Providence
Publié : 16 févr. 2012, 12:35
Providence. Vaisseau monde ? Plutôt un simple amas de métal, rongé par la rouille, pollué par les moisissures. Cela fait maintenant des années qu'il orbite autour de la planète bleue. Il en viendrait même parait-il. De long couloir sombres, seulement éclairés par les lumières de sécurité, ou au moins celles qui fonctionnent encore. Dans les anciennes pièces à vivre, tout semble avoir été abandonné rapidement, comme si ceux qui les avaient peuplés s’étaient évaporés. Les quelques usines d'où provenaient autrefois un vacarme assourdissant, ne produisent plus que du vide. Parfois on peut entendre à travers toute cette carcasse le cri plaintif de l'acier. Enfin, entendre est peut-être excessif, émet-il réellement un bruit si personne ne peut l'entendre ?
Au cœur de ce monstre d'acier se trouve une salle étroite, traversée par quantité de câbles et seulement éclairés par les quelques écrans parcourus par quantité de données et de messages incompréhensibles. Celui du milieu toutefois est lisible, son contenu se composant uniquement de chiffres. Leur disposition n'est d'ailleurs par sans rappeler une ancienne forme d'affichage de l'heure, "format digital" qu'ils appelaient ça. Il y réside tout de même une particularité, puisque les valeurs défilent dans le sens inverse, tel un décompte. D'ailleurs, il semblerait que l'on s'approche du zéro, plus que quelques secondes, une dizaine même. Du sol, il provient un léger grincement régulier, que l'on pourrait croire produit en même temps que les valeurs ne défilent. L'affichage semblent avoir évoluée, puisque les chiffres occupent désormais plusieurs écrans. cinq secondes. L'éclairage de la pièce change à son tour, et une pale lueur rouge empreigne désormais les lieux. deux secondes. La lumière sursaute, et elle est même maintenant devenue blanche. zéro. Tout les chiffres sont à zéros.
...
Pendant plusieurs minutes, rien. Le grincement s'est pourtant arrêté en même temps que les valeurs, et le seul bruit audible provient du léger vrombissement semblant provenir de la lumière.
...
Enfin, les écrans finissent par afficher autre chose. Des lignes défilent, trop rapidement pour être lu toutefois. Un son très aigu, perçant, semblant provenir des parois même du vaisseau, parcours la totalité des lieux. La plupart des éclairages semblent se remettre à fonctionner,même si certains s'arrêtent après quelques secondes, ne résistant pas à un réveil après tant d'année d'inactivité. Le son évolue, varie, perd un peu en intensité. On y entendrait presque une voix, un message. Il semblerait qu'il se répète, les mêmes sonorités revenant souvent. Il gagne en clarté, devient compréhensible...
Au cœur de ce monstre d'acier se trouve une salle étroite, traversée par quantité de câbles et seulement éclairés par les quelques écrans parcourus par quantité de données et de messages incompréhensibles. Celui du milieu toutefois est lisible, son contenu se composant uniquement de chiffres. Leur disposition n'est d'ailleurs par sans rappeler une ancienne forme d'affichage de l'heure, "format digital" qu'ils appelaient ça. Il y réside tout de même une particularité, puisque les valeurs défilent dans le sens inverse, tel un décompte. D'ailleurs, il semblerait que l'on s'approche du zéro, plus que quelques secondes, une dizaine même. Du sol, il provient un léger grincement régulier, que l'on pourrait croire produit en même temps que les valeurs ne défilent. L'affichage semblent avoir évoluée, puisque les chiffres occupent désormais plusieurs écrans. cinq secondes. L'éclairage de la pièce change à son tour, et une pale lueur rouge empreigne désormais les lieux. deux secondes. La lumière sursaute, et elle est même maintenant devenue blanche. zéro. Tout les chiffres sont à zéros.
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Pendant plusieurs minutes, rien. Le grincement s'est pourtant arrêté en même temps que les valeurs, et le seul bruit audible provient du léger vrombissement semblant provenir de la lumière.
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Enfin, les écrans finissent par afficher autre chose. Des lignes défilent, trop rapidement pour être lu toutefois. Un son très aigu, perçant, semblant provenir des parois même du vaisseau, parcours la totalité des lieux. La plupart des éclairages semblent se remettre à fonctionner,même si certains s'arrêtent après quelques secondes, ne résistant pas à un réveil après tant d'année d'inactivité. Le son évolue, varie, perd un peu en intensité. On y entendrait presque une voix, un message. Il semblerait qu'il se répète, les mêmes sonorités revenant souvent. Il gagne en clarté, devient compréhensible...