Comme à leur habitude, les membres du haut conseil d'Orilla débarquait du Beliskner lors de leurs rendez-vous à la corporation. Freyr n'était encore une fois pas seul, les communiqués officiels devaient obligatoirement se faire au minimum à quatre afin qu'une majorité des domaines couvert par le haut conseil puissent être traités. "Chacun à sa place" disait toujours Lord Yu, il est hors de question qu'un membre de ce conseil empiète sur les responsabilités d'un autre.
Ils avançaient donc de leur pas lent en direction du conseil, bien plus rassuré que la première fois. Cependant on pouvait toujours voir qu'ils n'étaient pas sûr d'eux, qu'ils se posaient toujours tout un tas de question sur ce qui les entourait. Il faut bien avouer que leur carrure ne leur permet pas de se défendre hors de leurs vaisseaux, peut être vaut-il mieux de faire profil bas lorsque le besoin s'en fait sentir.
Les six créatures se partirent en direction de la salle qu'ils avaient réservés. Quelques personnes étaient déjà présentes sur les lieux, les quelques mots résumant leur déclaration pouvait en effet attiser la curiosité. «Putsch en Galactica et brebis galeuse», que se passait-il donc? Le grand conseil menacé?
C'est Thor qui fût le premier à se lever pour prendre la parole, il était habitué de l'exercice, sonnant les déclarations de guerre et l'ayant déjà pris lors de leur précédente intervention.
Dirigeant, dirigeante, ou qui que vous soyez, je vous souhaite la bienvenue en ce lieu et vous remercie de m'accorder ces quelques minutes d'écoute. Etant semblable à mes frères ici présent, je doute que vous me reconnaissiez. Je suis Thor, commandant suprême des flottes de l'Orilla.
Je suis ici pour vous parler de ces brebis galeuses. Les personnes qui je nomme ainsi sont des déserteurs, des suicidaires, des fous, ou que sais-je, ces hommes d'Orilla qui fatigué par leur condition militaire décide de partir pour des états plus important que le leur, ces hommes décidé à se faire enrôler dans les armées adverses en échange de l'une de nos machine de guerre, bien souvent un chasseur, ou à s'écraser sur leurs blocus. Ceux-ci sont en nombre de plus en plus important à force de voir les puissances montantes de cet univers. Il arrive bien souvent que l'un de mes hommes s'en aille par exemple vers l'Exitium.
Je ne peux tolérer de tel actes au sein de mon armée! C'est pourquoi j'aimerais rendre justice moi-même à celle-ci. Si vous apercevez un tel chasseur en direction de votre état, je vous prie donc de bien vouloir m'en faire part qu'une délégation s'occupe de l'intercepter afin de le ramener en nos terres.
Ceci-dit, ce n'est pour ça que nous sommes ici présent. Je vais donc laisser mon frère Freyr s'exprimer.
Il reparti d'où il venait, laissant Freyr prendre sa place, toujours avec se même pas là laissant redescendre l'intensité du discours précédent. Des hommes était parti pendant ce temps là faire des commissions, plus ou moins grosses, ou encore bien un verre.
Bonjour à tous, je me nomme donc Freyr, dirigeant commercial inter et intra état au service d'Orilla.
Peut être que le mot putsch est un peu fort, mais le haut conseil d'Orilla a pris hier soir une décision très importante. Nul n'en avait fait de même à notre connaissance jusqu'à présent. Ceci n'impactera que très peu d'entre vous, mais nous avons jugez bon de vous mettre au courant. Le haut conseil d'Orilla déclare aujourd'hui son état capital économique de Galactica. Nous avons jugé hier que nos banques étaient les plus sécurisées du système actuel et que toutes les transactions de la bourse de Galactica devraient passer par celle-ci. Bien entendu, nous ne pouvons agir dans un claquement de doigt et ceci devra être mis en place petit à petit à l'aide des dirigeants de cette bourse. Nos banques ne feront aucun bénéfice sur les crédits transitant sur la bourse, elles se contenteront de les transmettre aux parties concernés en toute sécurité. Tout sera transparent, aucun changement de votre coté, seul le réseau de transit des crédits changera.
Je vois d'ici plusieurs personnes qui s'opposeront à ce qu'Orilla devienne la capitale économique de notre galaxie, mais pouvez-vous seulement nous prouvez que nous n'en avons pas les moyens?
Afin de faire ça en règle, je vous laisserais tenter de me prouver le 26 volcan ([hrp]Samedi[/hrp]) à 15h00 qu'Orilla ne mérite pas ce titre. Pour se faire, nous ferons transiter, pendant 1 heure, 500 000 crédit dans nos banques. A ce même moment, je vous invite à envoyer une délégation d'un maximum de 5 chasseurs afin de visiter nos infrastructures, que vous en jugiez pas vous même, et tenter de nous voler ces crédits. Si vous y arrivez, je m'inclinerais ici, sinon, à 16h01, je proclamerais définitivement Orilla comme étant la capitale économique de Galactica et entreprendrait le déplacement de la bourse en nos terres.
Si personne n'y arrive, j'aurais besoin de faire une petite campagne de publicité afin de convaincre le conseiller, je laisserais donc à chacun d'entre vous jusqu'à 18h pour envoyer sur Orilla un slogan original et accrocheur. Le vainqueur aura l'honneur d'être publié ici ainsi que la somme de 200 000 crédit.
Bon courage à vous, vous allez en avoir besoin.
Il répartit aussitôt à sa place, applaudit de ses cinq clones tout en espérant avoir quelques concurrents pour ce petit évènement.
Putsch en Galactica et brebis galeuse
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Putsch en Galactica et brebis galeuse
Je suis le plus gentil des soulis ! Aha !
Re: Putsch en Galactica et brebis galeuse
Il était bien loin de chez lu, cette fois. Bon, certes, il n'avait jamais vraiment eu de « chez lui » au sens où l'entendaient la majeur partie des gens, juste des lieux où il résidait temporairement, qu'il y fût maître ou serviteur. Mais tout de même, au fil des ans, il s'était plus ou moins attaché aux siens. Ou tout du moins à l'Empereur, la Voix du Divin. Et peut-être aussi un peu à certains de ses frères d'armes. Il s'était aussi attaché, si bien sûr on pouvait parler d'attachement avec un être comme lui, à l'Ordre en général. Mais bien sûr, comme d'habitude, l'Ordre était mort à présent. Il mourrait toujours, à la fin, c'était son destin, son cycle, et lui, le Serviteur entre tous, il savait suivre ces cycles comme personne. Les reconnaître et les manifester, parfois, même.
Et le cycle était revenu, une fois de plus. Mort. Et renaissance... Sauf que cette fois, la renaissance devait visiblement se faire sous des cieux différents... Et sans l'Empereur, aussi. Ce qui était proprement inhabituel, mais les commandement du Divin ne se discutaient pas, sans doutes. Et c'était Son Appel qu'il avait très clairement sentit, plus d'un mois au part avant. Cela n'arrivait pas souvent, pas à lui, cela ne lui était arrivé que deux fois, dont une de bien triste mémoire. Mais elle lui avait au moins apprit à reconnaître de telles choses, aussi avait-il fait ce qu'il s'imposait de faire. Le voyage en solitaire dans un chasseur banalisé. Le jeu de cache-cache avec les systèmes de défenses et de sécurité. L'embarquement clandestin et la stase artificielle.
Pour se réveiller au milieu d'un débarquement de troupes étranges, sur une planète-forêt, trouvé là où il était planqué par une surprenante enfant. Une enfant qui était maintenant sa cheftaine, apparemment, puisqu'il avait eu un autre Appel, encore plus clair, en la voyant. La pensée incongrue que c'était juste sa folie vagabonde qui sucitait ces impressions lui traversa l'esprit, mais il la rejeta aussitôt. Il servait le Divin, avant tout et surtout. Si Il avait choisit cette sale môme comme représentante, il la servirait donc aussi, c'était aussi simple que cela, malgré les liens qu'elle semblait avoir avec ce fichu « Chevalier » de pactotille... Chevalier, non mais quelle blague. Et vas-y que monsieur prenait tout le monde de haut, en bon membre du Cercle. Et parce qu'il appartenait soit-disant à une race supérieure...
Supérieure... La bonne blague. Il savait des choses, lui. Il les avaient extirpées du marécage labyrintique qu'était sa mémoire. Toutefois, ce n'était pas le moment de penser à cela, car il arrivait à destination. Il était ici pour accomplir une mission. Une mission de repérage, pour être précis.
Tu y vas, là-bas, sur leur abomination de métal, et tu prend la température. Moi je ne veux aller sur ce truc immonde que le plus tard possible, mais toi t'es habitué, alors tu t'y colle !
Ce qui était parfaitement vrai. Et il c'était donc rendu sur la ville-planète de Galactica. Ce n'était pas si différent de là où il venait, si on exceptait le fait que la planète habrite aussi des « États », comme ils disaient. Il y avait un Sénat ici aussi, et, en bon roublard de la politique, ses pas l'avait immencablement conduit là. S'il y avait un lieu pour « prendre la température », c'était bien celui-là ! Bon, en l'occurence, la température était plutôt basse, mais une salle venait d'être ouverte, et il s'y était rendu, comme de bien entendu, surtout qu'on y parlait de putsch et de ce qui devait être des traîtres. Tout un programme, qui lui rappelait d'ailleurs de vieux souvenir ! Ah, nostalgie quand tu nous tient... Il était entré, s'était trouvé un siège et avait écouté l'allocution, tenue par des créatures qui, elles aussi, éveillaient des souvenirs... Que des Humains, hein ?
C'était bien la peine de porter ce fichu camouflage, dans ces conditions, mais les ordres étaient les ordres, après tout. Du reste, son apparence ne différait pas tellement de la normale. Sa grande silhouette fine et puissante, dont la démarche souple et déliée avait un côté indéniablement animal lorsqu'il était en mouvement, s'était calé dans son fauteuil, et ses yeux jaunes, couleur d'ambre vive, tels ceux de quelque fauve impossible, brillant comme deux étoiles jumelles et terribles, parcouraient la salle avec une expression indéchifrable, tandis que ses mains fines et gantées jouaient distraitement sur les acoudoires, dans un mouvement dont la négligeance ne trahissait pas le moins du monde combien elles pouvaient être redoutable, quand elles voulaient.
Il portait un uniforme noir et argent, très militaire, avec un insigne représentant l'Oiseau Pourpre à l'Étoile d'Or, cerclé d'indigo... Il faudrait sûrement qu'il en change, par rapport à sa nouvelle maîtresse, mais il serait toujours temps de le faire un peu plus tard. Le tout agrémenté par une cape, noir elle aussi, brodée d'or et de rouge, retenue par une broche en bronze. Une très ancienne broche en bronze, qui symbolisait tant pour lui... En outre, elle cachait aussi le générateur d'hologramme portatif qui rendait son visage « normal ». Des traits fins, une peau plutôt claire, encadré par des cheveux d'un blanc terne, originaux ceux-là. Il n'y avait que sa façe qu'il avait falu modifier, puisque le reste de sa peau n'était nullement visible...
Au final, l'exposé, comme il aurait presque pu le deviner en voyant la bande de clones, s'il y avait réfléchit, ne portait pas sur un putsch militaire mais une simple proclamation économique... Agrémenté d'un défis, tout de même. Après avoir attendu un peu pour voir si quelqu'un ne répondait pas, quelqu'un de plus « ancien » dans ce système solaire, il se leva, avec sa souplesse inhumaine, et non sans raison, pour prendre à son tour la parole.
« Nobles représentants d'Orilla, je vous salue. »
Il fit le traditionnel salut de la main – traditionnel de là où il venait – l'autre poigt serré venant frappé son coeur, à la manière des siens.
« Je suis Me... hum... Isylionis, Délégué de l'État d'Alwinion et Porte-Parole de Dame Ellianne, notre suzeraine bien-aimée. »
Tout étant relatif, vu le peu de temps qu'il avait passé en sa compagnie... Il ne la connaissait pas vraiment, mais sans doutes cela allait-il venir...
« Bien que nous soyons nouveaux au sein de Galactica, et que je ne pourrais donc en aucun cas avoir la prétention de contester vos revendications. Soyez certains que nous vous préviendrons si nous appercevons un des vaisseaux que vous avez mentionnés. Quant à votre statut de Capital économique, même si, je le répète, nous ne vous contestons nullement ce titre, nous viendront à la date dite avec cinq chasseurs, comme vous le demandez. Pour le plaisir du défis. »
Car tout était là, bien entendu. Il n'avait pas grand chose à faire de qui serait la Capital des banquiers, mais par contre il était toujours près à relever un défis, surtout quand il était si joliment lancé, qui plus est.
« Je commanderais moi-même cette escadrille. »
Il était un pilote chevronné, après tout, et les chasseurs ne pouvaient pas être si différents de chez lui. Avec un nouveau salut, claquant des talons par habitude, il se rassit, attendant de voir une éventuelle suite aux événements, avant le jour « J ».
Et le cycle était revenu, une fois de plus. Mort. Et renaissance... Sauf que cette fois, la renaissance devait visiblement se faire sous des cieux différents... Et sans l'Empereur, aussi. Ce qui était proprement inhabituel, mais les commandement du Divin ne se discutaient pas, sans doutes. Et c'était Son Appel qu'il avait très clairement sentit, plus d'un mois au part avant. Cela n'arrivait pas souvent, pas à lui, cela ne lui était arrivé que deux fois, dont une de bien triste mémoire. Mais elle lui avait au moins apprit à reconnaître de telles choses, aussi avait-il fait ce qu'il s'imposait de faire. Le voyage en solitaire dans un chasseur banalisé. Le jeu de cache-cache avec les systèmes de défenses et de sécurité. L'embarquement clandestin et la stase artificielle.
Pour se réveiller au milieu d'un débarquement de troupes étranges, sur une planète-forêt, trouvé là où il était planqué par une surprenante enfant. Une enfant qui était maintenant sa cheftaine, apparemment, puisqu'il avait eu un autre Appel, encore plus clair, en la voyant. La pensée incongrue que c'était juste sa folie vagabonde qui sucitait ces impressions lui traversa l'esprit, mais il la rejeta aussitôt. Il servait le Divin, avant tout et surtout. Si Il avait choisit cette sale môme comme représentante, il la servirait donc aussi, c'était aussi simple que cela, malgré les liens qu'elle semblait avoir avec ce fichu « Chevalier » de pactotille... Chevalier, non mais quelle blague. Et vas-y que monsieur prenait tout le monde de haut, en bon membre du Cercle. Et parce qu'il appartenait soit-disant à une race supérieure...
Supérieure... La bonne blague. Il savait des choses, lui. Il les avaient extirpées du marécage labyrintique qu'était sa mémoire. Toutefois, ce n'était pas le moment de penser à cela, car il arrivait à destination. Il était ici pour accomplir une mission. Une mission de repérage, pour être précis.
Tu y vas, là-bas, sur leur abomination de métal, et tu prend la température. Moi je ne veux aller sur ce truc immonde que le plus tard possible, mais toi t'es habitué, alors tu t'y colle !
Ce qui était parfaitement vrai. Et il c'était donc rendu sur la ville-planète de Galactica. Ce n'était pas si différent de là où il venait, si on exceptait le fait que la planète habrite aussi des « États », comme ils disaient. Il y avait un Sénat ici aussi, et, en bon roublard de la politique, ses pas l'avait immencablement conduit là. S'il y avait un lieu pour « prendre la température », c'était bien celui-là ! Bon, en l'occurence, la température était plutôt basse, mais une salle venait d'être ouverte, et il s'y était rendu, comme de bien entendu, surtout qu'on y parlait de putsch et de ce qui devait être des traîtres. Tout un programme, qui lui rappelait d'ailleurs de vieux souvenir ! Ah, nostalgie quand tu nous tient... Il était entré, s'était trouvé un siège et avait écouté l'allocution, tenue par des créatures qui, elles aussi, éveillaient des souvenirs... Que des Humains, hein ?
C'était bien la peine de porter ce fichu camouflage, dans ces conditions, mais les ordres étaient les ordres, après tout. Du reste, son apparence ne différait pas tellement de la normale. Sa grande silhouette fine et puissante, dont la démarche souple et déliée avait un côté indéniablement animal lorsqu'il était en mouvement, s'était calé dans son fauteuil, et ses yeux jaunes, couleur d'ambre vive, tels ceux de quelque fauve impossible, brillant comme deux étoiles jumelles et terribles, parcouraient la salle avec une expression indéchifrable, tandis que ses mains fines et gantées jouaient distraitement sur les acoudoires, dans un mouvement dont la négligeance ne trahissait pas le moins du monde combien elles pouvaient être redoutable, quand elles voulaient.
Il portait un uniforme noir et argent, très militaire, avec un insigne représentant l'Oiseau Pourpre à l'Étoile d'Or, cerclé d'indigo... Il faudrait sûrement qu'il en change, par rapport à sa nouvelle maîtresse, mais il serait toujours temps de le faire un peu plus tard. Le tout agrémenté par une cape, noir elle aussi, brodée d'or et de rouge, retenue par une broche en bronze. Une très ancienne broche en bronze, qui symbolisait tant pour lui... En outre, elle cachait aussi le générateur d'hologramme portatif qui rendait son visage « normal ». Des traits fins, une peau plutôt claire, encadré par des cheveux d'un blanc terne, originaux ceux-là. Il n'y avait que sa façe qu'il avait falu modifier, puisque le reste de sa peau n'était nullement visible...
Au final, l'exposé, comme il aurait presque pu le deviner en voyant la bande de clones, s'il y avait réfléchit, ne portait pas sur un putsch militaire mais une simple proclamation économique... Agrémenté d'un défis, tout de même. Après avoir attendu un peu pour voir si quelqu'un ne répondait pas, quelqu'un de plus « ancien » dans ce système solaire, il se leva, avec sa souplesse inhumaine, et non sans raison, pour prendre à son tour la parole.
« Nobles représentants d'Orilla, je vous salue. »
Il fit le traditionnel salut de la main – traditionnel de là où il venait – l'autre poigt serré venant frappé son coeur, à la manière des siens.
« Je suis Me... hum... Isylionis, Délégué de l'État d'Alwinion et Porte-Parole de Dame Ellianne, notre suzeraine bien-aimée. »
Tout étant relatif, vu le peu de temps qu'il avait passé en sa compagnie... Il ne la connaissait pas vraiment, mais sans doutes cela allait-il venir...
« Bien que nous soyons nouveaux au sein de Galactica, et que je ne pourrais donc en aucun cas avoir la prétention de contester vos revendications. Soyez certains que nous vous préviendrons si nous appercevons un des vaisseaux que vous avez mentionnés. Quant à votre statut de Capital économique, même si, je le répète, nous ne vous contestons nullement ce titre, nous viendront à la date dite avec cinq chasseurs, comme vous le demandez. Pour le plaisir du défis. »
Car tout était là, bien entendu. Il n'avait pas grand chose à faire de qui serait la Capital des banquiers, mais par contre il était toujours près à relever un défis, surtout quand il était si joliment lancé, qui plus est.
« Je commanderais moi-même cette escadrille. »
Il était un pilote chevronné, après tout, et les chasseurs ne pouvaient pas être si différents de chez lui. Avec un nouveau salut, claquant des talons par habitude, il se rassit, attendant de voir une éventuelle suite aux événements, avant le jour « J ».
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
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Empire de Praetorius
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Re: Putsch en Galactica et brebis galeuse
Elemanquia avançait dans les couloirs du Sénat. Non pas qu'elle se plaisait ici, mais c'était son tour de surveiller les débats au Sénat, et de représenter si nécessaire sa nation. La jeune femme secoua sa longue chevelure blonde qui descendait jusqu'à ses reins. Décidément, elle s'ennuyait, ici. Son truc, c'était les combats, spatiaux ou terrestres...la diplomatie, ça la barbait ! Et affreusement en plus !!
Prenant soudain une décision, elle s'arrêta brusquement et aussitôt effectua un demi-tour parfait, prête à sécher son tour de garde sur Galactica pour aller se promener dans les jardins du Sénat. Mais là, elle stoppa, restant interdite, ses grands yeux verts fixés sur un groupe de petits êtres qui avançaient dans les couloirs.
"Eux ici ? Mais...ce sont des clones normaux ! Ils ne font donc pas partie des nôtres...?"
Intéressée par les membres de cette race, dont elle connaissait certains représentants vivants très loin d'ici, Elemanquia prit le parti de suivre les petits êtres. Cette race était d'ordinaire très puissante et très intelligente: peut-être pourraient-ils la tirer de son ennui, s'ils venaient déclarer quelque chose. Et au pire, ils n'auraient fait que la faire marcher dans les couloirs, ce qui pour elle n'était guère fatiguant, d'autant qu'elle le faisait depuis la première heure de la journée.
Ils entrèrent dans une salle: elle les suivit. Avec plaisir, elle en vit un prendre la parole...ce n'était donc pas même juste pour répondre à quelqu'un d'autre. Tant mieux.
La jeune femme alla s'asseoir dans un siège prêt de l'entrée, au premier rang.
Elle écouta Thor, mais rapidement, perdit patience...juste sanctionner des chasseurs allant dans toutes les directions ? Pff, il n'avait pas besoin de dire ça pour qu'elle s'occupe de ces déserteurs...
Ce fut ensuite le tour de Freyr de parler. De plus en plus ennuyée, Elemanquia se demanda si elle n'allait pas partir: capitale économique ici ou là, pour l'heure ils s'en moquaient bien, les siens. Mais soudain, le petit être proposa de recevoir des attaques. La jeune femme se redressa, lissant de ses fines mains blanches le pantalon de l'uniforme noir qu'elle portait.
La première proposition l'intéressait vraiment. Bon, ce n'était que cinq chasseurs, mais si ceux d'Orilla tenaient parole, ce serait peut-être amusant ?
Un autre homme se leva un peu après pour répondre...un homme ? Vraiment ? Elemanquia l'observa tandis qu'il parlait.
"Ainsi donc, c'est ça...eh bien, je ne pensai voir autant de races assemblées en si peu de tant en un endroit censément peuplé d'humains seulement..."
Lorsque l'"homme" se fut rassit, Elemanquia se leva doucement, et s'avança prudemment, affectant une délicatesse et une fragilité qui n'avaient vraiment rien à voir avec ce qu'elle était normalement. Mais après tout, du haut de ses dix-neuf ans et de son mètre quatre-vingt-trois, c'était si facile de passer pour une pauvre représentante. Au moins, les deux étoiles d'argent sur fourreaux blancs qu'elle portait aux épaules de son uniforme attestaient, à qui savaient ce qu'ils voulaient dire, d'une force intérieure impressionnante.
D'une voix douce, la jeune femme lança alors aux six êtres:
- Représentants d'Orilla, je vous salue. Je suis Siana Elemanquia, représentante, ici et aujourd'hui, de l'Empire de Praetorius.
J'attache une grande importance à la sécurité de tout État, qu'il soit bancaire ou pas. Pour vous aider à prouver ce que vous avancer et vous aider à vérifier vos systèmes de sécurité, je vous enverrai, si on me le permet, une escadrille de cinq chasseurs. Nous verrons bien ce qu'il en résulte...
Contrairement à monsieur...
Elle porta son regard vers "Isylionis", dont elle avait remarqué le temps marqué lorsqu'il s'était présenté, inclinant la tête en signe de salut.
- ...je ne commanderai pas moi-même cette escadrille. Il se trouve que je ne suis pas spécialement une bonne pilote. Vous ne m'en voudrez pas, je suppose ?
Par ailleurs, je m'engage à assaillir avec toutes nos forces, si modestes soient-elles, tout État qui ne respectera pas les termes du contrat que vous avez prononcé ici, et qui aurait triomphé de vos défenses. Il vous suffira de nous envoyer une copie du rapport d'attaque avec l'heure et la date, ainsi que les pertes: nous enverrons aussitôt nos forces. Cela afin de vous aider à garantir la validité de ce "concours".
Elle se tut, salua en inclinant la tête, et alla se rasseoir. ce n'est qu'alors qu'elle prit conscience qu'après avoir prétendu devoir demander la permission pour envoyer une escadrille, elle avait promis le soutien de toute une armée. Bah, il fallait bien qu'elle gaffe. Elle avait mentit sur plus d'une chose...mais bon, par exemple, jamais il ne lui aurait été permit de piloter elle-même l'un des chasseurs...encore qu'avec un peu d'astuce...
C'est ainsi que la jeune femme plongea dans ses propres pensées, cherchant un moyen de contrecarrer les ordres qu'elle avait.
Prenant soudain une décision, elle s'arrêta brusquement et aussitôt effectua un demi-tour parfait, prête à sécher son tour de garde sur Galactica pour aller se promener dans les jardins du Sénat. Mais là, elle stoppa, restant interdite, ses grands yeux verts fixés sur un groupe de petits êtres qui avançaient dans les couloirs.
"Eux ici ? Mais...ce sont des clones normaux ! Ils ne font donc pas partie des nôtres...?"
Intéressée par les membres de cette race, dont elle connaissait certains représentants vivants très loin d'ici, Elemanquia prit le parti de suivre les petits êtres. Cette race était d'ordinaire très puissante et très intelligente: peut-être pourraient-ils la tirer de son ennui, s'ils venaient déclarer quelque chose. Et au pire, ils n'auraient fait que la faire marcher dans les couloirs, ce qui pour elle n'était guère fatiguant, d'autant qu'elle le faisait depuis la première heure de la journée.
Ils entrèrent dans une salle: elle les suivit. Avec plaisir, elle en vit un prendre la parole...ce n'était donc pas même juste pour répondre à quelqu'un d'autre. Tant mieux.
La jeune femme alla s'asseoir dans un siège prêt de l'entrée, au premier rang.
Elle écouta Thor, mais rapidement, perdit patience...juste sanctionner des chasseurs allant dans toutes les directions ? Pff, il n'avait pas besoin de dire ça pour qu'elle s'occupe de ces déserteurs...
Ce fut ensuite le tour de Freyr de parler. De plus en plus ennuyée, Elemanquia se demanda si elle n'allait pas partir: capitale économique ici ou là, pour l'heure ils s'en moquaient bien, les siens. Mais soudain, le petit être proposa de recevoir des attaques. La jeune femme se redressa, lissant de ses fines mains blanches le pantalon de l'uniforme noir qu'elle portait.
La première proposition l'intéressait vraiment. Bon, ce n'était que cinq chasseurs, mais si ceux d'Orilla tenaient parole, ce serait peut-être amusant ?
Un autre homme se leva un peu après pour répondre...un homme ? Vraiment ? Elemanquia l'observa tandis qu'il parlait.
"Ainsi donc, c'est ça...eh bien, je ne pensai voir autant de races assemblées en si peu de tant en un endroit censément peuplé d'humains seulement..."
Lorsque l'"homme" se fut rassit, Elemanquia se leva doucement, et s'avança prudemment, affectant une délicatesse et une fragilité qui n'avaient vraiment rien à voir avec ce qu'elle était normalement. Mais après tout, du haut de ses dix-neuf ans et de son mètre quatre-vingt-trois, c'était si facile de passer pour une pauvre représentante. Au moins, les deux étoiles d'argent sur fourreaux blancs qu'elle portait aux épaules de son uniforme attestaient, à qui savaient ce qu'ils voulaient dire, d'une force intérieure impressionnante.
D'une voix douce, la jeune femme lança alors aux six êtres:
- Représentants d'Orilla, je vous salue. Je suis Siana Elemanquia, représentante, ici et aujourd'hui, de l'Empire de Praetorius.
J'attache une grande importance à la sécurité de tout État, qu'il soit bancaire ou pas. Pour vous aider à prouver ce que vous avancer et vous aider à vérifier vos systèmes de sécurité, je vous enverrai, si on me le permet, une escadrille de cinq chasseurs. Nous verrons bien ce qu'il en résulte...
Contrairement à monsieur...
Elle porta son regard vers "Isylionis", dont elle avait remarqué le temps marqué lorsqu'il s'était présenté, inclinant la tête en signe de salut.
- ...je ne commanderai pas moi-même cette escadrille. Il se trouve que je ne suis pas spécialement une bonne pilote. Vous ne m'en voudrez pas, je suppose ?
Par ailleurs, je m'engage à assaillir avec toutes nos forces, si modestes soient-elles, tout État qui ne respectera pas les termes du contrat que vous avez prononcé ici, et qui aurait triomphé de vos défenses. Il vous suffira de nous envoyer une copie du rapport d'attaque avec l'heure et la date, ainsi que les pertes: nous enverrons aussitôt nos forces. Cela afin de vous aider à garantir la validité de ce "concours".
Elle se tut, salua en inclinant la tête, et alla se rasseoir. ce n'est qu'alors qu'elle prit conscience qu'après avoir prétendu devoir demander la permission pour envoyer une escadrille, elle avait promis le soutien de toute une armée. Bah, il fallait bien qu'elle gaffe. Elle avait mentit sur plus d'une chose...mais bon, par exemple, jamais il ne lui aurait été permit de piloter elle-même l'un des chasseurs...encore qu'avec un peu d'astuce...
C'est ainsi que la jeune femme plongea dans ses propres pensées, cherchant un moyen de contrecarrer les ordres qu'elle avait.
Re: Putsch en Galactica et brebis galeuse
Devant la faible présence devant son état, Lord Yu pris la décision de passer lui-même une annonce.
L'écran principal de la salle s'alluma, on pu apercevoir Lord Yu dans un grand bureau, derrière lui une grande fenêtre avec vue sur la Corporation. Il était sans aucun doute dans son bureau de la Tour des conseillers.
Cher dirigeant,
Mes émissaires ici-présent m'ont rapporté que peu d'état étaient prêt à tenter de briser les défenses informatique de nos banques. Pour cette raison, nos augmenterons à 15h précise la somme présente dans nos caisses. Elle passera donc à 750 000 crédit.
Quand à la personne remportant notre grand campagne de pub, elle touchera la somme de 200 000 crédit.
J'espère que cette annonce en motivera plus d'un.
L'écran se coupa immédiatement à la fin de sa phrase, sans même laisser les dirigeants présent lui répondre directement.
L'écran principal de la salle s'alluma, on pu apercevoir Lord Yu dans un grand bureau, derrière lui une grande fenêtre avec vue sur la Corporation. Il était sans aucun doute dans son bureau de la Tour des conseillers.
Cher dirigeant,
Mes émissaires ici-présent m'ont rapporté que peu d'état étaient prêt à tenter de briser les défenses informatique de nos banques. Pour cette raison, nos augmenterons à 15h précise la somme présente dans nos caisses. Elle passera donc à 750 000 crédit.
Quand à la personne remportant notre grand campagne de pub, elle touchera la somme de 200 000 crédit.
J'espère que cette annonce en motivera plus d'un.
L'écran se coupa immédiatement à la fin de sa phrase, sans même laisser les dirigeants présent lui répondre directement.
Je suis le plus gentil des soulis ! Aha !
Re: Putsch en Galactica et brebis galeuse
Quelques jours étaient passé depuis cet évènement. Heimdall revint avec ses compagnons afin d'annoncer les résultats. Ce fût Thor qui prit la parole en premier.
Bonjour à tous, il semble que mon annonce passée a fait écho jusqu'en Orilla, pas un seul homme n'a déserté durant les 5 derniers jours, peut être est-ce la fin d'une série. Quoi qu'il en soit, je vous invite toujours à nous le faire savoir si cela venait à se reproduire, nous ne relâchons pas notre vigilance.
Il passa rapidement la parole à Heimdall, il n'avait pas besoin de s'étendre sur les affaires internes à son état. Le petit être s'avança au devant de la foule. Il commença par faire afficher une affiche à l'écran.
Voici la seule campagne publicitaire m'ayant été transmise, autant vous dire qu'il m'a été facile de choisir un vainqueur... Si jamais mes techno-pirate ont réussit à parfaitement protéger nos coffres.
L'évènement n'a pas pris l'ampleur souhaité par notre état, mais quelques courageux ont tenté l'expérience et nous les en remercions. Veuille voir ci-joint l'ensemble de nos rapports de défense.
L'image disparu pour laisser place aux rapports de défense.
Comme vous pouvez le constater, mes techno-pirates sont restés invaincus, c'est pourquoi, je fais ici la demande au grand conseil de faire passer l'ensemble des transactions de la bourse de Galactica par les banque d'Orilla.
J'invite dés à présent l'empire de Praetorius à me transmettre un numéro de compte du CEI, lui appartenant, sur lequel je pourrais faire un virement de 200 000 crédit, comme promis lors de ma précédente annonce afin de le remercier pour son message publicitaire.
Sur son visage aucune expression n'apparaissait, comme à son habitude, cependant on pouvait imaginer un sourire, montrant à quel point il était fier de cette victoire.
Bonjour à tous, il semble que mon annonce passée a fait écho jusqu'en Orilla, pas un seul homme n'a déserté durant les 5 derniers jours, peut être est-ce la fin d'une série. Quoi qu'il en soit, je vous invite toujours à nous le faire savoir si cela venait à se reproduire, nous ne relâchons pas notre vigilance.
Il passa rapidement la parole à Heimdall, il n'avait pas besoin de s'étendre sur les affaires internes à son état. Le petit être s'avança au devant de la foule. Il commença par faire afficher une affiche à l'écran.
Voici la seule campagne publicitaire m'ayant été transmise, autant vous dire qu'il m'a été facile de choisir un vainqueur... Si jamais mes techno-pirate ont réussit à parfaitement protéger nos coffres.
L'évènement n'a pas pris l'ampleur souhaité par notre état, mais quelques courageux ont tenté l'expérience et nous les en remercions. Veuille voir ci-joint l'ensemble de nos rapports de défense.
L'image disparu pour laisser place aux rapports de défense.
D'autres ont voulus tenter leur chance, malheureusement, des états concurrents, que j'ai ensuite reconduit chez eux, ont détruit leurs flottes à leur arrivé.La cargaison de la flotte Alwinion4 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 5 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
Les techno-pirates de l'Etat Orilla volent 354 crédits à l'Etat Alwinion.
La cargaison de la flotte Smallcity5 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 6 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
La cargaison de la flotte Eltharina2 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 2 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
La cargaison de la flotte Maeridional3 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 10 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
La cargaison de la flotte Karnowhel2 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 7 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
Les techno-pirates de l'Etat Orilla volent 540 crédits à l'Etat Karnowhel.
La cargaison de la flotte Empire De Praetorius3 (0 nourriture, 0 acier, 0 uranium, 0 pierres de mana et 10 carburant) est pillée par l'Etat Orilla.
Comme vous pouvez le constater, mes techno-pirates sont restés invaincus, c'est pourquoi, je fais ici la demande au grand conseil de faire passer l'ensemble des transactions de la bourse de Galactica par les banque d'Orilla.
J'invite dés à présent l'empire de Praetorius à me transmettre un numéro de compte du CEI, lui appartenant, sur lequel je pourrais faire un virement de 200 000 crédit, comme promis lors de ma précédente annonce afin de le remercier pour son message publicitaire.
Sur son visage aucune expression n'apparaissait, comme à son habitude, cependant on pouvait imaginer un sourire, montrant à quel point il était fier de cette victoire.
Je suis le plus gentil des soulis ! Aha !