Un vertanien sur Galactica
Publié : 20 févr. 2008, 16:39
KieL était un vertanien plein de bonté. Il faisait chaque jour le tour de ses camarades pour les saluer. Très calme, il prenait le temps de parler avec chacun d'eux, en proposant systématiquement son aide à ceux qui en voulait. Respecté de tous, il était l'un des seul étudiant à l'époque à avoir les cheveux courts, voire inexistants par moment. Une tête ronde et souriante sur un corps fin et elancé, des yeux verts, comme sa planète, un dessin gravé à la pierre de mana, indélébile, sur sa nuque. Une espèce de "K" avec un cercle autour et une inscription minutieuse dessous ou l'on pouvait lire : "Kraint KieL ou Krève".
Alors qu'il arrivait de Vertana, un de ses sujet lui avait demandé : " Comment un être de si bonne réputation, si paisible et calme peut marquer une telle ânerie sur sa peau ?" KieL surpris par l'insolence du petit homme, le regarda et lui demanda :"Donc toi, tu ne me crains pas ?"
Sans réfléchir, l'homme lui répondit que non, en souriant, naïf. Il n'eut pas le temps de ressentir la douleur de la lame qui lui transperça l'abdomen car cette même lame lui trancha la gorge dans la même seconde. Sa tête roula aux pieds des autres sujets, encore en train de parier sur le sort de cet effronté.
KieL les regarda en souriant, l'air de rien, en rangeant dans son fourreau en cuir rouge son épée à la lame argentée, ensanglantée, et demanda au plus proche de lui, qui avait remporté les paris. Une voix tremblante lui répondit qu'ils n'avaient pas parié sur cette issue. KieL, un peu triste pour eux, rajouta une poignée de pièces de sa poche et leur conseilla d'aller boire un verre à la taverne du coin, ensemble, à la mémoire du pauvre homme. Ils savent maintenant, ils savent qu'ils me doivent plus de respect qu'à la terre qui les porte, qu'au soleil qui les chauffe, qu'aux dieux qu'ils vénèrent depuis toujours, pensa KieL en leur tournant le dos pour vaquer à ses occupations.
Alors qu'il marchait vers les chantiers de construction, pour suivre l'avancement des travaux, son fidèle second, Worwing Bilung, sortit de l'école de la gestion de Vertana en même temps que lui, mais sans la réussite promise, l'appela de son bureau pour lui annoncer l'arrivée de flottes hostiles. Worwing avait toujours une voix calme, comme son ami, même pour annoncer les nouvelles les plus terribles.
KieL ne décela pas dans la voix de celui ci que les flottes annoncée puisse être nocives et dévastatrices. Il continua son chemin vers les chantiers, en sifflotant par une si belle journée. Il repensa à son ami Markeim, à toutes ses directives avant son départ et pensa s'en être jusqu'à présent bien tiré, avec quelques attaques sans grosses conséquences. Son crâne rasé était encapuchonné dans sa cape en velours rouge, abimée sur le bas, souvenir d'une bataille mémorable contre son ennemie sur Vertana : la louve de Kilandur, le gardien de la forêt aux milles merveilles. Un pantalon de rangement vert, une tunique verte, quelques plaques de protection noires affublaient KieL, cela lui donnait plus un air de guerrier de l'ancien temps qu'un seigneur de guerre actuel.
Il reçu alors un second appel de son chef de guerre, le capitaine dust, posté en défense.
- Je me retire _kkrrrr_ ,plus une armée debout _kkkrrrr_ ils arrivent vers vous _kkkrrrr
KieL leva les yeux au ciel et vit de gros vaisseaux arriver tel une pluie d'orage au galop. Il enfourcha un mobiliare pour se rendre à son état-major rapidement. Il vit dans les retroviseurs une épaisse couche de fumée, des bris de verre lui caressèrent le crâne, il slalomait pour éviter les amas de pierre qui tombaient du ciel. En bas de son état-major, il prit le temps de regarder l'horreur, la mort de ses sujets par dizaines, le vacarme assourdissant des cercles formés par l'ennemi. Il évita encore quelques éclats de bombes et monta les marches lentement, sachant que le raid avait prit fin.
Arrivé dans la salle des décisions, il regarda tout ses seconds et leur dit :
"Si on en est là, c'est à cause de mon vœu de ne pas attaquer, de ne pas riposter, de faire le soumis. Il nous reste notre honneur et notre force commune, nous vaincrons l'ennemi si puissant soit il.
- Euh, ..., c'est Mikanésia qui nous attaquait Seigneur KieL, lui dit alors le capitaine dust.
- Bien, ...[ il pensa que tout était foutu à présent, il ne fallait pas qu'il le fasse paraitre ], qu'on lui envoie un messager pour demande d'explications. Cela doit être une erreur. Je veux tout le monde la dessus et on envoie un messager chez Noxanna pour lui dire que son blocus était pourri. Que désormais, il mettra son aide au service d'un autre bouffon, JE NE TOLERERAI PLUS CA, BOUGEZ VOUS !
-Ceux qui sont du génie architectural, on reconstruit tout, on embauche, on se sort les doigts du cul, on fouette, que ça aille vite, allez, ALLEZ !
Une fourmilière humaine naquit de cette attaque, la reconstruction commença à la seconde même ou KieL entra dans son bureau délabré au cinquième étage du siège de l'état de Lejhakiel. Il regarda sa baie vitrée au sol, soufflée par l'ampleur des cercles, par l'onde de choc des missiles envoyés sur ses usines. On pouvait encore sentir l'odeur du sang, de la poudre, de la déferlante d'un Empire beaucoup plus puissant et plus expérimenté que le sien. Il demanda un bilan précis à son responsable des structures, la Capitaine Kloud, qui s'efforça de lui sourire en lui faisant remarquer qu'une larme de sang coulait sur sa joue.
Alors qu'il arrivait de Vertana, un de ses sujet lui avait demandé : " Comment un être de si bonne réputation, si paisible et calme peut marquer une telle ânerie sur sa peau ?" KieL surpris par l'insolence du petit homme, le regarda et lui demanda :"Donc toi, tu ne me crains pas ?"
Sans réfléchir, l'homme lui répondit que non, en souriant, naïf. Il n'eut pas le temps de ressentir la douleur de la lame qui lui transperça l'abdomen car cette même lame lui trancha la gorge dans la même seconde. Sa tête roula aux pieds des autres sujets, encore en train de parier sur le sort de cet effronté.
KieL les regarda en souriant, l'air de rien, en rangeant dans son fourreau en cuir rouge son épée à la lame argentée, ensanglantée, et demanda au plus proche de lui, qui avait remporté les paris. Une voix tremblante lui répondit qu'ils n'avaient pas parié sur cette issue. KieL, un peu triste pour eux, rajouta une poignée de pièces de sa poche et leur conseilla d'aller boire un verre à la taverne du coin, ensemble, à la mémoire du pauvre homme. Ils savent maintenant, ils savent qu'ils me doivent plus de respect qu'à la terre qui les porte, qu'au soleil qui les chauffe, qu'aux dieux qu'ils vénèrent depuis toujours, pensa KieL en leur tournant le dos pour vaquer à ses occupations.
Alors qu'il marchait vers les chantiers de construction, pour suivre l'avancement des travaux, son fidèle second, Worwing Bilung, sortit de l'école de la gestion de Vertana en même temps que lui, mais sans la réussite promise, l'appela de son bureau pour lui annoncer l'arrivée de flottes hostiles. Worwing avait toujours une voix calme, comme son ami, même pour annoncer les nouvelles les plus terribles.
KieL ne décela pas dans la voix de celui ci que les flottes annoncée puisse être nocives et dévastatrices. Il continua son chemin vers les chantiers, en sifflotant par une si belle journée. Il repensa à son ami Markeim, à toutes ses directives avant son départ et pensa s'en être jusqu'à présent bien tiré, avec quelques attaques sans grosses conséquences. Son crâne rasé était encapuchonné dans sa cape en velours rouge, abimée sur le bas, souvenir d'une bataille mémorable contre son ennemie sur Vertana : la louve de Kilandur, le gardien de la forêt aux milles merveilles. Un pantalon de rangement vert, une tunique verte, quelques plaques de protection noires affublaient KieL, cela lui donnait plus un air de guerrier de l'ancien temps qu'un seigneur de guerre actuel.
Il reçu alors un second appel de son chef de guerre, le capitaine dust, posté en défense.
- Je me retire _kkrrrr_ ,plus une armée debout _kkkrrrr_ ils arrivent vers vous _kkkrrrr
KieL leva les yeux au ciel et vit de gros vaisseaux arriver tel une pluie d'orage au galop. Il enfourcha un mobiliare pour se rendre à son état-major rapidement. Il vit dans les retroviseurs une épaisse couche de fumée, des bris de verre lui caressèrent le crâne, il slalomait pour éviter les amas de pierre qui tombaient du ciel. En bas de son état-major, il prit le temps de regarder l'horreur, la mort de ses sujets par dizaines, le vacarme assourdissant des cercles formés par l'ennemi. Il évita encore quelques éclats de bombes et monta les marches lentement, sachant que le raid avait prit fin.
Arrivé dans la salle des décisions, il regarda tout ses seconds et leur dit :
"Si on en est là, c'est à cause de mon vœu de ne pas attaquer, de ne pas riposter, de faire le soumis. Il nous reste notre honneur et notre force commune, nous vaincrons l'ennemi si puissant soit il.
- Euh, ..., c'est Mikanésia qui nous attaquait Seigneur KieL, lui dit alors le capitaine dust.
- Bien, ...[ il pensa que tout était foutu à présent, il ne fallait pas qu'il le fasse paraitre ], qu'on lui envoie un messager pour demande d'explications. Cela doit être une erreur. Je veux tout le monde la dessus et on envoie un messager chez Noxanna pour lui dire que son blocus était pourri. Que désormais, il mettra son aide au service d'un autre bouffon, JE NE TOLERERAI PLUS CA, BOUGEZ VOUS !
-Ceux qui sont du génie architectural, on reconstruit tout, on embauche, on se sort les doigts du cul, on fouette, que ça aille vite, allez, ALLEZ !
Une fourmilière humaine naquit de cette attaque, la reconstruction commença à la seconde même ou KieL entra dans son bureau délabré au cinquième étage du siège de l'état de Lejhakiel. Il regarda sa baie vitrée au sol, soufflée par l'ampleur des cercles, par l'onde de choc des missiles envoyés sur ses usines. On pouvait encore sentir l'odeur du sang, de la poudre, de la déferlante d'un Empire beaucoup plus puissant et plus expérimenté que le sien. Il demanda un bilan précis à son responsable des structures, la Capitaine Kloud, qui s'efforça de lui sourire en lui faisant remarquer qu'une larme de sang coulait sur sa joue.