Incandescence
Publié : 02 juin 2008, 14:33
Les échos en avaient entamé la sécheresse glaciale de la magicienne elle-même, Lilas, la jeune diplomate, l'impétueuse, l'ambitieuse, la naïve, trahirait-elle Le Stanford et L'Imperemus au profit d'un Etat bien puissant au machiavélique dirigeant?
Car les faits incontestables s'imposaient, évidence brutale, nul ne la rencontrait plus qu'accompagnée de la tigresse Kira.
"Je ne savais pas lilas à ce point passionnées de combats de taureaux"
"Ni Kira amatrice de Théâtre Nouveau"
Et les bruits couraient, brûlaient, intensifiés par l'écho spontané de commères oiseuses et malveillantes.Or la réalité était toute autre.
Cela avait commencé comme un jeu, celui que la Belle Lilas affectionnait et dont elle avait lassé les cœurs du Stanford à force de répétitions comme d'une confiserie trop sucrée et douceâtre.
Car la rouquine aux formes opulentes depuis qu'elle en avait mesuré le pouvoir, n'aimait rien tant qu'à exercer ses charmes, les distribuant sans parcimonie, en digne descendante de Ravallone, dont le sang portait l'appel de la terre, l'appel de la chair.
Ses fonctions de diplomates l'avaient conduite à un travail où sa spontanéité s'étiolait, où son naturel bridé étouffait, pour rejaillir, avec brutalité et inconscience dans des échanges épistolaires avec ses pairs, mauvaise foi, orgueil et fanfaronnade se disputant la première place.
Me cassent les pieds tous ces diplomates compassés, ces chefs d'états suffisants, et ces dicussions sans fins à la corporation. Celui là qui a osé m'écrire comme s'il me prenait pour une enfant paiera pour les autres.
Souvent elle ressortait de ces échanges, victorieuse, un sourire carnassier sur les lèvres, et une confiance ravivée.
Mais cet échange là avait été tout autre, curiosité piquée par la colère, la froideur, la passion contenues.
Le jeu avait continué, chacune satisfaite d'avoir trouvé un adversaire à sa mesure contre qui croiser le fer des mots, pour le simple plaisir d'un phrase bien construite, la passion du pur galacticain que bien peu pratiquaient.
Après les missives, la rencontre enfin espérée, redoutée.
Incroyable comme je peux être dans tous mes états pour une simple rencontre. Secoue toi voyons... ce n'est rien de plus qu'une diplomate de plus intelligente, je l'avoue attirante et alors? Comme les autres, après quelques jours j'en serais lassée.
Le regard noir croisant les yeux verts, magie des premières seconde où Lilas s'était sentie mise à nue, d'une timidité et pudeur inconnue qui l'avaient ravie et inquiétée tout à la fois.
Et elle pour qui aucune fête n'était complète si elle ne s'accompagnait d'un embrasement des corps avait retrouvé la féerie oubliée des premières fois, le cœur en déconfiture battant soudain au rythme ensorcelant d'un autre cœur.
Les mots échangés ne comptèrent pas... Pauvreté dérisoire d'un langage inventé, quand celui des corps se travestit. Et là les corps avaient parlé brutaux, exigeants, passionnés.
Pour les jeunes femmes rien ne serait plus jamais pareil. Lilas s'imaginait de la chair être rompue à tous les exercices, mais elle avait découvert une autre dimension. Sous l'apparente froideur de Kira, se cachait une amante exigeante et passionnée dont le moindre des baisers faisait vibrer le corps laiteux de sa partenaire. Et les échanges se faisaient de plus en plus forts au fur et à mesure que chacune connaissait mieux de l'autre le dessin de la hanche ou des seins.
Kira l'amazone, la furie indomptée avait déposé les armes devant une Lilas dont la superbe et l'arrogance s'étaient muées en douce tendresse.
Et si l'une comme l'autre dans leurs caresses se faisaient exigeantes, transparaissait cette grâce de l'amour vrai qui se donne sans compter, préférant le bonheur de l'autre au sien propre. Ni l'une ni l'autre ne s'y trompaient : cet embrasement des corps n'était si fort que parce qu'il était accompagné d'une harmonie des esprits qui les avaient fait se reconnaitre sœurs et semblables bien avant de s'aimer. Sans se parler sans se toucher elles se devinaient et frémissaient.
Et ensembles ancres de leurs nuits respectives, marquées jusqu'à leur moi profond de cet amour ravageur, elles se riaient des rumeurs, quand fourbues de leurs joutes amoureuses, elle s'endormaient dans l'ivresse odorante de leurs corps épanouis et mêlés, chevelure brune et rousse formant le tableau final de leur félicité.
Car les faits incontestables s'imposaient, évidence brutale, nul ne la rencontrait plus qu'accompagnée de la tigresse Kira.
"Je ne savais pas lilas à ce point passionnées de combats de taureaux"
"Ni Kira amatrice de Théâtre Nouveau"
Et les bruits couraient, brûlaient, intensifiés par l'écho spontané de commères oiseuses et malveillantes.Or la réalité était toute autre.
Cela avait commencé comme un jeu, celui que la Belle Lilas affectionnait et dont elle avait lassé les cœurs du Stanford à force de répétitions comme d'une confiserie trop sucrée et douceâtre.
Car la rouquine aux formes opulentes depuis qu'elle en avait mesuré le pouvoir, n'aimait rien tant qu'à exercer ses charmes, les distribuant sans parcimonie, en digne descendante de Ravallone, dont le sang portait l'appel de la terre, l'appel de la chair.
Ses fonctions de diplomates l'avaient conduite à un travail où sa spontanéité s'étiolait, où son naturel bridé étouffait, pour rejaillir, avec brutalité et inconscience dans des échanges épistolaires avec ses pairs, mauvaise foi, orgueil et fanfaronnade se disputant la première place.
Me cassent les pieds tous ces diplomates compassés, ces chefs d'états suffisants, et ces dicussions sans fins à la corporation. Celui là qui a osé m'écrire comme s'il me prenait pour une enfant paiera pour les autres.
Souvent elle ressortait de ces échanges, victorieuse, un sourire carnassier sur les lèvres, et une confiance ravivée.
Mais cet échange là avait été tout autre, curiosité piquée par la colère, la froideur, la passion contenues.
Le jeu avait continué, chacune satisfaite d'avoir trouvé un adversaire à sa mesure contre qui croiser le fer des mots, pour le simple plaisir d'un phrase bien construite, la passion du pur galacticain que bien peu pratiquaient.
Après les missives, la rencontre enfin espérée, redoutée.
Incroyable comme je peux être dans tous mes états pour une simple rencontre. Secoue toi voyons... ce n'est rien de plus qu'une diplomate de plus intelligente, je l'avoue attirante et alors? Comme les autres, après quelques jours j'en serais lassée.
Le regard noir croisant les yeux verts, magie des premières seconde où Lilas s'était sentie mise à nue, d'une timidité et pudeur inconnue qui l'avaient ravie et inquiétée tout à la fois.
Et elle pour qui aucune fête n'était complète si elle ne s'accompagnait d'un embrasement des corps avait retrouvé la féerie oubliée des premières fois, le cœur en déconfiture battant soudain au rythme ensorcelant d'un autre cœur.
Les mots échangés ne comptèrent pas... Pauvreté dérisoire d'un langage inventé, quand celui des corps se travestit. Et là les corps avaient parlé brutaux, exigeants, passionnés.
Pour les jeunes femmes rien ne serait plus jamais pareil. Lilas s'imaginait de la chair être rompue à tous les exercices, mais elle avait découvert une autre dimension. Sous l'apparente froideur de Kira, se cachait une amante exigeante et passionnée dont le moindre des baisers faisait vibrer le corps laiteux de sa partenaire. Et les échanges se faisaient de plus en plus forts au fur et à mesure que chacune connaissait mieux de l'autre le dessin de la hanche ou des seins.
Kira l'amazone, la furie indomptée avait déposé les armes devant une Lilas dont la superbe et l'arrogance s'étaient muées en douce tendresse.
Et si l'une comme l'autre dans leurs caresses se faisaient exigeantes, transparaissait cette grâce de l'amour vrai qui se donne sans compter, préférant le bonheur de l'autre au sien propre. Ni l'une ni l'autre ne s'y trompaient : cet embrasement des corps n'était si fort que parce qu'il était accompagné d'une harmonie des esprits qui les avaient fait se reconnaitre sœurs et semblables bien avant de s'aimer. Sans se parler sans se toucher elles se devinaient et frémissaient.
Et ensembles ancres de leurs nuits respectives, marquées jusqu'à leur moi profond de cet amour ravageur, elles se riaient des rumeurs, quand fourbues de leurs joutes amoureuses, elle s'endormaient dans l'ivresse odorante de leurs corps épanouis et mêlés, chevelure brune et rousse formant le tableau final de leur félicité.