Pensés expansives
Publié : 03 mai 2010, 02:09
La musique avait un effet tambourinant dans l’esprit de la gnomette. Séries successives de phrases courtes aux effets de bulldozer, venant détruire toutes les certitudes spirituel. Rien n’était impossible, presque aucune parole n’était hors de propos, lorsqu’elle était mise dans le rythme mélodique inventé par un génie musical. L’art prend parfois des allures de dictateurs, mystifiant le banal, pour le rendre consolant a l’esprit des hommes qui en profitent.
Mais la faiblesse ne réside pas dans le fait de se soumettre à un courant d’idée. Non, la faiblesse nait de la soumission, dans l’incompréhension de ses choix. L’art est compréhensible, il est le fruit de réfection. La politique est l’ennemie mortelle de toutes libertés.
Lizuriel aux couettes roses avait sortie l’artillerie lourde. S’éclatant la tête à l’aide de différentes molécules stupidifiante, elle voyageait a travers l’espace et le temps. Elle avait souvenir des premiers débats auquel elle avait assisté, enfant. Le siège de la corporation avait toujours été pour elle comme un refuge. C’était le seul rectangle de terre de la galaxie ou la guerre se gagnait par la rhétorique, et où jamais la mort ne pénétrait. Mais au cours des derniers mois, la sémantique avait laissé place à l’ironie et au mépris.
Un instant de silence s’offrit aux oreilles de la gnomette. Changement de moreau, changement d’univers. Le thème avait pris une autre direction, et les servitudes du son prenaient d’autres proportions. Le besoin de contrôle de l’être humain sur son monde stupéfiait la petite créature chétive.
Elle se leva et fit face à la fenêtre de son appartement de luxe a la corporation. En tant que chercheur ingénieur, en tant que représentante d’un état, elle avait accès aux quartiers de luxe de la corporation galactique, comme tous ses confrères. Mais elle avait maintenant l’impressions que dans toutes ces tours stylisé, elle était seul a admirer la vue merveilleuse qui s’offrait a elle : Le soleil couchant, rependant sa lumière rosé a travers le ciel. On pouvait voir naitre l’une des lunes de galactica.
«Ca, au moins, ils ne le contrôlerons jamais. » dit-elle comme pour elle-même.
Elle, Lizuriel, avait hérité de droits nombreux. Le plus important était le droit a la parole, un autre était celui d’espérer. Et la gnomette se pris a espérer bien des choses crucials, comme le réveil d’un monde qui, doucement, était entrain de disparaitre. Le monde qui s’offrait à ses yeux était en perdition. Et le fléau n’était autre que les êtres qui le peuplaient.
Chacun préférant voir la faute chez les autres, plus personne ne se remettait en question. L’appauvrissement de la langue ancienne du débat idéologique libre était entrain de s’éteindre, face à la sodomie intellectuel. Mais cela était dans la logique des choses aux yeux de la gnomette. Apres le langage inferieur de Sémantisation Minimaliste Secondaire (sauvagement appeler le « Langage Sms »), il avait fallut trouver un nouvel ennemi.
Fermant les yeux face au spectacle du couchant, Lizuriel s’ouvrit à l’océan intérieur de sa personnalité. Et l’étendu d’eau qui représentait autant sa force vital, la source même de son existence, avait réduit de moitié. A mesure que reculait la mer Herpé, la gnomette sentait son pouvoir s’affaiblir.
Mais qu’importe. La mode était à la restriction. Maintenant, la Corporation débâtait de restriction directionnelle concernant les états. Bientôt, oui, très bientôt, un état serait restreint a un seul dirigent. Et la guerre des idées ne serait pas nécessairement gagnée par l’argumentaire, mais surement par une lassitude généralisée.
Un oiseau, un enfant, une chèvre… quelques cannons a particules, et un peut de dynamite sous les sièges a la corporation. Le monde parfait dans lequel la gnomette avait pris soin de se cacher avait des airs de plus en plus explosifs. Et, Le Shadowsong m’en soit témoins, une chèvre qui explose, c’est sale.
Lizuriel sortie dans les couloirs. Elle se promena rapidement dans l’étage, allant vers le petit salon publique composé de quelques canapés. Elle aimait poser son regard sur chaque chose qui l’entourait, consciente jusqu’à la moelle de sa chance, et savourait jusqu’au confort du tissu de son assise. L’existence paraissait bien plus belle derrière ses rêves idéalistes, où aucun nuage ne vient ternir le ciel.
Et lorsqu’elle se redressa en position assise sur le canapé, c’était en se rappelant que se soit a midi ou a minuit que l’on s’endort, seul et loin de la Corporation Galactique, c’est en se posant toujours les mêmes questions. La plupart ne trouvent jamais réponse, d’ailleurs.
Mais la faiblesse ne réside pas dans le fait de se soumettre à un courant d’idée. Non, la faiblesse nait de la soumission, dans l’incompréhension de ses choix. L’art est compréhensible, il est le fruit de réfection. La politique est l’ennemie mortelle de toutes libertés.
Lizuriel aux couettes roses avait sortie l’artillerie lourde. S’éclatant la tête à l’aide de différentes molécules stupidifiante, elle voyageait a travers l’espace et le temps. Elle avait souvenir des premiers débats auquel elle avait assisté, enfant. Le siège de la corporation avait toujours été pour elle comme un refuge. C’était le seul rectangle de terre de la galaxie ou la guerre se gagnait par la rhétorique, et où jamais la mort ne pénétrait. Mais au cours des derniers mois, la sémantique avait laissé place à l’ironie et au mépris.
Un instant de silence s’offrit aux oreilles de la gnomette. Changement de moreau, changement d’univers. Le thème avait pris une autre direction, et les servitudes du son prenaient d’autres proportions. Le besoin de contrôle de l’être humain sur son monde stupéfiait la petite créature chétive.
Elle se leva et fit face à la fenêtre de son appartement de luxe a la corporation. En tant que chercheur ingénieur, en tant que représentante d’un état, elle avait accès aux quartiers de luxe de la corporation galactique, comme tous ses confrères. Mais elle avait maintenant l’impressions que dans toutes ces tours stylisé, elle était seul a admirer la vue merveilleuse qui s’offrait a elle : Le soleil couchant, rependant sa lumière rosé a travers le ciel. On pouvait voir naitre l’une des lunes de galactica.
«Ca, au moins, ils ne le contrôlerons jamais. » dit-elle comme pour elle-même.
Elle, Lizuriel, avait hérité de droits nombreux. Le plus important était le droit a la parole, un autre était celui d’espérer. Et la gnomette se pris a espérer bien des choses crucials, comme le réveil d’un monde qui, doucement, était entrain de disparaitre. Le monde qui s’offrait à ses yeux était en perdition. Et le fléau n’était autre que les êtres qui le peuplaient.
Chacun préférant voir la faute chez les autres, plus personne ne se remettait en question. L’appauvrissement de la langue ancienne du débat idéologique libre était entrain de s’éteindre, face à la sodomie intellectuel. Mais cela était dans la logique des choses aux yeux de la gnomette. Apres le langage inferieur de Sémantisation Minimaliste Secondaire (sauvagement appeler le « Langage Sms »), il avait fallut trouver un nouvel ennemi.
Fermant les yeux face au spectacle du couchant, Lizuriel s’ouvrit à l’océan intérieur de sa personnalité. Et l’étendu d’eau qui représentait autant sa force vital, la source même de son existence, avait réduit de moitié. A mesure que reculait la mer Herpé, la gnomette sentait son pouvoir s’affaiblir.
Mais qu’importe. La mode était à la restriction. Maintenant, la Corporation débâtait de restriction directionnelle concernant les états. Bientôt, oui, très bientôt, un état serait restreint a un seul dirigent. Et la guerre des idées ne serait pas nécessairement gagnée par l’argumentaire, mais surement par une lassitude généralisée.
Un oiseau, un enfant, une chèvre… quelques cannons a particules, et un peut de dynamite sous les sièges a la corporation. Le monde parfait dans lequel la gnomette avait pris soin de se cacher avait des airs de plus en plus explosifs. Et, Le Shadowsong m’en soit témoins, une chèvre qui explose, c’est sale.
Lizuriel sortie dans les couloirs. Elle se promena rapidement dans l’étage, allant vers le petit salon publique composé de quelques canapés. Elle aimait poser son regard sur chaque chose qui l’entourait, consciente jusqu’à la moelle de sa chance, et savourait jusqu’au confort du tissu de son assise. L’existence paraissait bien plus belle derrière ses rêves idéalistes, où aucun nuage ne vient ternir le ciel.
Et lorsqu’elle se redressa en position assise sur le canapé, c’était en se rappelant que se soit a midi ou a minuit que l’on s’endort, seul et loin de la Corporation Galactique, c’est en se posant toujours les mêmes questions. La plupart ne trouvent jamais réponse, d’ailleurs.