[Les Jardins] Une balade...pour le bien de l'univers
Publié : 26 mai 2008, 09:38
Dans un lieu de perdition, là où même Galactica a oublié sa nature polluée, et où l'on trouve enfants au jeu, dirigeants en pleine discussion, ou même criminels en rédemption, une femme aux cheveux verts, subtilement suivie d'une ombre imperceptible aux yeux des moins avertis, circule entre les allées. Son fin visage affiche un air grave, ses yeux expressifs humides se baladant des plantes luxuriantes aux arbres rares dissimulent par leur dynamisme la figée expression de sa bouche, qui en laisse tout autant dire sur ses funestes pensées qu'une guerre universelle annoncée.
<<Les calmes jardins de la Corporation, m'a-t-on toujours dit, portent conseil, sérénité, et lucidité dans les jugements. Aussi n'est-ce pas un total hasard si je m'y balade actuellement, n'est-ce pas ?>>
L'ombre ne répond pas, ce qui ne semble pas inquiéter la jeune femme qui, au contraire, semble soudain plus réfléchie, et son air sérieux a chassé la mélancolie que l'on prêtait si peu au visage de la meneuse des Alanhaviens.
<<Alors il faut qu'il en soit ainsi, n'est-ce pas ? Celui qui a le plus de puissance fait trembler le reste. Les Templiers qui devant l'Oracle s'inclinent mais face à l'IG ne branlent, pire : se révoltent. Les Cendres Célestes qui subitement dans leur guerre annoncée par la Division choisissent d'y inclure, par on ne sait quelle folie, notre pacifique groupe. Et enfin, alliance qui si ironiquement semble animé de la volonté de s'allier, ne se gêne pour piller nos membres et provoquer de désastreux dégâts lorsque nous leur rendons la pareille.
Dis-moi, Quesae, pourquoi toujours la violence ? Qu'avons-nous donc fait ?>>
La mine sérieuse s'entiche d'une tension des traits, s'acoquine d'une légère dilatation des yeux.
<<Ne peux-tu nous sauver, Ô déesse ? Je t'ai pourtant donné une victoire évidente contre Errecas, en y perdant la confiance de tous mes collègues, et nul ne sait combien de temps Aeeni pourra encore parvenir à me maintenir au pouvoir, mais je doute que tout se fasse dans le mutisme et l'isolement.
Certes, je dirige l'Areia d'une main de fer, que moi-même d'ailleurs je ne me serais prêtée auparavant, mais qu'en est-il d'Alanhav, dis-moi... ? J'en suis de plus en plus éloignée, je trahis mes plus proches amis, et les laisse sous le coup d'attaques nucléaires et destruction de flottes armées sans bouger. Sans même les consoler. Toujours avec ce ton froid et distant que l'on confie au conventionnel, et que pourtant je me plais à utiliser régulièrement... non, bien plus que cela.
Alanhav, je dois te réveiller, je dois te protéger.
...
Alanhav, je dois te venger.>>
Une seconde ombre apparaît plus distinctement derrière Epahelia, et de plus vives couleurs effacent le placide bleu, la couleur du sang envahit soudain les jardins si verdoyants, et un sourire enfin se dessine sur la bouche de la belle.
<<Désolée, Quesae. Nous nous reverrons une fois que tout cela sera fini, je te l'assure.>>
<<Les calmes jardins de la Corporation, m'a-t-on toujours dit, portent conseil, sérénité, et lucidité dans les jugements. Aussi n'est-ce pas un total hasard si je m'y balade actuellement, n'est-ce pas ?>>
L'ombre ne répond pas, ce qui ne semble pas inquiéter la jeune femme qui, au contraire, semble soudain plus réfléchie, et son air sérieux a chassé la mélancolie que l'on prêtait si peu au visage de la meneuse des Alanhaviens.
<<Alors il faut qu'il en soit ainsi, n'est-ce pas ? Celui qui a le plus de puissance fait trembler le reste. Les Templiers qui devant l'Oracle s'inclinent mais face à l'IG ne branlent, pire : se révoltent. Les Cendres Célestes qui subitement dans leur guerre annoncée par la Division choisissent d'y inclure, par on ne sait quelle folie, notre pacifique groupe. Et enfin, alliance qui si ironiquement semble animé de la volonté de s'allier, ne se gêne pour piller nos membres et provoquer de désastreux dégâts lorsque nous leur rendons la pareille.
Dis-moi, Quesae, pourquoi toujours la violence ? Qu'avons-nous donc fait ?>>
La mine sérieuse s'entiche d'une tension des traits, s'acoquine d'une légère dilatation des yeux.
<<Ne peux-tu nous sauver, Ô déesse ? Je t'ai pourtant donné une victoire évidente contre Errecas, en y perdant la confiance de tous mes collègues, et nul ne sait combien de temps Aeeni pourra encore parvenir à me maintenir au pouvoir, mais je doute que tout se fasse dans le mutisme et l'isolement.
Certes, je dirige l'Areia d'une main de fer, que moi-même d'ailleurs je ne me serais prêtée auparavant, mais qu'en est-il d'Alanhav, dis-moi... ? J'en suis de plus en plus éloignée, je trahis mes plus proches amis, et les laisse sous le coup d'attaques nucléaires et destruction de flottes armées sans bouger. Sans même les consoler. Toujours avec ce ton froid et distant que l'on confie au conventionnel, et que pourtant je me plais à utiliser régulièrement... non, bien plus que cela.
Alanhav, je dois te réveiller, je dois te protéger.
...
Alanhav, je dois te venger.>>
Une seconde ombre apparaît plus distinctement derrière Epahelia, et de plus vives couleurs effacent le placide bleu, la couleur du sang envahit soudain les jardins si verdoyants, et un sourire enfin se dessine sur la bouche de la belle.
<<Désolée, Quesae. Nous nous reverrons une fois que tout cela sera fini, je te l'assure.>>