Pirates
Publié : 13 juin 2013, 02:38
Station orbitale S.O.L.A.R numéro 3, poste de commandement.
Amiral ? Desertica est en vue.
Négligemment assis sur le confortable fauteuil du commandant, les pieds croisés reposant sur l’accoudoir, je consultais d’un air vaguement passionné les rapports fraichement tombés. Très peu de casse chez l’ennemi… Décidément, la chance n’était pas à mes cotés.
- Lancez l’enregistrement.
- C’est fait, Amiral.
Je regardais fixement l’objectif.
Fourrageurs, vous me décevez.
Vous vous décrivez comme un regroupement de guerriers, dont le seul but officiel est d’assurer la pérennité de vos Etats sur le dos d’honnêtes citoyens au travers d’une étrange oligarchie composée de pilleurs, de seigneurs possédant des forces de dissuasion mécanisée, magique ou nucléaire et de veilleurs de nuit. Si je suis le raisonnement sous-jacent de votre torchon définissant votre ligne officielle de conduite, cela implique que vos vaches à lait respectives produisent en quantité diverses richesses.
En moins d’une demi-saison, les troupes du Concrete Death et du Styx ont semé par trois fois mort et désespoir sur mes terres. Nous ne parlons pas de vols mais de destruction démesurée. Sans raison. Mais la connerie a-t-elle besoin de raisons pour s’exprimer… ?
Que votre médiocrité se rassure, il ne s’agissait là que d’une simple question rhétorique…
Fourrageurs, j’ai la désagréable sensation que vous me prenez pour un imbécile. Ma fierté blessée exige réparation ! Vous comprendrez de ce fait que mon immense bonté d’âme m’impose de saccager vos Etats respectifs, là aussi « sans raison particulière »…
Lorsque l’un d’entre vous retrouvera cette langue prétendument acerbe qui vous caractérisait avant ces bas actes de piraterie, qu’il me retrouve sur Galactica en terrain neutre, où nous discuterons des conditions de mon apaisement. Mais soyez sûrs d’une chose : il me semble inconcevable que cette guérilla s’arrête sans excuses officielles du gouverneur Styx à mon égard. Et tant qu’il y est, qu’il y ajoute une gracieuse révérence, puisque sa seule vocation est de faire la soubrette.
L’idiot se croit grand, je lui ferai ravaler son égo.
L’Amiral Leister vous transmet ses amitiés.
Amiral ? Desertica est en vue.
Négligemment assis sur le confortable fauteuil du commandant, les pieds croisés reposant sur l’accoudoir, je consultais d’un air vaguement passionné les rapports fraichement tombés. Très peu de casse chez l’ennemi… Décidément, la chance n’était pas à mes cotés.
- Lancez l’enregistrement.
- C’est fait, Amiral.
Je regardais fixement l’objectif.
Fourrageurs, vous me décevez.
Vous vous décrivez comme un regroupement de guerriers, dont le seul but officiel est d’assurer la pérennité de vos Etats sur le dos d’honnêtes citoyens au travers d’une étrange oligarchie composée de pilleurs, de seigneurs possédant des forces de dissuasion mécanisée, magique ou nucléaire et de veilleurs de nuit. Si je suis le raisonnement sous-jacent de votre torchon définissant votre ligne officielle de conduite, cela implique que vos vaches à lait respectives produisent en quantité diverses richesses.
En moins d’une demi-saison, les troupes du Concrete Death et du Styx ont semé par trois fois mort et désespoir sur mes terres. Nous ne parlons pas de vols mais de destruction démesurée. Sans raison. Mais la connerie a-t-elle besoin de raisons pour s’exprimer… ?
Que votre médiocrité se rassure, il ne s’agissait là que d’une simple question rhétorique…
Fourrageurs, j’ai la désagréable sensation que vous me prenez pour un imbécile. Ma fierté blessée exige réparation ! Vous comprendrez de ce fait que mon immense bonté d’âme m’impose de saccager vos Etats respectifs, là aussi « sans raison particulière »…
Lorsque l’un d’entre vous retrouvera cette langue prétendument acerbe qui vous caractérisait avant ces bas actes de piraterie, qu’il me retrouve sur Galactica en terrain neutre, où nous discuterons des conditions de mon apaisement. Mais soyez sûrs d’une chose : il me semble inconcevable que cette guérilla s’arrête sans excuses officielles du gouverneur Styx à mon égard. Et tant qu’il y est, qu’il y ajoute une gracieuse révérence, puisque sa seule vocation est de faire la soubrette.
L’idiot se croit grand, je lui ferai ravaler son égo.
L’Amiral Leister vous transmet ses amitiés.