d’herbe d’exillum séché. Sans quitter sa chaise, la gnomette voyageait très loin, désormais. Mais pas asser pour ne pas proposer un petit sachet pour la modique somme de 7882 galacticain crédit à son voisin, qui accepta sans hésiter. Elle empocha les Crédits, qu'elle ajouta a ceux récupéré par le panier de la quête. Au moins, la journée n'était pas perdue.
« groumfrrr gnanagna ».
Alors que tout le monde la regardait, un garde avisé vint la réveiller. Elle se redressa poliment, et souri a l’assemblé comme pour bien montrer son indifférence vis-à-vis de la gène occasionnée. Tout le monde peut prendre un peut de repos de temps en temps.
Quelques minutes plus tard, la gnomette aux couettes roses s’avança vers le pupitre. Pendant qu’elle se faufilait, l’auditoire se préparait a subir une nouvelle flagellation acoustique.
Mais au moment précis où elle arriva au pupitre, toute la salle changea, décoré soudains de diverses choses de couleurs, comme des guirlandes électrique très moches, des lampions de multiples couleurs douteuses, ou encor des fanfreluches qui apparurent un peut partout autour des diplomates présent.
A se moment là, une « troupe » d’ « artiste » pour le moins étrange fit irruption dans la salle donnant une courte mais intense représentation spéctaclographique grotesque composé de diverses clownerie et acrobatie, non spectaculaire. Le regard médusé de la foule se posait sur les saltimbanques probablement chômeur, et sur le sourire satisfait de la gnomette.
Et, aussi subitement qu’ils apparurent… Ils se getèrent sur toutes les décorations comme si leurs vies en dépendaient. Puis ils fuirent par la porte, brutalement. Lizuriel prit alors la parole, affin de déverser son flot d’ânerie :
« Ce spectacle divertissant vous a été proposé GRATUITEMENT par nos amis de la troupe du cirque Vladimir Birdenkopff. »
Elle marqua une courte pose, puis repris :
« Un panier est entrain de tourné dans la salle, affin d’offrir rémunération a qui de droit. Bien entendu, 50% de la quête sera reversé a Lizublast&co. »
Voyant une once de dégout dans la plupart des yeux, elle ajouta rapidement :
« Donnez comme si votre voisin vous regardais »
Et la technique fonctionna à merveille, le panier se remplissait rapidement. Lizuriel invita les Auditeurs a ce rendre au chapiteau du cirque dans l’après midi pour une représentation, pensant plus a son nouveau gratte mollet en peau de Trotteur de Vertana. Et, comme après chaque page publicitaire, elle prit la parole :
« Amis.
Sachez que nos servisses d’espionnages nous ont apporté des informations intéressante, en provenance de l’alliance Dagor. Tout d’abord, sachez que se sont de glorieux pignouf, qui ne savent pas protéger leurs locaux contre les attaques informatiques Virales.
Notre sonde Eve (Extracteur vindicatif extra planaire) nous a rapporté des informations très inquiétantes à leur sujet. Pour exemple, voilà un résumé de l’un des rapports de la sonde :
.L’état étranger X301 faisait du commerce au Noir, avec un camp rebelle de Nekomata . La flotte, composée de 1 Transport et 2 chasseurs, a été abattu sans somation dès arrivé dans l’espace Aérien du dit état. L’attaque a été portée par un état tiers, Aabsath. S’en suivent une série de 4 attaques sur l’état étranger X301, en provenance de Aabsath, et Elfy
Inquiétant, n’est-il pas ? Voilà un deuxième rapport :
L’état étranger Y175 a été contacté il y a de cela quelques semaine par le protagoniste dirigent de Aabsath. La proposition de ce dernier était l’intégration de Y175 dans les rangs de la Faction Dagor. Devant le refus de Y175, celui-ci a subit les attaques des Etats de Aabsath, Elfy, et de Mandragor.
Il me semblait donc bon de vous prévenir publiquement des agissements de cette faction douteuse. Voyez plutôt ! Dagor réprimes toutes actions commercial, et cherche a endoctriné par la force ! Quelque soit notre position, vis-à-vis de cette faction, il serait temps de prendre les armes. »
Laissant flotter dans l’air le doux parfun de la transpiration des Saltimbanques, Lizuriel retourna s’assoir et profita de la fumée d’un délicieux cône d’herbe d’exillum séché. Sans quitter sa chaise, la gnomette voyageait très loin, désormais. Mais pas asser pour ne pas proposer un petit sachet pour la modique somme de 7882 galacticain crédit à son voisin, qui accepta sans hésiter. Elle empocha les Crédits, qu'elle ajouta a ceux récupéré par le panier de la quête. Au moins, la journée n'était pas perdue.
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Dros Delnoch
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- Inscription : 26 oct. 2008, 13:34
Re: Des alliances et de leur danger
Ellassar qui flânait dans les nouveaux locaux de la Corporation commencait à se lasser de l'atmosphère pollué de Galactica.
Tout bon Vertanien ne peux vivre dans un tel dépotoir. Galactica, décharge publique du système. Avis aux consommateurs.
Avisant un panneau d'information, Ellassar apprit qu'un discours venait d'être énoncé sur sa faction: Dagor. Il n'était pas particulièrement enjoué d'aller défendre les coups bas des quelques-uns de ses compagnons, mais il fallait avant tout que tous sachent qu'il n'y avait pas que des rapaces dans Dagor. Sélectionnant le passage dans lesquelles Lizuriel rendait compte de ses rapports d'espionnage, il acquisa comme pour lui-même et se dirigea vers la sois-disant réunion.
Quand Ellassar entra dans la salle de réunion, il constata qu'une légère odeur de menthe régnait dans l'atmosphère. Traversant la masse de fauteuils, il se dirigea vers la zone qui lui était accrédité. Comme pour les autres, cinq fauteuils étaient dirigés vers le pupitre.
Décidant qu'il serait plus confortable de parler directement de son siège, il activa l'holo-caméra. Aussitôt son image apparu en hologramme devant tout les dirigeants présent dans la pièce. Ils n'étaient qu'une poignée mais bon...
Mesdames, Messieurs,
Vous tous Dirigeants des nouveaux états nouvellement bâtis, je vous salue.
J'ai pris la peine de venir de moi-même pour défendre la faction Dagor. Je ne suis pas son chef, ni son représentant officiel, je ne suis que le représentant du Dros Delnoch, et je doute par ailleurs que l'un ou l'autre ne vienne ici... Je ne suis qu'un état qui comme vous tous, alors qu'hier je jouais avec des escadres de 10 000 croiseurs voici qu'aujourd'hui j'en suis à protégé mon unique chasseur...
Regardant Lizuriel:
Mais il ne faut tout de même pas exagéré. Nous n'avons que faire de la perte de vos 2 misérables chasseurs. Car nous savons tous ici, que demain c'est 100 croiseurs que vous enverrez pour riposter.
Vous accusez Dagor de vous avoir maltraité.Ou d'avoir maltraité un de vos ami. Laissez donc les sois-disants grandes personnes du Dagor faire exhibition de leurs puissances. Ils seront contents ainsi. Vous ne comprenez donc pas ?
La petitesse de leurs vues sur le futur les obligent dès aujourd'hui à se regrouper pour ne pas succomber face à un seul des vôtres. Face à un seul sans alliance.
Laissez les se conforter dans leurs sentiments de puissance. De majesté. Mais n'oubliez pas qu'ils ne nous représentent pas tous.
Puis sélectionnant l'holo-bureau de Lizuriel:
Cessez cependant de leur tournez autour et il ne feront plus rien. N'enlevez pas tout de suite son hochet à l'enfant.
Tout bon Vertanien ne peux vivre dans un tel dépotoir. Galactica, décharge publique du système. Avis aux consommateurs.
Avisant un panneau d'information, Ellassar apprit qu'un discours venait d'être énoncé sur sa faction: Dagor. Il n'était pas particulièrement enjoué d'aller défendre les coups bas des quelques-uns de ses compagnons, mais il fallait avant tout que tous sachent qu'il n'y avait pas que des rapaces dans Dagor. Sélectionnant le passage dans lesquelles Lizuriel rendait compte de ses rapports d'espionnage, il acquisa comme pour lui-même et se dirigea vers la sois-disant réunion.
Quand Ellassar entra dans la salle de réunion, il constata qu'une légère odeur de menthe régnait dans l'atmosphère. Traversant la masse de fauteuils, il se dirigea vers la zone qui lui était accrédité. Comme pour les autres, cinq fauteuils étaient dirigés vers le pupitre.
Décidant qu'il serait plus confortable de parler directement de son siège, il activa l'holo-caméra. Aussitôt son image apparu en hologramme devant tout les dirigeants présent dans la pièce. Ils n'étaient qu'une poignée mais bon...
Mesdames, Messieurs,
Vous tous Dirigeants des nouveaux états nouvellement bâtis, je vous salue.
J'ai pris la peine de venir de moi-même pour défendre la faction Dagor. Je ne suis pas son chef, ni son représentant officiel, je ne suis que le représentant du Dros Delnoch, et je doute par ailleurs que l'un ou l'autre ne vienne ici... Je ne suis qu'un état qui comme vous tous, alors qu'hier je jouais avec des escadres de 10 000 croiseurs voici qu'aujourd'hui j'en suis à protégé mon unique chasseur...
Regardant Lizuriel:
Mais il ne faut tout de même pas exagéré. Nous n'avons que faire de la perte de vos 2 misérables chasseurs. Car nous savons tous ici, que demain c'est 100 croiseurs que vous enverrez pour riposter.
Vous accusez Dagor de vous avoir maltraité.Ou d'avoir maltraité un de vos ami. Laissez donc les sois-disants grandes personnes du Dagor faire exhibition de leurs puissances. Ils seront contents ainsi. Vous ne comprenez donc pas ?
La petitesse de leurs vues sur le futur les obligent dès aujourd'hui à se regrouper pour ne pas succomber face à un seul des vôtres. Face à un seul sans alliance.
Laissez les se conforter dans leurs sentiments de puissance. De majesté. Mais n'oubliez pas qu'ils ne nous représentent pas tous.
Puis sélectionnant l'holo-bureau de Lizuriel:
Cessez cependant de leur tournez autour et il ne feront plus rien. N'enlevez pas tout de suite son hochet à l'enfant.
J'ai beau être un râleur, Kalyso reste la meilleure !
Re: Des alliances et de leur danger
le capitaine Artix le rouge était un vieux briscard plus habitué au bar d' astroport qu'aux dorures des bureau galactique mais c'était avant tout un officier et il avait reçût l'ordre de défendre les intérêts de la confédération ordre de l aube.la jeunesse de l'alliance faisait que l'on avait pas encore nommer de vrai politicien avec tenue d'apparat et tout, mais il savait que son temps dans ce rôle était compté aussi c'était il juré de rester naturelle dans cette fonction.
il ce dirigea tranquillement vers le pupitre et regarda les quelques conseillers qui sommeiller sur leurs fauteuils .
- j'irai droit au but , notre jeune alliance a entendue dire que l'existence même d'alliance représentait un danger pour ce monde,foutaises,ce monde et dangereux et le sera toujours et il y a toujours de bonnes raisons pour ce réunir,ce n'est qu'un façon parmi tant d'autre de survivre.notre jeune fédération perdurera quelques soit les aléa de l'existence car parfois ce sont des liens d'amitiés entre dirigeant qui pousse les monde a s'unir.
il écrasa tranquillement son vieux cigare mâchouillé sur le sol en souriant de l'air offusqué d'une vielle rombière.releva sa vielle casquette usée de pilote dans un semblant de salut et quitta la pièce.
il ce dirigea tranquillement vers le pupitre et regarda les quelques conseillers qui sommeiller sur leurs fauteuils .
- j'irai droit au but , notre jeune alliance a entendue dire que l'existence même d'alliance représentait un danger pour ce monde,foutaises,ce monde et dangereux et le sera toujours et il y a toujours de bonnes raisons pour ce réunir,ce n'est qu'un façon parmi tant d'autre de survivre.notre jeune fédération perdurera quelques soit les aléa de l'existence car parfois ce sont des liens d'amitiés entre dirigeant qui pousse les monde a s'unir.
il écrasa tranquillement son vieux cigare mâchouillé sur le sol en souriant de l'air offusqué d'une vielle rombière.releva sa vielle casquette usée de pilote dans un semblant de salut et quitta la pièce.
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Dros Delnoch
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Re: Des alliances et de leur danger
Mon cher Artix n'aillez pas peur de dire qu'actuellement certains états sans alliance sont presque aussi dangereux que l'une ou l'autre des factions existante actuellement.
Ellassar regarda l'assemblée.
Et vous savez tous de qui je veux parlé.
S'il vous plais messieurs, plutôt que de débattre sur des sujets concernant des alliances qui ne sont pour l'instant qu'a l'état embryonnaire, interrogez vous plutôt sur les Sphères et leurs dangers.
Se retournant et affichant un hologramme sur le mur:
Je pense qu'il faudrait plutôt vous inquiétez des intentions futur du dirigeant contrôlant cet état. Etat qui demain sera encore plus puissant. Et qui pourrait bien s'il le souhaite , avec l'avance certaine qu'il a déjà acquise, échappé au lois du Grand Conseil.
Beaucoup d'entre vous savent à quel point par le passé le pouvoir des sphères à toujours corrompu notre galaxie.
Ellassar regarda l'assemblée.
Et vous savez tous de qui je veux parlé.
S'il vous plais messieurs, plutôt que de débattre sur des sujets concernant des alliances qui ne sont pour l'instant qu'a l'état embryonnaire, interrogez vous plutôt sur les Sphères et leurs dangers.
Se retournant et affichant un hologramme sur le mur:
Je pense qu'il faudrait plutôt vous inquiétez des intentions futur du dirigeant contrôlant cet état. Etat qui demain sera encore plus puissant. Et qui pourrait bien s'il le souhaite , avec l'avance certaine qu'il a déjà acquise, échappé au lois du Grand Conseil.
Beaucoup d'entre vous savent à quel point par le passé le pouvoir des sphères à toujours corrompu notre galaxie.
J'ai beau être un râleur, Kalyso reste la meilleure !
-
Lord Faust
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- Inscription : 26 avr. 2008, 14:48
Re: Des alliances et de leur danger
Une main douce et ambrée se posa sur son épaule. L'homme s'était immiscé jusqu'à lui sans qu'il ne s'en rende compte, dans la plus totale discrétion, profitant de la levé de plusieurs autres représentants. Assène était resté scotché à leurs lèvres et n'avait pas fait attention à l'ombre qui se diriger vers lui. Inéluctablement. Inébranlable. Il sursauta à son contact. Il sentit son souffle chaud pénétrer dans son oreille. Il entendit le son mielleux de sa voix. Heureux et effrayé à la fois, son haleine s'écrasait sur sa peau dans une douce danse mentholée.
L'Assemblée a voté. Le Parti de l'Ordre a gagné. Nous avons gagné. Encore.
Azath.
Assène se retourna subitement sur le visage du jeune homme. Lentement, l'homme retira la capuche du grand manteau noir qu'il portait sur ses épaules et qui couvraient sa tête, affichant un ange angélique. Azath sourit, dévoilant deux rangées de petites dents blanches magnifiquement alignées. Ses pupilles azurées ruisselaient d'une violente sagesse, un mélange dangereux et salvateur, cachées par quelques mèches blondes ondulantes. Enfermées dans son immense voile noir, Azath sourit, encore.
Qu'allons nous faire ?
Il haussa les épaules, et continua de chuchoter à son oreille.
Nous allons faire ce que nous avons toujours fait, Assène. Nous battre pour ce que nous croyons juste. C'est ce que j'ai toujours fait, je ne changerais pas.
L'ombre sordide du passé revint le hanter. Assène se souvenait de cette période noire durant laquelle il avait tué pour la première fois, durant laquelle on l'avait sauvagement attelé à cette fonction, à se nourrir par la puissance de ses croyances et par la fermeté de ses mots. Il n'était pas ici pour rien. Azath non plus, mais lui, avait déjà fait ses preuves. Azath signait des papiers. Des papiers de mort. Soudainement, il se leva et dévisagea Dros, un homme qu'il connaissait de nom et de renom, que les évènements de l'année précédente avait rendu presque célèbre. Populaire n'était pas le terme qui s'y ajustait le mieux. Le Basquo n'était pas non plus anodin mais rien de cela ne lui faisait vraiment peur. Assène regarda la haute posture de son ami et collègue. Avait-il vraiment peur de quelque chose ?
" Tais-toi, larve. "
Son regard se plongea dans celui de Dros, qu'il toisa sans sourciller. Puis il se tourna vers l'assemblée.
" Il est hors de question que vous nous confondiez. Il est hors de question que vous nous compariez. Je n'ai rien à voir avec ce ... Loki ... ni avec cette ... petite fille, quel que soit la portée de nos opinions. Nous sommes indépendants, et nous le resterons. Nous tenons à notre liberté de mouvement, à notre liberté d'action, à notre liberté de parole. Nous tenons à nous défendre nous-même. Parce que nous ne sommes pas des lâches. Ne nous comparez pas à vous non plus. Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de coalition tournée contre vous. Il y a seulement un Etat qui craint ce que vous êtes, ou ce que vous serez capable d'être et de produire. La corruption du marché, le gel des activités militaires, la destruction de l'honneur et de la dignité. Votre dignité ! Est tombée dans le néant. Vous n'en avez plus, vous l'avez perdu dès la première minute à laquelle vous vous êtes rattachés à ces motivations stupides.
Ne retournez pas une fois encore la valse dans votre sens, Dros. L'Exitium fait peur. L'Aetherys est craint. Le Jeraseth fait frissonner. Vous puez le dégout. Parce que contrairement à vous, ils n'ont pas besoin de se lier pour vaincre. Ils n'ont pas besoin de mettre leurs forces en commun pour triompher. Ils ont, comme nous tous ici, des amis, et des ennemis et ils vivent de cette intangible relation. Ils en jouent et ils la retournent du mieux qu'ils peuvent à leur manière. Vous n'existez pas pour vous protéger. Vous n'existez pas parce que les sphères qu'ils ont en leur possession vous empêchent de dormir. Vous existiez avant que tout cela ne soit jamais arrivé, et vous, vous mentez. Je crains bien plus le courroux de l'Exitium que le votre, tenez-le vous pour dit.
Vous, que faites-vous ? Vous montrez au monde que personne n'est capable de le battre en vous alliant. Vous corrompez les faibles en leur promettant une protection que vous ne pourrez jamais leur offrir, vous le savez aussi bien que moi. Quelle image montre-vous de votre petite personne, Dros ? Quel honneur y a-t-il à se battre à plusieurs contre un seul homme ? Il n'y en a pas. Si vous désirez les sphères, vous tous, alors il fallait vous les accaparez. Si vous voulez vous en protégez, alors faites tout ce qui est en votre pouvoir pour remédier à cela. Et votre peuple vous aimera. Mais ne nous crachez pas à la figure le courage que vous n'avez pas. Ceux qui sont puissants le sont parce qu'ils s'en sont donné les moyens. Les autres ... ne sont que des larves qui n'ont pas sur tirer leur épingle du jeu. Ils ne méritent pas qu'on s'y intéresse.
Montrez que vous de l'honneur, ou admettez que certains puissent être plus doués que vous.
Azath se rassit silencieusement. Sans hésite, il tira le micro jusqu'à lui, jeta un coup d'oeil au fonctionnaire de la Corporation qui enregistrait l'assemblée, puis se tourna vers Assène. Celui-ci haussa les épaules et décrit un petit sourire confiant sur ses lèvres. Ses yeux émeraudes se posèrent dans les siens avec cette habituel sérieux puis il se détendit et s'enfonça dans son siège. Azath mêla ses doigts entre eux et, sans aucun plaisir, recommença à parler.
" Moi, Azath, Souverain d'Antioche, demande officiellement la scission de tous les échanges diplomatiques entres les Etats des factions Dagor et Aube de l'Ordre, la rémission entière de ces deux noms, et la destruction de toutes les institutions politiques, économiques et militaires de ces deux factions.
J'appelle, tous les dirigeants digne de ce nom, tous les Etats ayant subi les accusantes conséquences de l'apparition de ces deux factions, tous ceux qui subissent leur harcèlement immoral, tous ceux qui craignent de voir un jour leur puissance s'élever si haut dans le démérite, à se lever, sans regroupement, chacun de leur propre chef,selon leurs propres règles, suivant leurs propres motivations, sans comploter, sans s'allier, sans manipuler, dans l'honneur et dans l'indépendance, à se lever et à secouer cette menace jusqu'à ce qu'elle cède. Si, à l'aube du huitième jour à compter d'aujourd'hui, ces deux factions sont toujours existantes, alors nous ferons ce qu'ils n'auront pas eu l'audace, le courage et la dignité de faire par eux-mêmes. "
Nous vous détruirons.
L'Assemblée a voté. Le Parti de l'Ordre a gagné. Nous avons gagné. Encore.
Azath.
Assène se retourna subitement sur le visage du jeune homme. Lentement, l'homme retira la capuche du grand manteau noir qu'il portait sur ses épaules et qui couvraient sa tête, affichant un ange angélique. Azath sourit, dévoilant deux rangées de petites dents blanches magnifiquement alignées. Ses pupilles azurées ruisselaient d'une violente sagesse, un mélange dangereux et salvateur, cachées par quelques mèches blondes ondulantes. Enfermées dans son immense voile noir, Azath sourit, encore.
Qu'allons nous faire ?
Il haussa les épaules, et continua de chuchoter à son oreille.
Nous allons faire ce que nous avons toujours fait, Assène. Nous battre pour ce que nous croyons juste. C'est ce que j'ai toujours fait, je ne changerais pas.
L'ombre sordide du passé revint le hanter. Assène se souvenait de cette période noire durant laquelle il avait tué pour la première fois, durant laquelle on l'avait sauvagement attelé à cette fonction, à se nourrir par la puissance de ses croyances et par la fermeté de ses mots. Il n'était pas ici pour rien. Azath non plus, mais lui, avait déjà fait ses preuves. Azath signait des papiers. Des papiers de mort. Soudainement, il se leva et dévisagea Dros, un homme qu'il connaissait de nom et de renom, que les évènements de l'année précédente avait rendu presque célèbre. Populaire n'était pas le terme qui s'y ajustait le mieux. Le Basquo n'était pas non plus anodin mais rien de cela ne lui faisait vraiment peur. Assène regarda la haute posture de son ami et collègue. Avait-il vraiment peur de quelque chose ?
" Tais-toi, larve. "
Son regard se plongea dans celui de Dros, qu'il toisa sans sourciller. Puis il se tourna vers l'assemblée.
" Il est hors de question que vous nous confondiez. Il est hors de question que vous nous compariez. Je n'ai rien à voir avec ce ... Loki ... ni avec cette ... petite fille, quel que soit la portée de nos opinions. Nous sommes indépendants, et nous le resterons. Nous tenons à notre liberté de mouvement, à notre liberté d'action, à notre liberté de parole. Nous tenons à nous défendre nous-même. Parce que nous ne sommes pas des lâches. Ne nous comparez pas à vous non plus. Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de coalition tournée contre vous. Il y a seulement un Etat qui craint ce que vous êtes, ou ce que vous serez capable d'être et de produire. La corruption du marché, le gel des activités militaires, la destruction de l'honneur et de la dignité. Votre dignité ! Est tombée dans le néant. Vous n'en avez plus, vous l'avez perdu dès la première minute à laquelle vous vous êtes rattachés à ces motivations stupides.
Ne retournez pas une fois encore la valse dans votre sens, Dros. L'Exitium fait peur. L'Aetherys est craint. Le Jeraseth fait frissonner. Vous puez le dégout. Parce que contrairement à vous, ils n'ont pas besoin de se lier pour vaincre. Ils n'ont pas besoin de mettre leurs forces en commun pour triompher. Ils ont, comme nous tous ici, des amis, et des ennemis et ils vivent de cette intangible relation. Ils en jouent et ils la retournent du mieux qu'ils peuvent à leur manière. Vous n'existez pas pour vous protéger. Vous n'existez pas parce que les sphères qu'ils ont en leur possession vous empêchent de dormir. Vous existiez avant que tout cela ne soit jamais arrivé, et vous, vous mentez. Je crains bien plus le courroux de l'Exitium que le votre, tenez-le vous pour dit.
Vous, que faites-vous ? Vous montrez au monde que personne n'est capable de le battre en vous alliant. Vous corrompez les faibles en leur promettant une protection que vous ne pourrez jamais leur offrir, vous le savez aussi bien que moi. Quelle image montre-vous de votre petite personne, Dros ? Quel honneur y a-t-il à se battre à plusieurs contre un seul homme ? Il n'y en a pas. Si vous désirez les sphères, vous tous, alors il fallait vous les accaparez. Si vous voulez vous en protégez, alors faites tout ce qui est en votre pouvoir pour remédier à cela. Et votre peuple vous aimera. Mais ne nous crachez pas à la figure le courage que vous n'avez pas. Ceux qui sont puissants le sont parce qu'ils s'en sont donné les moyens. Les autres ... ne sont que des larves qui n'ont pas sur tirer leur épingle du jeu. Ils ne méritent pas qu'on s'y intéresse.
Montrez que vous de l'honneur, ou admettez que certains puissent être plus doués que vous.
Azath se rassit silencieusement. Sans hésite, il tira le micro jusqu'à lui, jeta un coup d'oeil au fonctionnaire de la Corporation qui enregistrait l'assemblée, puis se tourna vers Assène. Celui-ci haussa les épaules et décrit un petit sourire confiant sur ses lèvres. Ses yeux émeraudes se posèrent dans les siens avec cette habituel sérieux puis il se détendit et s'enfonça dans son siège. Azath mêla ses doigts entre eux et, sans aucun plaisir, recommença à parler.
" Moi, Azath, Souverain d'Antioche, demande officiellement la scission de tous les échanges diplomatiques entres les Etats des factions Dagor et Aube de l'Ordre, la rémission entière de ces deux noms, et la destruction de toutes les institutions politiques, économiques et militaires de ces deux factions.
J'appelle, tous les dirigeants digne de ce nom, tous les Etats ayant subi les accusantes conséquences de l'apparition de ces deux factions, tous ceux qui subissent leur harcèlement immoral, tous ceux qui craignent de voir un jour leur puissance s'élever si haut dans le démérite, à se lever, sans regroupement, chacun de leur propre chef,selon leurs propres règles, suivant leurs propres motivations, sans comploter, sans s'allier, sans manipuler, dans l'honneur et dans l'indépendance, à se lever et à secouer cette menace jusqu'à ce qu'elle cède. Si, à l'aube du huitième jour à compter d'aujourd'hui, ces deux factions sont toujours existantes, alors nous ferons ce qu'ils n'auront pas eu l'audace, le courage et la dignité de faire par eux-mêmes. "
Nous vous détruirons.