Exitium, la naissance d'une nouvelle ère.
Publié : 08 mai 2010, 09:42
Je donnerais ma vie pour un jour vous retrouver, je la sacrifierais car vous êtes ma raison de vivre aberration de ma divagation, celui qui me procure cette force sombre pour qu’enfin chaque jour, ensoleillé ou empli d’ombres du passé, je continue…
Levant sa main gauche tremblante en direction du ciel au dessus de son corps allongé, Guillaume observa entre deux larmes le couteau qu’il tenait et qui serait la dernière chose qu’il sentirait dans ce monde ou au final il avait toujours vécu seul.
Seigneur, acceptez aujourd’hui mon corps, je vous le donne pour qu’enfin nous soyons réunis.
Revenez du royaume des enfers et vivez au travers de ce réceptacle car je vous le dédie.
Un dernier souffle de vie, une dernière larme de tristesse, un dernier regard assuré sur cette lame affutée pour qu’enfin la douleur d’un corps déchiré en pleine poitrine laisse place au noir, à ce noir…
Alors que son corps allongé et sans vie perd lentement sa chaleur, les deux sphères de l’eau et de la terre placées au centre d’un pentagramme et face à une croix inversée s’agitent et s’illuminent…
Des larmes …
Qui pleure ?
Qui m’appelle ?
Guillaume, fils d’un monde oublié et depuis longtemps disparu est mort, sacrifié sur l’hôtel des renaissances, il n’est plus. Ancien dirigeant spirituel de toute une nation, aujourd’hui, c’est tout un peuple qui le pleure.
Pourtant, il n’est pas mort en vain.
Une lumière dans ce noir sans fin, un point de vie et de résurrection dans cet endroit infini pour qu’au final, une âme revienne dans un monde réel renaissant.
Ouvrant lentement ses yeux à la lumière il est ébloui. Alors qu’il était depuis bien longtemps enfermé dans un royaume de vide, aujourd’hui, il se réveille et s’éveille à nouveau en ce monde.
Allongé dans une salle éclairée par deux objets d’un rond parfait et contenant en leur centre une lumière d’un bleu liquide pour celle se trouvant à sa gauche et d’un marron unique pour celle située à sa droite il prend petit à petit conscience de ce qui l’entoure.
Ou suis-je ?
Guillaume est mort et par ce sacrifice, un autre, revient enfin à la vie.
Comment est-ce possible ? Ils m’avaient pourtant tous oublié…
Se levant pour la première fois depuis déjà trop longtemps, il n’a plus l’habitude de sentir l’effet d’un corps et ne comprend pas tout de suite les sons qui lui tiraillent les tympans.
Se retournant pour observer la table ou il était allongé, il voit une lettre posée au pied de cet édifice sur laquelle on peux lire sans difficulté : Pour vous Seigneur Maudit.
Il se permet de la ramasser pour en lire son contenu.
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Galactica, ville Exitium le 54 Vertan 3728
Gris…
Il fait gris, cette grisaille tenace qui recouvre de sa morne douceur le paysage. Le temps est à la pluie, à l’orage, à cette déprime qui vous prend et vous emporte la ou seul les songes du cœur sont maitres.
Aujourd’hui je suis de repos, point d’obligation de me lever stressé à sept heures du matin pour aller travailler, nul besoin de m’habiller et de vérifier l’impeccabilité de ma tenue vestimentaire. Je suis libre de resté dans cette minuscule chambre qui me sert de chez moi, de resté assis sur cette chaise face à ce papier blanc à écrire ce que je ne peux dire aux autres, à exprimer sur cette feuille ce que seul je sais.
Mais, je ne me suis pas présenté, je me prénomme Guillaume, j’ai vingt sept ans et je suis le dirigeant de la ville Exitium ville se situant sur la planète Galactica. Je mesure un mètre quatre vingt dix pour quatre vingt kilos, les yeux multicolores virant entre le bleu et le gris, les cheveux châtains clairs coupés court la plupart du temps et je n’ai rien de particulier si ce n’est par moment ce dont pour écrire et se passé qui m’obsède.
Ma famille elle ce trouve en Aquablue, ma mère située dans l’une de ces cités principale est avocat en droit civil, mon beau père lui vadrouille entre Galactica, Desertica et Aquablue. Il travail pour différents Etats et gère tout ce qui concerne la relation presse et événementielle. J’ai deux frères âgés de trente et un ans. L’un est ingénieur sur Aquablue quand à l’autre, il est Officier sur Desertica et gère des flottes de guerre de plusieurs millions de crédits, je suis en somme différent d’eux mais cette situation ne me gène guère plus que cela. En effet, je suis un solitaire et ma relation familiale se limite au strict minimum.
Si j’écris cette lettre aujourd’hui que je qualifierais plus de dernière volonté, c’est simplement parce que aujourd’hui plus qu’un autre jour l’envie enfin me prend. J’aime écrire, écouter une musique qui me fait doucement savoir ce que d’avance je vais dire. Je suis un rêveur, un rêveur fou qui se laisse porter par la force des choses et qui chaque jour espère trouver un futur qui me corresponde. Lequel, je ne saurais le dire pourtant je l’espère et l’attend avec une telle impatience …
________________________________________________________________
« Inspiration »
Il neige, cette neige qui lentement mais surement recouvre de sa froide blancheur mon cœur
Je suis triste, déprimé et fatigué de cette piste sans fin qui au loin me mène irrémédiablement vers ma fin et vers cet enfer éternel de souffrance et d’errance.
Il n’est rien de plus triste que de partir sans avoir put rire ou jouir d’un amour qui de sa douce chaleur aura bercé mon cœur.
Je pleure de cette chaleur que je n’ai put connaitre et à petit feu je me meure et me morfond de mon destin si peu enclin a me faire vivre tous ces rêves que j’ai tant espéré et imaginé.
La vie est cruelle et de sa main vengeresse elle ne m’a point épargnée ni même oubliée.
La vie n’a plus de gout, l’espoir n’est plus mais seul me reste les mots pour tenter d’exprimer cette trop dure réalité…
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Il est si facile d’écrire des mots et parfois si dur de les appliquer… Pourquoi faut-il que la société soit si compliquée que les cœurs que l’on souhaite aimer soit déjà attachés ailleurs, que les être que l’on souhaite voir à nos coté ne soient déjà plus… la vie est parfois mal faite et souvent incompréhensible et pourtant chaque jour, l’on continue d’avancer et d’espérer. Alors, je souris, je ris et à chaque fois je joue la comédie et ne montre que ce qui peut finalement aider les autres a avancer sans m’aider moi-même car au final je suis las d’espérer.
Alors, mes points ce serrent et je contiens ma rage pour ne pas frapper les objets qui m’entourent, pour ne pas extérioriser cette force brute qui m’habite et ne pas en venir a détruite ce que plus tard je regretterais. Cependant, il est parfois si dur de ne pas se laisser aller à exprimer cette frustration interne et personnelle.
Alors aujourd’hui, je me laisse allez à divaguer et à donner un nouveau tournant à ma vie.
Je ne suis point un héros et encore moins un sauveur pourtant en ce jour béni je vous laisse place à vous maudit pour que de mon corps inanimé vous puissiez donner un sens à ma vie…
Guillaume. S
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Refermant lentement la lettre tout en gardant le regard plongé dans les abysses du sol, le Seigneur reste là , immobilité d’un être qui reste sans voix devant cet écris muet de tout commentaire.
Levant peu à peu ses yeux, il la sent de nouveau, cette colère enfermée…
Faisant demi-tour sur place, il observera un long moment la porte de bois lui faisant face pour enfin faire le premier pas en direction de son futur…
Sortit de sa torpeur, le Seigneur cherche tout d’abord à comprendre ce qui de nouveau l’entoure et ce qu’il vit le changea de son habitude. Il était entouré par une immense ville qui ne semblait avoir de limite. Une citée lui rappelant celles décrites dans le livre sacré des anciens. Un temple parfait pour imposer une nouvelle volonté…
Levant sa main gauche tremblante en direction du ciel au dessus de son corps allongé, Guillaume observa entre deux larmes le couteau qu’il tenait et qui serait la dernière chose qu’il sentirait dans ce monde ou au final il avait toujours vécu seul.
Seigneur, acceptez aujourd’hui mon corps, je vous le donne pour qu’enfin nous soyons réunis.
Revenez du royaume des enfers et vivez au travers de ce réceptacle car je vous le dédie.
Un dernier souffle de vie, une dernière larme de tristesse, un dernier regard assuré sur cette lame affutée pour qu’enfin la douleur d’un corps déchiré en pleine poitrine laisse place au noir, à ce noir…
Alors que son corps allongé et sans vie perd lentement sa chaleur, les deux sphères de l’eau et de la terre placées au centre d’un pentagramme et face à une croix inversée s’agitent et s’illuminent…
Des larmes …
Qui pleure ?
Qui m’appelle ?
Guillaume, fils d’un monde oublié et depuis longtemps disparu est mort, sacrifié sur l’hôtel des renaissances, il n’est plus. Ancien dirigeant spirituel de toute une nation, aujourd’hui, c’est tout un peuple qui le pleure.
Pourtant, il n’est pas mort en vain.
Une lumière dans ce noir sans fin, un point de vie et de résurrection dans cet endroit infini pour qu’au final, une âme revienne dans un monde réel renaissant.
Ouvrant lentement ses yeux à la lumière il est ébloui. Alors qu’il était depuis bien longtemps enfermé dans un royaume de vide, aujourd’hui, il se réveille et s’éveille à nouveau en ce monde.
Allongé dans une salle éclairée par deux objets d’un rond parfait et contenant en leur centre une lumière d’un bleu liquide pour celle se trouvant à sa gauche et d’un marron unique pour celle située à sa droite il prend petit à petit conscience de ce qui l’entoure.
Ou suis-je ?
Guillaume est mort et par ce sacrifice, un autre, revient enfin à la vie.
Comment est-ce possible ? Ils m’avaient pourtant tous oublié…
Se levant pour la première fois depuis déjà trop longtemps, il n’a plus l’habitude de sentir l’effet d’un corps et ne comprend pas tout de suite les sons qui lui tiraillent les tympans.
Se retournant pour observer la table ou il était allongé, il voit une lettre posée au pied de cet édifice sur laquelle on peux lire sans difficulté : Pour vous Seigneur Maudit.
Il se permet de la ramasser pour en lire son contenu.
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Galactica, ville Exitium le 54 Vertan 3728
Gris…
Il fait gris, cette grisaille tenace qui recouvre de sa morne douceur le paysage. Le temps est à la pluie, à l’orage, à cette déprime qui vous prend et vous emporte la ou seul les songes du cœur sont maitres.
Aujourd’hui je suis de repos, point d’obligation de me lever stressé à sept heures du matin pour aller travailler, nul besoin de m’habiller et de vérifier l’impeccabilité de ma tenue vestimentaire. Je suis libre de resté dans cette minuscule chambre qui me sert de chez moi, de resté assis sur cette chaise face à ce papier blanc à écrire ce que je ne peux dire aux autres, à exprimer sur cette feuille ce que seul je sais.
Mais, je ne me suis pas présenté, je me prénomme Guillaume, j’ai vingt sept ans et je suis le dirigeant de la ville Exitium ville se situant sur la planète Galactica. Je mesure un mètre quatre vingt dix pour quatre vingt kilos, les yeux multicolores virant entre le bleu et le gris, les cheveux châtains clairs coupés court la plupart du temps et je n’ai rien de particulier si ce n’est par moment ce dont pour écrire et se passé qui m’obsède.
Ma famille elle ce trouve en Aquablue, ma mère située dans l’une de ces cités principale est avocat en droit civil, mon beau père lui vadrouille entre Galactica, Desertica et Aquablue. Il travail pour différents Etats et gère tout ce qui concerne la relation presse et événementielle. J’ai deux frères âgés de trente et un ans. L’un est ingénieur sur Aquablue quand à l’autre, il est Officier sur Desertica et gère des flottes de guerre de plusieurs millions de crédits, je suis en somme différent d’eux mais cette situation ne me gène guère plus que cela. En effet, je suis un solitaire et ma relation familiale se limite au strict minimum.
Si j’écris cette lettre aujourd’hui que je qualifierais plus de dernière volonté, c’est simplement parce que aujourd’hui plus qu’un autre jour l’envie enfin me prend. J’aime écrire, écouter une musique qui me fait doucement savoir ce que d’avance je vais dire. Je suis un rêveur, un rêveur fou qui se laisse porter par la force des choses et qui chaque jour espère trouver un futur qui me corresponde. Lequel, je ne saurais le dire pourtant je l’espère et l’attend avec une telle impatience …
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« Inspiration »
Il neige, cette neige qui lentement mais surement recouvre de sa froide blancheur mon cœur
Je suis triste, déprimé et fatigué de cette piste sans fin qui au loin me mène irrémédiablement vers ma fin et vers cet enfer éternel de souffrance et d’errance.
Il n’est rien de plus triste que de partir sans avoir put rire ou jouir d’un amour qui de sa douce chaleur aura bercé mon cœur.
Je pleure de cette chaleur que je n’ai put connaitre et à petit feu je me meure et me morfond de mon destin si peu enclin a me faire vivre tous ces rêves que j’ai tant espéré et imaginé.
La vie est cruelle et de sa main vengeresse elle ne m’a point épargnée ni même oubliée.
La vie n’a plus de gout, l’espoir n’est plus mais seul me reste les mots pour tenter d’exprimer cette trop dure réalité…
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Il est si facile d’écrire des mots et parfois si dur de les appliquer… Pourquoi faut-il que la société soit si compliquée que les cœurs que l’on souhaite aimer soit déjà attachés ailleurs, que les être que l’on souhaite voir à nos coté ne soient déjà plus… la vie est parfois mal faite et souvent incompréhensible et pourtant chaque jour, l’on continue d’avancer et d’espérer. Alors, je souris, je ris et à chaque fois je joue la comédie et ne montre que ce qui peut finalement aider les autres a avancer sans m’aider moi-même car au final je suis las d’espérer.
Alors, mes points ce serrent et je contiens ma rage pour ne pas frapper les objets qui m’entourent, pour ne pas extérioriser cette force brute qui m’habite et ne pas en venir a détruite ce que plus tard je regretterais. Cependant, il est parfois si dur de ne pas se laisser aller à exprimer cette frustration interne et personnelle.
Alors aujourd’hui, je me laisse allez à divaguer et à donner un nouveau tournant à ma vie.
Je ne suis point un héros et encore moins un sauveur pourtant en ce jour béni je vous laisse place à vous maudit pour que de mon corps inanimé vous puissiez donner un sens à ma vie…
Guillaume. S
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Refermant lentement la lettre tout en gardant le regard plongé dans les abysses du sol, le Seigneur reste là , immobilité d’un être qui reste sans voix devant cet écris muet de tout commentaire.
Levant peu à peu ses yeux, il la sent de nouveau, cette colère enfermée…
Faisant demi-tour sur place, il observera un long moment la porte de bois lui faisant face pour enfin faire le premier pas en direction de son futur…
Sortit de sa torpeur, le Seigneur cherche tout d’abord à comprendre ce qui de nouveau l’entoure et ce qu’il vit le changea de son habitude. Il était entouré par une immense ville qui ne semblait avoir de limite. Une citée lui rappelant celles décrites dans le livre sacré des anciens. Un temple parfait pour imposer une nouvelle volonté…