Chroniques de Galactica

C'est lorsque l'on se sent le plus isolé du monde que l'on voit qui tient vraiment à nous. Par un simple geste, un simple mot, un simple regard, tout redevient joyeux. Parce que sans ces choses-là, nous n'aurions pas envie de continuer à vivre. Parce que si on ne vivait pas ce genre de moment, on ne pourrait pas se sentir aimé. On a besoin de tout ça pour avancer, on a besoin de gens qui nous soutiennent dans toutes les situations, dans toutes les circonstances.

J'ai su trouver mon harem, ce groupe de personnes qui m'aident à continuer à avancer malgré les coups que l'on peut me porter. Je ne les abandonnerais pas, je ferais tout pour ne pas les décevoir, car je sais que si ils n'avaient pas été là dans les moments durs, je n'aurais jamais pu aller jusque là. Jamais je ne pourrais assez les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pour moi, jamais je ne pourrais leur offrir tout ce qu'ils ont pu m'offrir, mais je sais une chose, ils pourront toujours compter sur moi, que ce soit pour avoir une épaule sur laquelle pleurer, que ce soit pour leur faire bouger leur cul, je serais là.

Au fur et a mesure que le temps passe, ils sont de plus en plus présents dans ma vie, ils m'aident a faire mes choix, à ne pas m'enfoncer seul, dans la tristesse, ils m'aident au quotidien.

Aujourd'hui, je suis heureux, j'ai une vie sentimentale qui est a son paroxysme, je vis ma vie telle que je l'entends, mais je ne les oublie pas. Ils seront toujours là, dans un coin de ma tête, dans un coin de mon coeur. Bon nombre de personnes me disent être présents pour moi, quand je verserais une larme, et lorsque ce jour arrive, je me retrouve a nouveau seul, mais pour peu de temps car ma famille m'entoure, me redresse, me serre dans ses bras, et me donne l'envie d'avance à nouveau.

Fabien, Antoine, Julien, Maman, merci.

Il y a des jours où l'on a envie de cracher toute sa haine, de crier tellement fort que la personne se trouvant a l'extrême opposé de nous sur la Terre pourrait nous entendre. On aimerait frapper aussi fort que possible dans un ballon pour faire le plus de bruit lors de sa percussion contre le mur. Pour moi c'est aujourd'hui. Je veux tout casser, je veux tout sortir de ma tête, frapper un mur, crier, me défouler, mais je n'y arrive pas. Tout ce que je peux faire c'est me vider à travers des mots, vous faire partager mon désarroi.

Au fur et a mesure que les minutes passent, la colère dé-ampli, mais elle est toujours présente. Je m'emporte souvent, bien trop souvent. Je n'arrive plus à me canaliser, je n'arrive plus à prendre du recul dans mes paroles. Je réponds du tac au tac, sans prendre conscience de la violence de mes mots, je ne suis plus moi, je n'y arrive plus. J'essaye, encore et encore, à chaque fois que j'en ai l'occasion, mais c'est dur, j'ai mes pulsions, aussi terribles soient-elles.

J'aimerais pouvoir m'apaiser, me vider la tête, me calmer seul, prendre sur moi, une nouvelle fois ..

Il s'en est un temps où les choses ne sont plus les mêmes, où tout n'est plus que noirceur, tristesse, haine et colère. On en veut à tout le monde, on en veut à soi-même, on veut fuir, tout fuir, ne plus avoir de rapport avec personne, ne plus leur parler, ne plus les voir, ne plus les croiser, ni même entendre parler d'eux. On veut s'évader, quitter ce monde abrupte, mais il y a toujours quelque chose qui nous en empêche, qui nous prive de partir.
La situation est telle que l'on devient insoutenable, on crie, on hurle, on râle, on n'arrive plus à discuter calmement, on s'énerve pour un rien, on se fiche de tout. Nous ne ressentons plus aucun plaisir, quel qu'en soit la raison, nous voulons rester seul, nous isoler ..

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus écrit dans ces travées, que je n'ai plus eu le courage de me vider l'esprit, de dire ce que je pensais, mais j'en ai repris le plaisir aujourd'hui, peut-être par nécessité, peut-être par obligation mentale (non pas que je me sentes contrôlé par d'autres ni par mon corps, mais plutôt que l'envie de faire un break m'a forcé à revenir en ces lieux, pour expliciter ma situation), ou tout simplement par que je ressentais un manque apparent d'écrire. C'est une période, comme j'en ai eu tant d'autres, il faut savoir profiter de ces périodes pour montrer le peu de talent que l'on a en soi, pour montrer que l'on se sent bien, à écrire.

En ce moment, les soucis et les déboires s'enchainent, je ne sais plus où donner de la tête, la rancoeur, la colère, le désarroi, tout cela mêlé en même temps dans un esprit comme le mien n'est aucunement sain, et ne fait pas bon ménage. Mes nuits sont courtes, lorsque j'arrive à trouver le sommeil. Mon subconscient me joue souvent des tours, et me force à l'insomnie. Il travaille sans relâche, repasse certaines images que j'aimerais effacer, me fait réfléchir à ma situation, à mes actes, à mes choix .. J'ai du mal, énormément.

Depuis environs trois-quatre jours, j'ai repris plaisir à me relancer sur le jeu, celui qui nous a permis de nous rencontrer, ne nous côtoyer. Ce jeu qui fait partie de ma vie en quelque sorte, étant donné que cela fait environ 5 ans que je suis ici, en ces lieux, à regarder, observer, à découvrir chaque jour de nouvelles choses. Car ce n'est pas parce qu'on est un "ancien" ici, que l'on n'est pas en soif d'apprendre, de découvrir les nouvelles trouvailles des "jeunes" ayant un esprit plus imaginaire les uns que les autres.
Ce plaisir est de retour, parce que C2Geek est un moyen, pour moi, échappatoire de la réalité en quelque sorte. Il m'aide à penser à autre chose, à occuper mon esprit, à me faire réfléchir. Je cherche toujours à m'améliorer, chose assez simple à faire en théorie, mais j'ai pourtant du mal à accorder raison aux gens, car je reste toujours dans ma vision des choses sans prendre le temps d'écouter.

Voilà pourquoi j'ai écrit aujourd'hui. Merci de m'avoir lu, peut-être y aura-t-il d'autres textes au fur et à mesure que les jours passeront, en tout cas, le Mikanésia ne vous contactera jamais en dehors d'un message en bonne et dû forme.