Il n'est de grand Amour qu'à l'ombre d'un grand rêve II
Publié : 12 août 2010, 20:27
"Les affres mélancoliques du temps amorcent les déchéances et dépeignent une réalité d’opprobre où des vertus envenimées arrachent les souffles des mortels. Les combats s’amoncellent tels des grains de sable, tempêtes éphémères de fers croisés, de défilés de corps inanimés.
Sous le cachet des heures, les vents aux connotations harmoniques tissent des opéras aux infinis couleurs. L’aridité des terres s’incline face à la revigorante pluie mais s’assèche devant le poids des mots. Mots qui deviennent les chefs d’orchestres des plus grandes conquêtes, comme des plus « géniaux » génocides, le génie au service de la folie, en somme. La beauté Naturelle écorchée par la brutalité Humaine. Le don de la mort, le sacrifice de la vie.
Acteurs sans pudeur que ces dirigeants à l’élégance flétrie, aux fragrances d’automnes oubliés. Pourtant, ces statues aussi glacées qu’un blizzard, dansent aux sons de nuits nucléaires et sous les lumières chatoyantes de ballets atomiques aussi incandescents que les astres.
Là ! Derrière les vitres de leurs Sièges de Verre, sur un trône d’or ils grondent haut et fort contre l’infâme ennemi. Mais leurs yeux ne sont qu’infinie noirceur, ils se pensent Roi du Jeu alors qu’ils n’en sont que les Pions, pions qu’une autre marionnette tôt ou tard viendra damer. Le chasseur chassé, le prédateur dompté pour boucler un cercle vicieux qui n’a de cesse d’exister. Cependant, lorsque le ciel change, se parant de teintes sanguines, les alliances d’antan se brisent et la Fratrie s’agrandie avec ceux qu’ils nommaient jadis leurs "anté-frères"…
Ce spectacle peste depuis des décennies, mêmes saveurs, mêmes comédiens pour ces pièces en trois temps. De la naissance à la déchéance, en passant par une pseudo apogée. Trois Actes qui résonnent au lieu peut-être de faire raisonner ? Qui sait ? Les visages changent quant aux mœurs elles restent ; impassible colosses aux pieds d’argile que le temps peine à refaçonner.
Dans cet amoncèlement de tourments, je dépeints l'insouciance, à quoi bon se parer d'arrogance, de feinter la compréhension dans cet univers agonisant ? Je connais les pêchés, j'en abuse et désabuse, de l'or du luxe à la douceur des corps -savoureuse luxure- ! J'ai conscience de mes fautes, de la force de mes armées, du poids de ma jeunesse. Malgré tout, je me sens âme équilibriste, piégée entre deux Mondes improbables, quelque part à l'écart de l'ombre et de la lumière. Je ne suis aucun chemin car nul itinéraire n'existe ici bas. Qui peut seulement prétendre se laisser bercer par les grès d'une factice route, de gloire ou de sang ? D'Amour et d'e*u fraiche ? "
Le temps est mon amant, la vie ma fiancée, à contre-courant j'avancerai mes idées, je ne me baigne point d'illusions, loin s'en faut, je constate uniquement la médiocrité de notre époque...
Le jeune homme caresse ses blonds cheveux, effleurant ensuite les fleurs humides qui jonchent les allées du Sénat, avant d'envoyer valser les roses bleutées elles-mêmes.
Les pétales charnues se délièrent dans les airs, feu d'artifice aux reflets de saphir puis les senteurs libérées embaumèrent de leurs enivrantes notes les lieux. Une bise, emporta ensuite avec délicatesse ce cortège, loin, très loin, au dessus de tout.
"Qui suis-je pour avoir une vision si stoïque de Galactica ?
Kieran, dix-sept ans, fils d'Aetherya.
Et toi tu es Claire, n'est-ce pas ? Et là en face c'est Sir Aschlan ! Bienvenue au Pandémonium, lieu de convergence de toutes les âmes, purgatoire à l'image de notre ancien Monde.
Si tu es ici... Enfin si nous sommes ici, d'après ce que j'ai compris...
Ceci signifie que notre heure n'avait pas encore sonné et qu'il va falloir que nous réfléchissions ensemble au pourquoi de notre univers, pourquoi tant de haine, pourquoi notre mort et surtout pourquoi la vie vous sépara tous les deux avant que la faucheuse vous réunifie !
Kieran affichait sur son doux visage un sourire enjôleur, réveillant ainsi des airs de sa tristement célèbre mère.
L'Histoire reprend car, il n'est de grand Amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.
Sous le cachet des heures, les vents aux connotations harmoniques tissent des opéras aux infinis couleurs. L’aridité des terres s’incline face à la revigorante pluie mais s’assèche devant le poids des mots. Mots qui deviennent les chefs d’orchestres des plus grandes conquêtes, comme des plus « géniaux » génocides, le génie au service de la folie, en somme. La beauté Naturelle écorchée par la brutalité Humaine. Le don de la mort, le sacrifice de la vie.
Acteurs sans pudeur que ces dirigeants à l’élégance flétrie, aux fragrances d’automnes oubliés. Pourtant, ces statues aussi glacées qu’un blizzard, dansent aux sons de nuits nucléaires et sous les lumières chatoyantes de ballets atomiques aussi incandescents que les astres.
Là ! Derrière les vitres de leurs Sièges de Verre, sur un trône d’or ils grondent haut et fort contre l’infâme ennemi. Mais leurs yeux ne sont qu’infinie noirceur, ils se pensent Roi du Jeu alors qu’ils n’en sont que les Pions, pions qu’une autre marionnette tôt ou tard viendra damer. Le chasseur chassé, le prédateur dompté pour boucler un cercle vicieux qui n’a de cesse d’exister. Cependant, lorsque le ciel change, se parant de teintes sanguines, les alliances d’antan se brisent et la Fratrie s’agrandie avec ceux qu’ils nommaient jadis leurs "anté-frères"…
Ce spectacle peste depuis des décennies, mêmes saveurs, mêmes comédiens pour ces pièces en trois temps. De la naissance à la déchéance, en passant par une pseudo apogée. Trois Actes qui résonnent au lieu peut-être de faire raisonner ? Qui sait ? Les visages changent quant aux mœurs elles restent ; impassible colosses aux pieds d’argile que le temps peine à refaçonner.
Dans cet amoncèlement de tourments, je dépeints l'insouciance, à quoi bon se parer d'arrogance, de feinter la compréhension dans cet univers agonisant ? Je connais les pêchés, j'en abuse et désabuse, de l'or du luxe à la douceur des corps -savoureuse luxure- ! J'ai conscience de mes fautes, de la force de mes armées, du poids de ma jeunesse. Malgré tout, je me sens âme équilibriste, piégée entre deux Mondes improbables, quelque part à l'écart de l'ombre et de la lumière. Je ne suis aucun chemin car nul itinéraire n'existe ici bas. Qui peut seulement prétendre se laisser bercer par les grès d'une factice route, de gloire ou de sang ? D'Amour et d'e*u fraiche ? "
Le temps est mon amant, la vie ma fiancée, à contre-courant j'avancerai mes idées, je ne me baigne point d'illusions, loin s'en faut, je constate uniquement la médiocrité de notre époque...
Le jeune homme caresse ses blonds cheveux, effleurant ensuite les fleurs humides qui jonchent les allées du Sénat, avant d'envoyer valser les roses bleutées elles-mêmes.
Les pétales charnues se délièrent dans les airs, feu d'artifice aux reflets de saphir puis les senteurs libérées embaumèrent de leurs enivrantes notes les lieux. Une bise, emporta ensuite avec délicatesse ce cortège, loin, très loin, au dessus de tout.
"Qui suis-je pour avoir une vision si stoïque de Galactica ?
Kieran, dix-sept ans, fils d'Aetherya.
Et toi tu es Claire, n'est-ce pas ? Et là en face c'est Sir Aschlan ! Bienvenue au Pandémonium, lieu de convergence de toutes les âmes, purgatoire à l'image de notre ancien Monde.
Si tu es ici... Enfin si nous sommes ici, d'après ce que j'ai compris...
Ceci signifie que notre heure n'avait pas encore sonné et qu'il va falloir que nous réfléchissions ensemble au pourquoi de notre univers, pourquoi tant de haine, pourquoi notre mort et surtout pourquoi la vie vous sépara tous les deux avant que la faucheuse vous réunifie !
Kieran affichait sur son doux visage un sourire enjôleur, réveillant ainsi des airs de sa tristement célèbre mère.
L'Histoire reprend car, il n'est de grand Amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.