[Les Jardins] Pa(e)nser
Publié : 07 mai 2010, 22:06
Je me présente, Deandrim, suite, costar, palais, palace. Voila. Vous savez tout de moi. J'ai tout, ce que je veux, je l'ai à l'instant où je le désire. Parfois, je l'ai même avant. Je claque des doigts, tout me tombe dans les bras. Filles, Femmes, alcool, drogue, tout m'est permit. Les dras en feuille d'or, même pas agréable mais tellement classe, les lunettes noires qui ne laissent pas les autres voir mes yeux, je n'y vois rien non plus d'ailleurs mais c'est tellement "in", les chaussures qui pourraient nourrir tout un continent, j'ai marché dans une merde, j'ai du les jeter. Tout ca, c'est ma vie, une vie de paillette, non j'aime pas ca, une vie d'étoile (je ne les vois plus que sur les drapeaux), une vie de farniente, de buffet à volonté made in diabète, d'oubli de soi, de non limite. Une existence sans problème, je n'ai plus besoin de penser, de réfléchir. Ma vie dépend de mon fric.
Aujourd'hui, pourtant, quelque chose à changer...
J'ai vu le brillant, j'ai vu l'or, j'ai vu le monde comme il n'est pas. J'ai senti l'histoire passer dans mon dos pendant que je cuvais de ma dernière beuverie à l'alcool cher, j'ai oublié le sens des choses et cela me faisait rire. L'amour n'a sur moi aucune prise, il ne s'accroche pas, il passe la nuit à mes côtés puis s'envole au petit matin, quand la drogue perd de son effet.
Des montagnes de sourires se sont mues en montagne de faux semblants, d'amis qui me tournent le dos alors que je ne le paye plus leur dose quotidienne. J'ai vu la réalité perverti par le goût du stupre, de la facilité, du désir. Je n'ai honte de rien.
Ma conscience est aboli, je n'ai rien eu à penser, rien eu à craindre, pas de loi, pas de soucis, pas de raison de l'utiliser.
Je ressens en moi comme l'envie de pleurer mais...je ne peux rien sortir de ce qui était mon corps, l'est ce encore?
Un corps, ne serait ce que l'assemblement branlant d'organes à fonctions? Ne serait ce que l'expression d'un phénomène mécanique spécifique qui s'affirme à travers le mouvement de ces organes? Car mon corps aujourd'hui se réduit à ces simples définitions. Il n'y a pas d'autres choses en moi que cela.
Et pourtant je parle, je pense, j'écris. Moi, Deandrim, fait de sang, d'eau et de carbone, sans âme.
Aujourd'hui, pourtant, quelque chose à changer...
J'ai vu le brillant, j'ai vu l'or, j'ai vu le monde comme il n'est pas. J'ai senti l'histoire passer dans mon dos pendant que je cuvais de ma dernière beuverie à l'alcool cher, j'ai oublié le sens des choses et cela me faisait rire. L'amour n'a sur moi aucune prise, il ne s'accroche pas, il passe la nuit à mes côtés puis s'envole au petit matin, quand la drogue perd de son effet.
Des montagnes de sourires se sont mues en montagne de faux semblants, d'amis qui me tournent le dos alors que je ne le paye plus leur dose quotidienne. J'ai vu la réalité perverti par le goût du stupre, de la facilité, du désir. Je n'ai honte de rien.
Ma conscience est aboli, je n'ai rien eu à penser, rien eu à craindre, pas de loi, pas de soucis, pas de raison de l'utiliser.
Je ressens en moi comme l'envie de pleurer mais...je ne peux rien sortir de ce qui était mon corps, l'est ce encore?
Un corps, ne serait ce que l'assemblement branlant d'organes à fonctions? Ne serait ce que l'expression d'un phénomène mécanique spécifique qui s'affirme à travers le mouvement de ces organes? Car mon corps aujourd'hui se réduit à ces simples définitions. Il n'y a pas d'autres choses en moi que cela.
Et pourtant je parle, je pense, j'écris. Moi, Deandrim, fait de sang, d'eau et de carbone, sans âme.