Chroniques de Galactica

72 Galan 3729

Aujourd'hui, tout est calme et cela est presque irréel. Je traverse la passerelle qui mène à mon bureau. De grands piliers de lave jaillissent sous mes pieds. Les roches en fusion éclatent de tout les côtés. Sur ma route, je croise un pilote se dirigeant vers la plateforme de départ des chasseurs. Son regard rencontre le mien. Ses yeux brillent comme les magnifiques pierres que l'on peut trouver sur Vertana. Je suis fier de mes hommes car je sais qu'ils se battront jusqu'à la mort pour leurs convictions et leur Etat, pour Teratora. Malheureusement, qui sait si je le reverrais un jour ? Je lui demandais alors son prénom et il me dit :
-"Teyrson, je m'appelles Teyrson
-Bonne chance Teyrson
-Merci chef ."
Il continua son chemin et moi le mien. Je posa ma main sur l'analyseur digital. La porte en indestructible acier déserticain s'ouvrit alors. Sur mon bureau m'attendait une pile de dossiers qui me fit pousser un "fff!!" de désespoir. Mais le travail n'attend pas. c'est la vie que j'ai choisi ou plutôt dont j'ai hérité. Cela me fit penser à mon compagnon, mon ami, mon frère Gajil Redfox qui n'avait pas hésité à se sacrifier pour l'ambition d'une vie. Je fais désormais vivre cette ambition. Ambition que tous connaisse puisqu'elle nous réunie tous au sein d'une grande famille: Frères de l'Ombre.
Je me mis dans ma grande chaise de cuir noir semblable à un trône. Je pris en main le dossier au sommet de cet Everest de papiers administratifs. Ce dossier était celui de l'affaire qui nous avait secoué quelques semaines plus tôt. L'affaire "Tryotopia" nous avait causé pas mal de soucis nous faisant perdre alliés et membre d'importance comme l'était le Dros Delnoch du chef Elassar. Il me fallait rentrer ses précieuses informations dans nos archives informatiques. Je fus interrompus après plus de deux heures de travail continu car quelqu'un vint frapper à ma porte. Je fis entrer le gêneur ou plutôt ma gêneuse car c'était une fille qui vint me rejoindre. Les lunettes au bout du nez. Ma fille. Celle-ci venait m'informer de l'avancement de nos constructions. Notre état est prospère et je m'en félicite. Bref, après je remis mon nez dans mes "passionnants" dossiers. De longues heures de travail m'attendaient encore. Et oui c'est aussi ça le boulot de chef d'alliance.

Sôichirô Takagi.

3 Aquan 3729

Cette semaine aura était une semaine bien pleine. Tout d'abord, voyant le Mikanésia seul au milieu de ce vaste univers, je voulus le faire venir au sein des Frères de l'Ombre. Quelle folle idée j'eus ce jour-là !! J'ai été trop bête de croire que l'affaire serait réglée aussi rapidement que compter jusqu'à dix. Convaincre le Mikanésia et son chef Kel'Zahra fut aussi dur que résister aux attaques nucléaires les plus violentes ou même de résister aux charmes des plus belles femmes, ces déesses, que compte notre terrifiant univers. Après d'âpres négociations et de nombreuses demandes écrites, ou plutôt tapées au clavier, j'obtins enfin ce que je désirais, la venue du Mikanésia. Je pus enfin constater ce qui me séparais encore de ces grands chefs au passé glorieux. Ils savent se faire désirer.
Au moment où j'écris ce rapport, je rêve du jour où moi aussi je serais au sommet, ayant conquis les galaxies les unes après les autres. Douce utopie semble-t-il. Pour l'instant en tout cas.
Kel'Zahra se mit tout de suite en action, partant à la recherche de recrues renommées. Et le Kubilkhan arriva. En attendant que d'autres suivent.
Durant cette même semaine, je dus régler un léger problème avec mon ami de toujours, le seigneur de Yokou. Celui-ci se sentant voilé et sans doute relégué au second plan suite à ces arrivées. Mais tel le vaillant guerrier et chef qu'il est, il sut immédiatement se remettre en scelle et repartit à la conquête des zones les plus tristes que nous connaissons.
Pour ma part, ces sept jours auront été épuisants, non pas tant physiquement que mentalement. Et je crois que c'est ce qui m'attend pour les mois qui viennent. Mais comme j'aime me le dire "le travail c'est la santé" alors je pense que je vais encore vivre longtemps, longtemps, longtemps.

Sôichirô Takagi.